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Modérateur : Modos VCN

Faut-il geler les temps à 5K pour améliorer la sécurité ?

Oui
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A tester pour voir
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#3577962
Je profites de ce topic pour relancer le débat...
Ce Giro montre pour moi l'absurdité de la règle des 3 kms... Les temps devraient être pris sur la ligne. Si les leaders veulent frotter un prendre des risques, c'est à leurs risques et périls...

Quand on voit que Roglic peut perdre toute chance sur le Giro en chutant à 6.5 kms, alors que Remco peut finir tranquillement son étape car il a chuté à 2.6 kms...
Imaginez si Roglic ne rentre pas, il finit à 1'30 du vainqueur. Il double Remco qui finirait tranquillou à 3'30 mas serait reclasser dans le temps du vainqueur ? Ou serait l'équité ? Ca va peut être arrivé à quelques coureurs (Pinot ?) qui ne seraient pas rentrés de la 1ère chute...

#3577977
C'est sûr, ça peut paraitre injuste, il n'y a pas de bonne solution mais que des solutions moins mauvaises que d'autres. A contrario on peut aussi parler de la chute de dimanche à 4 km de l'arrivée ou il y a eu une vague à l'avant du peloton au milieu des Jumbo et des SQS, qui, avec d'autres équipes, protégeaient leur leader et venaient frotter au milieu des trains des sprinters, ajoutant de la nervosité à la nervosité. Résultat une grosse gamelle, et pas mal de leaders qui perdent du temps (pas trop de dégâts il me semble, certains auraient aussi pu se faire une clavette), pour une étape plate avec un sprint massif certain, c'est du gâchis.
#3577981
J'ai quand même l'impression que cette règle des 3 km n'a rien changé au niveau des chutes et qu'il y en a toujours autant qu'avant.

A partir de ce moment là, décaler cette règle à 5 km ne servirait pas à grand chose, à part décaler entre le problème.
#3577995
C'est bien ça le problème. Si on gèle aux 5 km, ça frottera avant et donc il faudra encore reposer un nouveau débat "faut-il geler les temps aux 10 km ?".
Le mieux, c'est d'enlever cette règle absurde et source d'iniquité puisqu'on voit que ça ne change rien au final agité des étapes. Par contre, il y a encore une sacrée marge de progression pour améliorer la sécurité des arrivées d'étapes plates (rétrécissement, virages serrés...)
#3577999
Et faut-il imposer des pneus pluie en cas de mauvais temps ?
Durand parlait ce midi de tests concluants menés par Michelin, sans suite parce qu'ils manquaient de rendement. Du coup aucune équipe ne veut être le dindon de la farce...

#3578015
On a mis la règle des 3 kilomètres au début, parce que les coureurs de CG venaient frotter même dans le sprint. Si on enlève la règle, ça va revenir. On a essayé de faire que ça frotte moins également en faisant passer de 1 à 3 secondes l'écart entre deux groupes pour prendre un temps. Pour moi c'est de bonnes choses. Le problème réside dans le fait que bien sûr il faut rester vigilant une fois les 3 kilomètres passés, et qu'il ne faut pas faire de bêtises en se relâchant.

Par contre je me dis que peut-être il faudrait revoir la conception des maillots et cuissards, plutôt que d'être à la chasse pour faire des maillots les plus aérodynamiques possibles, peut-être que ce serait possible de créer maillot et cuissard avec un minimum de protection, avec de la mousse intégrée ou je ne sais quoi.
#3578030
Quef a écrit :
10 mai 2023, 18:53
Et faut-il imposer des pneus pluie en cas de mauvais temps ?
Durand parlait ce midi de tests concluants menés par Michelin, sans suite parce qu'ils manquaient de rendement. Du coup aucune équipe ne veut être le dindon de la farce...
moi je dis oui, ce serait quand même logique de rouler avec ce type de pneus lorsque le mauvais temps est présent.
Si tout le monde roule avec ces pneus, ils seront tous sur un pied d'égalité alors qu'aujourd'hui personne n'ose le faire car ces pneus ont un rendement bien inférieur.
#3578031
Steph86 a écrit :
10 mai 2023, 18:50
C'est bien ça le problème. Si on gèle aux 5 km, ça frottera avant et donc il faudra encore reposer un nouveau débat "faut-il geler les temps aux 10 km ?".
Le mieux, c'est d'enlever cette règle absurde et source d'iniquité puisqu'on voit que ça ne change rien au final agité des étapes. Par contre, il y a encore une sacrée marge de progression pour améliorer la sécurité des arrivées d'étapes plates (rétrécissement, virages serrés...)
Comme Madiot l'a dit sur Eurosport tout à l'heure, les villes font des aménagements pour réduire la vitesse des véhicules dans les agglomérations, alors que les cyclistes vont de plus en plus vite grâce au matériel, à l'entrainement, à un moment, ça ne passe plus. Les agglomérations ne sont plus faites pour les courses cyclistes pros et on ne peut plus revenir en arrière.

