il me semble que dans l' ensemble vous avez oublié par exemple à quel point les étapes de montagne du giro précédent avaient été passionnantes , avec des rebondissements et des luttes entre leaders ( moins prestigieux dans l' ensemble c' est vrai ) parfois dès l' avant-dernier col ;
le suspense cette année a été formidable , mais pas les étapes sauf parfois la fin , et on a eu une lutte entre favoris qui n' étaient presque jamais à leur meilleur niveau , c' est peut-être rassurant mais pas forcément d' un intérêt exceptionnel à mon avis ; même la lutte rouleur-grimpeur , le sel du cyclisme , nécessite tout de même un grimpeur à son meilleur niveau
Giro 2017: le bilan
Modérateur : Modos VCN
Re: Giro 2017: le bilan
Pas du grand spectacle parce qu'il n'existe plus de "grands" grimpeurs. Une étape avec quatre ou cinq cols réduite à pas grand chose, ça veut tout dire. Mais il faut avouer que les difficultés ont été quand même "rabotées". Par exemple, Il fallait un Mortirolo par l'autre versant et pas cet "ersatz" qui n'a entamé personne parmi les favoris.
Je ne sais pas si c'est l'état fiévreux, comme le dit Quintana, mais pour moi ce Giro c'est la faillite des grimpeurs. Je ne dirais même pas des attaquants, puisqu'il y a eu des tentatives, mais plutôt le niveau réel de ces "grimpeurs" !
Je ne sais pas si c'est l'état fiévreux, comme le dit Quintana, mais pour moi ce Giro c'est la faillite des grimpeurs. Je ne dirais même pas des attaquants, puisqu'il y a eu des tentatives, mais plutôt le niveau réel de ces "grimpeurs" !
Re: Giro 2017: le bilan
J'ai mis 4. J'ai cependant longtemps hésité entre 4 et 5. En fait, je me suis passionné pour ce Giro comme rarement. Avant même le départ, j'attendais bcp du duel entre Quintana - Nibali. J'avais aussi bcp d'attentes par rapport aux performances de Pinot. J'ai trouvé les 2 premières semaines assez sympa, mais sans plus. Les étapes pour sprinteurs en amuse-gueule ne m'ont jamais dérangé. Il en faut pour tous les goûts. Et j'ai toujours aimé ces moments de tension grandissante dans la préparation d'un sprint et l'apothéose du sprint. Et la dernière semaine a été passionnante avec énormément de suspense quand au vainqueur final.
Du coup, j'aurais pu mettre 5. Mais je ressors quand même un peu frustré. Le duel entre Quintana et Nibali n'a jamais vraiment décollé. Les deux m'ont paru un peu en dessous de leur niveau sur les dernières étapes. On n'a pas vu bcp d'attaques tranchantes des favoris. Sans doute ne le pouvaient-ils pas, mais je reste quand même un peu sur ma faim. Du coup, le 4 me parait le meilleur choix.
Du coup, j'aurais pu mettre 5. Mais je ressors quand même un peu frustré. Le duel entre Quintana et Nibali n'a jamais vraiment décollé. Les deux m'ont paru un peu en dessous de leur niveau sur les dernières étapes. On n'a pas vu bcp d'attaques tranchantes des favoris. Sans doute ne le pouvaient-ils pas, mais je reste quand même un peu sur ma faim. Du coup, le 4 me parait le meilleur choix.
- Ilnur majka
- Leader
- Messages : 18151
- Inscription : 20 août 2016, 11:30
Re: Giro 2017: le bilan
il y a un terme qui s'est développé durant les dernières étapes montagne,il s'agit"des second coteaux"
je voulais savoir en quoi Pinot et Zakarin sont des second couteaux?
je voulais savoir en quoi Pinot et Zakarin sont des second couteaux?
Re: Giro 2017: le bilan
Je l'ai posté sur un autre topic mais je le remets ici car ça me semble être la bonne place.
Perso sur ce Giro, je mettrai aussi l'accent sur la pauvreté tactique (Movistar), physique (Bahrein) et le manque d'ambition (FDJ) de certaines équipes pour déclencher les grandes manoeuvres.
