g8velo a écrit : 28 mai 2022, 09:26
Steph86 a écrit : 28 mai 2022, 08:46
Et puis ras le bol de ces étapes avec des kilométrages de juniors !
Cette année, on est encore loin du compte : une seule étape de plus de 200 km (la 6ème 220 km) alors que le règlement autorise deux étapes à plus de 225 km il me semble. Il y a 3 jours de repos (en comptant le transfert du Danemark), cela aurait pu permettre de rallonger les étapes et bien non ! On se retrouve avec des étapes de montagne XS avec le pompon pour les Pyrénées...
Oui et non.
Oui, les CLM sont trop courts. Après, les rallonger et les mettre à la distance idéale d'une 50taine de km, quitte à n'en mettre qu'un seul, ça créerait trop d'écarts, et comme les écarts en montagne sont réduits parce que les coureurs s'attaquent à 3 km du sommet...
Les étapes, franchement les étapes de plaine qu'elles fassent 100 km ou 250 km, c'est pareil. C'est un mythe de croire que ça fatigue beaucoup plus les organismes, ce sont des pros et ils encaissent ça sans problème. Et on s'ennuie sec, autant les raccourcir.
Les étapes de montagne ou sévèrement vallonnées, pourquoi pas.
Après il a été prouvé déjà par le passé que des étapes courtes en montagne rendait la course plus explosive. Mais je pense qu'il faut des deux. C'est surtout ce qu'il y a sur la route qui importe, la longueur des montées, leur répétition, l'altitude... Le nombre de km n'a plus beaucoup d'impact, et le "cap des 200 km" cher à Laurent Jalabert, n'est plus et a été bien repoussé pour la majorité du peloton.
C'est cohérent avec l'évolution du cyclisme, des organismes et des entraînements. De moins en moins un sport d'endurance, et de plus en plus un sport d'efforts lactiques.
Moi aussi j'aimerais retrouver + d'endurance dans ce sport, mais il faut se rendre à l'évidence des évolutions !
Je suis d'accord avec toi là-dessus, des étapes plus longues je ne dis pas non. Mais je suis moins sévère, de la distance oui, mais pas des km pour des km. L'intérêt du parcours prime sur la distance.
Pas d'accord.
Oui par le passé, certaines étapes courtes ont été spectaculaires, mais ça n'en fait pas une preuve que c'est la solution pour amplifier le spectacle. On a aussi des contres exemples. En 2019, l'étape raccourci (avant le départ) de Val-Thorens a été une purge. Des étapes courtes de 100-120 km ces dernières années n'ont pas forcement offert plus de spectacle, souvent une "bagarre" dans la dernière bosse (Luz-Ardiden 2021, Tourmalet 2019)
En opposition, l'an passé, l'étape la plus spectaculaire, et on été nombreux à louer le spectacle ce jour là, c'était celle du Creusot, 249 km. Le lendemain, on a eu enfin une étape de Montagne qui a fait d'énormes écarts. Est-ce du à l'usure de la veille ? Ce n'est pas prouvé, mais j'aurais tendance à le penser. Bon, y'avait aussi le facteur météo + Pogacar.
Puis je trouve contradictoire de dire :
" Le nombre de km n'a plus beaucoup d'impact, et le "cap des 200 km" cher à Laurent Jalabert, n'est plus et a été bien repoussé pour la majorité du peloton.
C'est cohérent avec l'évolution du cyclisme, des organismes et des entraînements. De moins en moins un sport d'endurance, et de plus en plus un sport d'efforts lactiques."
Si c'est de moins en moins un sport d'endurance, et donc que les coureurs s'entraînent en conséquence pour gagner en explosivité, justement leur faire sortir de leur zone de confort, en proposant des étapes plus longues pourraient créer des défaillances. Et surtout est-ce de moins en moins un sport d'endurance parce que les coureurs ne sont plus impactés par les longues distances, ou alors que ce n'est pas une priorité dans leur entrainement, qu'ils ne savent plus faire la différence sur de longs efforts parce que les parcours ne leur en proposent plus assez pour qu'il soit rentable de s'y entrainer ? Expliquant en partie pourquoi les coureurs préfèrent escamoter certaines étapes longues (et c'est pas systématique) pour ne pas finir sans force dans la dernière montée.
Et sur le fait qu'on s'ennuie... Éternel débat, le parcours doit il privilégier la performance physique, récompensé le meilleur coureur, ou se doit d'être un spectacle ? Je ne serais pas naïf, vu les sommes qui gravitent autour du TdF, évidemment que le spectacle doit avoir une grande influence sur le tracée du parcours.