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Delgato a écrit : 10 oct. 2017, 01:35 Montage vidéo hommage à Nibali et Pinot BO Morricone
https://www.youtube.com/watch?v=HFNABdFvO7w

Très sympa

dolipr4ne a écrit : 10 oct. 2017, 01:37 Ouep, d'ailleurs quand on y repense, c'etait une tuerie le parcours des JO!
En fait ca manque de courses de 250km+ une saison de velo!
Perso, j'echangerais bien 2/3 Tours d'une semaine contre 5/6 Classiques supplementaires...

Un poil plus ce serait bien, ou des étapes plus variées sur les grands tours (une ou deux très courtes, une ou deux très très longues), pour varier les "filières"...

Mais pour les grandes classiques, c'est aussi la rareté qui fait le prix, l'attente, le mythe, le rendez-vous de tous les meilleurs...
On perdrait tout cela à en rajouter trop !

J'ai enfin pu voir la course hier, vraiment une jolie bagarre sur les deux derniers cols ! Je me suis reconnu en Pinot incapable de suivre les grands descendeurs...

dolipr4ne a écrit : 10 oct. 2017, 01:37

Wombat a écrit : 09 oct. 2017, 17:07

Ca c'est assez vrai par contre, tous ces derniers faits d'arme c'est sur de la grosse étape.

Giro 2017 il gagne sur l'enchaînement Mortirolo, Umbrail, Stelvio.
JO 2016 le plus fort sur ce parcours très dur.
Giro 2016 il signe son retour dans Agnel et enfonce le clou dans la Lombarde.
TDF 2015 il atteint son meilleur niveau dans la Croix de Fer.

Ouep, d'ailleurs quand on y repense, c'etait une tuerie le parcours des JO!
En fait ca manque de courses de 250km+ une saison de velo!
Perso, j'echangerais bien 2/3 Tours d'une semaine contre 5/6 Classiques supplementaires...

Je suis bien d'accord. En ce sens la règle UCI limitant le kilométrage des courses est, à l'heure actuelle, une débilité. Eviter la surenchère dans la longueur des courses c'est une bonne chose. Mais il devrait tout de même être possible pour des courses d'un jour au niveau 1.1 ou 1.HC de faire une plus grosse longueur que 200 bornes...

Et par ailleurs il manque aussi en effet des épreuves d'un jour plus ardues dans leur profil, à titre personnel je regrette par exemple qu'on ait pas une classique des Alpes ou course de ce style en plus dans le calendrier coupe de France.

El_Pistolero_07 a écrit : 10 oct. 2017, 10:43 J'ai enfin pu voir la course hier, vraiment une jolie bagarre sur les deux derniers cols ! Je me suis reconnu en Pinot incapable de suivre les grands descendeurs...

Pourtant Pinot n'a pas fait une mauvaise descente, il ne fait aucune erreur et freine aussi peu que Nibali. Mai il me semble plus qu'il lui ai manqué de la force dans les relances, il était complètement cramé pour réussir à mettre du braquet et suivre Nibali

Il y a eu quelques trajectoires que Nibali a mieux passées, mais comme le Sucre, j'ai l'impression que Pinot était bien cramé.
Il perd 6" dans la descente, puis beaucoup plus ensuite sur le plat avant de se faire reprendre dans le San Fermo
Soit il a pris un coup psychologique, soit il a trop donné sur le Civiglio.

Pinot la d'ailleurs dit que d'avoir essayer de suivre Nibali dans la descente l'avait cramer

rbl85 a écrit : 10 oct. 2017, 11:38 Pinot la d'ailleurs dit que d'avoir essayer de suivre Nibali dans la descente l'avait cramer

Nerveusement, ça doit être plus éprouvant que de s'accrocher en montée, j'imagine., non ?

AlbatorConterdo a écrit : 10 oct. 2017, 11:41

rbl85 a écrit : 10 oct. 2017, 11:38 Pinot la d'ailleurs dit que d'avoir essayer de suivre Nibali dans la descente l'avait cramer

Nerveusement, ça doit être plus éprouvant que de s'accrocher en montée, j'imagine., non ?

Bah Pinot a dit qu'il avait besoin de souffler au sommet mais il a jamais pu dans la descente et au bas de la descente il était encore plus essouffler qu'au sommet du Civiglio

Nibali l'a mis dans le rouge en embrayant alors qu'il payait encore son gros effort (et quand il prenait un bidon).

Descente pas assez longue et trop technique + situation de course trop crispante pour faire redescendre le coeur et reprendre son souffle.

Pinot a été vaillant, il doit faire le deuxième meilleur temps du peloton dans la descente, mais ça n'a pas suffi, Nibali lui a mis la tête sous l'eau et il n'a jamais pu la sortir, après une fois sur le plat, quand les 5-6" deviennent 10, 15, 25... C'était fini, il a même du mérite d'arriver à faire 5 ensuite, même cramé.

AlbatorConterdo a écrit : 10 oct. 2017, 11:32 Il y a eu quelques trajectoires que Nibali a mieux passées, mais comme le Sucre, j'ai l'impression que Pinot était bien cramé.
Il perd 6" dans la descente, puis beaucoup plus ensuite sur le plat avant de se faire reprendre dans le San Fermo
Soit il a pris un coup psychologique, soit il a trop donné sur le Civiglio.

Pinot a mis plusieurs attaques avant de réussir à sortir sur le Civiglio là où il me semble que Nibali est plus patient avant de mettre une grosse minasse.. ensuite Pinot était déjà pendu devant et se faisant reprendre par Nibali au moment de basculer dans la descente il a essayé de suivre. L'erreur de Pinot est sans doute une fois qu'il est lâché par Nibali dans la descente de ne pas avoir cherché à gérer gentiment son effort pour récupérer et être repris par les poursuivants.. Sauf que finalement ça se joue à peu de chose, s'il avait pu gardé quelques secondes de plus il gardait sa 3ème place.

