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Lopez était arrivé à la ramasse sur la Route d'Occitanie, un léger mieux sur le Mont Ventoux (mais dans les temps d'un Gallopin quand même), il a bien panifié son affaire pour finir fort en troisième semaine du Tour.
Il aura aussi sa carte à jouer sur le mondial vu sa fraîcheur.

Je trouve que Lopez a progressé sur les forts pourcentage et sur plusieurs autres aspects sur ce Tour notamment, il chute bien moins hormis le panneau.

Bradounet_ a écrit : 16 sept. 2020, 17:59

MannyManolo a écrit : 16 sept. 2020, 17:45

Surtout faire 4eme d'un Tour en etant Gregario quasiment personne l'a fait dans le cyclisme moderne (peut-etre Heras ?), cela a marqué les esprits

Il y a qu'une seule étape je crois où il avait mis véritablement le nez à la fenêtre pour son leader (Serre-Chevalier) vu que la Sky était surpuissante et avait bénéficié du coup tactique de l'étape de Foix pour prendre 1'30" au général.

D'autant plus qu'il avait eu l'occasion d'aller chercher le podium dans l'Izoard quand Froome le laisse partir pour forcer Uran et Bardet à rouler. Il n'a pas creusé un gros écart puis Froome avait attaqué pour le rattraper mais avec Uran/Bardet sur le dos. Et vient la fameuse cassure de 2" à l'arrivée.

CPTmatros a écrit : 16 sept. 2020, 18:05

sutter7 a écrit : 16 sept. 2020, 18:04

J'espère que tu pourras dormir cette nuit!

Pas avant 4h en tout cas taf oblige.

Tu veux dire par là qu'il y a des forumeurs qui bossent ?

Il ne faut pas connaitre le vélo pour être surpris de voir Kuss à ce niveau.
Mais bon, quand je me souviens du bashing contre Kruijswijk l'année dernière...

Le 20ème à plus d'une heure

Le 19ème à plus d'une heure, c'est pire que ce que je pensais

Pierre Rolland, ça lui pend au nez

Lotto-jumboy a écrit : 16 sept. 2020, 18:56 Il ne faut pas connaitre le vélo pour être surpris de voir Kuss à ce niveau.

Kuss est un bon grimpeur, c'est sûr.Reste que le voir évoluer avec une telle aisance, se promener littéralement, sur ces pourcentage, quand les 4/5 du top 10 s'échinait comme il pouvait, avait quelque chose de perturbant. Après on sait qu'en vélo parfois les impressions peuvent être trompeuses.

Le prix de la combativité à Alaphilippe, je n'ai pas vu l'étape mais il me semble que Carapaz l'aurait mérité d'avantage surtout qu'il était déjà aux avant-postes hier (oui Alaphilippe aussi!!). Ce prix est quand même d'une cocardise affligeante!
Comme FTV qui se sent obligée de nous gratifier de toute la fin d'ascension de son favori alors qu'elle ne montre que les derniers metres de Pinot! Et l'interview à rallonge de Macron!!
Content de voir Pogacar avec les pois. MAL sur le podium, normal: il me semble plus en vue et offensif que la troupe qui le suit de façon presque anonyme au CG. Pourtant j'avais une image du colombien suceur de roue qui place une attaque sur le final.

Et encore une fois, c'est quoi ces délais à rallonge avec seulement un seul HD? Il est passé où le Tour avec les pelletées d'abandons des gros culs (Kirsipuu, Cippolini...) sur se genre d'étape?

Richard Carapaz, c'est quand même particulier ce qui lui arrive.
Prévu sur le Giro pour défendre son titre, rappeler en catastrophe pour faire le Tour et épauler. Bernal. Il n'est logiquement pas vraiment au niveau au départ puis quand il monte en puissance, ça ne sert plus à grand chose car son leader est gruppetto puis DNS. Il se rabat sur les échappées et étapes où il termine second sur sa première puis aurait gagné à la Loze les deux doigts dans le nez si son ancien camarade de la Movistar n'avait pas roulé toute l'étape pour exploser à la première accélération. Il se fait même voler sa combativité par Alaphilippe.

Lui reste plus qu'à finir 2ème du maillot à pois.

Van Aert désormais 21e du général.
A 9' de Gorka Izagirre qui pourrait payer sa débauche d'énergie demain et lacher encore quelques minutes lors du chrono.

