Vos courses & cyclosportives racontées saison 2016

[blaireau59]

Belle perf sur un parcours vraiment costaud, respect :applaud:

[Angels]

Super récit. Hâte d'y être dans 15 jours... :ton:

[El_Pistolero_07]

Merci à tous !
Angels, méfie toi dans la Madeleine, il y'a un kilomètre à plus de 11% !

[angelsbdesign]

Dire que j'ai connu ce Padawan jeune et impatient...
Je suis fier qu'il ait retenu notre enseignement :
\"Fais le ou ne le fais pas. Il n'y a pas d'essai.\"
Je peux me retirer désormais...
\"Le crépuscule m'envahi et bientôt, la nuit va tomber. Humm. Ainsi vont les choses. Ainsi va la Force.\" :jap:

[violinbodo]

Bravo ! 3800 sur 126 km, c'est un sacré truc ! J'ai fait une fois cette année 4200 sur 136 (donc similaire) à l'entrainement, donc je vois à peu près à quoi ça doit ressembler en course... Respect !

[On3]

Bravo PetitPistolet ! Il faut un début à tout, et j'attendais ton récit avec impatience. ;)

[Thejul]

Bravo à toi Steven, tu es très affûté je trouve. :good:

[chrisroyer]

Est ce qu'il y en a qui ont déjà fait la Bourgui ?

[El_Pistolero_07]

Bravo à toi Steven, tu es très affûté je trouve. :good:

merci, j'ai toujours était mince, alors avec le vélo, c'est clair que je ne suis pas épais ! PS : content de revoir ton avatar ! ig:

[El_Pistolero_07]

Est ce qu'il y en a qui ont déjà fait la Bourgui ?

jamais... Par contre je t'ai vu sur la Madeleine !

[blaireau59]

Est ce qu'il y en a qui ont déjà fait la Bourgui ?

Je me suis inscrit une fois il y a qques années, premier jour de vacances je vais retirer mon dossard, prêt à démarrer. Gros orage, route détrempée, et départ avec 20 bornes de descente, je n'ai pas pris le départ et je suis retourné me coucher :jap:

[chrisroyer]

Est ce qu'il y en a qui ont déjà fait la Bourgui ?

jamais... Par contre je t'ai vu sur la Madeleine !

Pas sur que c'était moi, j'ai beaucoup de famille dans le coin

[Akaion]

Avant de quitter l'appartement à Toulouse, le récit de la Jalabert de cette année.


Je crois que je n'avais pas fait de récit pour la Jalabert de l'année passée, où j'avais terminé 82ème sur 356 en me faisant péter le caisson dans le premier col et ne pouvant jamais récupéré. Cette année entre tout, et après un mois d'Aout et même de Juillet assez chaotiques pour l'entrainement, je n'y allais pas pour faire un résultat, j'espérais simplement faire mieux que l'an dernier. Je fais donc la Nicolas Jalabert avec mon père notamment.


Le parcours est un parcours de moyenne montagne, les pourcentages ne sont pas très durs, par contre, on est toujours \"en prise\", cela veut dire qu'il n'y a que peu de temps pour récupérer.

Il y a 93 kilomètres pour environ 1430 mètres de dénivelé positif. Tout est concentré sur les 70 premiers kilomètres, puisque le final est en descente.


Après être arrivé avec mon père près du départ, je m'échauffe très peu (même pas 2 kilomètres). Je me retrouve très mal placé sur la ligne de départ aux côtés de potes, dont un de mon club qui est en grande forme, c'est d'ailleurs lui qui m'a offert l'inscription, \"Si le TFC reste en Ligue 1, je t'offre l'inscription à la Jalabert\". Comme quoi hein... Si je peux l'aider je le ferais.

Le départ est donc donné, et très vite, je m'attache à remonter au mieux, le copain dans la roue. On se retrouve assez vite dans les 50 premiers du peloton. Pour ma part, j'ai quelques difficultés à me trouver dans les 30 premiers du peloton, ça frotte, je reste à ma place. Nous entamons après un peu plus de 4 kilomètres la première côte du parcours, qui est sur 4 kilomètres pour un pourcentage moyen de 3%, en paliers entrecoupés de plat. Après la première partie, je me rends compte que le peloton ne roule pas si fort que ça, je remonte donc sur la gauche de la route, et je place la première attaque de la journée, dans l'une des parties les plus dures de la côte, le vent est cependant de face. Je me retourne et je vois que je suis seul en tête, personne n'ayant pris ma roue, mais je suis déjà quasiment au maximum de ma fréquence cardiaque. Je soutiens donc une forte cadence mais moins élevée que précédemment. Un coureur revient alors dans ma roue, suivi de plusieurs autres puis du peloton. Un contre très violent d'un coureur du club organisateur l'UV Mazamet contre très violemment, je n'ai pas récupéré, je recule fortement, sans m'affoler. En haut de la côte je suis sur la fin du peloton mais qui se reforme en partie. J'échange vite fait avec mon pote et reste dans les 40 premiers du peloton en tachant de récupérer car l'effort violent de la première côte se ressent dans les jambes.

