Le Tour de France raconté étape par étape (site internet)
Publié : 14 mars 2023, 18:25
Tout d’abord: alerte pavasse JFK/kelmeur
Je souhaite faire découvrir à ceux qui ne le connaissent pas le site La Grande Boucle.
Sa place serait sans doute plus adaptée dans le forum Histoire mais celui-ci est tres peu frequenté et le but est de le faire decouvrir au plus grand nombre…..à moins que je ne vienne vraiment d’une autre planète et que tous les suiveurs le consultent déja régulierement .
Il s’agit donc du site lagrandeboucle.com, que certains doivent forcément connaitre. Je mets le lien ici, vous n’avez plus qu’à choisir l’édition puis cliquer sur les étapes pour accéder au petit récit qui en est fait: http://www.lagrandeboucle.com/spip.php?rubrique4
Son très grand intérêt, entre autres, est qu’il raconte chaque édition du Tour, etape par etape, avec pas mal de détails et d’anecdotes, le tout bien condensé et très bien écrit. Avec les résultats du top 10, bien sûr, pour l’étape et le CG.
Ce qui frappe dans ces différents récits, c’est qu’ils montrent notamment l’ampleur et la vitesse auxquelles le cyclisme a changé, à tous points de vue! Cela permet notamment, non pas de minimiser, mais de relativiser les exploits des anciens, en montrant par les faits à quel point le professionnalisme (le vrai) dans le vélo est finalement très récent.
Quand on lit, par exemple, les récits des Tours 83 et 84, on en prend plein la vue, si l’on n’a pas suivi cette époque cycliste de près. En vrac, on y découvre:
- que le peloton était ultra-hétérogène, et qu’il n’était pas rare de voir un paquet de gars totalement incapables de suivre un rythme de course un peu soutenu. Au point que, par exemple, sur un CLMPE, un mec finit par tracter seul toute son équipe (de 10 coureurs au total) sur les 10 derniers kilometres! Totalement impensable de nos jours! Sans etre péjoratif, certains coureurs étaient vraiment « médiocres » et donnent l’impression, au court des différents récits, qu’ils étaient plus des faire-valoir que de véritables professionnels du vélo. Mais je ne le dis pas dans un sens péjoratif, mais bien pour dire qu’il s’agissait vraiment d’une autre époque, d’un autre monde, d’un autre sport.
- qu’il n’était pas rare, loin de là, de voir les favoris se prendre une valisette de 4 minutes ici, avant d’en reprendre 3 là, pour en reperdre 2’30 le lendemain, puis 6’ quelques jours après. Le peloton était régulierement éclaté en d’innombrables morceaux lors des étapes de montagne, séparés par des 5, 9, 18 minutes d’écart! Certaines stratégies étaient « infaisables », du fait du niveau ultra hétérogène et ultra fluctuant des équipes/équipiers, et les leaders devaient tres souvent se débrouiller seuls ou s’appuyer sur les alliés de circonstance qu’ils trouvaient (ou pas!) dans tel ou tel groupe. En cela, les mecs se battaient vraiment à coups de minutes chaque jour (meme si ça allait déja gratter des bonifs ici ou là, mais c’était parfois de la tres grosse bonif!), là où perdre 30 secondes aujourd’hui pour un leader tient souvent du rédhibitoire au CG. Ca perdait régulierement 2 minutes dans un col, reprises aussitôt dans la descente, puis ça se refaisait la cerise dans le col suivant, au point de faire le saut dans le groupe deux minutes devant, pour aussi bien reperdre 3 minutes dans le dernier col.
- que certaines défaillances de leaders seraient impensables aujourd’hui, dans de telles proportions en tout cas (genre Herrera qui gagne à l’Alpe en 84…..et se prend 20 minutes le lendemain sur une etape de montagne!
). Alors ok, on se souvient d’un Landis qui explose et prend 8 minutes, ou d’un Yates qui se prend une demi-heure à Bardonecchia, mais ça reste tres isolé depuis 10/15 ans.
