Forum cyclisme de Velo-Club du Net

wallers a écrit : 03 nov. 2019, 16:49 Un bel exemple de partage de la route entre cyclistes et automobilistes.

Notez près du panneau au carrefour le policier qui a le nez dans son téléphone portable et qui lève à peine le nez ensuite.

Quand on grille une priorité à droite, faut pas s'étonner !
Le premier coureur pourra remercier ses parents de ne pas l'avoir inscrit à l'école du cyclisme, ça lui aura permis de virer comme une merde et de pouvoir se coucher rapidement sinon ça finissait en paella cette affaire.

Gros gros coup de gueule de De Marchi sur Instagram, qui selon lui s'est fait frôler à toute vitesse par une voiture ce matin alors qu'il était dans une montée, ce qui l'aurait déséquilibré, fait monter sur le trottoir contre son gré et presque fait tomber. Une voiture derrière qui a vu la scène double cette voiture et la force à s'arrêter pour lui dire la dangerosité de son geste. Le conducteur sort et quand De Marchi, qui arrive sur place, lui dit qu'il aurait pu le tuer, le conducteur répond "je ne t'ai pas touché, va te faire *****".
Au final, le conducteur devait se rendre chez un marchand de journaux à 200m de la scène.

Bref, conduite jugée totalement irresponsable, et que Trentin a relayé sur les RS en lançant un appel aux politiques.

https://www.tuttobiciweb.it/article/201 ... -ignorante

De quoi se plaint-il ? C'est notre pain quotidien.

Ca, c'est du partage de la route :

Noé a écrit : 18 oct. 2019, 18:31 J'ai trouvé le roi des connards sur la route (je n'ai pas d'autres mots, désolé) : https://www.estrepublicain.fr/edition-d ... -a-percute

Ce récit me glace le sang.

Mon frère connaissait les jeunes, il m'avait parlé de cette histoire: il avait la voix toute chevrotante en m'en parlant! Le gamin a littéralement agonisé sous les yeux de son pote!

Pas fan des voies vertes. Il m'arrive d'en prendre le long du canal de l'est ou l'ancienne voie de chemin de fer dans la vallée de la Moselotte mais je trouve ça monotone. En effet, on est finalement sur un effort continu et sans répit. On appuie toujours sur les pédales sans pouvoir réellement s'offrir de temps de roue libre et je trouve que c'est plus fatiguant que sur le route contigue qui alterne les portions plates, en légère montée ou descente. Bref, j'ai le sentiment que c'est bien plus usant surtout dans le sens "montant"
Quant à la ville, j'essaie au maximum d'éviter d'y passer aux heures de pointe mais Epinal étant à 10 km de chez moi, je n'ai pas toujours le choix si je veux varier mes sorties. Je n'emprunte jamais les voies cyclables en ville, trop d'obstacles: piètons le nez dans les smartphones, toutous en laisse, mamie en vélo et stops à gogo! Je privilègie quand même les rues assez larges.

J'adore

Du coup, comment on passe de l'autre coté ? C'est dans quelle ville ?

On a quand même vraiment un problème vis à vis de la voiture, l'humain s'est rendu esclave de ces tas de ferrailles, on peut pas passer là où elles roulent, faut les laver, les bichonner, tous ça pour les vendre 2 fois moins cher que ce qu'on les a payées 2 ans auparavant...

El_Pistolero_07 a écrit : 09 janv. 2020, 09:05 Du coup, comment on passe de l'autre coté ?

Bah faut prendre la voiture

El_Pistolero_07 a écrit : 09 janv. 2020, 09:05 Du coup, comment on passe de l'autre coté ? C'est dans quelle ville ?

C'est à Chatou, dans les Yvelines, commune très proche de Paris.

El_Pistolero_07 a écrit : 09 janv. 2020, 09:05 Du coup, comment on passe de l'autre coté ? C'est dans quelle ville ?

On a quand même vraiment un problème vis à vis de la voiture, l'humain s'est rendu esclave de ces tas de ferrailles, on peut pas passer là où elles roulent, faut les laver, les bichonner, tous ça pour les vendre 2 fois moins cher que ce qu'on les a payées 2 ans auparavant...

Une ville d'IDF en proche banlieue mais j'ai oublié le nom. La vidéo associée était encore plus parlante (flot de voitures en continu).

