Parlons des cols : Profils, difficulté, retours d'expérience

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Akaion
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Parlons des cols (bis)

Je crois pouvoir dire que je suis un très bon descendeur, toutefois je ne prends pas énormément de risques non plus, surtout dans les descentes pourries (comme on va avoir à l'Ariegeoise par exemple).
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gradouble
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Parlons des cols (bis)

Ceux qui me connaissent, savent que je suis un très mauvais descendeur.
Cependant je progresse dans ce domaine très doucement, mais sûrement quand même.

Pour moi il y a 3 types de descente surtout :
- la descente typique que l'on fait en course : peu technique, à 5-6%, courte (moins d'un km), là je n'ai aucune difficulté, je peux pédaler à fond et être quasiment au niveau des meilleurs.
- la descente à plus de 8-9%, technique, sur route étroite; alors là rien à voir, je me crispe et use du patin.
- la descente de col : la ça dépend beaucoup du contexte, je peux en faire des correctes en cyclosportives en me calquant sur les autres coureurs, surtout si les conditions sont bonnes et des moins correctes si je ne suis pas dedans, le côté psychologique joue beaucoup.

Si grosse pluie (il y a 15 jours dans Peyresourde) ou gravillons +++ (il y a 4 jours dans le Balès), alors je suis totalement crispé, je n'avance plus, et la descente peut virer au cauchemar.

Bref, globalement je ne prends aucun risque.
Et ne pas oublier que la plupart du temps on n'est pas en course, complètement seul et que les voitures peuvent couper les virages en face (les conducteurs se croyant seul parfois). Ce n'est pas comme en cyclo.
cheveu sur la soupe
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Thejul
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Parlons des cols (bis)

Je crois que ta dernière remarque est pleine de sagesse, surtout dans les descentes sur routes étroites. Il faut être très très vigilant face aux voitures qui peuvent arriver.
Impaussible n'est pas français.
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Mancebo82
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Parlons des cols (bis)

Dans mes bras Gradouble ! J'ai exactement le même profil de descendeur que toi. ;)

A la différence près que je me TiboPinotise, en groupe j'ai tendance à prendre les devants en début de descente pour être plus à l'aise mais dès que c'est trop technique et pentu je vois mes compères me doubler (comme dans les lacets de Verdun dimanche dernier hein Akaion et Jul :green: ).
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On3
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Parlons des cols (bis)

loloherrera a écrit :Bravo, le Ventoux, pas un col comme les autres, c'est une victoire sur soi-même. Faudrait quand même que j'y passe un jour, bordel!
Ca te fait un bon petit entrainement pour l'étape du Tour ma foi.

EDIT Nan mais ça va pas de faire le Kakos en descente :manolo:
C'est ultra-personnel, ça dépend grandement de ce que tu as fait avant sur ta sortie, etc. mais le Ventoux n'est pas celui qui me laisse le souvenir le plus amer. Ça vient sans doute du fait -comme tu le signales après- que quand tu débarques dans le coin, c'est pour faire le Ventoux, donc t'as pas déjà 1 ou 2 cols dans les pattes avant de commencer (en théorie).

Par exemple, j'ai trouvé l'Alpe d'Huez ou Joux-Plane plus durs. Evidemment, on peut ne pas être d'accord avec moi.
D'ailleurs, l'EDT 2016 se terminant à Morzine après un passage par Joux-Plane, je ne crois pas que ça va me réconcilier avec ce col. :green:
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Thejul
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@Mancebo: pas grave, tu fais la diff dans les montées :green:
Impaussible n'est pas français.
angelsbdesign
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Je crois que j'étais plutôt un très bon descendeur (à voir le nombre de concurrents que je reprenais dans les descentes de grands cols en compétitions)... ce qui compensait un tout petit peu le fait que j'étais un très médiocre grimpeur :green: (moi qui ne rêvais que de ça :paf-mur: !). Par contre je n'étais pas du tout casse-cou pour autant (je ne suis jamais tombé dans une descente)...

