Forum cyclisme de Velo-Club du Net

Pas sûr que le topic est beaucoup de succès cette année, mais allez je me lance.

Donc 1ère ufolep de l'année pour moi au pied de St Bertrand de Comminges.
Déjà une certaine routine, peu de mon club (stage en Espagne pour beaucoup), mais on retrouve tous les habitués des autres équipes, déjà la 5ème saison que je retrouve tous ces gaziers. Certain clubs ont changé le maillot, des types ont changé d'équipe, la rentrée en quelque sorte.
Tout le monde dit ne pas avoir une bonne condition à cause de la météo, de la pluie, bla-bla-bla...on connait la chanson (je fais pareil d'ailleurs, non je ne suis pas mieux que les autres).
Il fait clair, frais (9-10°) avec un vent froid du nord-ouest. Le circuit de 4,5 km est plat comme la main.

Bref, le départ est rapide, le premier tour met tout le monde dans le rouge, j'en ai déjà marre.

Puis la bonne échappée se forme avec le meilleur de mon club présent aujourd'hui. Je vais donc faire mon habituel numéro d'équipier en sautant sur presque tout se qui bouge. J'ai tout de même des jambes correctes aujourd'hui et pas mal de force malgré mon hiver qui a été un peu plus médiocre que d'habitude.
Le problème est que devant il y a une machine dans l'échappée (un ancien 1ère FFC qui fait ici se première saison en ufolep dans un club "rival").
Il va faire sauter ses 5 compagnons un par un, dont mon co-équipier qui aura tenu jusqu'à 2 tours de la fin. Tout mon boulot derrière n'aura donc servi à rien.
Le type va gagner avec une minute d'avance, tout seul.

Derrière, on note quelques escarmouches lors des 2 derniers tours pour les places; mais personne ne sort. On a donc un sprint pour la 2ème place (une vingtaine dans le groupe). Sprint que je ne fais pas, m'en foutant un peu et étant trop fatigué surtout.

Voilà.

C’est pas degueu loin de là pour une première Gradouble, bravo.

Surtout qu’hier avec ce froid glacial et le vent ça devait être fun.

Le vent surtout; plus que le froid.
Merci.

Finir dans le peloton malgré ton hiver moyen, c'est déjà très bien !

Salut comme en 2016 et 2017 j'ai gagné hier le tour du clocher / cimetière / place du village pas loin de chez moi (en PC D3)

Chez moi en Loire-Atlantique les courses ont repris depuis quelques semaines déjà, mais surtout pour les bons aux Plages Vendéennes. Néanmoins j'ai déjà deux courses dans les pattes, une en 2, 3 et juniors et une en 3ème caté.
Comme chez gradouble, les mêmes blagues au départ, avec les gars qui disent avoir fait 80 bornes depuis un mois (entendu sur le parking, je crois que c'est la plus belle exagération cycliste que j'ai entendue en 5 ans de vélo), les "ouais, je viens voir comment sont les jambes" alors qu'un coup d'oeil rapide sur les cuissots du gars suffit pour comprendre que ses jambes iront bien, et feront mal aux tiennes... bref le folklore cycliste.
A titre personnel, content de ma reprise, sur des circuits plutôt faciles (mais où il n'est donc pas simple de faire la différence, surtout avec beaucoup de monde au départ), je me débrouille pour finir une fois dans le premier tiers du peloton (un peu court pour sprinter, mais c'était pour la place de 16 de toute façon ) et une fois dans l'échappée (je termine sixième).
Je reviendrais participer à ce sujet, avec peut-être des expériences sur quelques courses toutes catégories à narrer, mais je me tâte, car c'est pas le même niveau.

Bien comme reprises ! Il suffisait de demander sur l'autre topic pour que le sujet soit lancé

Ah c’est bien connu de toute façon, sur les courses cyclistes il n’y a que des mecs qui ne s’entraînent pas et hors de forme.

C'est qui le gars qui gagne?

Et alors la blague des gars qui sont pas bien, c'est à tout niveau, au départ du GP Montastruc, Guigui "Non mais depuis deux jours j'ai un truc dans la gorge", Adrien Thomas "Là je traine un truc depuis quelques jours je sais pas si ça va aller" 9 et 10ème du GP quoi

D'où ça vient selon vous ? Je crois pour ma part que ça permet de rester au maximum concentré sur sa course et pas "sous-estimer" celle ci.
L'année dernière, avant le chrono du Tourniol, je me sentais pas en forme et tout. Le matin de la grimpée, j'avais un peu ce genre de discours et au final, j'améliore mon temps de 2 min et fini 2nd de ma catégorie. Pourtant j'y croyais pas du tout !

Au final, à l'entraînement, tu passes un maximum de ton temps à rouler seul. Et quand tu roules en groupe (hors course), il y a toujours un maximum de conditions qui font que la comparaison n'est pas toujours évidente.

Je pense que ça incite pas mal à prendre des pincettes plutôt qu'à fanfaronner quand tu t'alignes sur les premières courses de la saison.

Voilà une raison possible.

Autre raison : c'est comme pour les devoirs à l'école. T'avais des mecs qui pensaient toujours s'être plantés et qui claquaient les meilleurs notes.

Ouais puis pas envie de passer pour un con aussi. Je connais un gars (l'exception) qui selon lui est en grande condition avant chaque course puis au final des fois... Ben c'est pas terrible, du coup, il passe pour une belle grande gueule !

Je pense que le but c’est de s’enlever de la pression via un discours de façade, parce que t’as beau dire que t’es pas bien, bah dans ta tête t’esperes bien pouvoir leur faire mal aux jambes aux gaziers c’est une évidence.

Mais je trouve que c’est souvent surjoué.

Ben au Tourniol, j'étais vraiment pas confiant, c'est qu'au bout de 2 km d'ascension que j'ai compris qu'en fait, je péter le feu !

Perso la veille et le jour de courses ou cyclos j’ai très souvent les jambes lourdes, je pense que c’est le stress. Une fois le départ donné ça passe. Mais c’est anxiogène du coup chaque fois.

Possible oui. Ca me le fait aussi. Et avant les chronos, des fois je tremble comme une feuille !

Bon on attend les récits des gaziers de la Corima.

Ils sont fatigués les gaziers !

J'attends surtout les photos et la publication des résultats.

Moi je suis blasé, ça sera le 110 pour moi l'an prochain. J'ai pris un coup derrière la cafetière dimanche.

On3 a écrit : 20 mars 2018, 10:36 Moi je suis blasé, ça sera le 110 pour moi l'an prochain. J'ai pris un coup derrière la cafetière dimanche.

C'est dans ces moments là qu'on se sent vivant ! J'attends ton récit avec impatience