Déjà il faut différencier salary cap et hard cap. Dans le premier cas, c'est une masse salariale plafond mais qu'on peut dépasser, sous certaines conditions. Dans le second, c'est un plafond qu'on ne peut dépasser.Booze a écrit :L'idée du salary cap est une bonne idée par contre il ne faudrait pas que cela débouche sur une ligue fermée type NBA. Parce que dans ce cas-là, une volonté de ramener un peu plus d'égalité et d'incertitude dans le vélo déboucherait sur un projet financier sécurisant les intérêts de promoteurs pas forcément vertueux. Il ne faudrait pas que le but initial soit dévoyé.BlackMamba24 a écrit :@Veji : Tu as tout résumé dans ces deux posts. Plus vite les leaders seront seuls, plus vite la "vraie" course commencera.
Pour cela deux possibilités, des effectifs réduits ou un salary cap (voire même un hard cap mais difficilement imaginable).
Pour ma part je verrais bien les deux. Des effectifs réduits sur les courses d'un jour (6), les courses d'une semaine (7) et les GT (8 ou 7 avec un joker médical). Plus un salary cap histoire d'éviter de se retrouver avec 4-5 leaders potentiels dans la même équipe.
Le problème c'est que les sponsors auront beaucoup moins de sécurité au niveau du retour sur l'investissement. Ca risque de décourager pas mal de monde. Du coup dans le même temps il faudrait créer une ligue fermée, ce qui, dans les conditions du cyclisme actuel, me paraissent difficile à mettre en place.
Le problème c'est que si on instaure un salary cap, ça veut dire une équipe moins dense (même s'il pourrait y avoir des exceptions) donc moins de sécurité pour faire un résultat. Ce qui va rapidement décourager les gros poissons qui verront leur investissement bridés sans aucune sécurité de retour. Quand on voit la difficulté actuelle pour trouver un sponsor, le cyclisme ne peut pas se permettre de se passer de ces gros. Pour les encourager à rester soit un met un salary cap du type NBA, c'est-à-dire que les équipes peuvent dépasser, jusqu'à un certain point, ce cap mais devront payer une amende. Soit on créé une ligue fermée où les droits télés et autres revenus de l'UCI sont redistribués (en partie) aux équipes à la fin de la saison.
La première option est jouable. Si l'amende n'est pas trop haute, les gros poissons continueront d'investir. Les amendes qu'ils payeront pourront être redistribuées aux équipes qui ne dépassent pas le salary cap, en récompense quoi. Le problème c'est que ça ne résout nullement le problème des armadas.
La seconde solution règle ce problème mais est impossible à mettre en place à l'heure actuelle. Il faudrait que les principaux organisateurs et l'UCI acceptent de partager leurs revenus.
Quant au hard cap, il effrayerait n'importe quel gros.
Pour moi actuellement la mise en place d'un tel système est impossible. Du coup on va rester sur la "simple" idée de la réduction des effectifs en course.