J'étais un peu trop fatigué hier pour raconter ma sortie.
On recommence par Aspin. J'ai quelques appréhensions à cause de ma mésaventure de lundi. Cette fois-ci, je suis relativement prudent, le temps est plus favorable. Il y a beaucoup de brume, on ne voit pas à plus de 200 m. Je monte tranquille. Après coup, je verrai sur Strava que je suis monté un peu plus vite lundi. Je n'étais donc pas si mal que ça.
On descend prudemment à cause de la brume. A Ste Marie de Campan, je prends [strike]une chocolatine[/strike] un pain au chocolat et un café. J'attaque le Tourmalet plutôt tranquille. Un mec du coin me double puis s'arrête. Quelques km plus loin, il me redouble avec une gamine de 12 ans (une Belge) dans sa roue. On est dans du 5-6%, mais elle y va. Il me faudra bien 5 km et du 8% pour la dépasser. Ensuite, elle explosera car elle arrive au sommet une demi-heure après moi avec toute sa famille. Se faire mettre minable par une gamine de 12 ans, ça fait mal.
Les pourcentages les plus durs commencent. Je gère. J'ai un peu de mal avant la Mongie, puis me refais dans le village. A un km du sommet, je coince un peu et finis en 1h30, ce qui me place dans le premier tiers de Strava. J'ai l'impression que c'est moins dense que les Alpes.
Après le repas à la Mongie, la brume s'est levée et Aspin se fait sous le soleil. Je monte en 8 min de moins que lundi. Le retour se fait vent dans le dos, sympa.
Aujourd'hui, c'était plus cool avec la Hourquette d'Ancizan par l'autre côté. Une montée assez sympa avec des pourcentages raisonnables. Après Payolle, on va chercher le col de Beyrède, une belle cochonnerie avec son km à 14% et sa route défoncée (on a été obligé de mettre pied à terre). L'autre côté a l'air pas mal du tout au niveau pourcentages.
Parlons des cols : Profils, difficulté, retours d'expérience
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Parlons des cols (bis)
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« J’ai chopé en position Coppel. »
« J’ai chopé en position Coppel. »
Parlons des cols (bis)
L'autre côté est impraticable, sauf si tu veux y laisser une partie de ton matos. 
Impaussible n'est pas français.
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Parlons des cols (bis)
De quel côté parles-tu ?
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« J’ai chopé en position Coppel. »
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Le côté qui descend sur Payolle, l'autre route monte au sommet mais piste VTT sans réelle issue.
Impaussible n'est pas français.
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Parlons des cols (bis)
Je suis monté par Payolle 
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« J’ai chopé en position Coppel. »
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Ah Ok, donc la partie la plus pourrie...je pensais que tu étais passé par Sarrancolin.
Impaussible n'est pas français.
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Parlons des cols (bis)
Je pense qu'il y a des routes encore plus pourries, notamment celle qui commence à 2 km du sommet d'Aspin.
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Connais pas celle là, du coup la descente a été comment? J'ai souvenir d'une route pas top du tout.
Impaussible n'est pas français.
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Parlons des cols (bis)
Je suis descendu par Sarrancolin, donc pas de problème.
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Parlons des cols (bis)
ALPE D'HUEZ - TOUR DE FRANCE 2015
Dès l'annonce du parcours du TDF en octobre dernier, j'avais coché cette étape. L'Alpe d'Huez m'a jamais fait rêver, mais le grimper en plein TDF doit être unique. J'ai même acheté spécialement un maillot Pays-Bas pour l'occasion mais mon imposture sera rapidement dévoiler. :ned:
On se retrouve devant la Gare de Grenoble entre camarades d'un autre forum. Les 25 premiers km sont faciles dans les roues, ensuite la pente commence à se durcir, on entre dans du 4-5%. Ca pète derrière. De mon côté, je gère avec le cardio histoire de pas trop taper dedans et j'en profite pour faire une pause pipi et repartir avec les attardés.