- que des gars se prenaient 20 minutes sur un clm de 20 bornes.
- que les 3/4 du peloton se prenaient régulierement entre 10 et 50 minutes sur les etapes de montagne (peut-etre pas si différent d’aujourd’hui ceci dit)
- qu’on laissait régulierement des gars gagner en échappée avec 20 minutes d’avance, sachant pertinemment que les gars en question ne tiendraient jamais par la suite.
- qu’il y avait parfois encore deux étapes par jour (souvent un clm le matin et une etape courte l’apres-midi).
- qu’il y avait encore des étapes de 340 bornes….pour 9h40 de selle!
- que les mecs chopés au dopage étaient bieeeeeeeeeeeeeeeeen plus fréquents qu’aujourd’hui, et qu’ils se prenaient des minutes de penalité, des declassements d’étape, voire une petite claque sur les fesses mais rarement une suspension. Que certains se plaignaient déja que ça se dope/que ça se dope trop/que ça se dope pas pareil que moi et que c’est pas bien/que ça se dope pas comme je voudrais etc… Quelques extraits: « Quand on parle de piqûre, je pouvais m’en faire 4 ou 5 par jour, des produits de récupération pour le foie, de l’Aspéjic injectable, des complexes de vitamines (B1, B6, B12). Pour autant, ce n’était pas du dopage. » Clerc, positif aux anabolisants, dédouanera De Gribaldy, son directeur sportif, qui prophétisait : « Quand les médecins arriveront, ce sera la fin du cyclisme. » ou Claus en 83: « Il y a dans le peloton des coureurs qui utilisent des anabolisants et de la cortisone. Je n’ai pas le sentiment d’être mauvais et là, je n’existe pas. J’ai noté qu’une transformation radicale est intervenue chez certains entre le Tour de Suisse et le Tour de France. » (clin d’oeil à Nopik). Ah……et qu’on n’entrait pas dans des guerres juridiques de plusieurs mois voire années et que tout était réglé (parfois mal, ceci dit) en deux coups de cuillère à pot.
- et plein d’autres choses passionnantes….
Mais c’est vraiment l’écart intersidéral entre ce vélo d’avant, le vélo « à la papa » en quelque sorte, et celui d’aujourd’hui qui frappe! Ce n’est tout simplement plus du tout le meme sport.
Là où quasi toute course aujourd’hui, en dehors de circonstances particulierement favorables, de numéros phénoménaux ou de monstres du cyclisme (bon, on en cumule quelques-uns en ce moment
), est assez facilement contrôlable pour le peloton, il semble que les courses de cette epoque pourtant pas si lointaine étaient le plus souvent difficilement contrôlables, ce qui change pas mal de choses, notamment les écarts qui n’étaient pas aussi rédhibitoires qu’aujourd’hui.
Ca me fait aussi penser, et encore une fois sans vouloir réduire leur mérite, que les grands champions d’antan n’avaient pas du tout la meme concurrence globale qu’aujourd’hui, au point que le moindre démarrage d’un Hinault à 150 km de l’arrivée (et encore plus d’un Merckx, j’imagine) suffisait souvent à décourager littéralement tout un peloton en mode « Bon, de toute façon, il est largement plus fort et va, à 95% sûr, nous étriller un par un….abandonnons le combat de suite!
).
Ca me fait penser aussi que je comprends bien plus, de par cette grande hétérogénéité et la « médiocrité globale »du peloton, le côté cyclisme total de certains champions comme Merckx, Hinault, Kelly…..mais que j’ai beaucoup plus de mal à le comprendre chez certains coureurs actuels, quand bien meme on m’expliquera que c’est l’état d’esprit qui a changé. J’avoue rester dubitatif sur la question, même si je préfère évidemment le vélo à la Pogi que le vélo à la Froome. Ou alors, il faudra vraiment m’expliquer précisément et me convaincre que les pros du cyclisme des années 2000/2010 (coureurs et encadrements, ça fait du monde)….avaient donc tout faux?
