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charlix a écrit : 26 avr. 2022, 14:35
Participer aux plus grandes épreuves en 2024 ça me paraît compliqué. Il n'y aura pas sauf accident de licence WT à prendre, et en Pro Team ça va commencé à être bouché.
Les invitations pour les GT, on peut oublier je pense avec la préférence nationale, et je vois mal un projet jeune prendre l'une des trois premières places du classement Pro Team l'an prochain face à Uno-X, Total Energies, Lotto et Israel (si le classement reste en l'état).
Tout va dépendre de l'investissement de Tudor-Rolex, car ce n'est pas l'argent qui manque chez eux. S'ils vont chercher un Alaphilippe ou un Roglic pour un dernier gros contrat cela pourrait encore être possible, mais je crois que ce n'est pas forcément le but de l'exercice.
S'ils font deux monuments et un Paris-Nice ou Tirreno en plus des tours suisses, ce serait déjà bien.
Adryy8 a écrit : 26 avr. 2022, 14:46
Cancellara dit clairement que le but c'est pas d'être sur les plus grosses courses tout de suite et que le projet est sur le long terme, il dit qu'il sera déjà content si l'équipe arrive à gagner, franchement une des annonces de proteam les plus raisonnable que j'ai entendu recemment
Oui, ils montent égalememt une équipe de développement d'ailleurs
Adryy8 a écrit : 26 avr. 2022, 14:46
Cancellara dit clairement que le but c'est pas d'être sur les plus grosses courses tout de suite et que le projet est sur le long terme, il dit qu'il sera déjà content si l'équipe arrive à gagner, franchement une des annonces de proteam les plus raisonnable que j'ai entendu recemment
Oui, ils montent égalememt une équipe de développement d'ailleurs
Oui en gros si j'ai bien compris, ça reprends completement SRA, surement que la plupart des coureurs sont promu dans la futur proteam (ce qui est mérité, très bel effectif cette année) et ils maintiendront la conti actuelle
Il y a aussi Eolo qui progresse/est dans une dynamique positive.
Sans oublier la réserve de la FDJ qui fait un début de saison presque meilleur que B&B ( hâte de revoir Pierre Barbier en confiance)
Iguane a écrit : 23 avr. 2022, 21:04
C'est beau cet hommage, j'ai eu des frissons de la première à la dernière ligne.
Commencer l'hommage en évoquant un contrôle anormal, c'est très classe en tout cas.
Bien les petits passages aussi sur son côté gros rat affamé de billets.
Nul doute que Phil l'encadrera lui aussi dans son bureau.
I AM THE LAW. (Chris Froome)
I'm here to kick ass and chew bubble gum, and I'm all out of gum. (Duke Nukem)
Bradounet_ a écrit : 26 avr. 2022, 21:38
Madiot qui se reprendre sur l'éthique par Lefevere.
Lefevere parlera pas d'éthique. Il parlera d'image. L'éthique il n'en a rien à carrer, ça rapporte pas une tune ce truc. L'image par contre, ça se converti en pognon.
Voilà c'était gratuit, mais essentiel. Lefevere pourrait vous expliquer la différence entre ce qui est gratuit et ce qui ne vaut rien . Exemple : Cavendish 2021 qui se paye tout seul, c'est gratuit*. Cavendish 2020 qui est payé des millions par son employeur, ça ne vaut rien.
*un bon patron ne fera cependant pas grâce des centimes. Un salaire minimum reste un salaire et une place dans l'équipe est une place qu'un meilleur pourrait avoir. L'employé doit être conscient de ces deux éléments. Il doit avoir en tête que rien n'est gratuit. La patron gardera cette satisfaction de la gratuité comme un plaisir personnel qu'il ne peut pas goûter en public.
Ancelin a écrit : 26 avr. 2022, 14:49
Après c'est de plus de la com qu'autre chose.
La Mazowsze a dit que d'ici 5 ans elle voulait faire les 3 GT, j'y crois pas une seconde.
Aucune chance. La place de dans 5 ans sur les GT est déjà réservée par Manuela Fundacion.
