Page 4 sur 8
Re: Les Etapes "Classiques" sur l'Equipe TV
Publié : 27 juin 2017, 19:45
par biquet
ulysse1 a écrit : 27 juin 2017, 11:34
mon premier tour était celui , célébrissime , de 64 , et même ceux pour lesquels il n' avait pas été le premier tour estimaient qu' il était sans égal , pour de nombreuses raisons : duel anquetil-poulidor porté à son paroxysme et déchaînant des passions dans le public sans équivalent depuis , des rebondissements fréquents , des épisodes légendaires ( andorre - port d' envalira - chute de poulidor , puy-de-dôme , ... ) , les dernières et aussi les plus belles chevauchées en montagne de bahamontes ( rien que pour cela ce tour reste à part ) , et pour faire bon poids les premières de julio jimenez et les deux dernières victoires de darrigade ;
pour j f bernard , je me souviens très bien que ce jour-là il est instantanément devenu hyper-favori du tour ; mais le ventoux n' a-t-il pas été son sestrières , un exploit sans équivalent avant ou après , avec , et pour la fin de ma phrase j' admets que dire cela anonymement n' est pas parfait , une part de doute ? cela n' empêche que ce sont deux belles pages de l' histoire du vélo , qui était ce qu' il était , et je regrette que bernard ne commente plus la vuelta , je conçois qu' il pouvait parfois agacer mais il était tellement différent des autres commentateurs que sa voix manque
Tu peux avoir la montée du Puy-de-Dôme en direct sur le site de l'INA, c'est un document fantastique.

Là, Chapatte était au top, mais même la réal et les cameraman sont épatants. Je parle même pas de la course et des coups de boutoir portés par Bahamontès (qui avait de jolis restes, à 36 ans) et Jiménez, qui ont assassiné Poulidor et Anquetil. Comme le disait Geminiani: " Anquetil-Poulidor, c'était un duo, pas un duel. Ils étaient cuits. C'est comme un combat de boxe ou les mecs restent les mains dans les poches. C'était un boiteux contre un cul-de-jatte. Le duel, c'était Jiménez-Bahamontès."
Re: Les Etapes "Classiques" sur l'Equipe TV
Publié : 27 juin 2017, 22:05
par Akaion
Moi aussi mon premier Tour était spécial, et je cite ulysse1 "même ceux pour lesquels il n' avait pas été le premier tour estimaient qu' il était sans égal", pour de nombreuses raisons : la défaillance d'Indurain, Hautacam de Riis, gros plateau de Riis, Riis grand n'importe, Riis qui humilie des gars super chargés, Riis qui fait du fractionné gros plateau dans Hautacam.
Re: Les Etapes "Classiques" sur l'Equipe TV
Publié : 28 juin 2017, 04:43
par GATO

