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COMMENTAIRE DE CHRISTIAN PRUDHOMME :
"Les sprints peuvent se suivre mais ne se ressemblent pas nécessairement. Là où Limoges peut réserver des surprises, l’arrivée du jour sera plutôt ouverte aux sprinteurs les plus explosifs, capables d’encaisser une courte mais difficile montée en escaliers pour s’imposer dans le final".
Libourne est une commune de 24432 habitants, située dans le Sud-Ouest de la France, dans le département de la Gironde dont elle est une des sous-préfectures, en région Nouvelle-Aquitaine.
Cette ancienne bastide fondée au xiiie siècle par Roger de Leybourne, sénéchal de Gascogne pour le roi d'Angleterre, est aujourd'hui la principale ville de l'est du département.
HISTOIRE
À l'époque de sa fondation, la vocation de Libourne était celle d'un port maritime pour le commerce du vin et fluvial pour le commerce du bois, ultime destination des gabares descendant la Dordogne chargées, entre autres, de bois de noisetier destiné aux vignobles.
La bastide de Libourne, au confluent de la Dordogne et de l’Isle, avec un port fluvial et maritime sur la Dordogne, a été conçue en 1268-1270 pour devenir le débouché naturel des vins de la vallée de la Dordogne – vins du Saint-Émilionnais, du Bergeracois, etc. – exportés dès la fin du xiiie siècle en Angleterre. Les rois d’Angleterre octroyèrent à la ville de Libourne, de même qu’ils l’avaient fait pour Bordeaux, une « coutume » exemptant de droits de douane l’exportation de ces vins. La grande période de ce trafic se situe entre 1305 et 1336.
Pour la petite histoire, il se dit que le pavage du port est en pierre anglaise transportée dans les bateaux qui venaient chercher du vin. En effet, ceux-ci ne pouvant venir d'Angleterre à vide, il fallait les lester pour qu'ils puissent naviguer sur l'Atlantique.
Libourne fait partie du type de villes construites autour d'une place entourée d'arcades pour créer un marché, les bastides.
De par son adhésion, en 1379, à l'hypothétique alliance bordelaise de défense contre les troupes françaises, la ville fortifiée de Libourne aurait été qualifiée de filleule de Bordeaux[57], alliance qui aurait favorisé de nombreux échanges commerciaux avec la capitale girondine. L'existence de cette alliance est désormais contestée, aucun document médiéval ne prouvant son existence. Seul aurait été signé un accord entre Bordeaux et Bourg, en juillet 1379, tandis que la prétendue ligue serait une invention postérieure du xviie siècle, issue d'une relecture mémorielle des relations entre les villes concernées.
Afin de la récompenser de sa "fidélité" (davantage pour se l'attacher définitivement, Libourne ayant été plus fidèle aux Anglais qu'aux Français durant la guerre de Cent Ans) Louis XI confirma encore ses privilèges par les lettres patentes en octobre 1461 ainsi qu'en juin 1472 à la suite de la mort du duc Guyenne, son frère.
Libourne est touchée par la révolte des pitauds en 1548 : en 1541, la gabelle est imposée à la Saintonge et à l’Angoumois, provinces qui ne payaient pas cet impôt sur le sel. La révolte éclate près d’Angoulême, et Libourne est prise par les révoltés pendant l’été.
Lors des guerres de la Fronde (1648 à 1652), Bernard de Nogaret de La Valette, duc d'Épernon gouverneur de Guyenne, fit fortifier Libourne dans le but d’affaiblir Bordeaux dont les échanges dépendaient de deux fleuves, la Garonne mais aussi la Dordogne. La ville est à nouveau assiégée par les troupes françaises en 1652.
Le commerce du port de Libourne, de même que celui de Bordeaux, eut à souffrir du blocus continental opéré lors de la guerre de la Ligue d’Augsbourg (1688-1697) par les Puissances maritimes (Angleterre, Provinces-Unies, Empire et Espagne). Pour avoir du vin, elles firent appel davantage qu’auparavant au Portugal et à l’Espagne. Après la révocation de l'édit de Nantes (1685), la « diaspora » des protestants a renoué des liens commerciaux privilégiés, ainsi entre Bergerac et la Hollande (les vins de Bergerac étaient expédiés depuis Libourne).