Il n'y a que deux fois où je me suis fait peur : une fois dans la descente du Ventoux par Malaucène (à l'endroit où Indurain avait aussi failli sortir une fois) et surtout près de chez moi dans le bas de la descente du Tourniol (que je connais pourtant sur le bout des doigts !) où arrivant beaucoup trop vite dans un virage en épingle à droite je suis passé complètement à gauche entre une voiture qui montait et le rocher :redcard: (promis : je ne l'ai jamais refait :oops: !) !
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Sinon, pour mon profil de descendeur, c'est variable.

Avant d'arriver dans le coin, je me considérais pas trop mauvais. Puis là je débarque face à des gars qui connaissent les descentes par coeur, ça descend très vite sur route ouverte, je me sens vraiment mauvais à côté de ça.

Si je peux faire ma descente sans me soucier des gars autour ou des voitures en face (ça c'est l'énorme différence je trouve), je pense pouvoir descendre vraiment pas mal. Mais sinon, je suis trop \"gentil\", j'essaie de surveiller de ne gêner personne, etc. et au final je finis par descendre n'importe comment.

Bref, quand il n'y a pas de bagnole et quand on est quelques uns seulement (typiquement, quand la cyclo est déjà avancée), je me fais plaisir.
Dans les autres cas, je me transforme en une sorte de Zakarin.
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Baignereau
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On1 a écrit :
loloherrera a écrit :Bravo, le Ventoux, pas un col comme les autres, c'est une victoire sur soi-même. Faudrait quand même que j'y passe un jour, bordel!
Ca te fait un bon petit entrainement pour l'étape du Tour ma foi.

EDIT Nan mais ça va pas de faire le Kakos en descente :manolo:
C'est ultra-personnel, ça dépend grandement de ce que tu as fait avant sur ta sortie, etc. mais le Ventoux n'est pas celui qui me laisse le souvenir le plus amer. Ça vient sans doute du fait -comme tu le signales après- que quand tu débarques dans le coin, c'est pour faire le Ventoux, donc t'as pas déjà 1 ou 2 cols dans les pattes avant de commencer (en théorie).

Par exemple, j'ai trouvé l'Alpe d'Huez ou Joux-Plane plus durs. Evidemment, on peut ne pas être d'accord avec moi.
D'ailleurs, l'EDT 2016 se terminant à Morzine après un passage par Joux-Plane, je ne crois pas que ça va me réconcilier avec ce col. :green:
Je crois que le souvenir que l'on garde d'un col,dépend énormément de la manière dont cela se passe le jour J. J'ai des bons souvenirs de cols très dur et j'ai vécu de véritables calvaires sur des vulgaires deuxième catégorie.... Col du Pillon Croix de Chaubouret ou le modeste col du Feu dans le Chablais sont des souvenirs assez désagréable ou j'ai du puiser très loin pour atteindre le sommet. Alors que je garde des souvenirs excellents de l'Alpe d'Huez du Galibier par le Télégraphe ou de Finhaut Emosson.
Le Ventoux par Bedoin je ne l ai jamais monté en vélo, j'y suis passé une fois en voiture avec mes parents et j'avais été très impressionné par le secteur entre le virage de Sainte Colombe et le Chalet Reynard.
Un pote plutôt bien entraîné m'avait parlé du temps en dessous duquel il voulait descendre lors de l'étape du Tour en 2009. Je me rappelle lui avoir conseillé la prudence et surtout d'essayer d'abord de finir. Au final perclus de crampe il avait bâcher à 10 km du sommet....
J’espère avoir la chance de le tenter un jour mais je suis sûr que si ça arrive je serais mort de trouille avant de la faire...
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Bravo !
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angelsbdesign a écrit :Je crois que j'étais plutôt un très bon descendeur (à voir le nombre de concurrents que je reprenais dans les descentes de grands cols en compétitions)... ce qui compensait un tout petit peu le fait que j'étais un très médiocre grimpeur :green: (moi qui ne rêvais que de ça af-mur: !). Par contre je n'étais pas du tout casse-cou pour autant (je ne suis jamais tombé dans une descente)...

