Frank et Mollema n'avaient pas donné un coup de pédale avant non plus. Ils avaient des équipiers avec eux et c'est ces équipiers qui ont roulé jusqu'à la montée finale où les 3 leaders se sont attaqués. Frank en premier, Mollema ensuite, Costa qui contre quand il voit que Mollema est au bout de son effort. C'est juste très bien joué je trouve mais certainement pas du ratonnage. C'est pas comme s'il s'était fait tracté jusqu'au sommet pour faire un sprint de 300 mètres.Thomas_Dekker a écrit :Costa a un immense sens tactique et sais ne jamais donner un coup de pédale. Sur le Tour de Suisse quand il fusille Frank puis Mollema, il ne roule pas une seule seconde. Il reste dans la roue et attend que le mec devant plafonne pour accélerer. Il le fait deux fois de suite. Au championnat du Monde exactement pareil, sur le TDF pareil. Ca plus l'explication de la pointe de vitesse.
C'est un style qu'il faut aimer. Freire était un peu comme ça avant. On voyait pas son équipe de la course, il se faisait oublier et il déboulait dans les 200 derniers mètres de nulle part. Perso j'adorait. Costa a un peu moins de classe quand même.
Au CDM, il sort tout seul pour aller chercher Purito, travailler avec Nibali pour revenir, c'était laissé gagner Valverde.
Sur le TDF il a toujours un ou deux équipiers avec lui dans ses victoires d'étapes (sauf sa première il me semble, où il sort en costaud et résiste au retour de Vino).
On le catapulte comme un raton alors qu'il a juste un bon sens tactique. C'est étrange je trouve, surtout que des coureurs avec cette qualité sont de plus en plus rares. Alors c'est pas flamboyant comme style mais on est loin du Gerrans je trouve.