Au quinzième kilomètre, nous arrivons au village de Boissezon, qui marque les premiers contreforts du col de Caunan. Je recule inexorablement dans le peloton, échangeant quelques brèves paroles avec des connaissances et me voilà lâché, je vois au cardio que je suis assez haut, je n'insiste pas et diminue d'1 km/h, dans un groupe amené par un ancien champion de France catégorie Vétérans. Les groupes sont pas loin les uns des autres, sur ces parties montantes. Dans le groupe devant nous, deux coureurs s'accrochent, l'un chute. Il se relève au moment où nous passons. Le peloton de tête s'est un peu relevé, et nous sommes à deux doigts de rentrer alors que le col commence, il nous aura manqué 50 mètres, je crois qu'un ou deux du groupe arriveront à rentrer, au moins un temps, à contrario, plusieurs lâchent, car ils montaient trop vite.

Cambounès marque donc le véritable pied de ce col, la route est en bon état et le pourcentage est régulier, aux alentours de 5%. Il reste alors 4 kilomètres de col et je me retrouve dans un groupe plus ou moins de mon niveau du jour. Je m'accroche, ce col est interminable, car avec les faux plats précédents, c'est durant une dizaine de kilomètres que nous montons. Les groupes se fusionnent, nous sommes environ 20/25 dans le mien. Je reste à l'arrière du groupe et je récupère comme je peux. C'est au 33ème kilomètre que les hostilités reprennent, j'entends des gars du groupe qui discutent \"Là y'a des passages à 10% (!) mais ça dure jamais longtemps\". Eh ben, j'avais pas vu ça sur le profil. Epingle à droite et en effet on a de bons pourcentages. Il y a quelques lâchés et je dois faire des efforts pour remonter dans le groupe et puis voilà à la sortie d'un virage, la pente se redresse encore pour atteindre en effet les 10% pendant quelques centaines de mètres. Le groupe explose, et je remonte comme je peux sur l'avant du groupe. On se retrouve à 10 dans le groupe un temps, puis ça se regroupe mais certains ne rentreront pas.

Durant cinq kilomètres, on enchaine les petits murs et les replats, c'est pas possible de récupérer, je rétrograde dans le groupe pour mieux récupérer et nous arrivons à Cambous, petit village qui est le pied du deuxième col du jour, celui ci nous amènera au point culminant de la journée. Tout aurait pu bien se passer si le dossard 1457 ne s'était pas arrêté d'un coup, posant pied à terre, dans un passage dur du village, manquant de faire tomber quelques coureurs (dont moi) et provoquant des écarts. Je me fais la peau pour rentrer sur le devant du groupe, suite à cet effort, le col est vite un calvaire, je suis au rupteur et m'accroche comme je peux. Je suis d'ailleurs en train de me faire légèrement décrocher lorsque j'aperçois la fin du col, je m'arrache donc pour passer ce col (922m d'altitude) dans les roues, nous entamons la descente, mais certains ne sachant pas vraiment bien descendre, je bouche plusieurs trous et ne récupère pas tant que ça...


La descente ne fait véritablement que deux kilomètres avant de reprendre une bosse, puis à nouveau la descente mais entrecoupée de quelques côtes qui obligent à forcer. Après 59 kilomètres nous passons à Lacombes, où il y a un barrage de l'Agout, rivière que nous connaissons bien tous. Magnifique cadre et pied d'une longue bosse vent de face. La route étant large, j'avais l'impression d'un faux plat, les côtes comme ça lorsqu'on les fait à l'entrainement, on sait quand ça commence et quand ça finit, là non, et virage après virage, ce n'est jamais le sommet, je m'accroche cependant dans les roues, dans le dur. Et je bascule avec mon groupe de 15 coureurs. Une descente suivie de deux bosses, et nous en avons fini des difficultés, je me place alors dans les premiers du groupe.


