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Victoires : 14

Classement World-Tour : 10ème



Le bilan

Après une année 2016 catastrophique, la formation Cannondale-Drapac s’est rattrapée en 2017, en signant une saison réussie au vu du budget de l’équipe. Avec 14 victoires au compteur, un podium sur le Tour de France, et deux top 10 au classement général du Giro et de la Vuelta, la structure dirigée par Jonathan Vaughters a en effet brillé, sans oublier le fait que le manager américain a réussi en septembre a sauver son équipe de la disparition, en trouvant in-extremis un nouveau sponsor, EF-Education First.


Le coureur



Rigoberto Uran : la grande surprise de l’année, tant de nombreux observateurs avaient déjà enterré Rigoberto Uran, qui semblait il est vrai incapable de jouer de nouveau les premiers rôles sur un Grand Tour. Bluffant d’aisance en montagne, le colombien a tenu la dragée haute à ses adversaires lors du Tour de France, ce qui lui a permis de terminer la Grande Boucle à une très belle seconde place. Également performant en fin de saison, il a remporté une belle victoire lors de Milan-Turin.

La révélation



Michael Woods : malgré deux premiers mois difficiles, Michael Woods a été la véritable révélation de la saison au sein de l’équipe Cannondale. Dans le coup au printemps où il a signé de belles places d’honneur sur Liège-Bastogne-Liège et le Tour du Pays basque notamment, le canadien est ensuite monté en puissance, sur le Giro tout d’abord, puis lors de la Vuelta ensuite, où il a signé une très belle 7ème place au classement général. A suivre en 2018, d’autant plus qu’il n’a derrière que deux saisons au plus haut niveau.

La déception



Sep Vanmarcke : pas épargné par la malchance, Sep Vanmarcke a néanmoins vécu une première année compliquée et décevante au sein de la formation Cannondale, puisqu’il termine la saison sans le moindre succès, et avec pour meilleure performance une 3ème place obtenue lors du Het Nieuwsblad. Un peu mieux en seconde partie d’année, le belge devra s’appuyer sur cette période pour construire en vue de 2018, où il sera forcément très scruté et attendu.

Saison mitigée.
Vraiment du mieux cette année, Uran que personne ne voyait à ce niveau, Rolland qui a su réussir sur le Giro et la Route du Sud et impulser un élan (selon les dires de ses coéquipiers), Woods évidemment.
Après, il manquait un scoreur dans cette équipe, quand on voit que les meilleurs coureurs ont 2 victoires. Il manquait aussi sérieusement d'équipiers pour accompagner le leader en montagne.

Vu d'où il partait je dis réussi, même si comme tous les ans l'équipe a connu son lot de déceptions.

Réussie dans l'ensemble.
Uran mais aussi Formolo et Woods pour les GT + Rolland une étape sur le Giro + Villela meilleur grimpeur de la Vuelta.
Côté classique, Vanmarcke a effectivement connu une saison moyenne mais bien compensée par Langeveld (podium à Roubaix) et Van Baarle (trois top 10 sur les Flandriennes dont une 4e sur le Ronde).

Petite ombre au tableau: les éternels espoirs ne confirment toujours pas (Dombrowski, Bevin) et j'espère que Carthy n'en prend pas le chemin.

Noé a écrit :Saison mitigée.
Vraiment du mieux cette année, Uran que personne ne voyait à ce niveau, Rolland qui a su réussir sur le Giro et la Route du Sud et impulser un élan (selon les dires de ses coéquipiers), Woods évidemment.
Après, il manquait un scoreur dans cette équipe, quand on voit que les meilleurs coureurs ont 2 victoires. Il manquait aussi sérieusement d'équipiers pour accompagner le leader en montagne.

Pourrais tu détailler ce point s'il te plaît ?

Réussie. A la limite du miracle...

Par rapport à ce qu'on a vu l'année dernière et ce qu'on attendait d'eux en début de saison, il y a pas photo!

Réussie grâce à la 2ème place d'Uran sur le Tour.

Fuenté d'Éze a écrit : 03 nov. 2017, 17:51

Noé a écrit :Saison mitigée.
Vraiment du mieux cette année, Uran que personne ne voyait à ce niveau, Rolland qui a su réussir sur le Giro et la Route du Sud et impulser un élan (selon les dires de ses coéquipiers), Woods évidemment.
Après, il manquait un scoreur dans cette équipe, quand on voit que les meilleurs coureurs ont 2 victoires. Il manquait aussi sérieusement d'équipiers pour accompagner le leader en montagne.

Pourrais tu détailler ce point s'il te plaît ?

Et bien je suis abonné à la newsletter de Cannondale qui reprend les réactions de chaque coureur pendant une course. Après le giro, chaque coureur a donc donné son impression sur la course et ils ont été trois ou quatre à dire que les attaque de Rolland chaque jour leur donnaient envie d'aller de l'avant, de donner le meilleur d'eux-même en voyant ce que lui faisait.
Et sur la Route du Sud, même chose, Wippert (je crois) qui a gagné le lendemain au sprint a expliqué que la victoire de Rolland la veille leur avait tous donné de l'énergie et de la confiance.
Je pense que c'est particulier à ce coureur, comme à beaucoup de leaders, de savoir insuffler quelque chose à l'équipe. Je me souviens qu'il y avait le même type de réactions chez Europcar après son Giro de 2014. C'est sûr que c'est autrement plus motivant qu'un Uran qui suit mais n'attaque jamais (d'ailleurs, après le Tour, il n'y a pas eu ce genre de réactions de l'équipe à propos du leader)

J'ai hésité entre saison réussie et mitigée mais j'ai finalement pris le premier choix en raison de la 2ème place d'Uran sur le Tour de France. J'ajouterai également la Vuelta de Woods et la victoire de Rolland sur une étape du Giro.
Pour le reste, il y a des déceptions sur des espoirs qui ne confirment pas (Dombrowski et Carthy entre autres)

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J'ai hésité entre saison réussie et mitigée mais j'ai finalement pris le premier choix en raison de la 2ème place d'Uran sur le Tour de France. J'ajouterai également la Vuelta de Woods et la victoire de Rolland sur une étape du Giro.
Pour le reste, il y a des déceptions sur des espoirs qui ne confirment pas (Dombrowski et Carthy entre autres)
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le maillot à pois bien qu'anecdotique de Villella sur la vuelta ,les progrès de Bettiol(7e à sans Sebastian notamment) sont à souligner

La vraie déception c'est Talansky surtout je trouve.
Je le pensais relancé avec sa bonne Vuelta de l'an dernier. Au final, on ne l'a jamais vu et il quitte carrément le peloton :(

J'ai voté "saison mitigée".
Parce qu'à entendre JV, on allait voir ce qu'on allait voir du nouveau Rolland avec ses nouvelles métodes d'entraînement, et ses progrès en vélo de chrono... pour finalement une victoire d'étape en échappée matinale sur le Giro grâce à une excellente collaboration de son coéquipier Wood.
Bon heureusement qu'Uran a fait le job sur le Tour.
Quant à Sep Vanmarcke, c'est un beau flandrien qui mérite un palmarès plus étoffé. Sans sa chute, sa saison aurait été différente. Mais bon, les chutes font partie du cyclisme, malheureusement, et il est loin d'être le seul dans ce cas.