Du coup, je suis paumé face aux anciennes déclarations d’Hinault sur les Tours de la décennie précédente ou celle d’Armstrong, où il ne cessait de fustiger les coureurs ( « Ils n’ont qu’à attaquer….C’est des suiveurs, des petits coureurs…..Ils ne veulent pas gagner… »). Il disait d’énormes conneries, en comparant l’incomparable? Ou il avait 100% raison, quand on voit comment le vélo peut etre facile en regardant un Pogacar, un Evenepoel, un Van Aert, un Pidcock?
Vu l’amour que je porte au bonhomme, j’aurais bien envie de dire qu’il disait d’énormes conneries. Mais les 2.0 ne lui donnent-ils pas raison aujourd’hui?
Dans un autre ordre d’idées, mais je dis peut-etre une grosse bêtise qu’il conviendra de corriger, en lisant ces récits et le côté souvent tres décousu des courses, que ce vélo à la papa ressemble peut-etre au vélo féminin d’aujourd’hui: c’est-à-dire un vélo encore tres peu professionnalisé, avec des niveaux ultra hétéroclites, au point que certaines filles ne pourront jamais rien faire, et que certaines championnes écrasent littéralement certaines courses, pour ne pas dire certaines saisons entieres (coucou AVV qui enchaine et gagne Giro, Tour, Vuelta, ChdM #coudepété).
Ca devait etre sympa à suivre, ce vélo, n’empeche. Il paraissait beaucoup plus humain qu’aujourd’hui, ça faisait beaucoup moins « grosse machinerie » qu’aujourd’hui. Il y avait souvent un côté impro, panache, avec du wtf inside parfois, c’est sûr (les attaques d’Hinault en 84
).
Enfin bref, je vous invite à aller consulter ce site et les récits qui y sont faits, c’est vraiment passionnant! Et ça aide à mieux appréhender et comprendre l’évolution du cyclisme, même si des questions resteront toujours en suspens.
Désolé si j’enfonce une porte ouverte ou si je découvre le fil à couper l’eau tiède mais je souhaitais partager, au cas où ça peut nourrir la passion de certains vécéniens.

Je souhaite faire découvrir à ceux qui ne le connaissent pas le site La Grande Boucle.
Sa place serait sans doute plus adaptée dans le forum Histoire mais celui-ci est tres peu frequenté et le but est de le faire decouvrir au plus grand nombre…..à moins que je ne vienne vraiment d’une autre planète et que tous les suiveurs le consultent déja régulierement .

Il s’agit donc du site lagrandeboucle.com, que certains doivent forcément connaitre. Je mets le lien ici, vous n’avez plus qu’à choisir l’édition puis cliquer sur les étapes pour accéder au petit récit qui en est fait: http://www.lagrandeboucle.com/spip.php?rubrique4
Son très grand intérêt, entre autres, est qu’il raconte chaque édition du Tour, etape par etape, avec pas mal de détails et d’anecdotes, le tout bien condensé et très bien écrit. Avec les résultats du top 10, bien sûr, pour l’étape et le CG.
Ce qui frappe dans ces différents récits, c’est qu’ils montrent notamment l’ampleur et la vitesse auxquelles le cyclisme a changé, à tous points de vue! Cela permet notamment, non pas de minimiser, mais de relativiser les exploits des anciens, en montrant par les faits à quel point le professionnalisme (le vrai) dans le vélo est finalement très récent.