Movistar :
Une grosse équipe au départ mais une grosse blague sur le plan tactique de bout en bout. Le summum étant l'étape d'Ortisei où ils font attendre Amador et Anacona dans le Passo Gardena pour tracter Quintana alors que la bagarre entre les leaders est déclenchée. Les mecs vont servir à rien dans la montée car ils sont inférieurs aux leaders, c'est dans les descentes et sur le plat qu'il faut les utiliser. Et c'est précisément dans la descente du Passo Gardena qu'ils devaient attendre Quintana. Pas dans la montée
Bon après en fin de Giro, ils étaient tous cramés à force de courir n'importe comment dans quasiment chaque étape. Je cherche encore le fil conducteur de leur présence à l'avant dans certaines échappées. Genre l'étape de Bormio où Anacona fait le yoyo entre les groupes dans le Stelvio
Que d'énergie perdue bêtement...
On peut dire ce qu'on veut sur le passé de Riis en tant que coureur mais si c'est lui le mec qui est dans la bagnole Movistar, Quintana remporte ce Giro avec une stratégie au poil.
Bahrein :
Une équipe très faible. Moreno exclu rapidement, Pellizotti le plus vaillant à bientôt 40 balais, Visconti visiblement pas très motivé pour faire l'équipier, Boaro et Siutsou qui ont fait ce qu'ils ont pu mais qui restent limités, etc... Pfiou ça volait pas haut.
Individuellement la seule étape où Nibali m'a déçu, c'est celle d'Ortisei. C'est la seule étape de montagne sans trop de vallée dans le final et il aurait dû tenter le coup dans une descente. Mais collectivement il ne pouvait rien faire avec cette équipe. C'est sûr que c'était plus facile de renverser le Giro 2016 avec Scarpo et Kangert en équipiers de luxe...
FDJ :
Constamment sur la défensive. Ils n'ont jamais tenté un truc en essayant d'envoyer Reichenbach à l'avant en point d'appui. Non il restait constamment aux côtés de Pinot et on ne peut pas dire qu'il ait servi à grand chose. C'est bien dommage car c'était l'un des équipiers les plus solides en montagne sur ce Giro. Gros manque d'ambition.
Autant je maudits la Sky sur le Tour, autant je regrette que l'étape du Blockhaus ait détruite les ambitions de Thomas et Landa. Landa aurait sans doute pu être un de ses dynamiteurs des étapes de montagne car il semblait en excellente condition.
Perso sur ce Giro, je mettrai aussi l'accent sur la pauvreté tactique (Movistar), physique (Bahrein) et le manque d'ambition (FDJ) de certaines équipes pour déclencher les grandes manoeuvres.
Movistar :
Une grosse équipe au départ mais une grosse blague sur le plan tactique de bout en bout. Le summum étant l'étape d'Ortisei où ils font attendre Amador et Anacona dans le Passo Gardena pour tracter Quintana alors que la bagarre entre les leaders est déclenchée. Les mecs vont servir à rien dans la montée car ils sont inférieurs aux leaders, c'est dans les descentes et sur le plat qu'il faut les utiliser. Et c'est précisément dans la descente du Passo Gardena qu'ils devaient attendre Quintana. Pas dans la montée

Bon après en fin de Giro, ils étaient tous cramés à force de courir n'importe comment dans quasiment chaque étape. Je cherche encore le fil conducteur de leur présence à l'avant dans certaines échappées. Genre l'étape de Bormio où Anacona fait le yoyo entre les groupes dans le Stelvio

On peut dire ce qu'on veut sur le passé de Riis en tant que coureur mais si c'est lui le mec qui est dans la bagnole Movistar, Quintana remporte ce Giro avec une stratégie au poil.
Bahrein :
Une équipe très faible. Moreno exclu rapidement, Pellizotti le plus vaillant à bientôt 40 balais, Visconti visiblement pas très motivé pour faire l'équipier, Boaro et Siutsou qui ont fait ce qu'ils ont pu mais qui restent limités, etc... Pfiou ça volait pas haut.
Individuellement la seule étape où Nibali m'a déçu, c'est celle d'Ortisei. C'est la seule étape de montagne sans trop de vallée dans le final et il aurait dû tenter le coup dans une descente. Mais collectivement il ne pouvait rien faire avec cette équipe. C'est sûr que c'était plus facile de renverser le Giro 2016 avec Scarpo et Kangert en équipiers de luxe...
