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COMMENTAIRE DE CHRISTIAN PRUDHOMME :
"Les interrogations sont toujours vives à l’attaque du premier rendez-vous de montagne. Quelques réponses seront livrées sur l’état de forme des prétendants au titre dans les montées au col de Soudet puis à Marie Blanque, mais le terrain ne se prête pas encore à des offensives de grande envergure. À moins que…"
Pau (prononcé [ˈpo] en français et [ˈpaw] Écouter en béarnais) est une commune du sud-ouest de la France, préfecture du département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine. C'est la ville de naissance du père de Delgato
La ville se situe au cœur de l'ancienne principauté souveraine de Béarn, dont elle est la capitale depuis 1464. La cité occupe une position d'interface entre plaine et montagne, un carrefour où se rejoignent la vallée du gave de Pau, la plaine du Pont-Long et les chemins transpyrénéens. Jusqu'à la période romaine, cette zone conserve une fonction de lande exploitée extensivement par des occupants transhumants. C'est au xiie siècle que les plus anciennes traces de la cité paloise apparaissent, les seigneurs de Béarn faisant construire un château pour surveiller un gué stratégique sur le gave. Déterminés à contrôler une terre vitale pour leurs activités pastorales, les premiers Palois sont en grande partie originaires d'Ossau.
La ville et son château prennent une nouvelle dimension comme siège des souverains de Navarre au xvie siècle, devenant un centre politique et intellectuel de premier plan. L'histoire de Pau est durablement marquée par la naissance du futur Henri IV en 1553 dans le château royal. Avec la fin de l'indépendance béarnaise en 1620, Pau perd de son influence mais reste à la tête d'une province largement autonome jusqu'à la Révolution. C'est au xviiie siècle que naît le palois Jean-Baptiste Bernadotte, roi de Suède et de Norvège de 1818 à 1844. La Belle Époque marque un nouvel essor pour Pau avec l'afflux de riches touristes étrangers (dont britanniques), venant y passer l'hiver, notamment pour les bienfaits du climat palois décrits par Alexander Taylor. Pau se transforme avec la construction de villas, palaces et équipements publics (bains, casino, funiculaire). À cette période, Pau devient l'une des capitales mondiales de l'aéronautique naissante sous l'influence des frères Wright.
Avec la fin du tourisme de villégiature au cours du xxe siècle, l'économie paloise — et celle de son agglomération — s'oriente peu à peu vers les industries aéronautique et pétrochimique, avec la découverte du gisement de gaz de Lacq en 1951. Pau est en 2017 une commune d'environ 77 000 habitants, ville-centre d'une agglomération de près de 200 000 habitants. Principale commune de l'aire urbaine de Pau et de la communauté d'agglomération Pau Béarn Pyrénées, Pau joue un rôle moteur pour le Béarn mais également pour une grande partie du bassin de l'Adour. Capitale administrative, elle bénéficie d'un tissu économique dense en matière d'activités de services. Pau joue également le rôle de capitale culturelle avec de nombreux événements, notamment sportifs. Ville d'art et d'histoire depuis 2011, le panorama remarquable sur la chaîne des Pyrénées — en particulier depuis le boulevard des Pyrénées — est protégé par l'appellation des Horizons palois.
LIEUX ET MONUMENTS
Boulevard des Pyrénées
https://media.sudouest.fr/2378372/1000x500/so-5deba70466a4bd0b0879ab5a-ph0.jpg?v=1575883362
Le château de Pau
https://dynamic-media-cdn.tripadvisor.com/media/photo-o/14/ba/d0/a6/facade-ouest-du-chateau.jpg?w=1200&h=-1&s=1
Le Parc Beaumont
https://fichier0.cirkwi.com/image/photo/circuit/800x500/93475/fr/0.jpg?1687779754
Sources : wikipedia
SPORTS
L'Élan béarnais Pau-Lacq-Orthez, est le club professionnel de basket de la ville.
Le club accède à l'élite en 1973 et remporte un titre européen en 1984 avec la Coupe Korać. Le club, alors nommé Élan béarnais Orthez, se retrouve en concurrence avec le Limoges CSP qui devient son plus grand rival. Les deux clubs, souvent à la lutte pour les titres, changent radicalement le visage du basket-ball français dans les années 1980-1990. Le classico, ainsi surnommé, attire les foules et déchaîne les passions.
Pau-Orthez remporte son premier championnat de France en 1986 et domine les débats durant la fin des années 1990 et le début des années 2000.
