veji2 a écrit :Ademai1 a écrit :brunobasto a écrit :veji2 a écrit :Lemond était quand même un phénomène de foire en terme de VO2 max. Un uber athlète.. Après je ne sais pas si c'était un saint hein...
clair qu'on saura jamais....
mais Lemond passe dans le [i:287wlhxq]milieu/chez les gens bien informés[/i:287wlhxq] pour être le derrnier vainqueur du TDF [i:287wlhxq] relativement [/i:287wlhxq]clean...
tout est relatif...si on compare avec l'époque EPO qui arrive après...
Lemond marchait sans doute à la cortisone et aux anabolisants, c'était le dopage de sa génération. Mais il fait partie des types qui ont été balayés par l'arrivée de l'EPO. D'abord en petites doses ( certains décès ont fait peur..), puis à grandes louches au fil des années. Jusqu'au paroxysme de 96..
C'est fort possible, mais il se dit aussi beaucoup que justement là ou les Fignon, Roche et Delgado carburaient bien au dopage classique de leur époque, Lemond aurait été clean. PAs moyen de le prouver, mais c'est ce qui se dit alors que personne par exemple ne fait semblant de prétendre que ses contemporains , de Hinault à Fignon, auraient été cleans.
J'avoue que je suis très sceptique. Lemond a couru chez Guimard et Tapie, j'ai beaucoup de mal à croire qu'un mec comme ça ait pu réaliser sa carrière sans toucher à rien. Et quand je le vois maintenant, tout bouffi, j'ai tendance à penser qu'il a passer à côté de quelques grosses piqures de cortisone. Il concède avoir pris des piqures de fer ( ce qui est autorisé ), mais bon. Peut-être qu'en effet, il était 100°/° clean.
Ce qu'il dit, lui, "c'est qu'il marchait à l'eau claire, et qu'avant 91, il affrontait des coureurs dont le talent naturel n'a pas été réellement modifié par les médicaments qu'ils ont peut-être utilisés pour courir."
Il aurait peut-être pu être un nouvel Hinault, sans son accident, mais sur l'ensemble des qualités athlétiques et mentales ( VO2max, au seuil, indice poids-puissance, capacité pulmonaire, facilité de récupération, etc ), je pense qu'il était moins fort que le Blaireau. Sur la revue " La preuve par 21", il indique que sa capacité d'oxygène était de 6,4 litres. C'est très bon, pour un coureur de 66-67kg, mais Pantani était proche de ce chiffre avec 10kg de moins. Je pense que l'italien, qui a couru dans l'époque la plus noire de l'histoire du vélo, possédait un organisme absolument hors-norme, comme l'indiquait le médecin légiste qui avait pratiqué son autopsie. ( bon, la capacité pulmonaire n'est pas essentielle à la performance, selon Bradounet, et comme il est bien plus calé que moi, je pense qu'il a raison )