FDJ :
Constamment sur la défensive. Ils n'ont jamais tenté un truc en essayant d'envoyer Reichenbach à l'avant en point d'appui. Non il restait constamment aux côtés de Pinot et on ne peut pas dire qu'il ait servi à grand chose. C'est bien dommage car c'était l'un des équipiers les plus solides en montagne sur ce Giro. Gros manque d'ambition.
Autant je maudits la Sky sur le Tour, autant je regrette que l'étape du Blockhaus ait détruite les ambitions de Thomas et Landa. Landa aurait sans doute pu être un de ses dynamiteurs des étapes de montagne car il semblait en excellente condition.
- Tontontrotsko
- Equipier de luxe
- Messages : 5813
- Inscription : 07 juil. 2014, 13:18
Re: Giro 2017: le bilan
Stat intéressante : Nibali devient le 7ème coureur au classement des podium sur les GT.
Mine de rien, il en est aujourd'hui à son 9ème podium, à égalité au classement avec rien moins que Coppi et Indurain. Les six coureurs devant eux : Anquetil, Hinault, Merckx, Gimondi, Bartali, Poulidor. Un podium à la Vuelta et il rejoint les deux derniers au classement.
Chez les contemporains, le suivant est Valverde avec 8, dont 6 à la Vuelta. Un qui arrive fort, c'est Quintana : à 27 ans, ça lui fait déjà 6 podiums. Contador en est à 7, Froome à 6.
Mine de rien, il en est aujourd'hui à son 9ème podium, à égalité au classement avec rien moins que Coppi et Indurain. Les six coureurs devant eux : Anquetil, Hinault, Merckx, Gimondi, Bartali, Poulidor. Un podium à la Vuelta et il rejoint les deux derniers au classement.
Chez les contemporains, le suivant est Valverde avec 8, dont 6 à la Vuelta. Un qui arrive fort, c'est Quintana : à 27 ans, ça lui fait déjà 6 podiums. Contador en est à 7, Froome à 6.
Re: Giro 2017: le bilan
A noter que les 7 podiums de Contador, ce sont 7 victoires.
Re: Giro 2017: le bilan
C'est vrai qu'a posteriori tant la Movistar que la FDJ pourront se dire qu'elles auraient pu faire autre chose en terme de stratégie de course. Pour la Bahrein, le Nibali il avait une équipe qui valait à peu près celle de Contador en 2015, donc il a fait avec les moyens du bord... je pense que la FDJ n'avait pas assez (peut être à juste titre) confiance en Morabito/Mollard/Roy pour oser envoyer Reichenbach à l'avant... Mais dans ce cas ils auraient au moins pu envoyer plus régulièrement un membre de ce trifecta devant pour servir d'éventuel relais.marooned2 a écrit : 29 mai 2017, 12:18 Je l'ai posté sur un autre topic mais je le remets ici car ça me semble être la bonne place.
Perso sur ce Giro, je mettrai aussi l'accent sur la pauvreté tactique (Movistar), physique (Bahrein) et le manque d'ambition (FDJ) de certaines équipes pour déclencher les grandes manoeuvres.
Movistar :
Une grosse équipe au départ mais une grosse blague sur le plan tactique de bout en bout. Le summum étant l'étape d'Ortisei où ils font attendre Amador et Anacona dans le Passo Gardena pour tracter Quintana alors que la bagarre entre les leaders est déclenchée. Les mecs vont servir à rien dans la montée car ils sont inférieurs aux leaders, c'est dans les descentes et sur le plat qu'il faut les utiliser. Et c'est précisément dans la descente du Passo Gardena qu'ils devaient attendre Quintana. Pas dans la montée
Bon après en fin de Giro, ils étaient tous cramés à force de courir n'importe comment dans quasiment chaque étape. Je cherche encore le fil conducteur de leur présence à l'avant dans certaines échappées. Genre l'étape de Bormio où Anacona fait le yoyo entre les groupes dans le StelvioQue d'énergie perdue bêtement...
On peut dire ce qu'on veut sur le passé de Riis en tant que coureur mais si c'est lui le mec qui est dans la bagnole Movistar, Quintana remporte ce Giro avec une stratégie au poil.
