Liège-Bastogne-Liège - Dimanche 26 avril - WT

[Alexstru]

Quelques jours après vous avoir accueilli dans mon jardin pour la flèche Wallonne, je vous souhaite la bienvenue sur mon terrain de jeu favori, les routes de la doyenne des classiques.


Liège Bastogne Liège :victory: :belge:




Fini de tournicoter dans tous les sens. Fini les boucles inutiles. A l'occasion de la troisième course du triptyque ardennais, le peloton retrouve enfin un parcours magnifique et limpide. Les coureurs s'enfonceront dans les Ardennes avant de revenir vers Liège pour s'y disputer la victoire.

Le Parcours:

Les 253 kilomètres reliant Liège à Ans en passant par Bastogne sont jalonnés de 10 côtes répertoriées ainsi que d’innombrables côtes et bosses non répertoriées. Le dénivelé total est proche des 5000 mètres soit l'équivalent d'une grosse étape de montagne.

Il y a trois modifications importantes par rapport à l'édition 2014. Fini la longue montée vers Werbomont et Manhay à l'aller. D'Aywaille, les coureurs prendront la direction de Bomal avant de remonter vers Dochamps. Cela ne change pas fondamentalement les choses, le profil étant +/- similaire. Au retour, au sommet du Rosier, les coureurs n'iront plus chercher la Vecquée mais ils descendront directement vers Spa pour aller chercher le Maquisard, côte utilisée il y a quelques années. Enfin, entre la Redoute et la Roche aux faucons, le thier des Forges disparait.



Le Profil:

Liège Bastogne Liège est probablement la classique la moins plate. C'est également la seule classique à avoir son kilomètre zéro au pied d'une côte (non répertoriée), la côte d'Embourg (4,8km à 4%)



Les côtes officielles:


Km 79.0 - Côte de La Roche-en-Ardenne: 2.8 km de montée à 6.2%
Km 125.5 - Côte de Saint-Roch: 1 km de montée à 11.2%
Km 169.0 - Côte de Wanne: 2.7 km de montée à 7.4%
Km 175.5 - Côte de Stockeu: 1 km de montée à 12.5%
Km 181.5 - Côte de la Haute-Levée: 3.6 km de montée à 5.6%
Km 194.0 - Col du Rosier: 4.4 km de montée à 5.9%
Km 207.0 - Col du Maquisard: 2.5 km de montée à 5%
Km 218.5 - Côte de La Redoute: 2 km de montée à 8.9%
Km 234.0 - Côte de la Roche-aux-Faucons: 1.5 km de montée à 9.4%
Km 248.0 - Côte de Saint-Nicolas: 1.2 km de montée à 8.6%

Les temps forts de la course:


Km 107 (reste 146): Bastogne



Le rond point de Bastogne marque la fin de l'aller. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, jusque là, ce n'est pas de tout repos. Les coureurs auront affronté environ 1800 mètres de dénivelé positif. La côte de La Roche-en-Ardenne, unique difficulté répertoriée, n'a rien de compliqué. C'est une côte régulière qui se monte facilement au train. Parmi les côtes non répertoriée, celle d'Embourg (4,8km à 4%), celle vers Xhoris (3,4km à 3,8%), celle vers Dochamps , celle vers Bertogne puis l'arrivée vers Arlon avec plusieurs petits casse-pattes.

Km 125,5 (reste 127,5): Côte St Roch à Houffalize



La côte des Luxembourgeois ! Elle marque l'entrée dans le véritable Liège Bastogne Liège. Il s'agit d'une bosse courte mais difficile et très étroite. Son kilomètre à 11,2% fait mal. L'un des endroits les plus spectaculaire de la course.

Km 169 à 181,5 (reste 71,5): Trilogie Wanne - Stockeu - Haute-Levée

Enchainement mythique de la doyenne, ce passage créait autrefois une sélection importante au sein du peloton. De nombreux coureurs y ont construit leur légende ainsi que celle de la course. Actuellement, ces trois côtes ne créent plus aucune sélection, mais elles permettent souvent de lancer un groupe d'attaquant vers l'avant. La côte de Wanne est la plus facile de trois (2,7km à 7,4%). Elle permet aux coureurs de bien se placer. Au sommet, il faut être dans les premiers car la descente vers Stavelot est technique et très rapide. Dès le bas, très gros virage à droite pour aborder le Stockeu.