À l’époque de Tourny, intendant de Guyenne au milieu du xviiie siècle, Libourne se dota d’allées, de fontaines, de lavoirs et améliora ses quais et ses ports.
Libourne, commune péri-métropolitaine de Bordeaux, s'est dotée en 2015 d'un projet urbain, « Libourne 2025-La Confluente », pour accompagner son développement de manière coordonnée. Cinq sites de projet majeurs sont mis en valeur : la revitalisation du cœur de la bastide, l'aménagement des quais de la confluence et le développement du Port de Libourne-Saint-Émilion, la reconversion des casernes en pôle événementiel et hôtelier, la gare-Épinette et son pôle multimodal, le site naturel des Dagueys avec son centre aquatique et son pôle nautique.
Limoges (en occitan : Limòtges) est une commune de 130 000 habitants de Nouvelle-Aquitaine située dans le Grand Sud-Ouest de la France, préfecture du département de la Haute-Vienne, capitale de la province historique du Limousin, et chef-lieu de l'ancienne région administrative du même nom avant 2016.
Fondée ex nihilo vers l'an 10 avant notre ère par l'Empire romain comme nouvelle capitale pour les Lémovices, sous le nom d'Augustoritum[Note 1], elle devient une des cités gallo-romaines les plus importantes à cette époque. Au déclin de l'Empire, au Moyen Âge, elle prend le nom du peuple celto-gaulois qui a constitué sa région, le Limousin ; elle est une grande ville, fortement marquée par le rayonnement culturel de l’abbaye Saint-Martial, au sein du duché d'Aquitaine dont les ducs sont investis et couronnés dans cette ville. Dès le xiie siècle, ses émaux sont exportés dans l'ensemble du monde chrétien. En 1768, la découverte d'un gisement de kaolin dans la région de Saint-Yrieix-la-Perche[1] permet le développement de l'industrie de la porcelaine de Limoges qui fera sa renommée mondiale. Celle qui reste attachée à ses ostensions, fut pourtant parfois surnommée « la ville rouge » ou « la Rome du socialisme » du fait de sa tradition de vote à gauche et des événements ouvriers qu’elle connut du xixe jusqu'au début du xxe siècle.
Depuis les années 1990, la ville est aussi associée à son club de basket-ball, le Limoges CSP, plusieurs fois champion de France et champion d'Europe en 1993. Il évolue en première division professionnelle et demeure toujours le club ayant l'un des plus importants palmarès français et européens. Le Limoges CSP apporte à la ville une renommée internationale par ses parcours européens et l'ambiance souvent « chaude » de sa salle mythique du palais des sports de Beaublanc.
Du fait de sa politique patrimoniale, la ville possède le label « Ville d’art et d’histoire » depuis 2008.
Deuxième commune la plus peuplée de la région Nouvelle-Aquitaine après Bordeaux, ville universitaire, troisième régionale par son importance après Poitiers mais avant Pau et La Rochelle, centre administratif et de services intermédiaires doté de tous les équipements d'une métropole régionale, son aire urbaine rassemble 283 557 habitants en 2016[2], ce qui en fait la sixième du Grand Sud-Ouest après Toulouse, Bordeaux, Montpellier, Perpignan et Bayonne et la 38e en France[3]. Enfin, la capitale limousine est la 28e commune la plus peuplée en France.
Ville de tradition bouchère, siège d'un des leaders mondiaux des équipements électriques pour le bâtiment, elle est également bien positionnée dans l'industrie du luxe. Connue et reconnue en tant que « capitale des arts du feu » en raison de l’implantation toujours présente des grandes maisons de porcelaine, de ses ateliers d'art travaillant l’émail ou les vitraux mais aussi en raison du développement de son pôle de compétitivité spécialisé dans la céramique technique et industrielle. Cette spécificité lui a valu d'intégrer en 2017 le réseau des villes créatives UNESCO dans la catégorie thématique « Artisanat et Arts populaires »[4].
