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En voilà un coureur qui aura fait grincer des dents pendant cette période des classiques.

Alors personnellement je ne le pense pas moins fort que l'an dernier, à cette époque là tout lui souriait et le fait que Sagan lance les courses de loin permettait aux hommes forts de se jouer la gagne et non de subir une course tactique comme on l'a souvent vue au cour de cette campagne 2018.

Sa victoire en 2015 à Rodez lui a apporté un déclic, et celle de 2016 sur le OHN l'a convaincu qu'il pouvait être difficilement batable sur un sprint après une course usante.
Depuis on retrouve un coureur prenant trop peu ses responsabilités et laissant le soin à ses camarades de faire la décision à sa place, lui n'ayant plus qu'à aligner les troupes...

Le GVAmoins dominant était tellement plus agréable à suivre, on se rappelle de son Ronde 2014, avec la grande tige dans sa roue

Oui, il était plus offensif dans la 1ère partie de sa carrière...mais il gagne davantage depuis.
Je ne peux lui donner tort du coup, sauf lorsqu'il se mue en "renifleur de Sagan".
Dans ces moments là, c'est assez triste, même si ça permet aux autres de pouvoir en profiter.

On peut ajouter à sa décharge qu'il n'a pas un esprit collectif très développé (c'est peut-être pour ça qu'il a arrêté le foot).
J'appréhende la première semaine du TdF parce que ça risque d’être un beau bordel à la BMC.
Van Avermaet peut jouer la gagne sur la moitié des étapes ou presque (Quimper, Mur-de-Bretagne, Roubaix) et avec le CLMPE, il pourrait avoir le maillot sur les épaules.
Vous voyez vous GvA attendre Porte sur les pavés avec le maillot jaune sur le dos ?

Non, c'est vrai. J'ai du mal à l'imaginer aussi. Le gars n'a pas vraiment l'image d'un leader capable de se muer en équipier de luxe/ nounou pour leader de GT

Au contraire de Sagan: cf son étape des pavés en 2015 en sherpa de Contador sur les pavés (il le sauve d'une cassure d'ailleurs) ou plus accessoirement sur le premier col de l'étape d'Andorre en 2016 (il finit par le pousser ) ou bien sûr son Tour 2012 avec Nibali (cf. descente du Grand Colombier ou début de l'étape de Peyragudes)

J'ai pas une assez bonne mémoire pour le confirmer, mais c'est vrai que l'analyse "sagan lancait les courses de loin" semble assez intéressante. En effet on le voit souvent que GVA "devient" le meilleur lorsque les favoris ont bataillé durant 50+ km.

Cette année Sagan a "joué au plus malin" et ni GVA ni son équipe n'ont su faire ce qu'il fallait pour provoquer les conditions idéales.

On peut ajouter Daniel Oss dans l'équation : avec son meilleur lieutenant en moins, il est plus en difficulté tactiquement que l'an passé où il jouait sur du velours ...

Le sucre sportif a écrit : 17 avr. 2018, 12:50 On peut ajouter Daniel Oss dans l'équation : avec son meilleur lieutenant en moins, il est plus en difficulté tactiquement que l'an passé où il jouait sur du velours ...

Graaaaave! GVA lui doit enormement pour son PR 2017.

Peut-être que l’arrêt de BMC joue aussi sur la cohésion de l’équipe... GVA avait maladroitement allumé ses coéquipiers en pleine campagne flandrienne :(