La côte de Stockeu est un mur encore plus raide que la côte St Roch et encore plus étroit. Les coureurs empruntent le premier kilomètre (jusqu'à la stèle Eddy Merckx) mais quel kilomètre puisqu'il fait 12,5% de moyenne avec un passage à 21%. C'est le cœur de la trilogie. Au sommet, on plonge à nouveau vers Stavelot et ses quelques pavés bien cassant. Immédiatement après, les coureurs entament l'ascension de la Haute-Levée.



Il s'agit d'une côte en deux parties. Un premier kilomètre à 10% de moyenne suivi d'un long, très long faux plat (3-4-5-6%), souvent avec un vent important. Ce faux plat est souvent le théâtre d'attaques. C'est le moment le plus dangereux pour les équipes qui veulent contrôler la course car des groupes importants et très dangereux peuvent partir. Les Lotto de Gilbert y avaient par exemple été piégé en 2011, les obligeants à un gros travail par la suite

Km 194 à 207 (reste 46) La transition Rosier - Maquisard

Côtes aux pourcentages réguliers autours des 6%, elles permettent au peloton de rouler organisé derrière les échappés. C'est une parfaite transition entre la trilogie et la finale. Au sommet du Maquisard, on descend tout de suite vers La Reid et on remonte un petite bosse d'1,7km à 3,3% pour aller cherche la descente vers Remouchamps. Il y a beaucoup moins de temps mort qu'avant.



Km 218 (reste 35) La Redoute

Jadis, la course s'y jouait. Lieux le plus mythique de la course, cette côte à perdu de sa splendeur suite à l'introduction de la Roche aux Faucons. Néanmoins, ces 1,9km à un peu plus de 9%, restent un grand moment de la classique. C'est également le lieu de rassemblement des supporters de Phil. Animations tout le wee-kend, chapiteau, écran géant, retour du héros,..., c'est un lieu parfait pour qui veut faire la fête lors de Liège Bastogne Liège.




5 kilomètres après la Redoute, c'est le Hornay, côte non répertoriée d'un peu plus d'un kilomètre à 6%.

Km 234 (reste 19km) Côte de la Roche aux Faucons

Remplaçant la côte de Tilf/Boncelles qui ne créaient plus aucune sélection, la Roche aux Faucons est introduite dans la doyenne en 2008. Elle est directement décisive. Valverde, Schleck ou Gilbert y ont construit leurs victoires, Ses mensurations sont impressionnantes: 1,5km à 9,4%. Mais elle ne se résume absolument pas à ces chiffres. Une deuxième partie succède directement et n'est pas officiellement répertoriée. Cependant, les 1,8km à 5% sont loin d'être négligeables. C'est d'ailleurs un haut lieu stratégique de la course. Chaque année il s'y passe des choses.



Km 248 (reste 5km) Côte de Saint Nicolas

Dernier gros morceau de la course, c'est de loin la côte la plus laide. Située en milieu urbain/industriel, c'est la côte des Italiens. Où plutôt c'était la côte des Italiens car on en voit de moins en moins au bord de la route chaque année. Ses 1,2km à 8,6% ont permis l'envol de vdb en 1999. Elle permettait d'éviter le sprint au temps de Freire et compagnie (on avait souvent des très gros peloton au pied), elle n'est plus décisive ces dernières années.




Km 252 (reste 300m) Côte d'Ans

Non répertoriée malgré son kilomètre à 5%, elle pourrait être renommée officiellement la côte des ratons tant presque plus personne n'y tente sa chance (et encore, ceux qui le font regarde plus souvent derrière que devant...).

Startlist:

http://www.procyclingstats.com/race.php?id=149890&c=3

Palmarès des 20 dernières années:


2014 Simon GERRANS

2013 Daniel Martin

2012 Maxim IGLINSKIY
2011 Philippe GILBERT :belge:

2010 Alexandre VINOKOUROV

2009 Andy SCHLECK
2008 Alejandro VALVERDE
2007 Danilo DI LUCA :italy:
2006 Alejandro VALVERDE

2005 Alexandre VINOKOUROV
2004 Davide REBELLIN :italy:
2003 Tyler HAMILTON
2002 Paolo BETTINI :italy:
2001 Oscar CAMENZIND
2000 Paolo BETTINI
1999 Franck VANDENBROUCKE :belge:
1998 Michele BARTOLI :italy:
1997 Michele BARTOLI :italy:
1996 Pascal RICHARD
1995 Mauro GIANETTI

La dernière édition.