Bahrein :
Une équipe très faible. Moreno exclu rapidement, Pellizotti le plus vaillant à bientôt 40 balais, Visconti visiblement pas très motivé pour faire l'équipier, Boaro et Siutsou qui ont fait ce qu'ils ont pu mais qui restent limités, etc... Pfiou ça volait pas haut.
Individuellement la seule étape où Nibali m'a déçu, c'est celle d'Ortisei. C'est la seule étape de montagne sans trop de vallée dans le final et il aurait dû tenter le coup dans une descente. Mais collectivement il ne pouvait rien faire avec cette équipe. C'est sûr que c'était plus facile de renverser le Giro 2016 avec Scarpo et Kangert en équipiers de luxe...
FDJ :
Constamment sur la défensive. Ils n'ont jamais tenté un truc en essayant d'envoyer Reichenbach à l'avant en point d'appui. Non il restait constamment aux côtés de Pinot et on ne peut pas dire qu'il ait servi à grand chose. C'est bien dommage car c'était l'un des équipiers les plus solides en montagne sur ce Giro. Gros manque d'ambition.
Autant je maudits la Sky sur le Tour, autant je regrette que l'étape du Blockhaus ait détruite les ambitions de Thomas et Landa. Landa aurait sans doute pu être un de ses dynamiteurs des étapes de montagne car il semblait en excellente condition.
Quant à la Movistar, elle a donné en effet l'impression de finir par épuiser ses coureurs sans pour autant s'en servir vraiment.
- Tontontrotsko
- Equipier de luxe
- Messages : 5813
- Inscription : 07 juil. 2014, 13:18
Re: Giro 2017: le bilan
9 même, si on lui rajoute ses résultats 2010 - 2011 ...
Re: Giro 2017: le bilan
Ce que fort heureusement nous ne faisons pas...
- MiguelDelgado2
- Equipier de luxe
- Messages : 3011
- Inscription : 07 juil. 2014, 08:59
Re: Giro 2017: le bilan
Parle pour toi

Re: Giro 2017: le bilan
Alors là j'aimerais comprendre: à l'arrivée ce jour-là, Pinot disait que c'etait l'etape qui etait mal tracée, qu'il y avait trop de plats entre les cols. Et là, il nous explique qu'il etait tres mal le matin et certain de perdre du temps.Liam a écrit : 28 mai 2017, 21:32 Pour relativiser le bilan de Pinot : il dit avoir fait nuit presque blanche à cracher ses poumons la nuit précédant le Stelvio et que le matin il aurait signé tout de suite pour ne perdre qu'une minute et demie sur les meilleurs vu son état. Il dit aussi s'être fait extrêmement mal ce jour là pour rester en course. Ça laisse quelques regrets... et ça donne une autre couleur à l'analyse de sa course.
C'est quoi la vraie version?

Je veux bien qu'il y ait de la comm' dans tout cela, mais alors quel crédit peut-on accorder à ses propos?
Re: Giro 2017: le bilan
Peut-être qu'il n'a pas osé dire qu'il était malade pour éviter qu'on l'attaquedolipr4ne a écrit : 29 mai 2017, 13:59Alors là j'aimerais comprendre: à l'arrivée ce jour-là, Pinot disait que c'etait l'etape qui etait mal tracée, qu'il y avait trop de plats entre les cols. Et là, il nous explique qu'il etait tres mal le matin et certain de perdre du temps.Liam a écrit : 28 mai 2017, 21:32 Pour relativiser le bilan de Pinot : il dit avoir fait nuit presque blanche à cracher ses poumons la nuit précédant le Stelvio et que le matin il aurait signé tout de suite pour ne perdre qu'une minute et demie sur les meilleurs vu son état. Il dit aussi s'être fait extrêmement mal ce jour là pour rester en course. Ça laisse quelques regrets... et ça donne une autre couleur à l'analyse de sa course.
C'est quoi la vraie version?![]()

Mais de toute façon il n'était pas favori, donc personne ne l'aurait visé lui

- levrai-dufaux
- Equipier de luxe
- Messages : 6903
- Inscription : 09 oct. 2014, 10:43
Re: Giro 2017: le bilan
J'ai voté 5* pour ma part, un très beau Giro, un ton en-dessous du précédent qui avait été exceptionnel tant par son scénario que ses performances, mais tout de même un très bon cru.
