Forum cyclisme de Velo-Club du Net

Adrie Vdp était l’invit Apres l’amdtel du talk show hebdomadaire de ma tv flamande il y a quelques semaines.

Il a parlé de la formation des jeunes et de son fils. Il a expliqué qu’il a fait en sorte que Matthieu ne s’entraine quasimebt qu’a Grimper.... car rouler avec souplesse ne s’apprend qu’avec la montagne et avec le temps, tandis que savoir rouler dans les éventails sur le plat, avec 1 entraînement et 1 course, tu as compris le truc.


Cela me fait penser à Gilbert qui pour préparer Roubaix, s’entrainait dans les cols du côté de Monaco

Il est évident que le Gosse a bénéficié de plusieurs facteurs favorables à son développement.
Le cadre familial a joué.
Mathieu a toujours eu du bon matériel, des bons conseils, les bons soins (je parle d'un kinésithérapeute ou d'un ostéopathe...), la possibilité d'aller s'entraîner en montagne...
Par rapport à un gosse d'un milieu très modeste dont les parents n'ont jamais fait de vélo, c'est sûr que ça a bien aidé.
Le fait de commencer tôt est également un avantage incroyable et du côté du "plan de carrière", Mathieu est bien conseillé.
Si on ajoute à celà, un patrimoine génétique plutôt avantageux, on avait toute les chances que le Gosse se révèle comme un phénomène.
Après, le succès n'est pas garanti. Son frère David est plutôt bon crossman mais c'est sans commune mesure avec le niveau de Mathieu mais le niveau de l'aîné a sûrement aidé dans le développement du cadet.
Pour sortir du cas van der Poel, d'autres fils de champions ont un niveau correct (Nicolas Roche ou Julien Bernard pour ne parler que de deux coureurs actuels) mais la petite Histoire du Vélo montre que ça ne marche pas à tous les coups (Hervé Duclos-Lassalle ou Giovanni Bernaudeau par exemple)...
Le cyclo-cross, évidemment, c'est une super école et il est juste dommage qu'en France et nous plus globalement hors Béné(lux), les coureurs doivent vite délaisser cette discipline pour aller gagner leur vie sur la route.
Faute de réelle locomotive, ça ne permet pas d'avoir un réel engouement populaire autour de cette discipline.
Un Alaphillipe, un Sagan, un Štybar au départ de certaines épreuves, ça susciterait la curiosité et ça drainerait du Monde.
Je suis persuadé que si MvdP et WvA s'alignent à Nommay en Janvier prochain, il y aura un monde fou...

Le cyclo-cross, évidemment, c'est une super école et il est juste dommage qu'en France et nous plus globalement hors Béné(lux), les coureurs doivent vite délaisser cette discipline pour aller gagner leur vie sur la route.
Faute de réelle locomotive, ça ne permet pas d'avoir un réel engouement populaire autour de cette discipline.
Un Alaphillipe, un Sagan, un Štybar au départ de certaines épreuves, ça susciterait la curiosité et ça drainerait du Monde.
Je suis persuadé que si MvdP et WvA s'alignent à Nommay en Janvier prochain, il y aura un monde fou...

[/quote]

Tout à fait !! Mais pour ce qui est des revenus, j'ai souvent entendu que le cyclo-cross était très lucratif. Ou bien est-ce seulement pour les cracks ? Autrement dit, sur les derniers hivers, ceux qui s'en sortent bien financièrement seraient Matthieu Van der Poel, Wout Van Aert et Toon Aerts ? Et peut-être les autres ne sont-ils pas récompensés de leurs efforts ?

fred30 a écrit : 02 mai 2019, 17:48 ...

Le cross paye correctement.
Il y a des primes d'engagement et évidemment, des primes de résultats (voir topic Cyclocross).
Évidemment, les stars sont les mieux payées mais les coureurs appartenant aux grosses équipes de cross s'en sortent très bien.
Concernant le Gosse, il a été évoqué le chiffre de 10 000€ de gains par cross... Le même MvdP qui s'est agacé à un moment de la saison de la différence de cachets entre lui et Wout van Aert.
Par contre, pour les autres coureurs hors circuit belge et néerlandais, c'est super dur de rentrer dans ses frais.
Un mec comme Francis Mourey s'était retrouvé dans l'impossibilité de s'aligner en Belgique faute de moyens (Madiot avait dit stop).
C'est d'ailleurs pour cette raison que je pense qu'il faut soutenir les projets comme celui de Steve Chainel ou celui de S1néo.
Professionnaliser le cross en France pour accéder au top du top mondial, c'est comme çà qu'on progresse et si on laisse le temps à nos espoirs de s'exprimer en élite, on aura peut-être une locomotive qui fera que la discipline attirera les médias à l'image du biathlon.