Une édition de raton, leur roi remportant la course suite, entre autre, à la chute de Martin dans le dernier virage.



1: Gerrans
2: Valverde
3: Kwiatkowski
4: Caruso
5: Pozzovivo
6: Slagter
7: Kreuziger
8: Gilbert
9: Moreno
10: Bardet

Polémiques:

Trop difficile dans sa finale. Pas assez sélective. Absence des Hézales, de Chambrales ou des Forges. Arrivée après l'enchainement St Nicolas/Ans qui favorisent les ratons. Absence d'arrivée au centre ville de Liège. Le débat fait rage autour de ces sujets. Néanmoins Liège Bastogne Liège reste toujours l'une des classiques les plus prisées. Espérons du spectacle...

[dolipr4ne]

Superbe presentation!

C'est ma course préférée, meme si elle est terriblement décevante ces dernieres années... Et pourtant quel magnifique terrain de jeu!
Au-delà du probleme \"ratons\", je pense malheureusement que la force globale du peloton décourage considerablement les attaquants. Ce qui me donne encore plus d'affection pour ceux qui tentent!

[DanielH]

Vu que dimanche, c'est mon anniversaire, go Kwiatek!!!

[loloherrera]

Merci pour cette magnifique présentation, Alex.

Tout pareil que toi, dolipr4ne, sans doute ma classique favorite niveau parcours, mais que de déception ces dernières années.

Ce qui me manque le plus, c'est qu'il n'y ait plus de grosse bagarre dans le Redoute, sans parler de Stockeu.

[DanielH]

Ce qui me manque le plus, c'est qu'il n'y ait plus de grosse bagarre dans le Redoute, sans parler de Stockeu.

C'était surtout le cas "avant" quand on arrivait à la Sauvenière car il fallait se débarrasser des sprinteurs avant donc la bagarre était lancée dès la trilogie. Je crois que la dernière belle passe d'armes dans La Redoute date de 1999 avec, comme l'a mis Alex, la bataille d'égo entre Bartoli et "de enige echte VDB"...

[loloherrera]

Ceci dit, posons le débat.

Est-ce qu'avec un parcours Redoute-Forges jusqu'à Liège, pourrait-on vraiment éviter un sprint de 25 coureurs à l'arrivée de nos jours ?

[flahutes12]

Belle présentation. Ce que je trouve bizarre quand on connait l'histoire de cette classique, et les vainqueurs de ces 10 dernières années, je trouve que beaucoup font tache à ce palmarès. Belle classique, qui a perdu de son attrait au fil des ans, sans que l'on sache pourquoi. Toujours le même scénario, pourtant le parcours est magnifique et se prête à des grandes attaques. S'y ajoute une région magnifique à voir ou à découvrir.........sous le soleil.

[DanielH]

Ceci dit, posons le débat.

Est-ce qu'avec un parcours Redoute-Forges jusqu'à Liège, pourrait-on vraiment éviter un sprint de 25 coureurs à l'arrivée de nos jours ?

C'était le cas l'année passée, non? Cela n'a rien apporté, au contraire. Perso, je préfère La Roche aux Faucons à celle des Forges...

[Leonardo_Piepoli]

Une superbe édition ça avait été 2005, l'année de la réintroduction de la trilogie stavelotaine : dans le Rosier ils n'étaient déjà plus qu'une trentaine (Di Luca au taquet en fin de groupe).
On regarde le classement et on a l'impression de voir une étape de montagne...

http://www.procyclingstats.com/race/Lie ... Liege_2005

Malheureusement, les années suivantes il ne s'est plus rien passé qu'un long défilé...

[Leonardo_Piepoli]

Ceci dit, posons le débat.

Est-ce qu'avec un parcours Redoute-Forges jusqu'à Liège, pourrait-on vraiment éviter un sprint de 25 coureurs à l'arrivée de nos jours ?

C'était le cas l'année passée, non? Cela n'a rien apporté, au contraire. Perso, je préfère La Roche aux Faucons à celle des Forges...

Je pense qu'il veut dire avec une arrivée à Liège après la Côte des Forges (il doit rester 10 bornes de relative descente).
L'année dernière, il y avait les Forges posées comme un cheveu dans la soupe, avec un détour scandaleux après celle-ci ( af-mur: ).

