Forum cyclisme de Velo-Club du Net

Pour changer un peu des trouzemilles sujets ouverts sur le cas Froome ces derniers temps (et aussi de ces sujets qui n'ont rien à voir avec le cas Froome mais où on réussit quand même à en parler) où chacun ne peut faire que camper sur ses positions vu que rien ne bouge vraiment dans les hautes sphères, ça faisait un petit moment que j'avais envie d'ouvrir ce sujet "détente" où chacun pourra venir nous parler de ces coureurs qui les ont fait rêver, ne serait-ce que l'espace d'un instant, alors qu'une petite voix au fond de vous (ou bien une flopée de voix sur ce forum) ne cessait de vous répéter que c'était mal, que Dieu tuait un petit chat à chaque seconde que vous restiez à vous émerveiller de ce spectacle.

L'idée m'était venu durant ce Giro où je ne comprenais pas que des fans de cyclisme puissent non seulement croire mais surtout se passionner des numéros de Chris Froome... et puis je me suis souvenu que moi même, dans un passé pas forcément très lointain, je m'étais retrouvé à supporter le "mauvais" coureur.

Bien sûr, nous risquons tous d'être jugé par nos pairs pour ce que nous allons révéler ici mais j'ose espérer que tout se passera dans le calme et la bonne humeur.

Chiappucci '90-'92 . C'était une époque où je suivais moins le cyclisme, j'étais en prépa à Henri-IV et en pleine turbulence post-ado. J'avais zappé ses premiers succès et sa montée en puissance, je l'ai découvert sur Paris-Nice, meilleur grimpeur. Je n'avais déjà pas l'habitude de m'emballer pour un coureur (j'avais bien eu mon instant "colombiens"), et je sortais avec une Italienne. J'ai aimé le MSR 1991 et j'ai adoré Sestrière. Voilà pour le coming-out. Au suivant !

Alors bien sûr, pour ma part, il y'a Alberto Contador (et dès 2007), mais c'est tellement partagé ici (et ailleurs) qu'il est difficile de se sentir coupable.

Il y'a aussi Armstrong, mais j'étais trop jeune alors pour comprendre les tenants et les aboutissants de sa domination. En plus mes origines américaines me donnent une excuse à peu près valable.

Non, la seule allégeance pour laquelle je risque d'être pendu en place publique aujourd'hui même c'est... d'avoir supporté Chris Horner sur la Vuelta 2013.

Oui, Papy Horner, le tueur du challenge Gino Bartali, et je comprendrais qu'on supprime mon compte de Velo-Club après cet aveu. Faut dire aussi qu'à l'époque j'appréciais moins Nibali qu'aujourd'hui, mais leur mano a mano dans le brouillard de l'Angliru avait tout pour devenir mythique... si ce n'est l'identité incongrue de l'un des deux duellistes.

J'ai failli dire Armstrong aussi

D'ailleurs, j'en profite pour poser une question qui me taraude un peu : Est-ce qu'à l'époque Armstrong prenait cher comme Froome aujourd'hui ? Je ne crois pas, mais bon je me contentais de regarder France Télé.
Je ne parle pas de tous les grands timides qui, après coup, savaient que c'était un mafieux.
Mais concrètement et durant ses bonnes années (2000-2005 ?), on ne disait pas tout haut que c'était un dopé, si ? Est-ce qu'on le pensait, je n'en suis même pas sûr ?


Horner aussi j'ai kiffé sur le coup, le gars m'a toujours fait rire. Encore devancé.

Il ne me reste que Vino et Rasmussen, du coup.

Moi ? Verbier 2009, c'est clair et net que quand je vois ça, je me dis "c'est pas net tout ça", mais je kiffe que voulais vous

Je précise que même Andyve parait très (trop ?) fort sur cette étape.

Ricco et Rasmussen

La victoire d'Astarloza sur le Tour en 2009, les Euskaltel malgré certaines affaires de dopage, les Saunier Duval voir la Caisse d'Epargne quand j'étais petit.

Ricco, ( , , )
Ulrich, quel puissance
Virenque, le tempérament
Armstrong, oui c'est cheaté, mais faut avouer que il a bcp plus de style que Froome.
Et beaucoup de Puncheurs italien des 90's et 2000's.

Pantani...dans toutes les étapes de montagne

Ricco, ( , , )
Ulrich, quel puissance
Virenque, le tempérament
Mayo, le petit grimpeurs basque
Armstrong, oui c'est cheaté, mais faut avouer que il a bcp plus de style que Froome.
Et beaucoup de Puncheurs italien des 90's et 2000's.