Je ne connais pas le fin mot de l'histoire mais ça ressemble clairement à un enchaînement du genre :
- Un piéton a été renversé/mis en danger ici.
- Des personnes se sont plaintes à la mairie.
- La mairie a réglé le problème en supprimant le passage piéton.

Ça peut faire sourire, mais ce n'est malheureusement pas rare, et on peut régulièrement entendre parler d'événements du genre.
Beaucoup de maires refusent de prendre leur responsabilité (parce qu'ils sont eux mêmes des gros consommateurs de la bagnole, parce qu'ils ne sont que de vulgaires marionnettes politiques et que le plus important c'est la réélection).
Personnellement, j'ose affirmer que dans ces fameuses villes où les maires sont encore bloqués en 1980, il existe plus de riverains qui veulent voir la place de la voiture fortement réduite, que l'inverse.

J'ai eu le privilège de recevoir le "programme" du maire en place dans ma ville pour les municipales qui arrivent. J'ai cru lire qu'il s'était entouré d'une équipe de 7 experts (des gus de son équipe habituelle) pour prendre à bras le corps les questions environnementales.
Il y a avait pas mal de propositions de l'équipe en question, la seule qui faisait référence au vélo, c'était un type qui proposait un meilleur fléchage des chemins piétonniers qui existent déjà.
Sans déconner, voilà comment est vu le vélo par nos élus, c'est un truc que tu prends 30' un samedi matin de fin Mai dans l'année pour aller te promener à côté du canal avec bobonne (n'oublie pas la baguette sur le chemin du retour !).

à Istanbul, il y a des ponts qui ont été construits pour que les piétons puissent passer ce genre de route ayant un trafic en continu

Concernant la vision du cyclisme dans notre société, une image vos mieux que des grands discours :

Bizarrement, je trouve que le constat d'On3 détonne de l'air du temps.
Je ne sais pas chez vous mais j'ai l'impression que pour ces prochaines municipales, le vélo occupe une grande place et chaque candidat essaie de s'en emparer pour se montrer le plus écolo et vélofriendly possible.
Alors, c'est peut-être hypocrite mais tant que ça va dans ce sens, je ne me plains pas.
Je ne peux généraliser mais c'est le cas dans les trois villes que je suis : à Rennes, Tours et Paris, les associations de collectifs cyclistes sont écoutées et font des discussions publiques avec les différents candidats, les candidats eux-mêmes rivalisent d'idées et accusent souvent les maires en place de ne pas avoir de politique assez cyclable.
On aurait pu s'attendre au contraire, penser justement que les candidats allaient vouloir se mettre les électeurs automobilistes dans la poche. On dirait que l'électorat qui les intéresse le plus est finalement celui des cyclistes.

Ça détonne d'autant plus que ma ville a pas mal communiqué sur son côté "vélo friendly" (lol). Puis je pense qu'ils ont vu les résultats de l'enquête annuelle proposée par je ne sais plus quelle association d'utilisateurs de vélos (et toujours très suivie) puis ils ont arrêté leur bullshit.

On3, tu parles bien de Valence ? C'est vélo friendly depuis quand Valence ?

Noé a écrit : 09 janv. 2020, 10:23 Bizarrement, je trouve que le constat d'On3 détonne de l'air du temps.
Je ne sais pas chez vous mais j'ai l'impression que pour ces prochaines municipales, le vélo occupe une grande place et chaque candidat essaie de s'en emparer pour se montrer le plus écolo et vélofriendly possible.
Alors, c'est peut-être hypocrite mais tant que ça va dans ce sens, je ne me plains pas.
Je ne peux généraliser mais c'est le cas dans les trois villes que je suis : à Rennes, Tours et Paris, les associations de collectifs cyclistes sont écoutées et font des discussions publiques avec les différents candidats, les candidats eux-mêmes rivalisent d'idées et accusent souvent les maires en place de ne pas avoir de politique assez cyclable.
On aurait pu s'attendre au contraire, penser justement que les candidats allaient vouloir se mettre les électeurs automobilistes dans la poche. On dirait que l'électorat qui les intéresse le plus est finalement celui des cyclistes.

Il faut à mon avis, différencier les villes étudiantes avec beaucoup de jeunes cadres dynamiques qui sont plutôt pro-transition et le reste de la France qui est restée dans les années 70. Oui ça fait cliché, mais quand on passe de Rennes, aux Andelys, on la voit concrètement la fracture sociale entre les grandes villes et la campagne. Bon là pour le coup, l'exemple des Yvelines, c'est en zone urbaine. Mais ça m'étonnerait qu'il y ait une université dans le coin, donc le raisonnement peut se tenir.