Posée sur les premiers contreforts ouest du Massif central, Limoges est traversée par la Vienne, dont elle fut, à l’origine, le premier point de passage à gué. Entourée d'un espace rural préservé de toute culture ou élevage intensifs, la « ville qui entre en campagne » s'étend sur 78 km2.
MONUMENTS :
Hôtel de ville
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Van der Poel va peut être faire autre chose que PP demain, il a le terrain pour s'exprimer, de la tôle ondulé sur les 60 derniers kilomètres, c'est l'étape la plus favorable à ses qualités.
Mais il lui faudrait du soutient comme Alaph, SKA, Burgaudeau, Van Aert, Teuns, Madouas, Kwiatko, Pedersen, Girmay, Bettiol, Calmejane etc.
Jumbo va essayer de faire exploser le peloton pour Laporte & WVA je pense.
Sur le papier ça ne parait quand même pas très dur mais bon si les costauds s'y mettent..
bambou a écrit : 07 juil. 2023, 20:29
Jumbo va essayer de faire exploser le peloton pour Laporte & WVA je pense.
Sur le papier ça ne parait quand même pas très dur mais bon si les costauds s'y mettent..
Jumbo, ils ont d'autres chats à fouetter je pense, ils peuvent laisser vanAert faire sa course demain, mais le reste de l'équipe restera au service du maillot jaune.
Philipsen est peut être le sprinter qui passe le mieux les talus, ça devrait pas le déranger beaucoup. Peut être que Van Aert sera son plus gros adversaire si ça visse un peu dans les bosses.
Merci Delga
Es ce la même ligne d'arrivée que celle où coquard a fait 2 en 2016?
Parce que en 2016 sur 237 kms avec un final assé vallonné et une arrivée en légère monté on avait du:
1. Kittel
2. Coquard
4. Groenewegen
8. Cavendish
Donc avec un profil relativement similaire on pourrait dire que si à l'époque des Kittel, Groenewegen et Cavendish était la pour la gagne, aujourd'hui un Philipsen (énorme capital confiance) devrait pouvoir aussi gagner donc pas sur que VDP soit privilégié demain.
Mais c'est sur que pour les Pedresen, WVA, Girmay ce type de sprint leurs est un peu plus favorable.
Bold Uccello a écrit : 07 juil. 2023, 21:11
Merci Delga Es ce la même ligne d'arrivée que celle où coquard a fait 2 en 2016?
Parce que en 2016 sur 237 kms avec un final assé vallonné et une arrivée en légère monté on avait du:
1. Kittel
2. Coquard
4. Groenewegen
8. Cavendish
Donc avec un profil relativement similaire on pourrait dire que si à l'époque des Kittel, Groenewegen et Cavendish était la pour la gagne, aujourd'hui un Philipsen (énorme capital confiance) devrait pouvoir aussi gagner donc pas sur que VDP soit privilégié demain.
Mais c'est sur que pour les Pedresen, WVA, Girmay ce type de sprint leurs est un peu plus favorable.
Non, ce n'est pas la même arrivée.
En 2016, l'arrivée faisait 400 m à 4/5 %. Demain, ça sera 700 m à 4% sur une route large.
C'est pour sprinteurs costauds mais pour sprinteurs quand même.
Par contre, est-ce que MVDP pourra jouer sa chance au sprint ? Philipsen vient de gagner 3 étapes et il pourrait en laisser un peu à Van der Poupou.