A la fin du faux-plat, la course CLM débute pour être au pied de l'ADH avant 10h. Pas à l'aise en peloton et avec la vitesse, je lâche et attrape un autre peloton. Heureusement tout le groupe s'arrête à Bourg d'Oisans. On repart et une connasse ouvre sa portière de voiture juste devant moi, ce qui m'oblige à m'arrêter brutalement et à perdre le groupe de nouveau mais on se retrouve au pied du col, mes sensations sont excellentes, la température est idéale, je suis optimiste. :rock:
Un collègue démarre le col tambour battant en moulinant à 100trm. Je décide ensuite de faire le train pendant 500m avant de me faire déposer dans le plus grand des calmes par les machines de mon groupe.
J'essaie même pas de suivre, je gère à ma main et un collègue revient derrière, pour faire une séance de fractionné. :copain: A peine revenu sur moi qu'il m'attaque ! Je reviens au train avant de placer ma première accélération à la corde. Il me rejoint et en remet une. Je suis un peu dans le dur, le virage tombe bien, ça me permet de relancer à la corde et d'en replacer une. Il me rejoint mais plus péniblement cette fois il reste dans mon sillage, on a besoin de souffler. Je fais baisser les pulsations avant d'en remettre une grosse à la sortie d'un virage. 177bpm au compteur bordel. Cette fois, il est définitivement distancé.
Malgré cet effort, je me sens bien. Je monte les pourcentages importants tout à gauche en gérant et je profite de chaque replat pour en mettre une. Je suis vraiment surpris par mon cardio, le séjour dans les Pyrénées porte ses fruits. :banane:
A 8 bornes du sommet, je suis repris par un Norvégien qui était à côté de moi au pied. On se reconnait et on échange quelques mots. Il va me servir de point de repères. Il monte au train de manière linéaire, on va se doubler une bonne dizaine de fois. Le nombre de cyclistes dans le col donne vraiment des ailes et beaucoup d'euphorie dans mes démarrages. Par contre, je suis très déçu de l'ambiance sur le bord de la route. Aucun encouragement à part sur le virage des Hollandais où des alcoolos m'hurlent des trucs que je ne comprends pas. :ned:
A 4km de l'arrivée, on est bloqué. On doit s'arrêter et monter vélo en main pendant 50m avant de repartir difficilement. Mon Norvégien sûr est avec moi, par contre il s'arrêtera à 3 bornes du sommet, où un gros drapeau Norvégien est dessiné. Après une reprise difficile les jambes reviennent. Je relance l'allure. J'ai de la réserve et je me dis que je vais méchamment bourriner sur les deux derniers km. Mais la route est bloquée, mon ascension s'arrête là.
Je prends la bifurcation et continue bien dégoûté avec de la réserve pour taper 2 bornes \"à bloc\"...
L'Alpe d'Huez n'a pas de charmes particuliers niveau paysage, et comme beaucoup d'entre nous je suis déçu de l'ambiance tout au long de ce col. Mais j'ai bien aimé l'ascension car on trouvait des portions assez pentues et des passages pour relancer/récupérer, c'est ce que j'aime. Ma performance est très bonne, sur mon segment privé, je suis à 1h00'46\" jusqu'au Viel Alpe. Je suis largement dans les clous (1h au Viel Alpe), sachant que j'ai perdu environ 2 minutes à cause des barrages.
Le bonheur de l'escalade se termine au sommet et le calvaire débute dans la descente.
Tout le monde se rejoint plus bas, pour un ravitaillement bien mérité. :coeur:
On va rester 6h immobiles dans l'attente des coureurs et de la caravane, autant dire que le retour va être très dur. J'ai les jambes totalement coupées et je trouve le temps long dans la vallée...
