SpecialClimber a écrit : ↑23 juil. 2018, 13:40
biquet a écrit : ↑23 juil. 2018, 13:13
Lopez n'a que 24 ans, Ciccone a peut-être une belle marge de progression (il doit passer dans l'échelon supérieur pour ça), et on ne sait pas ce que Gaudu va donner dans 2 ou 3 ans. Sosa, je sais pas s'il pourrait simplement exister sur un Tour comme celui qu'on vit actuellement.
Pour la fameuse génération 90 (Quintana, Pinot, Bardet, Chavès), celle dont on attendait monts et merveilles, ce sera très difficile, par contre. Bardet me semble encore capable d'aller chercher un podium lors des prochaines années, mais la gagne me parait inaccessible.
Superman Lopez fait des différences sur les cols long, roulant et regulier, il a du mal sur des forts pourcentages, c'est quand meme leger pour un pur grimpeur...
C'est clair pour Sosa qu'il n'est pas complet comme Bernal mais en haute montagne il a l'air aussi impressionnant, sa fin d'année sera intéressante à suivre, si il confirme à Burgos et au Tour de l'Avenir sa sera tres bon signe pour la suite.
La génération 90 c'etait tres vite Quintana et les autres, c'etait en fin de compte, le seul et unique Crack. En 2015, il avait un niveau stratosphérique à seulement 25 ans, incompréhensible la suite de sa carrière au Tour.
Il faudra peut etre qu'il reparte 2 mois en Colombie avant le Tour comme en 2013 mais je doute de l'efficacité de cette préparation car dès 2015 (son meilleur Tour), il avait une préparation plus classique avec une course en Juin (Route du Sud).
Pinot a fait 3è du Tour 2014, Bardet est monté 2 fois sur la boite, Chavès a réalisé une saison 2016 exceptionnelle, on ne peut donc pas dire que Quintana est l'unique crack de la cuvée 1990. Mais simplement, les choses vont très vite en cyclisme, et y a des mecs, parfois plus jeunes (Dumoulin) mais pas toujours (Thomas, Roglic), qui leur sont passés devant entre temps.
Quintana avait également préparé le Tour 2016 en prenant le départ de la Route du Sud, et malgré son podium final, ça n'avait pas vraiment marché non plus. Sur l'ensemble des étapes difficiles (haute et moyenne montagne et arrivées en côte), il ne s'était montré que le 4è meilleur grimpeur ( il est 6è actuellement ). Il va regretter éternellement sa tergiversation du Glandon 2015.