La logique voudrait que demain soit le jour de VdP . Mais je le soupçonne de vouloir faire un gros truc dimanche dans "l'étape hommage à Papy Poupou", donc possible qu'il se réserve et que ça privilégie la carte Philipsen chez Alpecin, car le parcours ne me parait pas insurmontable pour lui . Et si jamais le belge vient à être limite, alors VdP fera le sprint . Mais je le vois pas mettre le bordel demain, alors que l'étape lui convient pourtant bien plus que dimanche où il y aura forcément meilleur grimpeur que lui dans le PDD si l'échappée se joue la victoire .
bambou a écrit : 07 juil. 2023, 20:29
Jumbo va essayer de faire exploser le peloton pour Laporte & WVA je pense.
Sur le papier ça ne parait quand même pas très dur mais bon si les costauds s'y mettent..
Jumbo, ils ont d'autres chats à fouetter je pense, ils peuvent laisser vanAert faire sa course demain, mais le reste de l'équipe restera au service du maillot jaune.
Au contraire Jumbo aime bien avoir plusieurs objectifs... je pense que au moins Laporte et NVH seront là pour soutenir WVA.
Faut pas exagérer ce sera tranquille pour Vingo et pour dimanche ça va se jouer dans les 12 derniers kms, pas besoin de de trop de main d'oeuvre.
MajorK03 a écrit : Mais je le soupçonne de vouloir faire un gros truc dimanche dans "l'étape hommage à Papy Poupou",
Il n'a littéralement rien à espérer dimanche donc j'y crois pas, et au pire les efforts de demain n'empêcheront une échappée publicitaire vers le Puy de Dôme.
rbl85 a écrit : 07 juil. 2023, 21:26
Non ce n'est pas la même arrivée et d'ailleurs l'étape sera plus difficile dans son ensemble que celle de 2016
+/- 3600m de denivellé en 2016 contre +/- 3700 cette année avec 35km de moins.
-Vélomen- a écrit :
Bold Uccello a écrit : 07 juil. 2023, 21:11
Merci Delga Es ce la même ligne d'arrivée que celle où coquard a fait 2 en 2016?
Parce que en 2016 sur 237 kms avec un final assé vallonné et une arrivée en légère monté on avait du:
1. Kittel
2. Coquard
4. Groenewegen
8. Cavendish
Donc avec un profil relativement similaire on pourrait dire que si à l'époque des Kittel, Groenewegen et Cavendish était la pour la gagne, aujourd'hui un Philipsen (énorme capital confiance) devrait pouvoir aussi gagner donc pas sur que VDP soit privilégié demain.
Mais c'est sur que pour les Pedresen, WVA, Girmay ce type de sprint leurs est un peu plus favorable.
Non, ce n'est pas la même arrivée.
En 2016, l'arrivée faisait 400 m à 4/5 %. Demain, ça sera 700 m à 4% sur une route large.
C'est pour sprinteurs costauds mais pour sprinteurs quand même.
Par contre, est-ce que MVDP pourra jouer sa chance au sprint ? Philipsen vient de gagner 3 étapes et il pourrait en laisser un peu à Van der Poupou.
Merci pour vos réponse, mais j'ai beau retourner le profil dans tout les sens je ne vois pas 3000m de dénivelés... Mais vu que tu as mis +/- je suppose que tu additionne les 2.
Depuis mon com, j'ai bien observé les 2 et demain ne me semble pas plus bcp difficile que 2016 et avec moins de distance.
Mais malgré tout comme Velomen le dit sa devrait être pour un sprint de costaud, les 700m sont en effet un peu plus dur quand 2016 et devrait mettre plus en avant des profils à la WVA, Pedresen, Girmay, "Coquard revanchard", sans éliminer un Philipsen qui au vu de ce qu'il propose cette année et parfaitement capable de s'imposer demain.
Sinon oui je comprends les arguments pour VDP, 3 victoires pour Philipsen, la patrie de Poupou à côté, tout ça, etc...
Delgato a écrit : 07 juil. 2023, 22:21
Non, sauf si c'est un gros groupe qu'on laisse partir, mais j'y crois pas.
Mardi et jeudi prochain par contre là oui c'est pour les échappés.
Dans un monde normal il y aurait plus de 2-3 coureurs dans l'échappée