Ma montée de l'Alpe d'Huez : https://www.strava.com/activities/355098718
Dès l'annonce du parcours du TDF en octobre dernier, j'avais coché cette étape. L'Alpe d'Huez m'a jamais fait rêver, mais le grimper en plein TDF doit être unique. J'ai même acheté spécialement un maillot Pays-Bas pour l'occasion mais mon imposture sera rapidement dévoiler. :ned:
On se retrouve devant la Gare de Grenoble entre camarades d'un autre forum. Les 25 premiers km sont faciles dans les roues, ensuite la pente commence à se durcir, on entre dans du 4-5%. Ca pète derrière. De mon côté, je gère avec le cardio histoire de pas trop taper dedans et j'en profite pour faire une pause pipi et repartir avec les attardés.
A la fin du faux-plat, la course CLM débute pour être au pied de l'ADH avant 10h. Pas à l'aise en peloton et avec la vitesse, je lâche et attrape un autre peloton. Heureusement tout le groupe s'arrête à Bourg d'Oisans. On repart et une connasse ouvre sa portière de voiture juste devant moi, ce qui m'oblige à m'arrêter brutalement et à perdre le groupe de nouveau mais on se retrouve au pied du col, mes sensations sont excellentes, la température est idéale, je suis optimiste. :rock:
Un collègue démarre le col tambour battant en moulinant à 100trm. Je décide ensuite de faire le train pendant 500m avant de me faire déposer dans le plus grand des calmes par les machines de mon groupe.
J'essaie même pas de suivre, je gère à ma main et un collègue revient derrière, pour faire une séance de fractionné. :copain: A peine revenu sur moi qu'il m'attaque ! Je reviens au train avant de placer ma première accélération à la corde. Il me rejoint et en remet une. Je suis un peu dans le dur, le virage tombe bien, ça me permet de relancer à la corde et d'en replacer une. Il me rejoint mais plus péniblement cette fois il reste dans mon sillage, on a besoin de souffler. Je fais baisser les pulsations avant d'en remettre une grosse à la sortie d'un virage. 177bpm au compteur bordel. Cette fois, il est définitivement distancé.
Malgré cet effort, je me sens bien. Je monte les pourcentages importants tout à gauche en gérant et je profite de chaque replat pour en mettre une. Je suis vraiment surpris par mon cardio, le séjour dans les Pyrénées porte ses fruits. :banane:
A 8 bornes du sommet, je suis repris par un Norvégien qui était à côté de moi au pied. On se reconnait et on échange quelques mots. Il va me servir de point de repères. Il monte au train de manière linéaire, on va se doubler une bonne dizaine de fois. Le nombre de cyclistes dans le col donne vraiment des ailes et beaucoup d'euphorie dans mes démarrages. Par contre, je suis très déçu de l'ambiance sur le bord de la route. Aucun encouragement à part sur le virage des Hollandais où des alcoolos m'hurlent des trucs que je ne comprends pas. :ned:
A 4km de l'arrivée, on est bloqué. On doit s'arrêter et monter vélo en main pendant 50m avant de repartir difficilement. Mon Norvégien sûr est avec moi, par contre il s'arrêtera à 3 bornes du sommet, où un gros drapeau Norvégien est dessiné. Après une reprise difficile les jambes reviennent. Je relance l'allure. J'ai de la réserve et je me dis que je vais méchamment bourriner sur les deux derniers km. Mais la route est bloquée, mon ascension s'arrête là.
Je prends la bifurcation et continue bien dégoûté avec de la réserve pour taper 2 bornes \"à bloc\"...
L'Alpe d'Huez n'a pas de charmes particuliers niveau paysage, et comme beaucoup d'entre nous je suis déçu de l'ambiance tout au long de ce col. Mais j'ai bien aimé l'ascension car on trouvait des portions assez pentues et des passages pour relancer/récupérer, c'est ce que j'aime. Ma performance est très bonne, sur mon segment privé, je suis à 1h00'46\" jusqu'au Viel Alpe. Je suis largement dans les clous (1h au Viel Alpe), sachant que j'ai perdu environ 2 minutes à cause des barrages.
Le bonheur de l'escalade se termine au sommet et le calvaire débute dans la descente.