Nouveauté Livre en prévente pour Biquet et MiguelDelgado entre autres
En 1983, el ciclismo español se encontraba en un coma profundo: la secreta línea de continuidad que llevaba de Trueba a Fuente y Ocaña, pasando por Berrendero, Ruiz, Loroño, Bahamontes o Jiménez, se había roto. Con la retirada del conquense y del asturiano, con la decadencia del legendario Kas, con la ausencia cada vez más notable de ciclistas hispanos en las carreteras del Tour, una de las tradiciones más ricas de este deporte se había quebrado. Evidentemente, hubo excepciones. Pero, en general, todo era un páramo. Un larguísimo túnel del cual Pedro Delgado salió como una centella.
«¿Qué se te ha perdido a ti en el Tour? —le preguntaban a José Miguel Echavarri, director deportivo, en las vísperas de julio de 1983—. Si allí no tienes nada que ganar, si no vais a terminar ninguno». Y Echavarri callaba. Sonreía.
Esta es la historia de un ciclista diferente, de una figura irrepetible, carismática, imperfecta y genial. Es la semblanza de un momento en la historia de España, de un instante en el que todo un país aspira a imaginarse otro, en el que tantas personas se dejaron seducir por un deportista de sonrisa fácil y gesto carismático. Una leyenda.
Re: Les Etapes "Classiques" sur l'Equipe TV
Publié : 28 juin 2017, 08:17
par FrancescoDelPonte
GATO a écrit : 28 juin 2017, 04:43
Nouveauté Livre en prévente pour Biquet et MiguelDelgado entre autres
En 1983, el ciclismo español se encontraba en un coma profundo: la secreta línea de continuidad que llevaba de Trueba a Fuente y Ocaña, pasando por Berrendero, Ruiz, Loroño, Bahamontes o Jiménez, se había roto. Con la retirada del conquense y del asturiano, con la decadencia del legendario Kas, con la ausencia cada vez más notable de ciclistas hispanos en las carreteras del Tour, una de las tradiciones más ricas de este deporte se había quebrado. Evidentemente, hubo excepciones. Pero, en general, todo era un páramo. Un larguísimo túnel del cual Pedro Delgado salió como una centella.
«¿Qué se te ha perdido a ti en el Tour? —le preguntaban a José Miguel Echavarri, director deportivo, en las vísperas de julio de 1983—. Si allí no tienes nada que ganar, si no vais a terminar ninguno». Y Echavarri callaba. Sonreía.
Esta es la historia de un ciclista diferente, de una figura irrepetible, carismática, imperfecta y genial. Es la semblanza de un momento en la historia de España, de un instante en el que todo un país aspira a imaginarse otro, en el que tantas personas se dejaron seducir por un deportista de sonrisa fácil y gesto carismático. Una leyenda.
Il y a un côté vraiment un peu fou (plutôt "passionné déraisonnablement") chez vous autres espagnols, et ce n'est pas une injure ou une moquerie. Inventer le terme "Periquismo" quand même fallait le faire.
J'ai toujours cette impression qu'il y a chez vous une très grande dramatisation (pas non plus à prendre au sens négatif) alors que nous avons ici dans le nord toujours une certaine distance par rapport aux évènements (cyclistes dans ce cas-ci).
Enfin, sans vouloir généraliser hein.
Re: Les Etapes "Classiques" sur l'Equipe TV
Publié : 28 juin 2017, 08:50
par Racemousse
El_Pistolero_07 a écrit : 26 juin 2017, 18:55
Afin de ne pas polluer le topic cyclisme et TV, on pourra parler des étapes rediffusées par l'Equipe cette semaine ici.
Choix très pertinent au vu de la dernière page dudit topic.

Re: Les Etapes "Classiques" sur l'Equipe TV
Publié : 28 juin 2017, 11:24
par biquet
GATO a écrit : 28 juin 2017, 04:43

Nouveauté Livre en prévente pour Biquet et MiguelDelgado entre autres
En 1983, el ciclismo español se encontraba en un coma profundo: la secreta línea de continuidad que llevaba de Trueba a Fuente y Ocaña, pasando por Berrendero, Ruiz, Loroño, Bahamontes o Jiménez, se había roto. Con la retirada del conquense y del asturiano, con la decadencia del legendario Kas, con la ausencia cada vez más notable de ciclistas hispanos en las carreteras del Tour, una de las tradiciones más ricas de este deporte se había quebrado. Evidentemente, hubo excepciones. Pero, en general, todo era un páramo. Un larguísimo túnel del cual Pedro Delgado salió como una centella.
«¿Qué se te ha perdido a ti en el Tour? —le preguntaban a José Miguel Echavarri, director deportivo, en las vísperas de julio de 1983—. Si allí no tienes nada que ganar, si no vais a terminar ninguno». Y Echavarri callaba. Sonreía.
Esta es la historia de un ciclista diferente, de una figura irrepetible, carismática, imperfecta y genial. Es la semblanza de un momento en la historia de España, de un instante en el que todo un país aspira a imaginarse otro, en el que tantas personas se dejaron seducir por un deportista de sonrisa fácil y gesto carismático. Una leyenda.
En dehors de l'incroyable régularité de sa carrière (depuis ses victoires montagnardes au Tour de l'Avenir et au Giro Baby jusqu'à sa 3è place sur la Vuelta 94), Delgado avait une qualité très rare, chez les sportifs: il se marrait facilement