[DanielH]

Le changement n'est pas pour de suite, de toutes façons, puisque la commune ansoise et ASO ont renouvelé le contrat pour quelques années, non?

[El_Pistolero_07]

Joli ton nouvel avatar Leonardo, très belle photo !

[kentinmania_]

Une superbe édition ça avait été 2005, l'année de la réintroduction de la trilogie stavelotaine : dans le Rosier ils n'étaient déjà plus qu'une trentaine (Di Luca au taquet en fin de groupe).
On regarde le classement et on a l'impression de voir une étape de montagne...

http://www.procyclingstats.com/race/Lie ... Liege_2005

Malheureusement, les années suivantes il ne s'est plus rien passé qu'un long défilé...

Dommage que les gros s'enterrent toutefois, laissant gagner deux des coureurs que j'aimais le moins. ig:

Oui j'étais à contre-courant tout le monde avait jubilé et moi je rageais. .

[Leonardo_Piepoli]

Joli ton nouvel avatar Leonardo, très belle photo !

Je me suis converti ce week-end :ton:

[Liam]

Ceci dit, posons le débat.

Est-ce qu'avec un parcours Redoute-Forges jusqu'à Liège, pourrait-on vraiment éviter un sprint de 25 coureurs à l'arrivée de nos jours ?

Oui je pense réellement que c'est possible. Inclure des difficultés dans le final bloque toujours les courses, c'est quasiment une constante. Les coureurs ne veulent pas en faire trop, trop tôt de peur de buter dans les dernières côtés et de se faire déborder. L'exemple le plus frappant pour moi c'est Nibali en 2012, qui fait un gros numéro mais qui reste collé dans la côte de Ans et voit Iglinsky le doubler. Avec ce genre de parcours c'est la prime à celui qui n'en fait pas trop mais qui se découvre au bon moment. Ça annihile toute notion de tactique et de course de mouvement. Avec un final plus light, Nibali aurait gagné et ça aurait peut-être donné des idées à d'autres pour les éditions suivantes. Alors que voir ce genre de résultat est assez décourageant pour les attaquants.

Bien sûr il y a la "problématique" des équipiers qui sont des plus en plus forts, ce qui permet aussi à ces schémas de courses bloquées de se mettre en place, mais tout de même lorsque les leaders embrayent, sur toutes les classiques, en règle général les équipiers sautent en très grande majorité. En haut du Cauberg dimanche dernier, même si ça s'est regroupé après l'attaque de Gilbert il n'y avait aucune équipe sur représentée. En obligeant les leaders à faire ce genre d'efforts (moins intense bien sûr) plus tôt dans la course, il n'y a pas de raison que les équipiers ne sautent pas. S'il y avait autant de monde l'an dernier dans le final de LBL c'est aussi parce que personne n'avait bougé avant.

Les éditions de 2008 à 2012, dans un peloton et un cyclisme proche de celui qu'on connait à défaut d'être géniales avaient au moins vu les meilleurs sortir à la pédale. Comme quoi c'est possible, il suffit simplement de s'en donner les moyens. C'est à mon sens simplement une question de comportement.

Le premier problème c'est que les mecs ne sont pas prêts à sortir avant St Nicolas / Ans par peur de tout perdre. Aujourd'hui on préfère assurer une 7ème place qui rapportera de précieux points WT, que risquer de finir 18ème en essayant de finir 1er. Mais ça, les organisateurs ne peuvent pas y faire grand chose, c'est à l'UCI de se réformer.

Le second problème est le parcours. Et là les organisateurs ont leur mot à dire et leur responsabilité, pour rendre leur course attrayante. Quand le nouveau parcours du Ronde avait été dévoilé, Lefévère s'était plaint qu'il était trop dur dans le final et que ça ne serait pas synonyme de plus de spectacle. Prenant exemple sur Liège. Il avait totalement raison. L'enchaînement final du Ronde est dur, ça a certes l'avantage de propulser les leaders vers l'avant, mais ça le gros inconvénient de bloquer la course beaucoup plus longtemps. On a vu l'enchaînement VK / Paterberg / Koppenberg escamoté à cause de ça. Pour moi c'est exactement pareil à LBL. Je ne connais pas du tout la région, donc je ne connais pas les possibilités de rallier Liège après la Redoute, mais il y a aujourd'hui bien trop de difficultés après cette côte. D'autant qu'elles sont reliés entre elle par des routes trop roulantes, qui sont des mouroirs pour échappés. Alors que l'enchaînement de Wanne à La Redoute est absolument parfait, on a 6 côtes en 50 km, pile au moment où on passe la barre des 200 bornes. Si la course se faisait à cet endroit là, je n'imagine pas un seul instant une équipe comme Orica capable de contrôler des Valverde/Nibali.