On peut aussi décider que sur les étapes de plaine, lorsque l'on a un scénario comme aujourd'hui (cad dire que personne n'a été lâché dans les différentes ascensions, qu'il n'y a pas de bordures), qu'il n'y aura pas de temps pris sur la ligne, que tous les coureurs seront mis dans le même temps, sauf si un coureur faire le coup du kilomètre. La seule condition seraient pour les coureurs de terminer à moins d'1 ou 2 minutes des premiers.
#3578146
Ce que proposait Madiot sur Eurosport, c'est que les commissaires aient plus de latitude pour interpréter les règlements en prenant des décisions au cas par cas selon les circonstances.
Mais c'est ce qu'ils peuvent déjà faire en cas de circonstances exceptionnelles et le généraliser, ce serait forcément la polémique assurée presque à chaque fois. Voir par exemple Froome sur le Ventoux, Bernal à l'Iseran (arrêter une étape en prenant les temps sur un col déjà franchi, c'est quand même en dehors de tout entendement) ou le reclassement de Van Garderen sur le Tour de Californie alors qu'il avait chuté à quelque chose comme 7 km de l'arrivée.

Non, il n'y a qu'une seule solution pour garantir à la fois l'intensité de la course jusqu'au bout et la sécurité des coureurs : Conserver la règle des 3 km mais déplacer l'arrivée plus loin. :elephant:
#3578187
Temps sur la ligne.

Quelque soit la distance retenu ça va frotter.
Les aménagements en ville compliquent les arrivées, mais avant il y avait des gros écarts entre coureurs qui étiraient le peloton, maintenant n'importe quel sprinter à un coéquipier capable de le placer devant, forcément ça fait du monde. On est loin de l'époque SAECO qui alignait tout le peloton dans les 2 derniers kms.
#3578189
Idem , temps sur la ligne .

Ça ne fait que décaler le problème sinon.

Cette règle a été instauré à la base pour éviter aux leaders de perdre du temps dans les cassures et de pouvoir finir tranquille.

Mais au lieu de diminuer le risques de chutes, cela l'augmente au contraire :spamafote:
#3578196
Il y a les évolutions que les équipes accueilleraient avec joie et celles qu'elles seront les premières à refuser, mais qui à mettre des limites arbitraires en kilométrage, pourquoi ne pas en mettre sur le nombre de coureurs autorisés dans les trains des sprinteurs et leaders dans les derniers X kms ? Pourquoi aussi ne pas avoir des règles très dures sur le danger posé par les mecs qui se relèvent une fois leur travail fait alors que le peloton roule à 60kms/h ? Et je parle pas des oreillettes. Il y a une réflexion plus large à avoir.
#3578240
veji2 a écrit :
11 mai 2023, 11:00
Il y a les évolutions que les équipes accueilleraient avec joie et celles qu'elles seront les premières à refuser, mais qui à mettre des limites arbitraires en kilométrage, pourquoi ne pas en mettre sur le nombre de coureurs autorisés dans les trains des sprinteurs et leaders dans les derniers X kms ? Pourquoi aussi ne pas avoir des règles très dures sur le danger posé par les mecs qui se relèvent une fois leur travail fait alors que le peloton roule à 60kms/h ? Et je parle pas des oreillettes. Il y a une réflexion plus large à avoir.
Je me demande si un axe de réflexion ne serait pas tout simplement de supprimer, ou du moins de limiter au maximum, les étapes réservées aux sprinteurs lors des 10 premiers jours de course d'un GT. Ces étapes sont dangereuses, ont un intérêt sportif quasi-nul en dehors de l'explication finale, et elles viennent régulièrement fausser la bataille pour le classement général.

Bien sûr, il est normal que les purs sprinteurs aient leurs chances sur certaines étapes dans un GT. Mais autant que ces étapes arrivent une fois le général déjà décanté, une fois les coureurs déjà usés par dix jours de course et des étapes difficiles, une fois que des coureurs aient abandonné la course, de sorte à ce que les finals des étapes de plaine soient moins nerveux.
On voit bien que le problème se pose principalement en début de GT et pas dans les sprints de deuxième partie de GT. Hier, l'étape s'est gagnée à moins de 38 km/h. Avec une telle moyenne, pas étonnant que les coureurs débordent d'énergie dans le final et soient davantage enclins à prendre des risques après avoir rongé leur frein toute la journée. Malheureusement, c'est ce type de scénario que favorise l'étape-type de plaine de première semaine avec son échappée publicitaire qui en garde pour résister quelques kilomètres dans le final.