En même temps, tu veux qu'un directeur de la performance d'une équipe qui surperforme dise quoi ? Evidemment, il met en avant la qualité du travail fait en interne. Mais bon, Quentin Hermans 2ème de LBL, je ne l'ai pas vu venir. Après peut-être qu'avant il ne savait pas s'entrainer et qu'il a vu la lumière.
2e je ne l'ai pas vu venir non plus bien sûr, mais ça fait depuis 2018 qu'on annonce qu'il a un beau potentiel sur route et que son truc ce serait les ardennaises, il a été pas mal ralenti par des petits soucis aux mauvais moment etc + programme CX.
Et tu as raison sur ce que le directeur de la performance peut et va dire, mais bon ça reste intéressant je trouve. Sinon il nous reste quoi ?
Quant à "ne pas savoir s'entrainer" c'est peut être un peu fort. Mais il faut forcément un temps pour comprendre comment répond le corps de chaque coureur pour adapter l'entrainement etle programme en conséquence (cf les "gros" qui ont besoin de faire plein de courses pour être bien)
Mouais faut pas exagérer sur Intermarché non plus quand même...
Ils sont certes nettement meilleurs que l'an dernier mais ça reste tout à fait correct (j'en connais pas 25 qui "surperforment" non plus). A part la révélation Biniam Girmay Hailu, y a eu aucune éclosion. La place de Hermans à Liège est clairement étonnante mais elle est dûe à son sprint (excellent) et au travail de Van Aert pour le faire recoller après la RAF. Que Hermans soit un des 13-14 meilleurs de LBL ne me choque pas vraiment.
Et comme l'a dit Nopik (et comme je le disais sur le taupique idoine), ça fait un petit temps que les observateurs attentifs ( ) sont au courant de son potentiel.
Mais tu as raison sur le fait que les explications rationnelles à la "maintenant on sait s'entraîner" sont vraiment ridicules.
Oui j'exagère en disant qu'il ne savait pas s'entrainer. Mais je n'arrive pas à m'expliquer qu'une équipe passe de dernière du WT en juin 2021 à parmi les 6-8 meilleurs depuis. Mais bon, ça n'a guère d'importance après tout.
blouss_ a écrit : 29 avr. 2022, 10:37
...
Mais je n'arrive pas à m'expliquer qu'une équipe passe de dernière du WT en juin 2021 à parmi les 6-8 meilleurs depuis. Mais bon, ça n'a guère d'importance après tout.
L'effet Taco. Il a prouvé que tout était possible.
une dynamique positive, les victoires et les bons résultats donnent de la confiance, et ça s'enchaine.
Arkéa, c'est un peu la même dynamique en ce début de saison, et à contrario, on retrouve des équipes comme B&B, Israel, EF ou Astana où ça ne veut pas rigoler en ce moment pour diverses raisons.
"Je séjourne à Kolding, la ville natale de Kasper Asgreen. Le Tour part cette année du Danemark et Deloitte & Touche m’a demandé de faire un discours inaugural sur le leadership. Concrètement : comment je fais converger tous les egos sur une même ligne.
L’ego est un fait dans la course. La chute massive à Liège-Bastogne-Liège a été causée par le refus d’un coureur de freiner pour un autre. Du cynisme, a nommé cela Ilan Van Wilder et il a raison. La balance pour nous est mauvaise: Ilan a la mâchoire fracturée et manque le Giro. Julian doit récupérer d’un pneumothorax, d’une omoplate et de deux côtes fracturées, et avec déplacement. Il ne peut pas bouger pendant trois semaines, ce qui est un cauchemar pour lui qui ne tient pas en place. Il va dans un premier temps se revalider dans sa famille à Renaix. Sauter comme un cabri, il ne le pourra pas dans son état.
La grande question est de savoir si Julian en sera quand le Tour partira d’ici au Danemark. Nous ferons tout pour, mais ça devient une course contre le temps. S’il est dans le meilleur des cas de nouveau sur le vélo mi-mai, il lui restera encore six semaines. Le Tour débute déjà le vendredi 1er juillet, une semaine plus tôt que d’habitude. Ce n’est évidemment pas un avantage. Motif d’apaisement : Julian n’est pas quelqu’un qui prend facilement du poids.