Il n'y a que deux fois où je me suis fait peur : une fois dans la descente du Ventoux par Malaucène (à l'endroit où Indurain avait aussi failli sortir une fois) et surtout près de chez moi dans le bas de la descente du Tourniol (que je connais pourtant sur le bout des doigts !) où arrivant beaucoup trop vite dans un virage en épingle à droite je suis passé complètement à gauche entre une voiture qui montait et le rocher :redcard: (promis : je ne l'ai jamais refait ops: !) !
Aaaah Angelbdesign qui revient sur le forum pratiquant ! Et le Tourniol, quel col fantastique je trouve !
Pilote de C15 mutin
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violinbodo
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Parlons des cols (bis)

Aaaahh, la descente, quel beau sujet !

En ce qui me concerne, je suis 2 descendeurs, ou peut-être même 3.

Le premier, c'est le descendeur en groupe à l'entrainement, ou en entrainement solo au cas ou je veux récupérer sur une descente.
Dans ces deux cas-là, je descends tranquillou, en queue de peloton, en gardant mes distances... en fait, je n'ai aucune envie de prendre des risques, de frotter, je ne recherche pas la ligne idéale, et je ne ressens ni le besoin d'en montrer aux copains, ni d'améliorer ma moyenne sur la sortie. Descente en mode \"mollo\", quoi.

Puis le deuxième, c'est le descendeur en mode \"chasse au KOM\". Peu attiré par les KOMs de descente au départ, je me suis pris au jeu je-ne-sais à quel moment... peut-être avais-je fait une bonne place sur une descente sans le chercher ?
En tout cas, plus ça va, plus j'essaie de faire certaines descentes à fond la caisse, en cherchant la ligne idéale, en relançant après les virages, en prenant une position aéro, en freinant le plus tard possible, et en cherchant des inclinaisons extrêmes.
Alors, quelques réflexions sur \"l'art de la descente\". Le plus important, comme j'ai déjà pu le lire sur l'excellent blog btwin

http://www.btwin.com/blog/fr/blog-et-ac ... descendre/

Très bon article, je recommande ! Fermer la parenthèse

c'est donc la confiance. Confiance en soi, mais aussi confiance dans le matériel. Il faut: un cadre rigide et précis, des roues idem, de très bonnes pneumatiques (à mon avis la dernière des choses sur laquelle on devrait faire des économies) - perso je recommande Conti GP4000 ou Vittoria Corsa, désolé pour la pub - et une combi freins / jantes de choc.
Avec le dernier, on peut freiner TRES tard. Et violamment ! Perso, j'ai fait de très bons expériences avec des roues Fulcrum /surface freinage en alu + patins standard, ou des roues Lightweight + patins Lightweight.
Avec l'avant-dernier, on peut réaliser des inclinaisons de OUF ! Je n'ai jamais mesuré d'angles, mais je peux vous dire que la vaste majorité des cyclistes restent très en deça de ce qu'il est possible de faire. Et l'inclinaison en virage est directement proportionnelle à la vitesse de passage du virage.
Avec, donc, du bon matos et une bonne appréhension de la ligne idéale, on peut pousser très loin en descente. Attention tout de même: En ayant de la VISIBITLE ! Perso, des virages avec mauvaise visibilité, je les prends des fois vite, mais jamais à 100%. Il faut toujours garder de la marge pour changer de trajectoire ! C'est-ce qu'on appelle: prendre des risques calculés B)
Deux mots concernant les passages \"hors virage\". Je préfère largement la position aéro très penché sur le guidon et assis sur la selle, avec les mains aux freins, que celle accroupi sur le tube horizontal, et avec les mains juste aux côtés de la potence. Au niveau résistance à l'air, la différence est minime - par contre, en position \"foetus\", on n'a à mon avis plus beaucoup de contrôle (à 90 km/h à l'heure, un nid de poule caché dans l'ombre peut être fatal), et le moment où l'on regagne la selle est vraiment critique. Ce qui change énormément, par contre, c'est le fait de mettre les pédales en position horizontale, de coller les genoux au cadre, et de rentrer les coudes. Quand je vois des cycliste descendre en \"position foetus\", avec une jambe bien droite et les genoux décollés, j'ai du mal à comprendre...
Puis, si l'on veut faire un très bonne descente, il faut oublier la notion de repos en descente. Avec un 53/11, sur 4% de descente, on peut envoyer 400W sans problème.