L'avènement de Dumoulin est une très bonne chose pour les GT à venir.
Quintana et Nibali sont les 2 grands perdants pour moi. Le premier aurait du l'emporter avec son équipe, en osant un tout petit plus. Même avec ses jambes moyennes, et diminué par la maladie, Nairo aurait fait tellement plus d'écart s'il avait osé attaqué Dumoulin dans le Stelvio par exemple. Son équipe était très forte, mais ses équipiers ont été bien mal utilisé dans les étapes de montagne...
Quant à Nibali, il était vraiment en-dessous de son niveau de 2016 (qui était déjà en-dessous de son niveau TdF 2014/fin TdF 2015). Le déclin semble s'accélérer. Sans équipe, il a fait au maximum de ses capacités, et c'est plutôt ça qui est inquiétant.
Derrière content pour Pinot, Zakarin et Pozzo. Maintenant que les deux premiers ont signé leur top 5, j'espère que la prochaine fois, ils seront un peu plus ambitieux et oseront davantage peser sur le déroulement de la course (pas seulement une attaque dans les 5 derniers kms).
Parmi les déceptions, la plus grosse reste cette moto dans l'étape du Blockhaus. Ou aurait été G. Thomas sans cela ? Pas loin de la gagne à mon avis, quand on voit que finalement le tracé n'avantageait pas tant que cela les grimpeurs, et que les principaux favoris n'étaient pas à leur meilleur niveau.
Parmi les petits déceptions : A. Yates, complètement invisible et moins bon que sur le TdF 2016... je ne comprends pas qu'il soit allé chercher un top 10 de manière aussi anonyme, alors que décroché au général, il aurait pu tenter des coups de loin et jouer les étapes.
L'avènement de Dumoulin est une très bonne chose pour les GT à venir.
Quintana et Nibali sont les 2 grands perdants pour moi. Le premier aurait du l'emporter avec son équipe, en osant un tout petit plus. Même avec ses jambes moyennes, et diminué par la maladie, Nairo aurait fait tellement plus d'écart s'il avait osé attaqué Dumoulin dans le Stelvio par exemple. Son équipe était très forte, mais ses équipiers ont été bien mal utilisé dans les étapes de montagne...
Quant à Nibali, il était vraiment en-dessous de son niveau de 2016 (qui était déjà en-dessous de son niveau TdF 2014/fin TdF 2015). Le déclin semble s'accélérer. Sans équipe, il a fait au maximum de ses capacités, et c'est plutôt ça qui est inquiétant.
Derrière content pour Pinot, Zakarin et Pozzo. Maintenant que les deux premiers ont signé leur top 5, j'espère que la prochaine fois, ils seront un peu plus ambitieux et oseront davantage peser sur le déroulement de la course (pas seulement une attaque dans les 5 derniers kms).
Parmi les déceptions, la plus grosse reste cette moto dans l'étape du Blockhaus. Ou aurait été G. Thomas sans cela ? Pas loin de la gagne à mon avis, quand on voit que finalement le tracé n'avantageait pas tant que cela les grimpeurs, et que les principaux favoris n'étaient pas à leur meilleur niveau.
Parmi les petits déceptions : A. Yates, complètement invisible et moins bon que sur le TdF 2016... je ne comprends pas qu'il soit allé chercher un top 10 de manière aussi anonyme, alors que décroché au général, il aurait pu tenter des coups de loin et jouer les étapes.
- Allobroges
- Leader
- Messages : 10204
- Inscription : 08 juil. 2014, 11:33
Re: Giro 2017: le bilan
0.5, un Giro à oublier:
Tout content de voir qu'une chaine diffusait en clair et gratuitement l'épreuve, j'ai complètement manqué ma préparation.
Tout au mieux, j'ai pu voir quelques bribes de l'extraordinaire étape de Tortona et 2-3 autres sans intérêt...
Bon, après j'suis content du nom du vainqueur: rendez vous compte, qui aurait cru un jour que Samos remporterait un GT?
lui qui était cantonné à ses SSR coupes de France.
Et puis un français, ca faisait un bail...
