Forum cyclisme de Velo-Club du Net

Mende 1995!

Plus globalement comme Veji, la doublette Virenque-Jalabert pré-98, c'était des moments de transe totale!

veji2 a écrit : 05 juin 2018, 10:57 Le tour 97 en somme comme dit par beaucoup. Une sorte d'apothéose droguée. Le Las Vegas Parano du vélo quoi...

Nopik a écrit : 05 juin 2018, 11:11 J'ai jamais vu le Tour 97 mais je crois que ca vaudrait le coup de se le remater en entier pour le fun

Faudrait faire une chaine youtube dédiée à ces plaisirs coupables

Sinon, que pensez-vous du numéro de Froome lors de l'étape du Finestre ?

Moi c'est d'être tombé dans le vélo en vibrant devant la Rabobank et Boogerd. Mais je ne culpabilise même pas en faite je n'ai jamais retrouvé ça depuis.

Parmi les noms qui n'ont pas été cités directement: Vinokourov d'avant qu'il monte son équipe Astana. Ce mec chez T-Mobile me faisait grave vibré. Il avait ce côté rebelle dans une équipe entièrement tournée sur Ullrich. Lui par contre je pouvais pas le voir en peinture. Un sens tactique horrible dans les années Armstrong. Je ne l'ai pas connu avant faut dire.
Yaroslav Popovych me faisait vibrer aussi. Surtout son nom en fait, avec le maillot blanc de je sais plus quelle année. Les Vladimir Karpets, Efimkin et autres terreurs de l'est me faisaient rire aussi dans leur style "ours de siberie" (surtout Karpets).

Parmi les noms cités, j'aimais bien Kloden, et Bettini aussi

Ullrich comme pas mal de monde ici. Virenque et Jalabert qui m'ont fait rêvé quand j'étais gosse.

Armstrong sur Hautacam en 2000 (le raid d'otxoa ) et Sestriere en 1999, j'ai toujours adoré les étapes de montagne sous la pluie comme celle des 2 Alpes en 1998.

J'aimais bien Botero aussi et JM Soler

La Carrera quand j'étais gamin en général, Pantani, Chiappucci, les exploits en montagne.
Indurain et la Banesto.
Mais, plus bizarrement j'étais vraiment déçu par Jalabert par rapport à ça. ( Je n'ai pas l'explication, surement l'identification)
Le maillot ONCE est tjs dans le placard.

Ullrich j'ai jamais compris la hype autour de ce bonhomme.
Peut être existe t'il un schisme entre ceux qui ont vu ses bonnes années et ceux qui ne l'ont vu que durant les années amstrong, lorsqu'il n'était qu'un faire valoir sans aucun intérêt.

Nopik a écrit : 05 juin 2018, 13:02 Ullrich j'ai jamais compris la hype autour de ce bonhomme.
Peut être existe t'il un schisme entre ceux qui ont vu ses bonnes années et ceux qui ne l'ont vu que durant les années amstrong, lorsqu'il n'était qu'un faire valoir sans aucun intérêt.

Je pense qu'Ullrich a marqué tous ceux qui ont vu le Tour 97. Celui qui aurait affirmé après ce Tour qu'il n'en gagnerait plus aucun autre aurait été traité de fou
Cette impression visuelle de puissance, cette facilité dans l'effort... à part peut-être Indurain, je ne connais aucun équivalent.
J'ai l'intime conviction que, s'il avait maintenu ce niveau, Ullrich aurait dominé Armstrong dans les années 2000.
Et j'irais même plus loin dans la spéculation la plus totale , j'ai le sentiment qu'en terme de niveau de performance atteint (on sait maintenant par quels moyens), le Ullrich de 1997 est le vainqueur le plus "fort" de l'histoire du Tour à ce jour.