Le troisième type de descendeur qu'il m'arrive d'être, c'est en course. C'est un mélange entre le contraire du premier, et le deuxième. Je double (y compris dans les virages, car la plupart des cyclistes les passent bien trop prudemment), et j'y vais à tombeau ouvert. Il m'est arrivé quelques fois de sortir de route, mais franchement: Arriver en sortie de virage en épingle, à 30 km/h à l'heure (ou moins), dans le gazon, ne comporte vraiment très peu de risque (sauf si on est allergique à l'adrénaline). Le temps perdu est à peu près équivalent au temps perdu en prenant le même virage trop prudamment...
Evidemment que je ne prendrai pas ce genre de risque si, au lieu de gazon, il y aurait un précipice au delà du virage :non-non:

Tout ce que je viens d'écrire s'applique sur route sèche sans gravillons. Dans des conditions difficiles, je ne prends pas de risques. L'idée étant de passer le plus vite possible, mais sans passer par la case hôpital !
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El_Pistolero_07 a écrit :
angelsbdesign a écrit :Je crois que j'étais plutôt un très bon descendeur (à voir le nombre de concurrents que je reprenais dans les descentes de grands cols en compétitions)... ce qui compensait un tout petit peu le fait que j'étais un très médiocre grimpeur :green: (moi qui ne rêvais que de ça af-mur: !). Par contre je n'étais pas du tout casse-cou pour autant (je ne suis jamais tombé dans une descente)...

Il n'y a que deux fois où je me suis fait peur : une fois dans la descente du Ventoux par Malaucène (à l'endroit où Indurain avait aussi failli sortir une fois) et surtout près de chez moi dans le bas de la descente du Tourniol (que je connais pourtant sur le bout des doigts !) où arrivant beaucoup trop vite dans un virage en épingle à droite je suis passé complètement à gauche entre une voiture qui montait et le rocher :redcard: (promis : je ne l'ai jamais refait ops: !) !
Aaaah Angelbdesign qui revient sur le forum pratiquant ! Et le Tourniol, quel col fantastique je trouve !
La plus dangereuse dans le coin ça reste la descente du Mont Noir côté Cognin les Gorges.

[img:d096zgkq]http://image.noelshack.com/fichiers/201 ... n-fast.jpg[/img:d096zgkq]

Une crevaison roue avant ici : :RIP:
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david38100 a écrit :
El_Pistolero_07 a écrit :
angelsbdesign a écrit :
La plus dangereuse dans le coin ça reste la descente du Mont Noir côté Cognin les Gorges.
Une crevaison roue avant ici : :RIP:
Oh que non !
Essayes une fois de faire celle du col de la Machine par Combe-Laval ! (je crois même qu'elle avait été condamnée à une époque) : tu prends beaucoup plus de vitesse qu'à Cognin et dans sa première partie la route est en corniche TRES au-dessus du vide !

Mais le plus impressionnant c'était quand même le début de la descente du col de Romeyère avant le percement du tunnel (maintenant cette partie de route en corniche dans le rocher est définitivement fermée et condamnée) : une fois en compétition j'ai vu deux types mettre pied à terre pour la faire à pied tellement ils avaient le vertige ! Outre le vide impressionnant elle était TRES étroite avec un muret minuscule en bordure côté vide !
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angelsbdesign a écrit :
david38100 a écrit :
El_Pistolero_07 a écrit : Oh que non !
Essayes une fois de faire celle du col de la Machine par Combe-Laval ! (je crois même qu'elle avait été condamnée à une époque) : tu prends beaucoup plus de vitesse qu'à Cognin et dans sa première partie la route est en corniche TRES au-dessus du vide !

