Fignon Giro 84, Millar Vuelta 85, Roche Paris-Nice 87, Bitossi Mondial 72, JBoyer Mondial 82, Fuente Giro 74, Ocana Tour 71, Bahamontès Tour 64, Kelly Flandres 84, Rodriguez Mondial 2013, Martin Liège 2014, Merckx Roubaix 75, De Vlaeminck Roubaix 76, Visentini Giro 83...José-Enrique Gutierrez Giro 2005.
Non, Guttierrez, c'était une blague. D'ailleurs, c'était 2006, je crois..
Visentini est battu par les bonifs trop généreusement distribuées, pour le plus grand bonheur de Saronni.
De Vlaeminck réalise un énorme Paris-Roubaix 76 ( selon l'Année du Cyclisme, de PChany ), mais se laisse griser par sa force. Demeyer ratonne toute la journée ( malgré la chute de son leader Maertens ) et l'aligne sur la ligne droite d'arrivée.
Kelly, comme trop souvent, réalise un final des Flandres 84 en position \"seul contre tous\". Il fait tout péter dans le Grammont, mais se retrouve quand même avec plusieurs Raleigh ( l'équipe de Planckaert et Vanderaerden ) dans la roue. Il répond à pratiquement toutes les attaques, mais à 4 bornes de l'arrivée, un peu écoeuré, il laisse partir Lammerts. Kelly termine 2è..
Bahamontès réalise un numéro fantastique dans l'étape des 4 cols, entre Pau et Luchon. Il part avec Jiménez dés le col de Peyresourde, largue celui-ci dans le Soulor, et franchit Aubisque avec prés de 7' sur le groupe Anquetil-Poulidor !! Il est sur le point de remporter le Tour, mais, pour son malheur ( et le bonheur d'Anquetil ), le maillot jaune Groussard est parvenu à garder le contact avec Anquetil, de même que certains coéquipiers ( Anglade notamment ). Dans la vallée, l'Aigle de Tolède se retrouve seul avec une horde lancée à ses trousses, bien aiguilonnée par Anquetil. A l'arrivée, Bahamontés ne conserve qu'1'50\", et échoue pour une trentaine de secondes dans la conquête du paletot jaune. Sans l'aide précieuse des Pelforth ( équipe de Groussard et Anglade ), Anquetil reconnaitra plus tard qu'il n'aurait sans doute pas remporté ce Tour..
Roche perd Paris-Nice 87 en crevant sur le sommet du Col de Vence, lors de la 1/2 étape arrivant à Nice. Les Kas de Kelly, qui menaient déjà le peloton et visaient la bonif, ne l'ont pas attendu..
Fuente perd un Giro 74 qu'il a ultra-dominé en montagne. Mais lors d'une journée pluvieuse, il est victime d'une fringale incroyable, et débourse 8' !! Il terminera la course à 3' de Merckx, après avoir remporté 5 étapes de montagne et bousculé le champion belge comme personne avant lui. Miguel-Lasa, un équipier, disait que Fuente a réalisé toute sa carrière avec un rein malade, et que ce problème lui a souvent occasionné des défaillances carabinées..
En 82, Jonathan Boyer est seul en tête dans le dernier km du Mondial 1982, et derrière, l'affaire semble pliée, personne ne voulant emmener le super-rapide Saronni sur un plateau. Pourtant, surprise, un homme se charge de lancer furieusement la chasse: Greg Lemond, le compatriote de Boyer !! Il revient sur Boyer à moins de 300m de l'arrivée, avant d'être naturellement contré par Beppe Saronni, qui fera valoir son punch incroyable dans les arrivées en côte ( un peu comme Valverde ).
Bitossi, c'est sans doute, avec l'affaire Criquielion-Bauer, l'arrivée la plus pathétique de l'histoire des Mondiaux. Le gars est échappé, le titre est dans la pogne, mais la dernière ligne droite est atroce pour lui: il est complètement arrêté, sans forces, et se fait dépasser à 10m de la ligne !! Basso l'aligne sans vergogne, mais c'était Merckx qui avait lancé le sprint...pour la 2è place.( Mais Bitossi avançait à l'allure d'un vieillard malade.)