Sans nier les difficultés de mise en oeuvre d'une telle solution (surtout en France par rapport à l'Italie où la proximité des reliefs est moins partagée sur l'ensemble du territoire), je suis convaincu qu'il est possible d'aller vers une limitation des étapes trop faciles dans les 10 premiers jours de course d'un GT. Ce qui ne voudrait pas dire que les sprinteurs n'aient aucune chance sur ces étapes. A titre d'exemple, l'étape 3 de ce Giro 2023, gagnée par Matthews, me paraît un excellent exemple du type d'étape qui pourrait composer le parcours. L'idée serait simplement de limiter les étapes toutes plates dans leur final, pour des raisons sécuritaires comme sportives.
#3578244
levrai-dufaux a écrit :
11 mai 2023, 13:02
veji2 a écrit :
11 mai 2023, 11:00
Il y a les évolutions que les équipes accueilleraient avec joie et celles qu'elles seront les premières à refuser, mais qui à mettre des limites arbitraires en kilométrage, pourquoi ne pas en mettre sur le nombre de coureurs autorisés dans les trains des sprinteurs et leaders dans les derniers X kms ? Pourquoi aussi ne pas avoir des règles très dures sur le danger posé par les mecs qui se relèvent une fois leur travail fait alors que le peloton roule à 60kms/h ? Et je parle pas des oreillettes. Il y a une réflexion plus large à avoir.
Je me demande si un axe de réflexion ne serait pas tout simplement de supprimer, ou du moins de limiter au maximum, les étapes réservées aux sprinteurs lors des 10 premiers jours de course d'un GT. Ces étapes sont dangereuses, ont un intérêt sportif quasi-nul en dehors de l'explication finale, et elles viennent régulièrement fausser la bataille pour le classement général.

Bien sûr, il est normal que les purs sprinteurs aient leurs chances sur certaines étapes dans un GT. Mais autant que ces étapes arrivent une fois le général déjà décanté, une fois les coureurs déjà usés par dix jours de course et des étapes difficiles, une fois que des coureurs aient abandonné la course, de sorte à ce que les finals des étapes de plaine soient moins nerveux.
On voit bien que le problème se pose principalement en début de GT et pas dans les sprints de deuxième partie de GT. Hier, l'étape s'est gagnée à moins de 38 km/h. Avec une telle moyenne, pas étonnant que les coureurs débordent d'énergie dans le final et soient davantage enclins à prendre des risques après avoir rongé leur frein toute la journée. Malheureusement, c'est ce type de scénario que favorise l'étape-type de plaine de première semaine avec son échappée publicitaire qui en garde pour résister quelques kilomètres dans le final.

Sans nier les difficultés de mise en oeuvre d'une telle solution (surtout en France par rapport à l'Italie où la proximité des reliefs est moins partagée sur l'ensemble du territoire), je suis convaincu qu'il est possible d'aller vers une limitation des étapes trop faciles dans les 10 premiers jours de course d'un GT. Ce qui ne voudrait pas dire que les sprinteurs n'aient aucune chance sur ces étapes. A titre d'exemple, l'étape 3 de ce Giro 2023, gagnée par Matthews, me paraît un excellent exemple du type d'étape qui pourrait composer le parcours. L'idée serait simplement de limiter les étapes toutes plates dans leur final, pour des raisons sécuritaires comme sportives.
sauf que ce sont les coureurs qui font la course, hier, c'était une étape difficile sur le papier, presque autant que la veille sauf dans les 20 derniers kilomètres.
Si tu n'as pas de grosses difficultés dans les 30 derniers kilomètres, les étapes accidentées comme hier sont courues à un train de sénateur avec une échappée bidon qui sort dès le départ.
La seule solution seraient de ne plus disputer aucune étape de plaine et de rester autour des montagnes.
#3578253
twisty a écrit :
11 mai 2023, 13:24
Ou alors, considérer que les étapes de plaine ne comptent pas pour le général, sauf les journées où le vent est présent.
Les coureurs du GC ne viendraient alors plus se mêler aux trains des sprinteurs dans le final.
Tu tues un peu l'essence du GT si tu fais ça, parce que ceux qui visent le général ne feront pas ces étapes (ou plutot ils seront en mode balade en faisant attention de ne pas arriver hors délai bien sur :green: )