. Même lorsque je l'écoutais commenter sur TVEi, avec le regretté Pedro Gonzalez, ça rigolait pas mal. Je pense que c'est aussi pour cette raison qu'il est vite devenu ce phénomène de popularité, en Espagne. A l'arrivée des étapes de la Vuelta et du Tour, les micros des reporters allaient le chercher parce que c'était un trés bon client.
Quand je me repasse les étapes de montagne des Tours 84, 85, 86, c'est fou le nombre d'inscriptions "Delgado" que je vois sur la route. Les montées de La Plagne et Joux-Plane du Tour 84, on voyait bien que les espagnols étaient venus en très grand nombre pour le soutenir. Et après sa carrière, je voyais beaucoup de "Falta Perico". Delgado, c'était d'abord une histoire d'amour entre un peuple et un champion, comme Poulidor chez nous. Je trouve qu'il y a d'ailleurs pas mal de points communs entre Perico et Poupou: la popularité, la mouise (les 2 étaient souvent malchanceux), des carrières marquées par une étonnante régularité dans les résultats, et des caractéristiques sportives assez similaires, avec beaucoup de punch dans les montées. ( Même si Poulidor était un coureur complet, qui passait bien les pavés, alors que Delgado était d'abord un grimpeur )
Re: Les Etapes "Classiques" sur l'Equipe TV
Publié : 28 juin 2017, 11:27
par biquet
FrancescoDelPonte a écrit : 28 juin 2017, 08:17
GATO a écrit : 28 juin 2017, 04:43
Nouveauté Livre en prévente pour Biquet et MiguelDelgado entre autres
En 1983, el ciclismo español se encontraba en un coma profundo: la secreta línea de continuidad que llevaba de Trueba a Fuente y Ocaña, pasando por Berrendero, Ruiz, Loroño, Bahamontes o Jiménez, se había roto. Con la retirada del conquense y del asturiano, con la decadencia del legendario Kas, con la ausencia cada vez más notable de ciclistas hispanos en las carreteras del Tour, una de las tradiciones más ricas de este deporte se había quebrado. Evidentemente, hubo excepciones. Pero, en general, todo era un páramo. Un larguísimo túnel del cual Pedro Delgado salió como una centella.
«¿Qué se te ha perdido a ti en el Tour? —le preguntaban a José Miguel Echavarri, director deportivo, en las vísperas de julio de 1983—. Si allí no tienes nada que ganar, si no vais a terminar ninguno». Y Echavarri callaba. Sonreía.
Esta es la historia de un ciclista diferente, de una figura irrepetible, carismática, imperfecta y genial. Es la semblanza de un momento en la historia de España, de un instante en el que todo un país aspira a imaginarse otro, en el que tantas personas se dejaron seducir por un deportista de sonrisa fácil y gesto carismático. Una leyenda.
Il y a un côté vraiment un peu fou (plutôt "passionné déraisonnablement") chez vous autres espagnols, et ce n'est pas une injure ou une moquerie. Inventer le terme "Periquismo" quand même fallait le faire.
J'ai toujours cette impression qu'il y a chez vous une très grande dramatisation (pas non plus à prendre au sens négatif) alors que nous avons ici dans le nord toujours une certaine distance par rapport aux évènements (cyclistes dans ce cas-ci).
Enfin, sans vouloir généraliser hein.
Les espagnols sont plus chauds, plus sanguins. Mais en France aussi, notamment avec Vietto et Poulidor, on est allés dans la démesure. La passion Poulidorienne était un peu excessive, c'est pas Geminiani qui dira le contraire.

Re: Les Etapes "Classiques" sur l'Equipe TV
Publié : 28 juin 2017, 13:16
par ulysse1
biquet , il me semble que si anquetil était cuit ( cause giro entre autres ) , le problème pour poulidor dans le puy-de-dôme était qu' il n' avait pas pris le bon braquet ( je crois qu' il avait dit à antonin magne qu' il avait reconnu la pente et que ce n' était pas vrai ) ; geminiani a peut-être raison sur le plan purement sportif , mais la vérité est que les passions s' étaient déchaînées sur anquetil et poulidor et sur la poignée de secondes les séparant , en ignorant à peu près totalement les deux super-grimpeurs qui étaient devant ( et anglade qui s' était intercalé entre les deux héros français ) ;
à l' époque , le cyclisme sur une année entière faisait plus pour les ventes de " l' équipe " que le football , c' est quasi impossible à concevoir , mais de paris-nice au grand prix des nations les moindres faits et gestes d' anquetil et poulidor étaient scrutés
Re: Les Etapes "Classiques" sur l'Equipe TV
Publié : 28 juin 2017, 16:44
par SnakePlissken
Gadret va t'il attendre Roche ?