Encore une fois je ne connais pas la région donc je ne connais pas absolument pas les possibilités différentes pour faire passer la course ailleurs, mais il me semble urgent de se pencher sur ce problème.

[Alexstru]

Je rêve d'une arrivée au centre ville, sur le boulevard de la sauvenière comme jadis. Mais avec l'évolution du cyclisme, je pense que LBL a absolument besoin de la Roche aux Faucons. Pour moi, c'est la trouvaille qui a sauvé la course. On a tendance à l'oublier, mais avant, on avait souvent un peloton de plus de 60-70 types au pied de St Nicolas. Avec un enchainement Redoute/Hornay/Forges pour conclure la course, on aurait régulièrement des sprints à 30-40-50 coureurs. Le niveau moyen du peloton est beaucoup beaucoup plus élevé que lorsque la trilogie était décisive. Dans le cyclisme moderne, seules des conditions météo épouvantables peuvent nous offrir du cyclisme à l'ancienne.

[Leonardo_Piepoli]

Je rêve d'une arrivée au centre ville, sur le boulevard de la sauvenière comme jadis. Mais avec l'évolution du cyclisme, je pense que LBL a absolument besoin de la Roche aux Faucons. Pour moi, c'est la trouvaille qui a sauvé la course. On a tendance à l'oublier, mais avant, on avait souvent un peloton de plus de 60-70 types au pied de St Nicolas. Avec un enchainement Redoute/Hornay/Forges pour conclure la course, on aurait régulièrement des sprints à 30-40-50 coureurs. Le niveau moyen du peloton est beaucoup beaucoup plus élevé que lorsque la trilogie était décisive. Dans le cyclisme moderne, seules des conditions météo épouvantables peuvent nous offrir du cyclisme à l'ancienne.

Ou plus simplement la présence de Vincenzo Nibali en bonne forme :banane:

[Liam]

Pour La Roche aux Faucons je suis d'accord, on ne peut pas laisser La Redoute comme dernière grosse difficulté. En plus elle est vraiment très intéressante, avec la partie moins pentue en haut, avant de rebasculer, qui permet des mouvements intéressantes. Mais pour moi il faut supprimer St Nicolas et Ans. Est-ce qu'une arrivée dans le centre de Liège est réalisable après La Roche aux Faucons, avec juste 10/15 kms de plat et sans aucune autre difficulté ?

[Leonardo_Piepoli]

Pour La Roche aux Faucons je suis d'accord, on ne peut pas laisser La Redoute comme dernière grosse difficulté. En plus elle est vraiment très intéressante, avec la partie moins pentue en haut, avant de rebasculer, qui permet des mouvements intéressantes. Mais pour moi il faut supprimer St Nicolas et Ans. Est-ce qu'une arrivée dans le centre de Liège est réalisable après La Roche aux Faucons, avec juste 10/15 kms de plat et sans aucune autre difficulté ?

Bien sûr c'est possible, il faut d'abord redescendre de Boncelles (sommet de la Roche aux Faucons), c'est très rapide.
Mais comme l'a dit Daniel, le contrat avec la ville d'Ans court encore pour quelques années...

[Alexstru]

Pour La Roche aux Faucons je suis d'accord, on ne peut pas laisser La Redoute comme dernière grosse difficulté. En plus elle est vraiment très intéressante, avec la partie moins pentue en haut, avant de rebasculer, qui permet des mouvements intéressantes. Mais pour moi il faut supprimer St Nicolas et Ans. Est-ce qu'une arrivée dans le centre de Liège est réalisable après La Roche aux Faucons, avec juste 10/15 kms de plat et sans aucune autre difficulté ?

Techniquement, oui, c'est réalisable. Très facilement même. 12,5km jusqu'à la place St Lambert qui serait un site d'arrivée magnifique. Route du Condroz/Sart Tilmant/Angleur/Quai Mativa/Blvd d'Avroy/Blvd de la Sauvenière/Place St Lambert. 4,5km de plat, 2,5km de descente et 5,5km de plat. Par contre, ça bloque entièrement la ville...