jimmy39b a écrit :Racemousse a écrit :Non mais vous avez vu la gueule de la dernière montée aussi? Route large, lisse, en ligne droite, pas d'épingle, pente régulière... tout sauf propice aux attaques. On dirait que les mecs qui l'ont construite se sont dit "y f'ront jamais passer une putain de course cycliste par ici, ou alors ils le regretterons".
D'ailleurs Atienza annonçait au début de la retransmission que dans ce col il ne se passe jamais rien.
Atienza, il a aussi dit après l'étape qu'elle avait été passionante, donc le citer poura puyer tes dires :moqueur:
Le problème de l'étape, ce n'est pas que personne n'a attaqué seul, la fleur au fusil. Non, c'est qu'aucune équipe 'ait essayé. Les Astana ou Katusha, ils sacrifiaient 2 coureurs pour faire un tempo, les Albasini, Alaphilippe,Martin et autres Roche sautaient. Parce que ce que tu dis des attaquants s'applique aussi aux lâchés, une fois perdu les roues, tu ne reviens plus sur cette montée. Et après qui aurait roulé en cas d'attaque ? Au pire Taaramae ou Zakarin aurait gagné l'étape, au mieux Nibali ou Spilak aurait pu prendre du temps à Froome.
On en revient au placement de cette étape. Pour les équipes avec des leaders qui jouent le CG, les choses sérieuses vont se passer plus tard, l'important c'est de ne pas se faire piéger.... C'est comme quand sur les classiques les leaders attendent la Roche aux Faucons voire St Nicolas et estiment que bouger avant ne serait que prendre trop de risques.
Et puis on en revient aussi comme toujours au problème de l'homogénéïté des niveaux, de la force des équipes, et donc du théorème des "cartouches". Pourquoi les coureurs disent souvent "tu n'as qu'une cartouche en WT, il faut bien la placer après c'est foutu" ?
Parce qu'avec des niveaux aussi homogènes, des équipiers aussi fort, un mec qui attaque de trop loin aura toujours un lieutenant pour rouler sur lui pour le compte d'un leader et il se sera usé pour rien, sauf à avoir un niveau stratosphérique.
Donc malgré mes espoirs, dans cette étape on avait à la fois une conjonction de "l'important c'est ce qui se passera ce WE, surtout ne rien perdre voilà l'essentiel" lié au tracé, et la bonne vieille théorie du "si j'attaque sauf concours de circonstance hyper favorable je vais me manger un retour de baton (à cause des équipiers de tous les autres leaders), le risque est trop gros pour le moment".
Et on en revient de nouveau au placement de l'étape : un Rolland ou un Bardet ils sont à plus d'une minute mais bon pour le moment pas moyen de savoir si le soir de l'étape de montagne il ne seront pas dans le top 10. Alors que si les étapes étaient inversée et qu'ils étaient aujour'hui à près de 2 minutes du leader et loin du top 10 avec encore un CLM à venir, ils seraient bougé le cul car n'ayant rien à perdre.
Et