Tout le monde se rejoint plus bas, pour un ravitaillement bien mérité. :coeur:
On va rester 6h immobiles dans l'attente des coureurs et de la caravane, autant dire que le retour va être très dur. J'ai les jambes totalement coupées et je trouve le temps long dans la vallée...
Ma montée de l'Alpe d'Huez : https://www.strava.com/activities/355098718
Parlons des cols (bis)
Exactement le même constat le matin de la PSM, je m'attendais à une ambiance de folie de la part des basques/béarnais bourrés, finalement pas grand chose. Ils canalisent bien leur énergie pour les pros donc...SteynV2 a écrit :[b:xj0qslzm]ALPE D'HUEZ - TOUR DE FRANCE 2015[/b:xj0qslzm]
Par contre, je suis très déçu de l'ambiance sur le bord de la route. Aucun encouragement à part sur le virage des Hollandais où des alcoolos m'hurlent des trucs que je ne comprends pas. :ned:
Parlons des cols (bis)
Bonjour à tous,
Le 22 août je vais tenter l'ascension du Ventoux par bedoin, avec mes ancien braquet (ceux que j'utilisais quand j'etait en élite.... ) 39/26 . je sais pas pourquoi mais je commence déjà à me dire que je vais au suicide ...... :ange:
Mon record d'ascension est de 1h15 je vais tenter 2 h......
En ce moment je roule pas mal et j'enchaine les grosse sortie sauf aujourd'hui je m'offre un jour de repos......
Bref je vous donnerai de mes nouvelles le 23 août.....
Et pour ceux qui me suive sur strava vous saurez le jour venu .....
Le 22 août je vais tenter l'ascension du Ventoux par bedoin, avec mes ancien braquet (ceux que j'utilisais quand j'etait en élite.... ) 39/26 . je sais pas pourquoi mais je commence déjà à me dire que je vais au suicide ...... :ange:
Mon record d'ascension est de 1h15 je vais tenter 2 h......
En ce moment je roule pas mal et j'enchaine les grosse sortie sauf aujourd'hui je m'offre un jour de repos......
Bref je vous donnerai de mes nouvelles le 23 août.....
Et pour ceux qui me suive sur strava vous saurez le jour venu .....
il n'y as que 2 solutions : soit j'ai raison soit tu as tord!!
Parlons des cols (bis)
[align=center]Sortie n°2 : Bastille, Col du Coq, Col de Porte[/align]
Après la sortie TDF de 120 bornes la veille, les derniers rescapés ont décidé d'effectuer une nouvelle sortie groupée avec au programme le triptyque Grenoblois avec le Mur de la Bastille, le terrible Col du Coq et pour finir le Col de Porte, plus aisé pour conclure. :whistle:
On se retrouve à 8h30 au pied de la Bastille avec deux collègues. Je me suis levé assez tard, mon échauffement n'a pas été terrible. 5km avec quelques petites accélérations entre deux feux rouges.
Dans le Mur; je suis distancé au bout de 500m. Mal en jambes, je n'essaie pas de m'arracher et préfère grimper la Bastille à ma main. Mon ascension se déroule mieux que la première fois. Seul le passage à 23% après une épingle à 30% me fait vraiment mal. Je termine à 2' des bestiaux de devant.
Au sommet, on prend quelques photos pour se la péter. :rock:
Redescente dégueulasse de la Bastille.
