Etape 16 - PIAZZOLA SUL BRENTA - SAN VALENTINO
203 km / D+ : 4704m

Départ à 11h35 - Arrivée à partir de 16h50
Vous l’attendiez, vous l’espériez, vous l’appeliez de vos vœux : la voici !
La première grosse étape de montagne, qui inaugure cette dernière semaine typique du Giro : montagneuse, exagérément dure, déséquilibrée.
Pour cette étape qui doit marquer les premières grosses passes d’armes entre favoris du général, le dénivelé atteindra 4700 m ! Soit le plus gros taux d’escalade depuis le début de ce Tour d’Italie, et seules les étapes de vendredi et samedi seront encore plus chargées.
LES QUESTIONS
Alors à quoi s’attendre ? Qui aura du mal à remettre en route après la journée de repos ? Cette dernière aura-t-elle été bénéfique à Ayuso, en retrait à cause d’un genou qu’on dit gonflé ? Les Bahrein-Victorious peuvent-ils user de la stratégie d’équipe avec leur double carte Tiberi-Caruso ? Bernal peut-il vraiment nourrir des ambitions et conserver ce visage séduisant entrevu ces derniers jours ?
Ceux qui ont le vent en poupe – Carapaz, Gee, Bernal dans une moindre mesure – lanceront-ils de grandes manœuvres dès ce jour ou seront-ils refroidis par le menu très copieux de cette troisième semaine ? Peut-on passer à l’attaque sur l’avant-dernière difficulté sans craindre de se faire rattraper à San Valentino?
LE PARCOURS
Après une première partie d’étape plutôt en prise, les reliefs commenceront après une soixantaine de kilomètres. C’est là qu’il faudra se hisser en haut de Carbonare : 12,9 km à 4,8 %.
Avec son sommet à 34 km de l’arrivée, le Passo di Santa Barbara pourrait nourrir les rêves d’une ambition dorée pour ceux qui auront les bonnes jambes. Il le faudra car c’est un morceau de choix : 12,7 km à 8,3 % de moyenne !

LE PRONO DE FREDO : difficile d’imaginer les UAE et leur armada en difficulté avant l’ascension du Santa Barbara. Seul un Carapaz paraît suffisamment tête brûlée pour, éventuellement, se porter à l’attaque si tôt. Misons plutôt sur une course d’usure avec tempo élevé dans les différentes difficultés et une course de côte dans le final.
A ce jeu-là, je mise sur Simon Yates.
Quid de Del Toro ? Il devrait tenir sur cette étape. S’il a des limites en haute montagne, elles ne devraient apparaître qu’après plusieurs étapes à gros dénivelé.
En attendant, le mexicain paraît extrêmement solide.
Mes favoris :
***** S.Yates, Del Toro
**** Ayuso, Carapaz, Gee
*** Bernal
* Un membre de l'échappée si elle va au bout : Poels par exemple