Re: Avec quoi comparer Bardonnechia 2018 ?
Publié : 30 mai 2018, 19:35
a biquet
en general j aime te lire d ou ton adversite
pour moi ou Induráin ...
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Intelligent sûrement mais c'est aussi qu'il venait d'enquiller et de remporter les 4 derniers GT disputés. Peut-être qu'il avait aussi besoin de souffler un peu.GATO a écrit : 30 mai 2018, 19:48 pour ceux qui ne le savent pas fuente ne donne pas un relaix a Luis Ocaña lors des 100 derniers km de cette etape du Tour 73.
ou eddy merckx intelligent ne participe pas. un Tour 73 Sans doute le plus montagneux.
Tu parlais de cette étape spécifiquement ? il me semblait que tu voulais mettre en avant les grimpeurs qui auraient pu partir de tres loin avec des successions de cols... Comme tu l'as dis Pantani l'a fait dans l'etape d'Aprica apres ce n'est pas exactement le meme kilometrage d’échappée mais comme je les déjà dis cela est en fonction du profil de l'etape, ca ne se controle pas.biquet a écrit : 30 mai 2018, 10:39Tuco y croyait, lui.Climbator a écrit : 29 mai 2018, 22:27
Je ne suis pas du tout d'accord, d'ailleurs avant cette etape, qui aurait dit que Froome pouvait faire ce genre d'exploit ? personne.
De plus, Pantani etait un grand habitué de ces offensives au long court, surtout en 94 où l'on peut rajouter l'etape de Luz Ardiden où il attaque de loin meme si il ne revient pas sur Virenque. Alors oui, il n'a jamais gagné une etape en attaquant à 80 km de l'arrivée mais c'est par ce que il n'a jamais été dans la position de Froome. A Bardonnechia, c'etait une obligation pour le britannqiue de passer à l'offensive dans le Finestre si il voulait gagner(il devait éliminer 2 coureurs, ne l'oublions pas !) comme pour Pantani dans le Galibier....
Non mais Pantani et ses 56 kg, tu les vois vraiment résister sur les 30 bornes reliant le bas de Sestrières au pied du Jafferau, avec le vent dans le museau ?![]()
manu74annecy a écrit : 30 mai 2018, 12:23 Pantani dans les 2 alpes 98, de mémoire il récupère escartin qui avait serrano et un autre kelme pour rouler avec lui. Pantani a donc aussi bénéficier de circonstances de courses pour reprendre le jaune à ullrich, sans compter tous ceux qui avaient quitter l'épreuve..
à vous lire, en fait, ça donne l'impression que ce que Froome a fait est unique dans le paysage du cyclisme ses 50 dernières années.
et finalement, je serai assez d'accord
Le Tour 1971, avec la chevauchée d'Ocana vers Orcières et la procession des suiveurs derrière Merckx, la riposte cinglante de Merckx dès le début de l'étape de Marseille puis la tragédie grecque du Col de Mente, c'était une époque où le cyclisme possédait encore une aura de mystère et de légende liée à l'exaltation de l'attente.
Il n'empêche que je vois peu de coureurs (en sortant de la période Coppi-Bartali) capables de faire ce qu'à fait Froome, même dans l'histoire: Merckx, Hinault, Ocana, peut-être Gaul, qui était un excellent rouleur. Les autres grimpeurs légendaires (Bahamontès, Fuente, Julio Jiménez, Pantani) étaient trop incomplets pour envisager un même raid solitaire victorieux, en tout cas sur un tel parcours.Climbator a écrit : 30 mai 2018, 22:57manu74annecy a écrit : 30 mai 2018, 12:23 Pantani dans les 2 alpes 98, de mémoire il récupère escartin qui avait serrano et un autre kelme pour rouler avec lui. Pantani a donc aussi bénéficier de circonstances de courses pour reprendre le jaune à ullrich, sans compter tous ceux qui avaient quitter l'épreuve..
à vous lire, en fait, ça donne l'impression que ce que Froome a fait est unique dans le paysage du cyclisme ses 50 dernières années.
et finalement, je serai assez d'accord
Non mais sur cette etape, si on veut faire la fine bouche et quasi passer pour un Anti-Italien, on peut dire que la météo, l'etape tracé parfaitement, les T-Mobile à la ramasse et surtout Leblanc, Boogerd et d'autres qui ont explosé la course on se demande pourquoi tres tot dans le Galibier, ont facilité la tache de Pantani. lorsque le Pirate attaque, tout le monde a besoin de souffler car la plupart ont attaqué et Ullrich a eu besoin de revenir sur eux, il n y avait que Pantani et Julich qui n'avaient rien fait.
Et le ponpon c'est de dire que si il voulait gagner le Tour, il etait obliger d'attaquer dans le Galibier pour rattraper les 3 minutes et en récupérer autant avant le Chrono finale car l'etape du lendemain etait une course qui se résumait à la Madeleine et Ullrich l'aurait parfaitement contrôlé.
Bref, ce que je veux dire en fait c'est que c'est rarement des attaques" kamikazes" lorsque on prend les étapes légendaires des dernières décennies et celle de Froome rentre parfaitement là-dedans, il était obliger de se dévoiler sur le Col de Finestre.