Au bas de la descente, on retrouve 4 autres collègues, pas assez téméraires pour affronter la Bastille, ils préféraient en garder pour la suite. C'est normal, le col du Coq est une belle saloperie. Ca démarre fort, on a bien 700m de ligne droite à 10%. L'allure est assez faible et avec quelques collègues, on décide de s'attaquer alors qu'il reste encore 10km d'ascension. :copain:
Au bout de 2 grosses accélérations, je suis dans le rouge et je cale. Je me fais péter le caisson et les 3 costauds s'en vont. Je finis les 8 derniers km de montée en allure cyclo histoire de profiter un peu, mais pas facile quand on a des passages à 13%. Je finis le Col du Coq à 10,7 de moyenne en levant le pied sur la fin. :)
La descente du Coq est horrible, pire que tout. Pire que la Bastille et le Petit Ballon réuni. On arrive au bas de la descente pour se ravitailler à la fontaine et on repart. On aborde le col de Porte par un versant court de 4,5km. On a un petit échauffement avant avec un faux plat bucolique avant d'attaquer les hostilités. :cheer:
Notre petit poucet de 17 ans est sacrément costaud, il nous sort tous de sa roue un à un. Bon il n'avait pas l'ADH et la Bastille dans les jambes mais c'était costaud. Je décide de m'arracher et je finis second à 45\" du jeunot, impressionnant de facilité. Le Col de Porte par ce versant est plutôt régulier, même s'il y a un bon petit replat dans le dernier kilo. Pas le plus dur mais ça fait plaisir de l'ajouter au palmarès. ;)
Redescente sur Grenoble ensuite pour un repos bien mérité.
https://www.strava.com/activities/355098647
Après la sortie TDF de 120 bornes la veille, les derniers rescapés ont décidé d'effectuer une nouvelle sortie groupée avec au programme le triptyque Grenoblois avec le Mur de la Bastille, le terrible Col du Coq et pour finir le Col de Porte, plus aisé pour conclure. :whistle:
On se retrouve à 8h30 au pied de la Bastille avec deux collègues. Je me suis levé assez tard, mon échauffement n'a pas été terrible. 5km avec quelques petites accélérations entre deux feux rouges.
Dans le Mur; je suis distancé au bout de 500m. Mal en jambes, je n'essaie pas de m'arracher et préfère grimper la Bastille à ma main. Mon ascension se déroule mieux que la première fois. Seul le passage à 23% après une épingle à 30% me fait vraiment mal. Je termine à 2' des bestiaux de devant.
Au sommet, on prend quelques photos pour se la péter. :rock:
Redescente dégueulasse de la Bastille.
Au bas de la descente, on retrouve 4 autres collègues, pas assez téméraires pour affronter la Bastille, ils préféraient en garder pour la suite. C'est normal, le col du Coq est une belle saloperie. Ca démarre fort, on a bien 700m de ligne droite à 10%. L'allure est assez faible et avec quelques collègues, on décide de s'attaquer alors qu'il reste encore 10km d'ascension. :copain:
Au bout de 2 grosses accélérations, je suis dans le rouge et je cale. Je me fais péter le caisson et les 3 costauds s'en vont. Je finis les 8 derniers km de montée en allure cyclo histoire de profiter un peu, mais pas facile quand on a des passages à 13%. Je finis le Col du Coq à 10,7 de moyenne en levant le pied sur la fin. :)
La descente du Coq est horrible, pire que tout. Pire que la Bastille et le Petit Ballon réuni. On arrive au bas de la descente pour se ravitailler à la fontaine et on repart. On aborde le col de Porte par un versant court de 4,5km. On a un petit échauffement avant avec un faux plat bucolique avant d'attaquer les hostilités. :cheer:
Notre petit poucet de 17 ans est sacrément costaud, il nous sort tous de sa roue un à un. Bon il n'avait pas l'ADH et la Bastille dans les jambes mais c'était costaud. Je décide de m'arracher et je finis second à 45\" du jeunot, impressionnant de facilité. Le Col de Porte par ce versant est plutôt régulier, même s'il y a un bon petit replat dans le dernier kilo. Pas le plus dur mais ça fait plaisir de l'ajouter au palmarès. ;)
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Parlons des cols (bis)
La Bastille ou Bernard Hinault avait mit pied à terre devant la difficulté de cette côte.SteynV2 a écrit :[b:2144pw8f][align=center:2144pw8f]Sortie n°2 : Bastille, Col du Coq, Col de Porte[/align:2144pw8f][/b:2144pw8f]
Après la sortie TDF de 120 bornes la veille, les derniers rescapés ont décidé d'effectuer une nouvelle sortie groupée avec au programme le triptyque Grenoblois avec le Mur de la Bastille, le terrible Col du Coq et pour finir le Col de Porte, plus aisé pour conclure. :whistle:
On se retrouve à 8h30 au pied de la Bastille avec deux collègues. Je me suis levé assez tard, mon échauffement n'a pas été terrible. 5km avec quelques petites accélérations entre deux feux rouges.
