On pourrait imaginer que le cyclisme s'intéresse à des jeunes footeux (il y en a des paquets) qui courrent sans s'arrêter, toujours capables d'accélérer et de repartir sur une course, mais dont les qualités techniques "anonymes" rendent une carrière footballistique aléatoire. voir aussi certains clubs de course à pied, certains jeunes triathlètes un peu petit (à l'australienne).Booze a écrit :L'athlétisme pendant un temps a agi de cette manière vis-à-vis de la natation. Bon aujourd'hui, l'attrait d'une carrière d'athlète est nettement moins glamour pour un jeune nageur. Ils ont les télés, les couv' et les attachées de presse.
C'est là aussi qu'on voit que contrairement à des pays comme l'Australie par exemple la France n'a pas cette culture sportive transversale. En Australie des jeunes garçons sportifs vont s'essayer à plusieurs sports différents, de manière assez intense d'ailleurs, sans gros a priori. En France c'est très très culturel : tu viens de régions et de familles vélos, tu fais du vélo, tu viens de régions ou familles rugby, tu fais du rugby, etc.. et sinon ben c'est foot quoi.
Je trouve que les fédés sportives françaises sont très silotées et ne coopèrent pas assez entre eux pour s'échanger les potentiels athlétiques.
C'est encore un point fort du système UK avec UK Sport qui centralise les crédits pour le sport à haut niveau et qui exige des fédés qui veulent des fonds (cyclisme, aviron, voile, natation, etc...) de faire preuve d'une grosse rigueur dans la construction de leur filière du haut niveau depuis la base qui est la détection. Chez nous ça se fait un peu à l'ancienne " la crème remonte toujours à la surface, les épreuves de jeunes feront le tri".