Tout content de voir qu'une chaine diffusait en clair et gratuitement l'épreuve, j'ai complètement manqué ma préparation.
Tout au mieux, j'ai pu voir quelques bribes de l'extraordinaire étape de Tortona et 2-3 autres sans intérêt...
Bon, après j'suis content du nom du vainqueur: rendez vous compte, qui aurait cru un jour que Samos remporterait un GT?
lui qui était cantonné à ses SSR coupes de France.
Et puis un français, ca faisait un bail...

- AlbatorConterdo
- légende VCN
- Messages : 25499
- Inscription : 05 juil. 2014, 13:25
Re: Giro 2017: le bilan
_Allobroges a écrit : 29 mai 2017, 14:33 0.5, un Giro à oublier:
Tout content de voir qu'une chaine diffusait en clair et gratuitement l'épreuve, j'ai complètement manqué ma préparation.
Tout au mieux, j'ai pu voir quelques bribes de l'extraordinaire étape de Tortona et 2-3 autres sans intérêt...
Bon, après j'suis content du nom du vainqueur: rendez vous compte, qui aurait cru un jour que Samos remporterait un GT?
lui qui était cantonné à ses SSR coupes de France.
Et puis un français, ca faisait un bail...![]()

Pareil, j'ai pas suivi, et au début, j'ai cru qu'on parlait de Tom Dumoulin en vainqueur...


Soyons magnanimes : Pour un arrêt de la pratique cycliste professionnelle en Italie
- El_Pistolero_07
- légende VCN
- Messages : 25710
- Inscription : 04 août 2014, 08:00
Re: Giro 2017: le bilan
Donc il est devant Nibali....
Pilote de C15 mutin
Mon Strava : https://www.strava.com/athletes/6038754
Mon Strava : https://www.strava.com/athletes/6038754
- Tontontrotsko
- Equipier de luxe
- Messages : 5813
- Inscription : 07 juil. 2014, 13:18
Re: Giro 2017: le bilan
Nan, égalité. Sauf que Vincenzo n'a pas triché, LUI !

Re: Giro 2017: le bilan
Bof. L'année dernière, ils renversent le Giro car il a des équipiers au top sur les 2 dernières étapes. Scarponi dans la vallée du Guil + le pied de Risoul. Encore Scarponi dans la première partie de la Lombarde puis Kangert sur le haut dans une portion avec vent de face. Sans eux, ça échoue et peut être même que Nibali ne tente rien ou alors très timidement.levrai-dufaux a écrit : 29 mai 2017, 14:09 Quant à Nibali, il était vraiment en-dessous de son niveau de 2016 (qui était déjà en-dessous de son niveau TdF 2014/fin TdF 2015). Le déclin semble s'accélérer. Sans équipe, il a fait au maximum de ses capacités, et c'est plutôt ça qui est inquiétant.
Ne pas négliger ce facteur "équipe" quand même. Il a un gros impact sur le plan mental quand il faut lancer les grandes manoeuvres.
Re: Giro 2017: le bilan
De fait, peut être qu'un Nibali qui a une équipe costaud lance la guerre dans le Grappa et voit Dumoulin couler dans la dernière étape de montagne à la Vuelta 2015, on en saura rien, mais le fait est que la Bahrein ça valait la Contador team de 2015 en terme de faiblesse...marooned2 a écrit : 29 mai 2017, 15:32Bof. L'année dernière, ils renversent le Giro car il a des équipiers au top sur les 2 dernières étapes. Scarponi dans la vallée du Guil + le pied de Risoul. Encore Scarponi dans la première partie de la Lombarde puis Kangert sur le haut dans une portion avec vent de face. Sans eux, ça échoue et peut être même que Nibali ne tente rien ou alors très timidement.levrai-dufaux a écrit : 29 mai 2017, 14:09 Quant à Nibali, il était vraiment en-dessous de son niveau de 2016 (qui était déjà en-dessous de son niveau TdF 2014/fin TdF 2015). Le déclin semble s'accélérer. Sans équipe, il a fait au maximum de ses capacités, et c'est plutôt ça qui est inquiétant.
Ne pas négliger ce facteur "équipe" quand même. Il a un gros impact sur le plan mental quand il faut lancer les grandes manoeuvres.