Dans le Mur; je suis distancé au bout de 500m. Mal en jambes, je n'essaie pas de m'arracher et préfère grimper la Bastille à ma main. Mon ascension se déroule mieux que la première fois. Seul le passage à 23% après une épingle à 30% me fait vraiment mal. Je termine à 2' des bestiaux de devant.
Au sommet, on prend quelques photos pour se la péter. :rock:
[img:2144pw8f]http://image.noelshack.com/fichiers/201 ... 090504.jpg[/img:2144pw8f]
[img:2144pw8f]http://image.noelshack.com/fichiers/201 ... 090431.jpg[/img:2144pw8f]
Redescente dégueulasse de la Bastille.
Au bas de la descente, on retrouve 4 autres collègues, pas assez téméraires pour affronter la Bastille, ils préféraient en garder pour la suite. C'est normal, le col du Coq est une belle saloperie. Ca démarre fort, on a bien 700m de ligne droite à 10%. L'allure est assez faible et avec quelques collègues, on décide de s'attaquer alors qu'il reste encore 10km d'ascension. :copain:
Au bout de 2 grosses accélérations, je suis dans le rouge et je cale. Je me fais péter le caisson et les 3 costauds s'en vont. Je finis les 8 derniers km de montée en allure cyclo histoire de profiter un peu, mais pas facile quand on a des passages à 13%. Je finis le Col du Coq à 10,7 de moyenne en levant le pied sur la fin.
La descente du Coq est horrible, pire que tout. Pire que la Bastille et le Petit Ballon réuni. On arrive au bas de la descente pour se ravitailler à la fontaine et on repart. On aborde le col de Porte par un versant court de 4,5km. On a un petit échauffement avant avec un faux plat bucolique avant d'attaquer les hostilités. :cheer:
Notre petit poucet de 17 ans est sacrément costaud, il nous sort tous de sa roue un à un. Bon il n'avait pas l'ADH et la Bastille dans les jambes mais c'était costaud. Je décide de m'arracher et je finis second à 45" du jeunot, impressionnant de facilité. Le Col de Porte par ce versant est plutôt régulier, même s'il y a un bon petit replat dans le dernier kilo. Pas le plus dur mais ça fait plaisir de l'ajouter au palmarès.
Redescente sur Grenoble ensuite pour un repos bien mérité.
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Parlons des cols (bis)
Salut Steyn,
Sympa le Coq par ce versant, non ?
Sûr que le départ avec cette ligne droite qui monte au ciel est déprimante mais ensuite c'est sympa jusqu'à la bifurcation sur le plateau et la seconde partie est régulière (mais ça monte quand même !).
Porte je l'ai trouvé cool par les 2 versant... Et de ce côté il est court !
Belle sortie quand même (j'ai jamais fait la Bastille - sauf à pied pour voir le Dauphiné - ... et je regrette pas !)
Sympa le Coq par ce versant, non ?
Sûr que le départ avec cette ligne droite qui monte au ciel est déprimante mais ensuite c'est sympa jusqu'à la bifurcation sur le plateau et la seconde partie est régulière (mais ça monte quand même !).
Porte je l'ai trouvé cool par les 2 versant... Et de ce côté il est court !
Belle sortie quand même (j'ai jamais fait la Bastille - sauf à pied pour voir le Dauphiné - ... et je regrette pas !)