Il faut remonter à 2006 pour voir autant d'écart entre le maillot blanc et 3e de ce classement.
Conclusion : Madouas est sur les traces glorieuses de Matthieu Sprick.

piratapantani a écrit : 16 sept. 2020, 18:00

LGDG a écrit : 16 sept. 2020, 17:46

Chris Froome 2012 et 2018
Armstrong 2009
Schleck 2008 et 2011

Nibali giro 2010

Ullrich Tour 1996

veji2 a écrit : 16 sept. 2020, 18:12 Ce qui est marrant c'est que finalement, on arrive à la fin du tour et on a eu un TDF d'une facture hyper classique : le leader avec l'équipe la plus forte qui grâce à la force collective (en montagne, dans les bordures) assoit sa domination, quelques pensums, quelques étapes avec de l'action, et in fine une course qui va se figer doucement pour défendre les positions.

Je me demande bien quelles réflexions ASO va en tirer pour les tracés futurs : on se rend bien compte que la question du tracé est assez secondaire finalement. Ils se sont fait chier à mettre de la montagne moyenne vueltaesque hyper régulièrement pour un retour très limité. A voir ce que ça aura comme impact pour la suite.

Hyper classique ? Sur la domination et la main-mise d'une équipe sur la course, oui.
En revanche, il faut reconnaître qu'il y a de moins en moins de combativité entre les leaders. De moins en moins de course. Et quand il y en a, ça se joue à coup de secondes comme si on était à Paris-Nice. Ca m'excite pas du tout.

Pour ce qui est des réflexions d'ASO, on ne peut pas leur reprocher de ne pas innover. Mais à chaque fois ça fait pschit, car comme le dit l'adage, ce sont les coureurs qui décident de la course. Il y avait tout cette année pour (a minima) voir de la course sur les dernières montées. Eh bien non, on attend la dernière borne, ou pire.
Aujourd'hui les pentes étaient telles que ça s'est décanté quand même, mais en contre partie ça a bloqué la course.

Je pense que je vais créer un topic sur nos idées de parcours (pas comme dans la catégories "vos parcours, vos fantasmes" car il ne serait pas question de montrer des profils détaillés), mais pour voir ce que l'on ferait si on était décideur d'un tracé. Quelle orientation, quelle fréquence dans les difficultés montagnardes, combien d'étapes pour tel ou tel type de coureurs etc. Je réfléchis encore à la forme que ça prendrait, pour éviter que ça ne parte dans tous les sens.

Niveau chiffre, on est à 412 watts étalon pour Pogacar sur 1h04 d’effort, c'est une excellente performance mais a prendre avec des pincettes, le tarmac était excellent car vient d’être refait, les changements de pentes étaient nombreux, puis sur les 50 dernières minutes, Pogacar fait du 404 watts étalon, soit légèrement en dessous (égal ?) à la perf de Pinot du Tourmalet l'année dernière (407 watts sur 51').

@Bradounet, pour l'analyse Sprick 2006, tu l'avais en mémoire ou tu as fait une recherche d'environ 20min ?

Bradounet_ a écrit : 16 sept. 2020, 19:42 Il faut remonter à 2006 pour voir autant d'écart entre le maillot blanc et 3e de ce classement.
Conclusion : Madouas est sur les traces glorieuses de Matthieu Sprick.

Ha ha, belle référence !

rico1212 a écrit : 16 sept. 2020, 11:17 La difference de philosophie avec ineos / jumbo va bien au delà des transferts. Là où madiot prend des décisions largement influencée par le sentimentalisme, la fidélité (sélection de bonnet sur le tour, possibilité pour les anciens de l'équipe de rester tant qu'ils ont de la motivation, salaire corrélés avec la vision que madiot a du coureur et non avec les résultats, pas d'abandon sur le tour cette année ce qui est courageux mais pas rationnel) a l'inverse chez ineos / jumbo c'est le pragmatisme avant tout (on hésite pas à sortir un Froome de la sélection du tour, on fait fie des souhaits de carapaz en l'envoyant au dernier moment sur le tour, on fait abandonner Bernal pour miser sur la fin de saison...)
C'est deux approches différentes. L'une humanise le coureur, l'autre conduit a la victoire.
Il y a sans doute un équilibre à trouver entre les deux approches.

Du coup ça fait 3 exemples pour Sky, mais quid de Jumbo ?

le replay est disponible enfin pour ceux qui veulent le voir sur france tv