Le palmarès de l'ÉBPLO figure parmi les plus prestigieux du basket-ball français avec neuf titres de champion de France et quatre coupes de France. Il est champion de France deux fois consécutives à trois reprises de 1986 à 1987, de 1998 à 1999 puis de 2003 à 2004.
La sauce Béarnaise :
https://www.sncf-connect.com/assets/styles/ratio_2_1_max_width_610/public/media/2020-08/iStock-svariophoto.jpg?h=80ac0159&itok=1ybRUhD_
https://www.zediet.fr/img/1/3330720650078.jpg
PRÉSENTATION DE LA VILE DE LARUNS
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/e0/Blason_ville_fr_Laruns_64.svg/800px-Blason_ville_fr_Laruns_64.svg.png
Laruns (prononcé [laʁœ̃s] ; en béarnais Laruntz) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
En 1385, Laruns comptait 114 feux et Geteu 5. Elles dépendaient du bailliage d'Ossau.
Paul Raymond note que la commune comptait une abbaye laïque vassale de la vicomté de Béarn.
Caze de Brousset
En 1650, les jurats de Laruns décident de construire la Caze de Brousset dans le vallon du même nom pour mieux contrôler le passage en Espagne mais qui est aussi un refuge isolé, appelée "auberge" ou "cabaret" selon les époques, dans le haut de la vallée pour les voyageurs traversant les Pyrénées. Composée de trois bâtiments, elle était contrôlée par un fermier. le premier connu fut David Figué de Laruns (1734-1742) : il paye une redevance à Laruns et doit entretenir le pont du haut, sans demander de péage. Pendant la Révolution Française, la caze est incendiée par les forces espagnoles de Sallent, en mai 1793. Le 1er juillet 1793, ils incendient et volent d'autres constructions dans les vallons de Pombie et surtout de Brousset; près de 1700 bêtes appartenant à plus de 70 propriétaires ont été perdues dans l'attaque. La caze de Brousset sera reconstruite au début du XIXe siècle: le 11 mai 1807, un nouveau fermier est nommé après une vente aux enchères du fermage, il s'agit de Jean Lassalle Rague. Le secteur n'est pas pacifié et les échauffourées entre bergers français et espagnols sont nombreuses. En 1808, la caze est de nouveau incendiée par des Espagnols. Pendant 36 ans, la famille Lassalle-Gassiolle va tenir la caze en fermage (1818-1853). Le dernier fermier est Pierre Loumiet (1853 - 1859) : les cabanes sont très abîmées et en 1858, un troisième incendie ravage la caze. Elle ne sera pas reconstruite car la construction d'une route en novembre 1901 rend tout refuge désormais inutile.
Gabas, hameau dépendant de Laruns, est une ancienne commanderie et hôpital sur la route du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui empruntait la vallée d'Ossau (en lo parsan aperat Gabas in vale Ursaliensi, réformation de Béarn). La sécurité étant difficile dans ces régions reculées, un traité de 1514 avec les Jurats de la vallée de Teña, place les hôpitaux et maisons religieuses sous protection, incluant la Caze de Brousset (lettre de 1707).
Exploitation de la mâture
Après avoir exploité la vallée d'Aspe, la Marine royale s'installe à Laruns en 1776, elle y construit un arsenal(actuelle place du port) et la Maison de la Marine. Comme en vallée d'Aspe, c'est l'ingénieur Leroy qui organise l'exploitation des sapins des forêts de Laruns et en particulier les massifs forestiers à proximité de Gabas. Il fait améliorer les chemins (chemin menant aux Eaux-Chaudes puis à Gabas, chemin du Bitet, chemin montant au vallon du Soussouéou), et envisage d'équiper un port pour le flottage des bois (d'où les appellations, rue du port et place du port). À l'origine les troncs de sapin destinés à équiper en mâts les navires de la Marine devaient être acheminés par flottage vers Oloron puis Bayonne, en fait les radeaux de flottage n'auraient été utilisés qu'à partir d'Oloron, le trajet Laruns-Oloron étant effectué par route. L'exploitation de la mâture semble s'être poursuivie au moins jusqu'en 1813.
C'est le même final que l'étape de 2020 ou ça avait été un beau feu d'artifice dans Marie Blanque, donc beau potentiel pour une première étape de montagne, je pense que ça va bouger, surtout avec Pogacar dans l'équation. Son équipe devrait contrôler, ils ont une étape "facile" à aller chercher puisqu'il devrait être le plus rapide des costauds au sprint, comme en 2020. Tout le monde va attendre son attaque, le seul moyen que ça ne bouge pas, c'est que Pogacar soit moyen et qu'il fasse un faux train avec son équipe pour éviter à Vingegaard de profiter de sa faiblesse.