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Parlons des cols (bis)
Lundi matin, je suis allé grimper le Mont Ventoux pour la 3ème fois de ma vie !
La première à 13 ans, avec un VTT et sous la pluie pendant les 3 derniers kms (j'avais mis presque 3h :brave-bete: )
La seconde l'an passé avec mon ancien vélo et son braquet Pantanesque (42*25 ) environ 2h, je me suis cramé dans la partie boisée, les pentes étaient trop raides pour mes jambes et mon braquet !
Place à la 3ème : Déjà, j'arrive au pied du Géant avec de l'appréhension, ce col ne s'est encore jamais laissé apprivoiser, je ne donne aucun objectif de temps. Le pied est très facile, 3 % ; 4% tout va bien je roule à bon rythme, commence à déplacer d'autres courageux, seule ombre au tableau, beaucoup de voitures ! Arrive St Estève et les pentes les plus dures ! Je gère mon cardio, garde un rythme de pédalage relativement rapide et relance régulièrement en danseuse. Je double pas mal de monde (signe que j'avance bien) et constate que je ne suis pas tout à gauche, tant mieux, les passages très raides arrivent ! Je suis bien, je continue et vois un mec au loin, pendant 1 km je le garde en point de mire et le rattrape doucement, je pense à le garder avec moi, le vent sera de face au sommet... Arrivé à sa hauteur, le mec me voit, se cale dans ma roue et dans un virage très raide explose totalement :pamafote: Tant pis, je continuerais seul ! :attack: Je passe les parties les plus raides et prends un ravito rapide. Je vois une borne et lit sommet 11 kms et là, déprime, je n'ai fait que 10 kms
:fouet:
Je me remotive, relance et la borne suivante indique \"sommet à 7 kms\" :boulet: Je m'étais trompé le coup d'avant, lut trop vite surement, le Chalet Reynard n'est qu'à 1 km, je relance Arrivé au Chalet, le vent sera de face sur la majorité de l'ascension, mais la pente est moins raide. Je continue à doubler des types et au virage \"Chris Froome\" me permet même une bonne accélération pour déposer un champion de Belgique ! Le sommet approche A 1 km du sommet je rattrape un grand gars, qui prend ma roue, me relais, repasse derrière et attaque à 300 mètres du sommet (pente à 11%) Je le suis et le déborde à la sortie du dernier virage (sur la photo, je m'apprête à le déposer
)
Je passe la ligne, regarde mon chrono 1h 42 minutes
Photo souvenir, il caille au sommet (12 degrés)et je redescend par Malaucène Ravi de cette montée, enfin le mont chauve s'est laissé faire et ne m'a pas vaincu !
PS : Vous pouvez remercier ma copine pour son travail de photographe et d'assistance mécanique et en eau tout au lond de la montée !
https://www.strava.com/activities/357317097/overview
La première à 13 ans, avec un VTT et sous la pluie pendant les 3 derniers kms (j'avais mis presque 3h :brave-bete: )
La seconde l'an passé avec mon ancien vélo et son braquet Pantanesque (42*25
) environ 2h, je me suis cramé dans la partie boisée, les pentes étaient trop raides pour mes jambes et mon braquet !Place à la 3ème : Déjà, j'arrive au pied du Géant avec de l'appréhension, ce col ne s'est encore jamais laissé apprivoiser, je ne donne aucun objectif de temps. Le pied est très facile, 3 % ; 4% tout va bien je roule à bon rythme, commence à déplacer d'autres courageux, seule ombre au tableau, beaucoup de voitures ! Arrive St Estève et les pentes les plus dures ! Je gère mon cardio, garde un rythme de pédalage relativement rapide et relance régulièrement en danseuse. Je double pas mal de monde (signe que j'avance bien) et constate que je ne suis pas tout à gauche, tant mieux, les passages très raides arrivent ! Je suis bien, je continue et vois un mec au loin, pendant 1 km je le garde en point de mire et le rattrape doucement, je pense à le garder avec moi, le vent sera de face au sommet... Arrivé à sa hauteur, le mec me voit, se cale dans ma roue et dans un virage très raide explose totalement :pamafote: Tant pis, je continuerais seul ! :attack: Je passe les parties les plus raides et prends un ravito rapide. Je vois une borne et lit sommet 11 kms et là, déprime, je n'ai fait que 10 kms