C'était juste une situation bien difficile à gérer pour lui, il a attaqué fort pour jouer la gagne et il a perdu, mais il a joué la gagne. Le problème pour lui a été que Nibali sorte de manière aussi tranché derrière alors que si c'était resté un groupe de favoris qui roule mais s'observe aussi, ça se trouve il gardait un bel avantage.

Attention, hein, je ne critiquais pas sa manière de courir .
Au contraire, il a couru pour gagner et il m'a fait plaisir sur le Civiglio.
Il est juste tombé sur un Nibali en état de grâce.

AlbatorConterdo a écrit : 10 oct. 2017, 12:00 Attention, hein, je ne critiquais pas sa manière de courir .
Au contraire, il a couru pour gagner et il m'a fait plaisir sur le Civiglio.
Il est juste tombé sur un Nibali en état de grâce.

Je l'ai bien compris comme ça. Il a attaqué mais a ensuite été pris dans une situation inconfortable : Nibali devant qui est plus frais que lui et creuse, d'autres derrières mais encore assez loin à ce moment là, doit-il attendre ? poursuivre son effort car il peut encore faire 2 ? s'il attend mais que derrière ça se regarde ? Non situation difficile, tout simplement.

AlbatorConterdo a écrit : 10 oct. 2017, 11:41

rbl85 a écrit : 10 oct. 2017, 11:38 Pinot la d'ailleurs dit que d'avoir essayer de suivre Nibali dans la descente l'avait cramer

Nerveusement, ça doit être plus éprouvant que de s'accrocher en montée, j'imagine., non ?

Oui pour vivre ça dans des cyclos, quand t'as du mal à suivre à la descente, ton coeur descend très peu et tu récupère pas du coup. Et avec l'adrénaline et la peur tu bouffes pas mal de réserve.

Sinon, je ne sais pas si j'ai été clair, mais un grand bravo à Pinot qui ne voulait pas faire 2 ou 3 mais bel et bien gagner ! C'est rare de nos jours, respect M. Pinot !

D'ailleurs même si Nibali est survendu en descente par les commentateurs on peut voir que l'option inverse qui est de le faire passer pour un descendeur moyen est un peu abusé. Il n'y a quand même pas des tonnes de coureurs qui forgent une bonne part de leur succès dans des descentes. C'est pourtant bien le cas de l'Italien.

AlbatorConterdo a écrit : 10 oct. 2017, 07:55

Delgato a écrit : 10 oct. 2017, 01:35 Montage vidéo hommage à Nibali et Pinot BO Morricone
https://www.youtube.com/watch?v=HFNABdFvO7w

Très sympa

Merci

El_Pistolero_07 a écrit : 10 oct. 2017, 12:55

AlbatorConterdo a écrit : 10 oct. 2017, 11:41

Nerveusement, ça doit être plus éprouvant que de s'accrocher en montée, j'imagine., non ?

Oui pour vivre ça dans des cyclos, quand t'as du mal à suivre à la descente, ton coeur descend très peu et tu récupère pas du coup. Et avec l'adrénaline et la peur tu bouffes pas mal de réserve.

Sinon, je ne sais pas si j'ai été clair, mais un grand bravo à Pinot qui ne voulait pas faire 2 ou 3 mais bel et bien gagner ! C'est rare de nos jours, respect M. Pinot !

Ceci dit c'était pareil pour Nibali. A un moment, il y a eu une incrustation sur sa fréquence cardiaque dans la descente du Civiglio et il était à 180 pulsations.

Tiens la vidéo me fait penser, Pinot prends un bidon plein spécialement pour la descente ? pour avoir à boire ou c'est un bidon plombé à l'ancienne ?! Plus sérieusement, c'est difficile mais Pinot aurait du essayer de rester devant Nibali au moment de lancer la descente. plus facile à dire qu'à faire bien sûr.

marooned2 a écrit : 10 oct. 2017, 13:41

El_Pistolero_07 a écrit : 10 oct. 2017, 12:55
Oui pour vivre ça dans des cyclos, quand t'as du mal à suivre à la descente, ton coeur descend très peu et tu récupère pas du coup. Et avec l'adrénaline et la peur tu bouffes pas mal de réserve.

Sinon, je ne sais pas si j'ai été clair, mais un grand bravo à Pinot qui ne voulait pas faire 2 ou 3 mais bel et bien gagner ! C'est rare de nos jours, respect M. Pinot !

Ceci dit c'était pareil pour Nibali. A un moment, il y a eu une incrustation sur sa fréquence cardiaque dans la descente du Civiglio et il était à 180 pulsations.

Oui j'ai vu et c'est normal, vu les relances qu'il mettait ! Mais niveau adrénaline et peur, c'est pas la même chose, quand tu fais le rythme et quand tu le subis.

AlbatorConterdo a écrit : 10 oct. 2017, 11:41

rbl85 a écrit : 10 oct. 2017, 11:38 Pinot la d'ailleurs dit que d'avoir essayer de suivre Nibali dans la descente l'avait cramer

Nerveusement, ça doit être plus éprouvant que de s'accrocher en montée, j'imagine., non ?

Nerveusement oui certainement. Il devait surtout avoir le coeur très haut avec l'adrénaline, lui qui a peur de la vitesse et surtout son manque de technique l'obligeait à des relances monstrueuses en sortie d'épingle, là ou Nibali pouvait se servir de sa vitesse pour en mettre moins. D'ailleurs c'est dans l'enfilade de virages rapides en fin de descente que Pinot lâche vraiment la roue de Nibali, là où ça ne se jouait qu'au pilotage.