Booze a écrit : 04 juin 2018, 19:47 Ricco et Rasmussen

Ricco
Rasmussen j'y arrive pas

Il y en a 2 qui me viennent en tête :
- Landis sur le tour 2006.
- Pantani et ses chevauchées en montagne.

Je pourrai ajouter certains coureurs des années 90 (Zulle, Ullrich, Leblanc, Dufaux) qui m'ont toujours plu.

Par contre, je n'ai jamais cru en Armstrong. Sa "métamorphose" après son cancer m'a toujours laissé dubitatif.

loloherrera a écrit : 04 juin 2018, 20:04 Pantani...dans toutes les étapes de montagne

J'ai deux maillots Telekom / T-Mobile, l'un d'époque, année 1996.
Et l'autre, une réplique du T-Mobile 2004 qui fait toujours son petit effet et que je prends un malin plaisir à porter.


Ça c'est du coming-out.

Pour ajouter à mon cas, j'en cherche un du Team Wiggins.

Ah sinon, toujours eu beaucoup de plaisir à voir rouler Valverde / Contador, mais ça compte presque pas là n'est-ce pas ?

Bold Uccello a écrit : 04 juin 2018, 20:05 Ricco, ( , , )
Ulrich, quel puissance
Virenque, le tempérament
Mayo, le petit grimpeurs basque
Armstrong, oui c'est cheaté, mais faut avouer que il a bcp plus de style que Froome.
Et beaucoup de Puncheurs italien des 90's et 2000's.

J'étais pas un grand fan, mais j'y ai tellement cru après le Dauphiné 2004. Je me suis dit qu'avec son style et son tempérament, il pouvait renverser le Tour. On aurait alors enfin eu un autre qu'Armstrong ... Et entre temps, cette enfl*re de 'ricain a appelé son pote McQuaid.
On connait la suite !

Nopik a écrit : 04 juin 2018, 19:35 J'ai failli dire Armstrong aussi

D'ailleurs, j'en profite pour poser une question qui me taraude un peu : Est-ce qu'à l'époque Armstrong prenait cher comme Froome aujourd'hui ? Je ne crois pas, mais bon je me contentais de regarder France Télé.
Je ne parle pas de tous les grands timides qui, après coup, savaient que c'était un mafieux.
Mais concrètement et durant ses bonnes années (2000-2005 ?), on ne disait pas tout haut que c'était un dopé, si ? Est-ce qu'on le pensait, je n'en suis même pas sûr ?

Armstrong faisait partie de ces coureurs dont beaucoup doutaient et n'hésitaient pas à le dire.

Quant au côté mafieux, nul besoin d'enquête fédérale pour l'avoir vu, en pleine course et sans la moindre gêne (Tour 2004). Il progressait dans la plus grande impunité et se targuait même de faire cadeaux à l'UCI (achat d'une centrifugeuse).

Bref, c'était surréaliste, mais le type avait quand même ses indécrottables fans.

Nopik a écrit : 04 juin 2018, 19:35 D'ailleurs, j'en profite pour poser une question qui me taraude un peu : Est-ce qu'à l'époque Armstrong prenait cher comme Froome aujourd'hui ? Je ne crois pas, mais bon je me contentais de regarder France Télé.

Oui, après Festina, sur les fofos, il n'y avait pas grand'monde pour défendre les cadors. Même Pantani prenait cher. Le seul qui ait bénéficié de quelque mansuétude, c'était Escartin (et Mayo pendant un mois). Quant à Armstrong et le train USP, ils n'avaient qu'un quarteron de supporters hyper-minoritaires (et hyper-conciliants).

Eugenio , Raimondas Rumsas, et surtout le mal-aimé Dario Frigo .
J'allais oublier Moreno Argentin.

Comme personne ne l'a encore cité, j'y vais de mon "petit" Santiago Botero ! Un beau bébé colombien dans la droite lignée des purs grimpeurs de ce pays.

L'un des rares a avoir battu Armstrong sur un chrono long du Tour de France pendant ses 7 années de règne. Lui aussi j'y ai cru, je me disais qu'il pouvait limiter la casse en montagne puis mettre du temps à Lance sur les chronos ...

Marco Pantani.

Parce que, derrière le Pirate se dissimulait un Poète.
Parce que chaque col était une page blanche qu'il transformait en épopée.
Parce que, à défaut de plume, il se servait de son vélo pour composer ses plus belles envolées lyriques.

Ciao l'artiste.