GATO a écrit : 11 mars 2021, 11:34
@Biquet
José Maria Garcia, le Butanero, dit que Miguel s est dopé lors de ses deux derniers Tours victorieux. La grosse surprise
Tu dis qu il ne grimpait pas. Alors comment gagne t il le Tour de l`Avenir 86, le plus difficile de l`histoire et á 21 ans.
15 étapes et avec les Aubisque, Luz Ardiden, Izoard, Sestrieres, etc... contre des Alvaro Mejias, Laudelino Cubino, Cardenas, etc.
Il remporte aussi a 23 ans les Tour des vallees Minieres (une des plus difficiles question montagne) et la Volta a Cataluña, etc
Question endurance il y avait pas mieux, les cols longs et tendus et etapes de 200 km lui venaient á merveille. Idem les longs chronos.
comme deja dit il n avait pas un instinct de tueur, voir sa longue etape de equipier de delgado trop longue sans doute.
Je me rappelle une petite discution avec lui en 88, il etait content de son role equipier de Perico.
enfin il suffit de voir ses references physiques hors normes même encore apres 20 ans de retraite voir etude réalisée en 2012 .
Tu critiques aussi l excuse de la perte de poids, comparant a Wiggins Froome etc ...
Bon c`est de 90 kilos á 80-76 kgs pas la même chose hein. et avec ses gros kilos il remporte pas mal d`epreuves.
Ces Tour 94 et 95 ben c`est impressionnant et donc je rejoint le grand journaliste "el butanero" et on peut imaginer ...
une consommation de EPO.
Mais de la a en parler comme tu le fais. Perso je pense aussi que en 96 il y a une escalade de la "preparation" c èst une des raisons de la fin de sa domination.
Sabino Padilla etant contre les abus tant de preparation que en jours de course et efforts.
A part Miguel Indurain me dire combien de cyclistes a fait gagner le gourou basque ...
Peur de la limite des 50 % en 97, c`est une blague ....
Les cyclistes avaient le temps de se mettre des baxters pour faire baisser leurs taux, voir les nombreux temoignages.
Et si Manolo Saiz insistait tant á l`engager pour la saison 97 c`est qu`il y avait lá un "cheval" gagnant. eh
Actuellement avec les muritos et etapes de 100 km, ben ce seraient non.
Tu estimes que l'escalade de 96 signifie la fin de sa domination.. Moi j'estime au contraire que le début de l'escalade (90-91) correspond au début de sa domination sur le Tour, et le seuil des 50 est la vraie raison de sa retraite. Riis aurait du faire pareil, d'ailleurs, et on a vite compris pourquoi le danois voulait faire remonter ce nouveau seuil à 52. Impossible de refaire du Hautacam..
Parce que oui, les coureurs pouvaient le faire baisser en deça des 50 juste avant l'arrivée des "vampires". Mais fallait que les gars n'aient pas exagéré quand même. Tu peux pas abaisser un taux de 63 à 50 comme ça. Roussel expliquait qu'il fallait être à 52 max pour avoir le temps de passer sous les 50.
Franchement, les années 90 resteront un cauchemar, à titre perso. Et y a pas que Indurain en haute montagne (le pire du pire, c'était La Plagne 95..

), y a la Gewiss, y a Bugno et Chiappucci, y a Rominger (pourtant 2 ans plus âgé que Mottet..), y a la Mapei de Musseuw @co, y a la Mercatone de Pantani, la Festina de Virenque , y a Once et Manolo Saiz. Les pires saisons ont été 94-95-96, pour moi. C'était les mêmes produits que ceux trouvés dans le coffre de Voet en 98, mais avec des doses d'EPO sans autres limites que celles que l'athlète pouvait accepter. A la louche. Si le gars pouvait monter à 65 sans broncher, ben il montait à 65. Un Ullrich était loin de pouvoir monter si haut, par exemple. A partir de 97, tu pouvais plus dépasser les 60. C'est Roussel et Voet qui le disent, ils connaissent un peu le truc.
J'ai jamais dit qu'Indurain ne grimpait pas, j'ai dit, et je persiste à dire, que jamais je n'aurais pensé qu'il aurait pu enchainer les grandes étapes de montagne sans coincer, dans le cadre d'un GT (course par étapes d'une semaine, OK). Pour moi, il est certain que c'est la révolution EPO qui lui a permis de le faire (je parle bien de la haute montagne), comme elle a fait émerger des coureurs comme Chiappucci et fait rentrer brutalement dans le rang la génération Lemond-Fignon-Mottet. On parle beaucoup de Froome et Armstrong pour s'indigner, mais pour moi qui ait connu les années 90, la période Indurain ne valait vraiment pas mieux. Le dernier vainqueur du Tour potable, pour moi, c Lemond. Et pourtant, j'étais loin d'être fan de l'américain. Mais les résultats des années 90, je pense pas qu'il faut les prendre au sérieux, le dopage biologique ayant faussé tous les repères. Y avait pas de grandes différences d'âge entre les Mottet-Lemond et les Indurain, Riis, Rominger, Bugno, Chiappucci.Les plus âgés étaient de 60 (Fignon, Delgado), les plus jeunes étaient de 64 (Indurain, Riis). Mais quand on apprend que les 3 meilleurs grimpeurs du monde s'appellent Chiappucci-Indurain-Bugno, en 1991, on ne comprend rien par rapport à leur rang dans ce domaine, à peine 2 ans auparavant. Y avait un truc qui déconnait, on a su aprés ce que c'était: EPO.
(Je relate l'extrait concernant Padilla: "Segun Garcia, Padilla acompano al ciclista navarro en sus dos Tours finales en un furgoneta (une fourgonette) sin rotular que no constaba como vehiculo reconocido por parte de la ronda gala." Padilla jouait pour Indurain le même rôle que celui de Motoman pour Armstrong, en quelque sorte. Padilla s'est aussi occupé, avec un grand succès, de l'Athlético Bilbao, et du marcheur Martin Fiz. L'élève de Conconi connaissait son métier )