El_Pistolero_07 a écrit : 09 janv. 2020, 10:45 On3, tu parles bien de Valence ? C'est vélo friendly depuis quand Valence ?

La via Rhôna est censée passer dans le centre ville, mais c'est bien galère à mes souvenirs pour suivre la voie cyclable

https://www.20minutes.fr/paris/2687715- ... gpn-saisie

Un cas où c'est difficile pour moi de prendre position :
- D'un coté les violences policières, clairement la riposte semble trop violente vis à vis de la situation, tuer un homme, même par accident pour ça, bravo...
- De l'autre, un gars qui conduit un scoot portable à la main et qui semble agressif, la part cycliste en moi se dit "bon débarras"...

Bref belle situation merdique.

Le sucre sportif a écrit : 09 janv. 2020, 11:10

El_Pistolero_07 a écrit : 09 janv. 2020, 10:45 On3, tu parles bien de Valence ? C'est vélo friendly depuis quand Valence ?

La via Rhôna est censée passer dans le centre ville, mais c'est bien galère à mes souvenirs pour suivre la voie cyclable

Oui ce n'est pas du tout agréable et mal indiqué. Et "en même temps", la ville se sent obligée de faire passer par le centre-ville pour espérer quelques retombées pour le commerce. C'était à demi-mots la réponse du Maire sur twitter à ceux qui souhaitaient une continuité totale sur les bords de Rhône.

@El_Pistolero : Oui ça n'a pas grand chose de vélo-friendly. Disons qu'on a la chance que la ville ne soit pas trop envahie de bagnoles non plus (à part quelques axes qui ont volontairement été revus pour ralentir le trafic -ce qui est bien mais qui fait que c'est toujours blindé et au ralenti-). Les seuls axes sécurisés, ça se résume à partager le trottoir avec les piétons ...
L'avenue de la Libération a été refaite entièrement récemment, ils se félicitaient d'avoir terminé le chantier en avance ... pour pondre une grosse merde, une avenue de 150m de large, 2 pistes cyclables pas protégées de 12cm de large de chaque côté, et des trottoirs à peine plus larges. Bienvenue en 1980 !

Le sucre sportif a écrit : 09 janv. 2020, 11:08

Noé a écrit : 09 janv. 2020, 10:23 Bizarrement, je trouve que le constat d'On3 détonne de l'air du temps.
Je ne sais pas chez vous mais j'ai l'impression que pour ces prochaines municipales, le vélo occupe une grande place et chaque candidat essaie de s'en emparer pour se montrer le plus écolo et vélofriendly possible.
Alors, c'est peut-être hypocrite mais tant que ça va dans ce sens, je ne me plains pas.
Je ne peux généraliser mais c'est le cas dans les trois villes que je suis : à Rennes, Tours et Paris, les associations de collectifs cyclistes sont écoutées et font des discussions publiques avec les différents candidats, les candidats eux-mêmes rivalisent d'idées et accusent souvent les maires en place de ne pas avoir de politique assez cyclable.
On aurait pu s'attendre au contraire, penser justement que les candidats allaient vouloir se mettre les électeurs automobilistes dans la poche. On dirait que l'électorat qui les intéresse le plus est finalement celui des cyclistes.

Il faut à mon avis, différencier les villes étudiantes avec beaucoup de jeunes cadres dynamiques qui sont plutôt pro-transition et le reste de la France qui est restée dans les années 70. Oui ça fait cliché, mais quand on passe de Rennes, aux Andelys, on la voit concrètement la fracture sociale entre les grandes villes et la campagne. Bon là pour le coup, l'exemple des Yvelines, c'est en zone urbaine. Mais ça m'étonnerait qu'il y ait une université dans le coin, donc le raisonnement peut se tenir.

Je ne serais pas aussi marqué que ça.
Dans certaines villes assez "inattendues" (ni étudiante, ni bobo, type Le Mans, très ouvrière et pas spécialement riche), j'ai été surpris de voir que le nombre de personnes se déplaçant à vélo avait explosé. C'est visible à l'oeil nu, j'entends.

Et c'est aussi ce "nombre critique" qui fera que les choses changeront (les aménagements, la prise en compte par les politiques) et que le vélo deviendra alors autre chose qu'un simple sujet de "communication" pour nos politiques.