Mais le plus impressionnant c'était quand même le début de la descente du col de Romeyère avant le percement du tunnel (maintenant cette partie de route en corniche dans le rocher est définitivement fermée et condamnée) : une fois en compétition j'ai vu deux types mettre pied à terre pour la faire à pied tellement ils avaient le vertige ! Outre le vide impressionnant elle était TRES étroite avec un muret minuscule en bordure côté vide !
Ah oui celle du tunnel ! je l'avais montée y a un an mais j'étais bloqué devant le tunnel aucun éclairage et aucune bagnole pour faire la voiture ouvreuse ! et la petite route sur le côté était effectivement fermé.

Jamais fait la crique de Combe-Laval encore mais celle de Cognin c'est impressionnant aussi enfaite tu as tendance à être attirer par le vide.
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C'est vrai qu'on a tendance à s'imaginer attiré vers le vide... C'est pour ça que Combe-Laval était impressionnant parce que le vide est... à droite (donc juste à côté !).

Mais je radote :gafauvel: ... Ce sont des souvenirs qui datent maintenant (c'était dans les années 90/2000)...
:elephant:
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violinbodo a écrit :Aaaahh, la descente, quel beau sujet !

En ce qui me concerne, je suis 2 descendeurs, ou peut-être même 3.

Le premier, c'est le descendeur en groupe à l'entrainement, ou en entrainement solo au cas ou je veux récupérer sur une descente.
Dans ces deux cas-là, je descends tranquillou, en queue de peloton, en gardant mes distances... en fait, je n'ai aucune envie de prendre des risques, de frotter, je ne recherche pas la ligne idéale, et je ne ressens ni le besoin d'en montrer aux copains, ni d'améliorer ma moyenne sur la sortie. Descente en mode "mollo", quoi.

Puis le deuxième, c'est le descendeur en mode "chasse au KOM". Peu attiré par les KOMs de descente au départ, je me suis pris au jeu je-ne-sais à quel moment... peut-être avais-je fait une bonne place sur une descente sans le chercher ?
En tout cas, plus ça va, plus j'essaie de faire certaines descentes à fond la caisse, en cherchant la ligne idéale, en relançant après les virages, en prenant une position aéro, en freinant le plus tard possible, et en cherchant des inclinaisons extrêmes.
Alors, quelques réflexions sur "l'art de la descente". Le plus important, comme j'ai déjà pu le lire sur l'excellent blog btwin