Quand on lit, par exemple, les récits des Tours 83 et 84, on en prend plein la vue, si l’on n’a pas suivi cette époque cycliste de près. En vrac, on y découvre:
- que le peloton était ultra-hétérogène, et qu’il n’était pas rare de voir un paquet de gars totalement incapables de suivre un rythme de course un peu soutenu. Au point que, par exemple, sur un CLMPE, un mec finit par tracter seul toute son équipe (de 10 coureurs au total) sur les 10 derniers kilometres! Totalement impensable de nos jours! Sans etre péjoratif, certains coureurs étaient vraiment « médiocres » et donnent l’impression, au court des différents récits, qu’ils étaient plus des faire-valoir que de véritables professionnels du vélo. Mais je ne le dis pas dans un sens péjoratif, mais bien pour dire qu’il s’agissait vraiment d’une autre époque, d’un autre monde, d’un autre sport.
- qu’il n’était pas rare, loin de là, de voir les favoris se prendre une valisette de 4 minutes ici, avant d’en reprendre 3 là, pour en reperdre 2’30 le lendemain, puis 6’ quelques jours après. Le peloton était régulierement éclaté en d’innombrables morceaux lors des étapes de montagne, séparés par des 5, 9, 18 minutes d’écart! Certaines stratégies étaient « infaisables », du fait du niveau ultra hétérogène et ultra fluctuant des équipes/équipiers, et les leaders devaient tres souvent se débrouiller seuls ou s’appuyer sur les alliés de circonstance qu’ils trouvaient (ou pas!) dans tel ou tel groupe. En cela, les mecs se battaient vraiment à coups de minutes chaque jour (meme si ça allait déja gratter des bonifs ici ou là, mais c’était parfois de la tres grosse bonif!), là où perdre 30 secondes aujourd’hui pour un leader tient souvent du rédhibitoire au CG. Ca perdait régulierement 2 minutes dans un col, reprises aussitôt dans la descente, puis ça se refaisait la cerise dans le col suivant, au point de faire le saut dans le groupe deux minutes devant, pour aussi bien reperdre 3 minutes dans le dernier col.
- que certaines défaillances de leaders seraient impensables aujourd’hui, dans de telles proportions en tout cas (genre Herrera qui gagne à l’Alpe en 84…..et se prend 20 minutes le lendemain sur une etape de montagne!

- que des gars se prenaient 20 minutes sur un clm de 20 bornes.
- que les 3/4 du peloton se prenaient régulierement entre 10 et 50 minutes sur les etapes de montagne (peut-etre pas si différent d’aujourd’hui ceci dit)
- qu’on laissait régulierement des gars gagner en échappée avec 20 minutes d’avance, sachant pertinemment que les gars en question ne tiendraient jamais par la suite.
- qu’il y avait parfois encore deux étapes par jour (souvent un clm le matin et une etape courte l’apres-midi).
- qu’il y avait encore des étapes de 340 bornes….pour 9h40 de selle!

- que les mecs chopés au dopage étaient bieeeeeeeeeeeeeeeeen plus fréquents qu’aujourd’hui, et qu’ils se prenaient des minutes de penalité, des declassements d’étape, voire une petite claque sur les fesses mais rarement une suspension. Que certains se plaignaient déja que ça se dope/que ça se dope trop/que ça se dope pas pareil que moi et que c’est pas bien/que ça se dope pas comme je voudrais etc… Quelques extraits: « Quand on parle de piqûre, je pouvais m’en faire 4 ou 5 par jour, des produits de récupération pour le foie, de l’Aspéjic injectable, des complexes de vitamines (B1, B6, B12). Pour autant, ce n’était pas du dopage. » Clerc, positif aux anabolisants, dédouanera De Gribaldy, son directeur sportif, qui prophétisait : « Quand les médecins arriveront, ce sera la fin du cyclisme. » ou Claus en 83: « Il y a dans le peloton des coureurs qui utilisent des anabolisants et de la cortisone. Je n’ai pas le sentiment d’être mauvais et là, je n’existe pas. J’ai noté qu’une transformation radicale est intervenue chez certains entre le Tour de Suisse et le Tour de France. » (clin d’oeil à Nopik). Ah……et qu’on n’entrait pas dans des guerres juridiques de plusieurs mois voire années et que tout était réglé (parfois mal, ceci dit) en deux coups de cuillère à pot.