Et puis pour ce que j'ai mis en gras: je trouve ça trop variable pour être un critère décisif. ça amenera de l'incompréhension et multiples réclamations.
#3578254
levrai-dufaux a écrit :
11 mai 2023, 13:02
veji2 a écrit :
11 mai 2023, 11:00
Il y a les évolutions que les équipes accueilleraient avec joie et celles qu'elles seront les premières à refuser, mais qui à mettre des limites arbitraires en kilométrage, pourquoi ne pas en mettre sur le nombre de coureurs autorisés dans les trains des sprinteurs et leaders dans les derniers X kms ? Pourquoi aussi ne pas avoir des règles très dures sur le danger posé par les mecs qui se relèvent une fois leur travail fait alors que le peloton roule à 60kms/h ? Et je parle pas des oreillettes. Il y a une réflexion plus large à avoir.
Je me demande si un axe de réflexion ne serait pas tout simplement de supprimer, ou du moins de limiter au maximum, les étapes réservées aux sprinteurs lors des 10 premiers jours de course d'un GT. Ces étapes sont dangereuses, ont un intérêt sportif quasi-nul en dehors de l'explication finale, et elles viennent régulièrement fausser la bataille pour le classement général.

Bien sûr, il est normal que les purs sprinteurs aient leurs chances sur certaines étapes dans un GT. Mais autant que ces étapes arrivent une fois le général déjà décanté, une fois les coureurs déjà usés par dix jours de course et des étapes difficiles, une fois que des coureurs aient abandonné la course, de sorte à ce que les finals des étapes de plaine soient moins nerveux.
On voit bien que le problème se pose principalement en début de GT et pas dans les sprints de deuxième partie de GT. Hier, l'étape s'est gagnée à moins de 38 km/h. Avec une telle moyenne, pas étonnant que les coureurs débordent d'énergie dans le final et soient davantage enclins à prendre des risques après avoir rongé leur frein toute la journée. Malheureusement, c'est ce type de scénario que favorise l'étape-type de plaine de première semaine avec son échappée publicitaire qui en garde pour résister quelques kilomètres dans le final.

Sans nier les difficultés de mise en oeuvre d'une telle solution (surtout en France par rapport à l'Italie où la proximité des reliefs est moins partagée sur l'ensemble du territoire), je suis convaincu qu'il est possible d'aller vers une limitation des étapes trop faciles dans les 10 premiers jours de course d'un GT. Ce qui ne voudrait pas dire que les sprinteurs n'aient aucune chance sur ces étapes. A titre d'exemple, l'étape 3 de ce Giro 2023, gagnée par Matthews, me paraît un excellent exemple du type d'étape qui pourrait composer le parcours. L'idée serait simplement de limiter les étapes toutes plates dans leur final, pour des raisons sécuritaires comme sportives.
Le problème si tu fais ça c'est que y'a beaucoup de sprinteurs qui vont pas pouvoir arriver sur le terrain. Ca déplace juste le pb d'une catégorie de coureurs vers une autre. Au final, on en revient à l'essence du cyclisme: un coureur doit être complet pour s'imposer sur un GT. Un grimpeur est souvent trop spécialisé pour gagner, comme un sprinteur
#3578268
Delgato a écrit :
11 mai 2023, 10:49


Cette règle a été instauré à la base pour éviter aux leaders de perdre du temps dans les cassures et de pouvoir finir tranquille.

Mais au lieu de diminuer le risques de chutes, cela l'augmente au contraire :spamafote:
Meme si fondamentalement, je suis aussi pour la prise de temps sur la ligne, j’ai tendance à penser que tu dis une bêtise, là quand meme. Ou alors, il nous faut des chiffres.

D’un côté, on a de plus en plus de coureurs/equipes qui ont un interet à courir devant dans les derniers km (trains de sprinteurs + protection des leaders + plein d’autres trucs qui nous échappent parfois).
De l’autre coté, il me semble que les gars sont toujours plus fous furieux dans les sprints. Faut etre conscient que ce que font Cav et Milan hier, à savoir sprinter à fond les deux roues sur la ligne blanche détrempée, c’est un truc de cramé complet. On ne les fera jamais changer, ces mecs. On les admire aussi un peu pour ça, il faut dire. Mais c’est ultra dangereux et….c’est comme ça.

Du coup, je serais fondamentalement pour les temps sur la ligne. Mais en etant un poil réaliste et en prenant en compte ce que je viens de dire, j’ai tendance à penser que la regle des 3km est le moins pire des compromis actuels.
Si on remettait les temps sur la ligne, tout serait plus « juste » et « équitable ». Mais je suis certain qu’apres deux immenses cartons à la Polonaise, on se sentirait un peu mal quand meme…
#3578273
Pas bête ce que viens de proposer Durand à l'instant: plutôt que de geler les temps à X kilomètres de l'arrivée, il propose de geler les temps à partir du moment où le dernier échappé à été repris.
Sur l'étape d'hier, le dernier gars a été repris à 8~9 kilomètres de l'arrivée, soit avant la première chute.
Difficile de dire si on aurait eu les chutes quand même mais sa proposition me semble la plus juste: on maintient un coté sportif et on relâche à partir du moment où on sait qu'aucun écart ne se ferait à la pédale.

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