Au contraire, lorsque des relevés SRM étaient disponibles (ce qui est plutôt rare), comme Horner en 2010 sur le Tour ou Valverde en 2013 pour l'étape d'Ax-3-Domaines ou Brajkovic aussi qui les publiait à un moment, les écarts étaient très faibles (2% maximum)._metatron a écrit :J'ai très bien compris tout ça, merci pour le cours, ce sont des outils que j'utilise au quotidien.
Pour moi les 2 ou 3% d'erreur c'est de l'enfumage, mais je n'ai pas d'étude à l'appui (les concepteurs de la méthode n'étant pas neutres, leur étude ne compte pas). Le jour où un contradicteur se penchera dessus, je suis convaincu qu'on sera à beaucoup plus que ça. Ou alors avec un écart type énorme.
La mesure d'un SRM bien calibré ne peut être contestée, elle rend compte d'un effort mécanique. C'est d'ailleurs toute la différence entre mesure et calcul. Les 1 à 2% de marge d'erreur du SRM n'ont pas d'incidence.
S'il suffisait qu'un contradicteur se penche dessus pour décrédibiliser l'histoire, je pense que cela sera déjà fait depuis longtemps.
L'utilisation d'un étalon est une bonne chose aussi : voir qu'un Brajkovic fait 338 watts sur la toussuire en 2012 (en terminant 8ème de l'étape à presque 2 minutes de Pinot) ça ne nous dit pas grand chose puisqu'il est presque impossible de connaitre le poids des (autres) coureurs. Par contre savoir que ce qu'il a réalisé équivaut à 390 watts étalon, ça permet de le situer sur une échelle et de comparer.