Re: Les Etapes "Classiques" sur l'Equipe TV
Publié : 28 juin 2017, 16:52
par veji2
ulysse1 a écrit : 28 juin 2017, 13:16
biquet , il me semble que si anquetil était cuit ( cause giro entre autres ) , le problème pour poulidor dans le puy-de-dôme était qu' il n' avait pas pris le bon braquet ( je crois qu' il avait dit à antonin magne qu' il avait reconnu la pente et que ce n' était pas vrai ) ; geminiani a peut-être raison sur le plan purement sportif , mais la vérité est que les passions s' étaient déchaînées sur anquetil et poulidor et sur la poignée de secondes les séparant , en ignorant à peu près totalement les deux super-grimpeurs qui étaient devant ( et anglade qui s' était intercalé entre les deux héros français ) ;
à l' époque , le cyclisme sur une année entière faisait plus pour les ventes de " l' équipe " que le football , c' est quasi impossible à concevoir , mais de paris-nice au grand prix des nations les moindres faits et gestes d' anquetil et poulidor étaient scrutés
La télévision a tout changé pour le foot et le cyclisme. non pas que le cyclisme soit en soit un mauvais sport pour la télé, mais il n'en a pas besoin car la personnalisation extrême de la dramaturgie allait à merveille avec le format littéraire de l'imaginaire soit via les récit de la presse écrite, soit via les commentaires de la radio. Finalement lire et écouter la rivalité Anquetil / Poulidor, cest pas très différent de lire les 3 mousquetaires...
Par contre le foot lui est un sport formidablement telévisuel mais très peu littéraire. On a besoin d'images, on avait besoin de buts dessinés pour les comprendre avant la vidéo.
La télé a fondamentalement changé les rapports aux sports.
Re: Les Etapes "Classiques" sur l'Equipe TV
Publié : 28 juin 2017, 17:25
par gilbert5866
Alors... pas encore de relance de la polémique Andyve / Conta

Re: Les Etapes "Classiques" sur l'Equipe TV
Publié : 28 juin 2017, 17:45
par sotozred
Pas besoin, puisque Andyve a récupéré ce tour en 2012

Re: Les Etapes "Classiques" sur l'Equipe TV
Publié : 28 juin 2017, 20:48
par Kivolanov_Volabov
Maintenant l'étape de Morzine en 2000.
Re: Les Etapes "Classiques" sur l'Equipe TV
Publié : 28 juin 2017, 21:01
par SnakePlissken
Pascal Hervé volait cette année là.
Re: Les Etapes "Classiques" sur l'Equipe TV
Publié : 28 juin 2017, 21:09
par Akaion
Tiens vu que c'est cette étape, je rebondis sur les discussions de Froome et la Sky dans le Ventoux 2013. Vous verrez à un moment qu'Armstrong qui explose discute à l'oreillette aussi et pourtant, il ne bluffe pas du tout, comme quoi...
Re: Les Etapes "Classiques" sur l'Equipe TV
Publié : 28 juin 2017, 21:24
par MiguelDelgado2
L'Equipe aurait pu diffuser la 1ère partie de l'étape quand Pantani attaque dès le départ, au lieu de ces contreforts avant Joux Plane. On sait moins que Ullrich était également sorti en début d'étape pour rejoindre en vain Pantani.
Re: Les Etapes "Classiques" sur l'Equipe TV
Publié : 28 juin 2017, 21:26
par MiguelDelgado2
Akaion a écrit : 28 juin 2017, 21:09
Tiens vu que c'est cette étape, je rebondis sur les discussions de Froome et la Sky dans le Ventoux 2013. Vous verrez à un moment qu'Armstrong qui explose discute à l'oreillette aussi et pourtant, il ne bluffe pas du tout, comme quoi...
C'est la fameuse étape pendant laquelle Armstrong discute avec le Dr Ferrari pendant la course

Re: Les Etapes "Classiques" sur l'Equipe TV
Publié : 28 juin 2017, 21:26
par Akaion
Dans un groupe avec Beloki et Virenque. Merci pour le partage des étapes Miguel.
Re: Les Etapes "Classiques" sur l'Equipe TV
Publié : 28 juin 2017, 21:28
par pierrefromalsace
Heras qui roule pour Armstrong

Re: Les Etapes "Classiques" sur l'Equipe TV
Publié : 28 juin 2017, 21:33
par Kivolanov_Volabov
Et l'année d'après il rejoint l'U.S Postal.