Après, si on va par là, je pense que le Tour 1995 est encore plus "WTF" avec le recul que le Tour 97. Pratiquement toutes les étapes de montagne sont restées mythiques entre la démonstration d'Indurain vers la Plagne, la montée fabuleuse le lendemain de Pantani vers l'Alpe d'Huez, la folie Once dans l'étape de Mende, le nouveau numéro de Pantani vers Guzet Neige, la chevauchée fantastique pyrénéenne de Virenque sur plus de 100 kms en solitaire (dont on se rappelle davantage pour le décès tragique de Casartelli) et on pourrait aussi ajouter à tout cela le numéro d'ardennais d'Indurain sur la route de Liège

Zenon Jaskula, Alvaro Mejia, Pascal Lino, Piotr Ugrumov.. Mais j'étais très jeune et commençait à suivre le vélo. Ensuite il y a eu Vinokourov, Rumsas et d'autres du genre.. La liste est trop longue!!
J'ai aimé et détesté beaucoup de coureurs en fonction de ce que j'avais constaté en les rencontrant.
Au rayon des gros enf*** que je n'ai plus vu de la même manière ensuite : Virenque, Leblanc entre autres. Riis complètement stone avec le regard vide après une étape de plat (ce qu'il devait se mettre quand même...).
Enfin Armstrong dont tout le monde savait que c'était une vaste arnaque dès 1999. En plus ce mec... dont le garde du corps m'avait fait tombé juste parce que j'avais eu l'audace de lui demander un autographe. J'avais genre 12 ans et pas un regard de maître Lance. D'ailleurs je me souviens d'une année où pendant le Tour il y avait eu -ô surprise- une affaire de dopage concernant 6-7 coureurs dont Padrnos, tous exclus de la course sauf le brave Pavel de l'US Postal... Fallait vraiment être aveuglé pour y croire. C'était beaucoup plus grotesques que Froome et la Sky.

Au rayon des mecs sympas : le top c'était Jalabert, les Casino dont Durand à l'époque, Dufaux, Brochard, Eros Poli...

Il me semble que Mejia avait plutôt une bonne réputation. Je crois avoir lu ça quelque part sur le forum mais peut-être que je me trompe.

Mejia, c'est tout sauf un plaisir coupable si on en croit divers témoignages de coureurs de l'EPOque. Le gars se serait irrémédiablement et définitivement fait péter le caisson à suivre les barjots confiturés. Salvodelli ( ) avait dit un jour avoir laissé 10 ans de vie dans sa défense du maillot rose sur les pentes du Finestre. Mejia, lui, a laissé sa carrière sur ce Tour de France.

levrai-dufaux a écrit : 05 juin 2018, 10:41

Bold Uccello a écrit : 04 juin 2018, 22:36

Merci
Ouai c'est tout Clean

Pour Pantani 1994 l'étape fesait + de 200 klm et l'arrivée été à Carpentras donc la perf paraît très impressionnante vue sous cet angle là

Je sais qu'on a dit de ne pas en parler, mais cette liste de climbing record je pense n'a pas été actualisée. Il manque les temps de 2013 et notamment celui de Froome en 57'30 qui avait battu le record de Pantani 94 sur une étape en ligne donc (les 57'59 de Nairo sont pas mal non plus).

Pour revenir au sujet, je suis un peu étonné que beaucoup répondent par des coureurs dopés des années 90 pré-Festina. Pour moi un plaisir coupable, c'est le fait de prendre son pied dans une étape tout en se disant qu'il y a quelque chose de louche là dedans. L'exemple type c'est Ricco dans l'Aspin sur le Tour 2008
J'avoue qu'avant 1998, je ne me rendais absolument pas compte de l'importance du dopage sanguin dans les résultats et la remise en cause de toute logique sportive. Que les mecs prennent des trucs, ok, mais de cette ampleur, je ne l'imaginais vraiment pas.

Bien que ce soit assez gros, j'avoue avoir aussi eu un faible pour Rujano, notamment sur le Giro 2011 où il est presque au niveau de Contador en montagne
En pur grimpeur, j'aimais bien aussi le style de Piepoli

Et puis Froome Bardonnechia 2018, on y revient, mais cette montée de Finestre, je n'avais rien vu de tel.