:fouet: Je me remotive, relance et la borne suivante indique \"sommet à 7 kms\" :boulet: Je m'étais trompé le coup d'avant, lut trop vite surement, le Chalet Reynard n'est qu'à 1 km, je relance Arrivé au Chalet, le vent sera de face sur la majorité de l'ascension, mais la pente est moins raide. Je continue à doubler des types et au virage \"Chris Froome\" me permet même une bonne accélération pour déposer un champion de Belgique ! Le sommet approche A 1 km du sommet je rattrape un grand gars, qui prend ma roue, me relais, repasse derrière et attaque à 300 mètres du sommet (pente à 11%) Je le suis et le déborde à la sortie du dernier virage (sur la photo, je m'apprête à le déposer
)Je passe la ligne, regarde mon chrono 1h 42 minutes
Photo souvenir, il caille au sommet (12 degrés)et je redescend par Malaucène Ravi de cette montée, enfin le mont chauve s'est laissé faire et ne m'a pas vaincu !
PS : Vous pouvez remercier ma copine pour son travail de photographe et d'assistance mécanique et en eau tout au lond de la montée !
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angelsbdesign
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Parlons des cols (bis)
Ah oui : on voit que la ragazza fait des émules !
C'est pas Steyn qui aurait un fan-club aussi performant question reportage sur mon héros ! :coeur:
:venerer:
C'est pas Steyn qui aurait un fan-club aussi performant question reportage sur mon héros ! :coeur:
:venerer: Parlons des cols (bis)
Bravo Pistolero, c'est un très bon temps 1h42
C'est vrai que l'assistance est précieuse dans ce col pour se ravitailler, près de 2h d'effort !
Porte pour terminer la sortie, c'est agréable oui.
Ca fait deux fois que je fais la Bastille, mais deux fois où j'arrive pas à grimper à 100% de mon potentiel, ça viendra un jour j'espère. :cheer:
C'est vrai que l'assistance est précieuse dans ce col pour se ravitailler, près de 2h d'effort !
Oui plutôt sympa à faire pour une "balade", sauf la première ligne droite et ce tunnel de 500m. Il a fait très frais à la bifurcation, quelques coups de vents dévastateurs. Mais je referais pas cette sortie, la descente du Coq m'a écoeuré.angelsbdesign a écrit :Salut Steyn,
Sympa le Coq par ce versant, non ?
Sûr que le départ avec cette ligne droite qui monte au ciel est déprimante mais ensuite c'est sympa jusqu'à la bifurcation sur le plateau et la seconde partie est régulière (mais ça monte quand même !).
Porte je l'ai trouvé cool par les 2 versant... Et de ce côté il est court !
Belle sortie quand même (j'ai jamais fait la Bastille - sauf à pied pour voir le Dauphiné - ... et je regrette pas !) inch:
Porte pour terminer la sortie, c'est agréable oui.
Ca fait deux fois que je fais la Bastille, mais deux fois où j'arrive pas à grimper à 100% de mon potentiel, ça viendra un jour j'espère. :cheer:
Parlons des cols (bis)
Pas mal El Pistolero 
Tu t'es bien affuté depuis un an, non?
Il me semble depuis les premières photos que tu avais postées.
Tu t'es bien affuté depuis un an, non?
Il me semble depuis les premières photos que tu avais postées.
cheveu sur la soupe
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El_Pistolero_07
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Parlons des cols (bis)
Merci à tous les 3 ! Pour te répondre, j'ai perdu 2 kilos, c'est pas énorme, mais j'ai pris beaucoup de muscles dans les jambes, je fais plus \"cycliste\" qu'avant...
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