En allant sur le site de l'INA, tu peux t'offrir toutes les grandes retransmissions de ce Tour légendaire: le Puy de Dôme, Orcières Merlette, Marseille, Luchon, Superbagnères, Gourette. Les moyens étaient vraiment plus que limités, Leulliot et Richard Diot faisaient ce qu'ils pouvaient, mais ce sont vraiment des instants que j'aurais adoré vivre en direct.wallers a écrit : 31 mai 2018, 00:43Le Tour 1971, avec la chevauchée d'Ocana vers Orcières et la procession des suiveurs derrière Merckx, la riposte cinglante de Merckx dès le début de l'étape de Marseille puis la tragédie grecque du Col de Mente, c'était une époque où le cyclisme possédait encore une aura de mystère et de légende liée à l'exaltation de l'attente.biquet a écrit : 30 mai 2018, 19:00
Oui, étape mythique, dont on peut voir le final sur le site de l'INA. J'ai pas vécu (mon père m'en a parlé), mais ça fait partie de la légende du Tour.
Il y avait toutes les heures à la radio le rendez-vous des flashs de Jean-Paul Brouchon sur sa moto (il était souvent nécessaire de tendre l'oreille près de la radio pour arriver à bien comprendre) et il fallait ensuite attendre, attendre et encore attendre avant d'avoir enfin la fin de la course à la télé (avec une image en noir et blanc de piètre qualité et souvent hachée).
Cette attente pendant de telles étapes, c'était un peu comme la rupture de faisceau aux derniers mondiaux alors qu'Alaf était en tête. Mais pendant 3 heures.
biquet a écrit : 31 mai 2018, 11:03En allant sur le site de l'INA, tu peux t'offrir toutes les grandes retransmissions de ce Tour légendaire: le Puy de Dôme, Orcières Merlette, Marseille, Luchon, Superbagnères, Gourette. Les moyens étaient vraiment plus que limités, Leulliot et Richard Diot faisaient ce qu'ils pouvaient, mais ce sont vraiment des instants que j'aurais adoré vivre en direct.wallers a écrit : 31 mai 2018, 00:43
Le Tour 1971, avec la chevauchée d'Ocana vers Orcières et la procession des suiveurs derrière Merckx, la riposte cinglante de Merckx dès le début de l'étape de Marseille puis la tragédie grecque du Col de Mente, c'était une époque où le cyclisme possédait encore une aura de mystère et de légende liée à l'exaltation de l'attente.
Il y avait toutes les heures à la radio le rendez-vous des flashs de Jean-Paul Brouchon sur sa moto (il était souvent nécessaire de tendre l'oreille près de la radio pour arriver à bien comprendre) et il fallait ensuite attendre, attendre et encore attendre avant d'avoir enfin la fin de la course à la télé (avec une image en noir et blanc de piètre qualité et souvent hachée).
Cette attente pendant de telles étapes, c'était un peu comme la rupture de faisceau aux derniers mondiaux alors qu'Alaf était en tête. Mais pendant 3 heures.
Le plus gros sketch, c'est le final vers Orcières: la moto caméra (ils n'en avaient qu'une) suit Ocana, puis décide de s'arrêter pour voir ou en est Merckx. 10' d'arrêt dans la Pampa, en caméra fixe, avec un Leulliot qui sort son moulin à paroles pour meubler (il avait de l'énergie, le diable), et puis voilà que la caméra suit l'évolution du groupe Merckx pendant à peu prés 5'. Intéressant, et on se dit alors (le groupe Merckx se trouve à 7 bornes de l'arrivée) qu'ils vont aller jusqu'au bout comme ça. Erreur.![]()
Leulliot relance la moto caméra à la poursuite d'Ocana, et du coup, images d'hélicoptère pendant un long moment avant de retrouver un Ocana arrivé pratiquement devant la flamme rouge. Bref, entre l'arrêt de 10' pour attendre le groupe Merckx et cette longue poursuite pour rejoindre Ocana, y a plus de la moitié de la retransmission qui a été niquée.![]()
Un grand moment, mais j'imagine la frustration des téléspectateurs de l'époque. Moi j'aurais pété un cable.![]()
perso pour moi rienRichard a écrit : 31 mai 2018, 16:53 Bon du coup tout le monde s'accorde qu'il n'y a rien de vraiment comparable ?
Anquetil était cramé (il avait déjà beaucoup donné sur le Giro), et Poulidor avait de très mauvais jours. D'ailleurs, au soir ce l'étape de Pau, Anquetil aura cette déclaration: " Si Poulidor remporte ce Tour, il pourra me remercier." Anquetil s'était sacrifié pour limiter l'avance de l'Aigle de Tolède, et sans son boulot et celui, énorme, de l'équipe Pelforth ( le maillot jaune était porté par Georges Groussard), le Tour est dans la pogne de Bahamontès.tuco a écrit : 02 juin 2018, 11:12 gros doute pour moi que Bahamontès en fin de carrrière aurait pu battre un Poulidor au sommet de sa forme et un grand Anquetil, surtout qu'il y avait un kmtrage non négligeable de CLM et qu'en descente, Baha n'a jamais été très bon.
une seconde tout de même ! ! !GATO a écrit : 31 mai 2018, 17:01perso pour moi rienRichard a écrit : 31 mai 2018, 16:53 Bon du coup tout le monde s'accorde qu'il n'y a rien de vraiment comparable ?
parce que le final ce jafferau 4 km a 12 %
apres 75 km effort avec du plat
Seúl face a 5 cyclistes
et ne perdre presque rien
Seul différence les adversaires mais bon le hollandais était le vainqueur sortant.
Froome doit participer au Tour 18
ainsi la bucle![]()