Par contre, avec 70 bornes de plat, ça risque d'être une loterie et une échappée de rouleurs.
Si l'échappée n'est toujours pas formée avant le Soudet (comme en 2020 avec la Hourcère), peut être que Pogacar fera rouler son équipe pour ne pas laisser les échappés prendre trop de champ et aller chercher l'étape.
En tout cas, le col du Soudet a l'air terrible. Un vrai truc de grimpeurs ! Que devient Biquet, qui nous en parlait souvent ?
L'échappée devrait l'emporter par contre je crois pas trop au changement de leader car ça va filtrer sévère.
Je pense pas qu'un mieux classé que Aranburu sera devant demain.
Je pense que Pogi va jouer l'étape, même scénario que les 2 premières étapes, mais est-ce que Vingo va relayer cette fois? le scénario le plus probable est un sprint à 2 à Laruns je dirais...
Après le facteur X c'est la pluie qui va mettre encore plus Pogacar en confiance, mais il faudrait vraiment creuser parce que le final est pas très favorable..
GATO a écrit : 04 juil. 2023, 22:25
Ca permettra de Voir le niveau de Poga
Vingo devrait l attaquer ríen que pour Voir. Incroyable je suis devenu supporters du danois
PS j ai vu un reportaje sur le gars et franchement cela m a bien plus
Un gars simple.
Incroyable oui, ça fait que 10 fois en deux jours que tu dis que Vingo va ratatiner Pogi. Je ne m'y attendais vraiment pas
iskinni a écrit : 04 juil. 2023, 22:22
En 2020 il restait 4 coureurs au sommet Roglic Pogacar landa et Bernal je crois...
Je pense qu'au sommet du dernier col un groupe de 5,6 maximum.
les derniers kms sont très raides...
A voir si un premier ménage est fait dans le soudet qui est très dur.
Les masques vont enfin tomber demain
:niark :
Bernal qui n'était qu'à 21" au général de Roglic, il était le vainqueur sortant, qui lors de sa victoire avait au même stade de la course plus de retard.
Il était le plus jeune vainqueur du Tour depuis un siècle... Tout l'avenir devant lui, la nouvelle star, celui qui devait tout gagner, rétablir l'équil...
La veille pourtant Pogacar avait posé la première pierre à l'édifice de sa victoire finale qui allait le propulser au sommet de la hiérarchie mondiale et éclipser définitivement Bernal. Vingegaard était un no-name vendant ses poissons à Rungis...
Le temps passe vite...
valverde56 a écrit : 04 juil. 2023, 21:21
Jorgenson, Madouas, Powless
Jorgenson me semble guez dû à sa chute du Dauphiné, Madouas n’aura pas de bon de sortie, Powless risque de courir pour le maillot à pois plus que l’étape.
iskinni a écrit :En 2020 il restait 4 coureurs au sommet Roglic Pogacar landa et Bernal je crois...
Je pense qu'au sommet du dernier col un groupe de 5,6 maximum.
les derniers kms sont très raides...
A voir si un premier ménage est fait dans le soudet qui est très dur.
Les masques vont enfin tomber demain
:niark :
Ne pas oublier que le scénario de 2020 était assez exceptionnel avec une échappée qui part après 55kms de course dans la Hourcère et une Jumbo qui fait n’importe quoi en terme de tempo dans ce premier col, en tirant un peloton de moins de 20 unités au sommet du Soudet (16 coureurs?).
Enfin en 2020 le lendemain c’était repos, pas une étape probablement plus décisive que celle du jour.
Perso je m’attends pas forcément à des attaques de leaders même si UAE pourrait avoir les capacités d’isoler Vingo au train, et le mettre en difficulté donc.
Jumbo va pas se faire la peau dans le HC pour les contenir, et je vois pas non plus UAE se mettre à quatre pattes pour ça. Faudrait rouler dès le HC pour éviter que l'écart grimpe à plus de 5 minutes, ça va si y'a deux nazes devant mais si y'a du grimpeur et du baroudeur balèze...
Or en face pour l'échappée y'a pas mal d'équipes qui ont fait une croix sur le leader unique cg à protéger (Movistar, EF, UnoX, ag2r...) donc il y aura du grimpeur avec du bon de sortie logiquement.
Ah, Bahreïn est deuxième au classement équipe derrière Jumbo, étape intéressante pour eux ils vont pas tous attendre Landa j'espère.