Un Tour avec ou sans Alaphilippe fait une grande différence, commercialement et sportivement. Ce que nous ne ferons certainement pas, c’est utiliser Remco Evenepoel comme doublure. Comme il l’a indiqué lui-même aux media : nous nous en tenons à son planning. Pas le Tour, bien la Vuelta. Qui peut dès lors remplacer Alaphilippe ? Pour cela, je m’en réfère à Jean-Luc Dehaene [un ancien Premier Ministre Belge] : nous résoudrons les problèmes quand ils se présenteront.
Nous avons fêté dimanche la victoire de Remco dans notre hôtel habituel à Chaudfontaine. Nous n’y avons que de bons souvenirs. Quand Marcel Kittel a gagné en 2017 l’étape du Tour à Liège, nous y étions aussi. Idem pour la victoire d’étape et le maillot jaune de Sylvain Chavanel au Tour 2010. La gérante du Château des Thermes était d’ailleurs à nos côtés dans la voiture suiveuse.
L’ambiance pendant la fête était ambigüe. D’une part il y avait la magnifique victoire de Remco, qui a remis tant de choses en place et qui a fait taire tant de gens. L’équipe a fait parfaitement ce que j’avais demandé la soirée précédente dans mon speech au groupe : courir tranquilles, sans stress ou complexes.
En même temps, on pense aux deux coureurs qui à ce moment ont été transportés gravement blessés à l’hôpital de Herentals. C’est particulièrement déconcertant : les parents et l’amie de Van Wilder étaient à l’hôtel, grandement choqués évidemment. Ils m’ont vu alors avec du champagne et des petits toasts à la main. Très inconfortable.
En course, j’éprouve très souvent ces contradictions. Je me rappelle le Tour de 2015. Zdenek Stybar avait gagné l’étape au Havre, mais dans cette même étape, Tony Martin avait dû abandonner avec une fracture de la clavicule. Comme maillot jaune encore bien. Alors on ne sait pas non plus le soir si on doit sabrer le champagne pour faire la fête ou pour noyer son chagrin.
Ce sont des moments qui me ramènent toujours à la naissance de mon premier fils, le jour le plus intense de ma vie. A quatre heures, mon père décédait dans une clinique, à huit heures naissait mon fils dans une autre. Toi-même tu ne sais pas ce que tu dois éprouver, et les gens doivent encore moins savoir ce qu’ils doivent te dire. Ce jour m’a marqué à vie.
Ca m’aide pour garder les choses en perspective. Pour savoir ce qui est important et ce qui ne l’est pas. Et donc aussi pour ne jamais paniquer pendant une période de courses compliquée."
De retour d'une semaine dans les Pyrénées ariégeoises avec en conclusion un petit séjour de 3 jours en Andorre. C'est très calme en ce moment dans la Principauté, on en a profité pour faire du tourisme hors des sentiers battus. On a notamment fait (en voiture ) le Vall d'Incles, le col d'Ordino qui est pas facile facile. Les routes sont très bonnes comme presque partout en Andorre, ça change des routes défoncées que l'on peut trouver côté français et on croise effectivement de nombreux pros en train de s'entraîner mais pas facile de les identifier avec casque et lunettes : on a notamment vu Simon Yates, un Intermarché (barbu), un Alpecin à 2 reprises dans Envalira et Ordino, Michael Woods en compagnie d'un autre Israel, Rui Costa avec un autre UAE, MAL accompagné d'un scooter qui assurait la sécurité routière en roulant avec les warning à ses côtés dans Envalira, un Total plutôt basané (De La Parte ?), deux cyclistes de l'équipe féminine Movistar (dont l'une était la Danoise Norsgaard reconnaissable à sa longue tresse blonde qui sortait du casque)...
( 
hâte de revoir Pierre Barbier en confiance)