Non ton temps n'est pas bon pour Froome :

23. 2013: 59:00 Chris Froome 21.86 km/h

Booze a écrit : 05 juin 2018, 13:44 Mejia, c'est tout sauf un plaisir coupable si on en croit divers témoignages de coureurs de l'EPOque. Le gars se serait irrémédiablement et définitivement fait péter le caisson à suivre les barjots confiturés. Salvodelli ( ) avait dit un jour avoir laissé 10 ans de vie dans sa défense du maillot rose sur les pentes du Finestre. Mejia, lui, a laissé sa carrière sur ce Tour de France.

Merci de me remémorer cela, il me semble avoir lu ça aussi. Pour ma défense on a tendance à mettre plus ou moins tout le monde dans le même panier à cette époque

Rominger n'a par contre jamais fait rêver personne visiblement.
Mais ca peut se comprendre le Suisse puait le soufre tout de même avec son explosion louche et plus que tardive.

Rominger j'aimais bien
Essentiellement car c'était à mes yeux le seul challenger valable de Miguel Indurain au début de son règne.

Rominger, ce n'était pas un plaisir coupable parce que j'étais trop naïf à l'EPOque. A l'inverse des Ricco et Rasmussen qui m'ont vraiment fait kiffé et marré en toute connaissance de cause. Rominger, c'est un peu comme un fille avec qui j'aurais passé du bon temps sans savoir qu'elle était payée par des potes pour me faire grimper aux rideaux et me sentir aimé. Rominger, c'est à la fois une trahison et une déception, un bleu à larmes. Ricco et Rasmussen, eux, sont deux stripteaseuses ramassées en fin d'enterrement de vie de garçon contre quelques petits billets, verres de tequila et autres incentives sud-americaines. Tu sais que c'est vérolé, mais tu t'y amuses quand même avec toutes les précautions nécessaires. Des plaisirs comptables.

ah mais oui, Vino, aussi


mais vraiment, je me sens pas coupable. Si j'avais été amateur d'arnaques évidentes, comme Riis, Armstrong ou Berzine, je dis pas.

Ralphspiegel a écrit : 05 juin 2018, 13:00 La Carrera quand j'étais gamin en général, Pantani, Chiappucci, les exploits en montagne.
Indurain et la Banesto.

Faut choisir, on peut pas aimer la carrera et la banesto en même temps, hérétique !

Le tour 2003 tiens,

C'est sans doute le plaisir le plus coupable de tous.

Autant les années 94/97 avec Jaja et Virenque, on se doute un peu, c'est pas net, j'étais ado... bref, soit passons. Mais 2003, je sors de plusieurs années de dégoût cycliste, les affaires Festina/Pantani and co m'ont largement déniaisé, je ne suis plus le tour de France que pour les échappées de naze (les victoires d'étapes d'un Jalabert devenu baroudeur, d'un Virenque, d'un Halgand, bref ce qu'il reste quoi...), je suis en plein dégoût Armstrongien et pourtant la folle édition 2003 va me prendre, me saisir et me faire vibrer. des Alpes désordonnées avec la chute de Beloki au coup de tonnerre du CLM dominateur d'Ulrich à la reprise en main par le boss mafieux, je suis accroché, drogué, avec comme fil conducteur la haine d'Armstrong et l'espoir de le voir mordre la poussière d'une manière ou d'une autre... mais finalement il vainc, Ulirch chute... et le dégoût est pire que d'habitude car je sais que j'ai replongé fort sur ce TDF, malgré tout ce que je savais.

Pas très original pour ma part:

La chute d'Indurain face à Riis.
Jalabert pré 98,
L'équipe Festina qui met tout le monde en file indienne.
Vinoukorov période T-mobile.
Bettini et les classiques.