- et plein d’autres choses passionnantes….
Mais c’est vraiment l’écart intersidéral entre ce vélo d’avant, le vélo « à la papa » en quelque sorte, et celui d’aujourd’hui qui frappe! Ce n’est tout simplement plus du tout le meme sport.
Là où quasi toute course aujourd’hui, en dehors de circonstances particulierement favorables, de numéros phénoménaux ou de monstres du cyclisme (bon, on en cumule quelques-uns en ce moment

Ca me fait aussi penser, et encore une fois sans vouloir réduire leur mérite, que les grands champions d’antan n’avaient pas du tout la meme concurrence globale qu’aujourd’hui, au point que le moindre démarrage d’un Hinault à 150 km de l’arrivée (et encore plus d’un Merckx, j’imagine) suffisait souvent à décourager littéralement tout un peloton en mode « Bon, de toute façon, il est largement plus fort et va, à 95% sûr, nous étriller un par un….abandonnons le combat de suite!

Ca me fait penser aussi que je comprends bien plus, de par cette grande hétérogénéité et la « médiocrité globale »du peloton, le côté cyclisme total de certains champions comme Merckx, Hinault, Kelly…..mais que j’ai beaucoup plus de mal à le comprendre chez certains coureurs actuels, quand bien meme on m’expliquera que c’est l’état d’esprit qui a changé. J’avoue rester dubitatif sur la question, même si je préfère évidemment le vélo à la Pogi que le vélo à la Froome. Ou alors, il faudra vraiment m’expliquer précisément et me convaincre que les pros du cyclisme des années 2000/2010 (coureurs et encadrements, ça fait du monde)….avaient donc tout faux?
Du coup, je suis paumé face aux anciennes déclarations d’Hinault sur les Tours de la décennie précédente ou celle d’Armstrong, où il ne cessait de fustiger les coureurs ( « Ils n’ont qu’à attaquer….C’est des suiveurs, des petits coureurs…..Ils ne veulent pas gagner… »). Il disait d’énormes conneries, en comparant l’incomparable? Ou il avait 100% raison, quand on voit comment le vélo peut etre facile en regardant un Pogacar, un Evenepoel, un Van Aert, un Pidcock?
Vu l’amour que je porte au bonhomme, j’aurais bien envie de dire qu’il disait d’énormes conneries. Mais les 2.0 ne lui donnent-ils pas raison aujourd’hui?
Dans un autre ordre d’idées, mais je dis peut-etre une grosse bêtise qu’il conviendra de corriger, en lisant ces récits et le côté souvent tres décousu des courses, que ce vélo à la papa ressemble peut-etre au vélo féminin d’aujourd’hui: c’est-à-dire un vélo encore tres peu professionnalisé, avec des niveaux ultra hétéroclites, au point que certaines filles ne pourront jamais rien faire, et que certaines championnes écrasent littéralement certaines courses, pour ne pas dire certaines saisons entieres (coucou AVV qui enchaine et gagne Giro, Tour, Vuelta, ChdM #coudepété).
Ca devait etre sympa à suivre, ce vélo, n’empeche. Il paraissait beaucoup plus humain qu’aujourd’hui, ça faisait beaucoup moins « grosse machinerie » qu’aujourd’hui. Il y avait souvent un côté impro, panache, avec du wtf inside parfois, c’est sûr (les attaques d’Hinault en 84

Enfin bref, je vous invite à aller consulter ce site et les récits qui y sont faits, c’est vraiment passionnant! Et ça aide à mieux appréhender et comprendre l’évolution du cyclisme, même si des questions resteront toujours en suspens.
Désolé si j’enfonce une porte ouverte ou si je découvre le fil à couper l’eau tiède mais je souhaitais partager, au cas où ça peut nourrir la passion de certains vécéniens.
