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Le parcours de cette fin d'étape n'aurait jamais dû être validé. Le cyclisme moderne étant ce qu'il est, il était très probable qu'il y aurait une cascade de chutes. Alors on dira que les coureurs ont le droit de freiner etc etc. Moi je dis que ce tracé était indigne d'une étape de plat de début de Tour.

Le parcours n'était sans doute pas adapté, clairement.

Maintenant, les coureurs ont le droit d'aborder certains passages moins vite que celui où Haig & cie sont tombés par exemple. A cette vitesse là, c'est impossible que ça ne chute pas à cet endroit-là.

Donc OK pour le procès du parcours mais n'exonérons pas trop vite non plus les coureurs (et leurs DS qui les y incitent) de leurs responsabilités.

allezlasse a écrit : 28 juin 2021, 17:46 Le parcours n'était sans doute pas adapté, clairement.

Maintenant, les coureurs ont le droit d'aborder certains passages moins vite que celui où Haig & cie sont tombés par exemple. A cette vitesse là, c'est impossible que ça ne chute pas à cet endroit-là.

Donc OK pour le procès du parcours mais n'exonérons pas trop vite non plus les coureurs (et leurs DS qui les y incitent) de leurs responsabilités.

+ 1 sur l'ensemble du message

Je rajouterais qu'on a vu des strikes pas possible sur des grandes lignes droites bien larges aussi.

Et que des virages serrés, dans des finals d'étape, peuvent paradoxalement permettre d'étirer un peloton et donc de faire en sorte que ça frotte moins.

Bref, le parcours on peut le retourner dans tous les sens, les routes elles sont comme elles sont même s'il faut bien sûr faire attention à ce que l'on propose aux coureurs – et qu'aujourd'hui c'était franchement pas terrible.

Il n'y a eu "que" 2 chutes dans le "final", dont celle d'Ewan et Sagan qu'on peut difficilement imputer au parcours. C'est également beaucoup tombé avant les dernières routes sinueuses.

La dernière descente n'était pas adaptée à une étape du Tour dédiée aux sprinters

Il y a des freins sur leurs vélos.
Et ils se rendent bien compte que la route n’est pas large.

A un moment donné…

En dehors de la chute de Thomas/Gesink, les gros strikes ont à chaque fois eu lieu que ce soit lors de l'étape 1 ou aujourd'hui, comme par hasard, dans la dernière demi-heure/dernier quart d'heure de course, preuve que c'est davantage le comportement du peloton qui est à incriminer que le tracé.

A ce rythme on ne pourra plus tracer aucune étape. Les coureurs et DS doivent aussi se remettre en question.

Bradounet_ a écrit : 28 juin 2021, 17:59 En dehors de la chute de Thomas/Gesink, les gros strikes ont à chaque fois eu lieu que ce soit lors de l'étape 1 ou aujourd'hui, comme par hasard, dans la dernière demi-heure/dernier quart d'heure de course, preuve que c'est davantage le comportement du peloton qui est à incriminer que le tracé.

+1

Finalement, les DS vont peut-être commencer à se dire que remonter systématiquement son leader dans les 30 derniers km engendre plus de risques que de bénéfices. Roglic tombe à deux reprises, deux fois alors que son équipe est au bord de la chaussée pour remonter le paquet et évidemment une zone où la place se fait rare et où ça frotte plus intensément.

Franchement en voyant la descente vers Pontivy c'était certain que ça allait tombé. Je n'ose pas imaginé le carnage que ça aurait été avec une route mouillée

albo a écrit : 28 juin 2021, 17:56 Il y a des freins sur leurs vélos.
Et ils se rendent bien compte que la route n’est pas large.

A un moment donné…

C'est assez fou parce que dans le peloton amateur tu retrouves exactement les mêmes comportements.
Typiquement la descente où Demare/Haig et d'autres se retrouvent au sol tu sais très bien comme ça se passe : on débranche le cerveau et ça passe ou ça casse. Tu comptes sur les autres pour freiner, alors que toi tu passeras entre les gouttes.

Alors certes, on peut se dire que le parcours créé ce genre de situation, sauf que c'est le même bazar dans toutes les étapes de plat en première semaine de GT.

À la limite, la solution consiste sans doute plus à fortement réduire le nombre de coureurs par équipe (sans inviter plus d'équipes au départ) qu'à tracer des parcours rectilignes sur des autoroutes.

Bradounet_ a écrit : 28 juin 2021, 18:04 Finalement, les DS vont peut-être commencer à se dire que remonter systématiquement son leader dans les 30 derniers km engendre plus de risques que de bénéfices. Roglic tombe à deux reprises, deux fois alors que son équipe est au bord de la chaussée pour remonter le paquet et évidemment une zone où la place se fait rare et où ça frotte plus intensément.

Eh oui...me rappelle toujours de Pantani en 98. Il fait toute la première semaine en queue de peloton avec ses équipiers. No stress
A méditer.

art93 a écrit : 28 juin 2021, 18:06 Franchement en voyant la descente vers Pontivy c'était certain que ça allait tombé. Je n'ose pas imaginé le carnage que ça aurait été avec une route mouillée

Ça aurait roulé moins vite, on peut pas savoir.

Thierry Gouvenou aurait été particulièrement réceptif au procès qui lui est fait concernant la dangerosité du parcours. Il travaille dès à présent sur quelques pistes pour la saison prochaine. Il a ressorti ses cartes. Il lui faut bien sûr encore affiner.

On3 a écrit : 28 juin 2021, 18:09

albo a écrit : 28 juin 2021, 17:56 Il y a des freins sur leurs vélos.
Et ils se rendent bien compte que la route n’est pas large.

A un moment donné…

C'est assez fou parce que dans le peloton amateur tu retrouves exactement les mêmes comportements.
Typiquement la descente où Demare/Haig et d'autres se retrouvent au sol tu sais très bien comme ça se passe : on débranche le cerveau et ça passe ou ça casse. Tu comptes sur les autres pour freiner, alors que toi tu passeras entre les gouttes.

Alors certes, on peut se dire que le parcours créé ce genre de situation, sauf que c'est le même bazar dans toutes les étapes de plat en première semaine de GT.

À la limite, la solution consiste sans doute plus à fortement réduire le nombre de coureurs par équipe (sans inviter plus d'équipes au départ) qu'à tracer des parcours rectilignes sur des autoroutes.

Tout ça pour une bouteille de piquette...

Oui le "être bien placé en tête de peloton permet d'éviter les chutes" bof...
D'ailleurs l'un des problèmes c'est que tout le monde veut être bien placé, et pas avec juste son poisson pilote, non toutes les équipes veulent être avec 5-6-7 coureurs en première ligne.

@El_Pistolero : Faut pas sous-estimer le daron qui joue sa vie le dimanche matin pour claquer un top 10 sur le GP du Saucisson en D3-D4.

Le parcours n'est pas le problème. Le comportement du peloton l'est, la nervosité, les oreillettes, les leaders qui viennent se placer au milieu des équipes des sprinteurs..

Ils parviendraient à se casser la gueule sur autoroute avec leur comportement.

A force de vouloir mettre son leader devant pour ne pas perdre un peu de temps, c'est la clavicule qu'il y perd dès que ça chute.