Certains ont décidé d’accélérer avant la descente. Je prends mon relais mais après trois virages, je remarque que personne n'a pris ma roue, je m'engage donc fort dans la descente. Il reste alors 17 kilomètres. Sauf que voilà, la descente n'est pas ultra dure, pas ultra technique et le vent est très fort de face. Je suis donc très vite au seuil, le groupe me reprend du temps sur les lignes droites et je creuse lorsque cela devient plus technique. Je suis un temps revenu à 20/25 secondes de deux coureurs mais je ne reviendrais jamais, les jambes sont dures, le souffle est court. Je fais ce que je peux, 10 kilomètres de l'arrivée... Personne derrière, mais à 5 kilomètres de l'arrivée, le groupe revient sur moi, mais voilà quelques virages et je me retrouve à nouveau devant, je continu donc jusqu'à la fin de la descente, sur une ligne droite vent bien défavorable, je décide de me relever et attendre le groupe qui est à 7 ou 8 secondes derrière, je suis cramé... Mais il y a une petite côte avant le final, je m'accroche comme je peux, mais contrairement aux gars du groupe qui se relayaient, moi j'étais à bloc ces 15 derniers kilomètres. Nous arrivons dans la dernière ligne droite et le sprint est lancé pour la 83ème place. Fatigué et avec des jambes de bois, je ne fais pas le sprint, je me fais mal pour suivre et termine à la 99ème place, à tout de même 32 km/h de moyenne, inespéré au départ, le niveau de cette année était vraiment très élevé.


Satisfait de ma course donc, surtout avec l'entrainement que j'ai actuellement. 538 classés.

[El_Pistolero_07]

Bien joué Akaion ! l'Agout, c'est la rivière où tu t'es baigné ? :jesors:

[violinbodo]

Joli récit de course ! 32 de moyenne avec le dénivelé que vous aviez, c'est très respectable !

J'aurai aimé venir aussi, pour la grande, mais ma femme a mis le véto. Enfin, je la comprends.

Mais, dis-moi Akaion: Tu parles souvent dans ton récit de \"récupération difficile, récupération impossible, pas vraiment récupéré....\"
La récupération, c'est après la course, pas pendant :non-non:

:jesors: , moi aussi :-)

[Akaion]

Non, en fait El_Pistolero, je fais ce récit aussi pour amis et famille, je modifie juste quand je publie sur vcn (ou vice versa). Et j'ai oublié de modifier pour l'Agout. C'est la rivière qui traverse Lavaur, moi je suis tombé dans le canal du midi.

Bodo, je suis obligé de récupérer entre les efforts moi, j'ai un autonomie limitée^^

[chrisroyer]

Non, en fait El_Pistolero, je fais ce récit aussi pour amis et famille, je modifie juste quand je publie sur vcn (ou vice versa). Et j'ai oublié de modifier pour l'Agout. C'est la rivière qui traverse Lavaur, moi je suis tombé dans le canal du midi.

Bodo, je suis obligé de récupérer entre les efforts moi, j'ai un autonomie limitée^^

la batterie de ton moteur tu veux dire

[Akaion]

Non, en fait El_Pistolero, je fais ce récit aussi pour amis et famille, je modifie juste quand je publie sur vcn (ou vice versa). Et j'ai oublié de modifier pour l'Agout. C'est la rivière qui traverse Lavaur, moi je suis tombé dans le canal du midi.

Bodo, je suis obligé de récupérer entre les efforts moi, j'ai un autonomie limitée^^

la batterie de ton moteur tu veux dire

Même^pas :velotombe:

[El_Pistolero_07]

Non, en fait El_Pistolero, je fais ce récit aussi pour amis et famille, je modifie juste quand je publie sur vcn (ou vice versa). Et j'ai oublié de modifier pour l'Agout. C'est la rivière qui traverse Lavaur, moi je suis tombé dans le canal du midi.

Bodo, je suis obligé de récupérer entre les efforts moi, j'ai un autonomie limitée^^

Et oui Bodo, nous ne somme pas tous aussi fort que toi !

[On3]

Bien joué Akaion, tu as l'air d'avoir pris du plaisir, c'est le principal. :)

Par ailleurs, ces efforts en solo ne sont jamais vains, et paieront un jour ou l'autre (en tout cas, c'est ma philosophie !).