http://www.btwin.com/blog/fr/blog-et-ac ... descendre/

Très bon article, je recommande ! Fermer la parenthèse

c'est donc la confiance. Confiance en soi, mais aussi confiance dans le matériel. Il faut: un cadre rigide et précis, des roues idem, de très bonnes pneumatiques (à mon avis la dernière des choses sur laquelle on devrait faire des économies) - perso je recommande Conti GP4000 ou Vittoria Corsa, désolé pour la pub - et une combi freins / jantes de choc.
Avec le dernier, on peut freiner TRES tard. Et violamment ! Perso, j'ai fait de très bons expériences avec des roues Fulcrum /surface freinage en alu + patins standard, ou des roues Lightweight + patins Lightweight.
Avec l'avant-dernier, on peut réaliser des inclinaisons de OUF ! Je n'ai jamais mesuré d'angles, mais je peux vous dire que la vaste majorité des cyclistes restent très en deça de ce qu'il est possible de faire. Et l'inclinaison en virage est directement proportionnelle à la vitesse de passage du virage.
Avec, donc, du bon matos et une bonne appréhension de la ligne idéale, on peut pousser très loin en descente. Attention tout de même: En ayant de la VISIBITLE ! Perso, des virages avec mauvaise visibilité, je les prends des fois vite, mais jamais à 100%. Il faut toujours garder de la marge pour changer de trajectoire ! C'est-ce qu'on appelle: prendre des risques calculés B)
Deux mots concernant les passages "hors virage". Je préfère largement la position aéro très penché sur le guidon et assis sur la selle, avec les mains aux freins, que celle accroupi sur le tube horizontal, et avec les mains juste aux côtés de la potence. Au niveau résistance à l'air, la différence est minime - par contre, en position "foetus", on n'a à mon avis plus beaucoup de contrôle (à 90 km/h à l'heure, un nid de poule caché dans l'ombre peut être fatal), et le moment où l'on regagne la selle est vraiment critique. Ce qui change énormément, par contre, c'est le fait de mettre les pédales en position horizontale, de coller les genoux au cadre, et de rentrer les coudes. Quand je vois des cycliste descendre en "position foetus", avec une jambe bien droite et les genoux décollés, j'ai du mal à comprendre...
Puis, si l'on veut faire un très bonne descente, il faut oublier la notion de repos en descente. Avec un 53/11, sur 4% de descente, on peut envoyer 400W sans problème.

Le troisième type de descendeur qu'il m'arrive d'être, c'est en course. C'est un mélange entre le contraire du premier, et le deuxième. Je double (y compris dans les virages, car la plupart des cyclistes les passent bien trop prudemment), et j'y vais à tombeau ouvert. Il m'est arrivé quelques fois de sortir de route, mais franchement: Arriver en sortie de virage en épingle, à 30 km/h à l'heure (ou moins), dans le gazon, ne comporte vraiment très peu de risque (sauf si on est allergique à l'adrénaline). Le temps perdu est à peu près équivalent au temps perdu en prenant le même virage trop prudamment...
Evidemment que je ne prendrai pas ce genre de risque si, au lieu de gazon, il y aurait un précipice au delà du virage :non-non:

Tout ce que je viens d'écrire s'applique sur route sèche sans gravillons. Dans des conditions difficiles, je ne prends pas de risques. L'idée étant de passer le plus vite possible, mais sans passer par la case hôpital !
Excellent l'article de Btwin!

Pour ma part, j'ai pu voir que la descente n'étais qu'une question de confiance, je descendais comme un manche auparavant (alors que je connaissais par coeur la descente) de peur de me planter à un endroit, j'étais très crispé et prenait de mauvaises trajectoires (le comble pour un skieur..!), et puis subitement cette année c'est le pied intégral, je prends énormément de plaisir, j'ai une totale confiance en mon matos (le changement de pneus pour les GP 4000 S2 n'y est pas pour rien à mon avis) et je descends comme un avion :woohoo:
Les KOMs Strava n'y sont pas étrangers d'ailleurs, je vois qu'en descendant tranquille je ne suis qu'a 1 ou 2 minutes du KOM, ça me pousse à faire toutes les descentes à bloc maintenant! :good:
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Parlons des cols (bis)

Salut les grimpeurs !
Samedi prochain, je suis en Ariège (Ax les Thermes), histoire de grimper quelques cols. Bon, j'ai prévu au menu obligatoirement pour ma semaine : Pradel+Pailheres, Chioula+Beille, Ax 3 Domaines+Envalira, Lers+Péguère, enchainement Port, Saraillé, Agnès, Lers, Goulier-Neige.

D'autres suggestions ? Je me tâte à grimper jusqu'à l'étang de Soulcem, ça a l'air sympathique, si vous avez de bonnes surprises/saloperies, n'hésitez pas !
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Thejul
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Sacré programme! Rien qu'avec ça, tu vas t'amuser et ton enchaînement est plutôt costaud surtout s'il fait bien chaud.

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SteynV2
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Non pas d'Ariégeoise, ça m'aura usé pour la semaine :green:
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