Dopage Version 3.0

01 juin 2015, 22:32

Iznogood. a écrit :En parlant des grimaces d'Aru... sans vouloir insinuer quoi que ce soit mais quand même, cela rappelle étrangement les grimaces que font certains après avoir pris certaines pilules en boîte de nuit pour danser jusqu'au matin. Ces relâchements de certains muscles et ces crispations d'autres sont éloquents.

J'avais déjà entendu le nom de "Le dyskinesia de Tardive" en cas d'absorption de médicaments neuroleptiques.
Mais je ne suis pas médecin ni scientifique.

Cela dit, il ne nous avait jamais montré un tel visage avant ce Giro... et la photo est gentille car dans le direct, sa mâchoire s'en va complètement. Pourquoi se mettrait-il subitement à grimacer ?

:hmm:

Sinon un article wiki qui vaut ce qui vaut mais qui dit que ce genre de syndrome peut apparaître après la prise de neuroleptique mais aussi après la pris de cocaïne ou d'amphétamines. Les cas que je connais (en boîte de nuit) sont clairement dû aux amphétamines.

fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_malin_des_neuroleptiques

:hmm: :hmm: :hmm:

Ceci dit, bien que m'interrogeant sérieusement sur la baisse de régime et le regain de forme soudain d'Aru, avec sa maladie pré Giro etc etc, quand même se charger aux amphétamines de nos jours, ça me paraîtrait un peu surréaliste, on ne peut ni passer un contrôle, ni passer au niveau du passeport bio avec ça.

01 juin 2015, 22:37

Quant à ce Matt Cooke, ça sent quand même le vieux frustré à qui on a refusé qu'il se serve dans la boite de chocolats.

Tiens d'ailleurs Talansky aussi en prend pour son grade, encore une fois.

01 juin 2015, 22:42

Tuco. a écrit :ce site et ses multiples top 100 montre et démontre que chiappucci (et peut-être probablement le indurain de 91 et 92) ne tournaient pas à l'EPO ces deux années-là (et surement pas en 93 pour chiappucci)

Chiappucci n'avait tellement pas de talent que même l'EPO ne le transformait pas en cheval de course.

02 juin 2015, 06:32

Tiens je me posais une question cette nuit dans mon lit :oops:

Est-ce que vous avez connaissance de coureurs pincés pour utilisation d'AICAR ?

Parce que bon ça fait 3-4 ans que l'existence de se produit à été connu par le grand public, on a annoncé ça comme la nouvelle EPO et ça fait 1 ou 2 ans qu'on nous a annoncé que c'était détectable lors des controles antidopages.

Mais depuis il me semble pas avoir vu une personne prise pour dopage a L'AICAR ?

Du coup c'est assez inquiétant, soit je me suis planté quelques part, soit les dopés sont déjà passé a autre chose, soit le test marche pas x)

02 juin 2015, 13:10

Super_Cuvet a écrit :
Tuco. a écrit :ce site et ses multiples top 100 montre et démontre que chiappucci (et peut-être probablement le indurain de 91 et 92) ne tournaient pas à l'EPO ces deux années-là (et surement pas en 93 pour chiappucci)
Chiappucci n'avait tellement pas de talent que même l'EPO ne le transformait pas en cheval de course.

avis gratuit

02 juin 2015, 14:22

Au fait, cuvet, c'est pratique l'epo pour toi

-pantani vole dans les cols > il supporte mieux l'epo que les autres

-chiappucci vole dans les cols sans faire tomber indurain > il est tellement nul que l'epo ne marche pas.

Bref, toujours dans la critique, le scepticisme, le relativisme et la fausse objectivité

je crois que c'est runns qui a tout compris dans un post récent : tu a été tellement déçu quand t'a appris pour le dopage que tu ne veux plus JAMAIS être trompé, donc tu va douter de tout (mais surtout de pantani et chiappucci, visiblement) pour ne pas être dupe.

me gourge ?

02 juin 2015, 14:45

Sur les conseils de certains, j'ai regardé les deux dernières heures de l'étape Merano-Aprica du Giro 1994. Ca transpire l'EPO à grosses gouttes cette étapes.
Pantani qui créé des gros écarts en montant le Mortirolo et le Santa Cristina quasi tout en danseuse, Indurain certes bien posé sur le vélo mais qui ferait passer Cancelara pour un gringalet, Chiapucci en mode Betancur (sérieux, Claudio n'a jamais eu le gabarit du grimpeur), Berzin la comète. Les mecs tirent de ces braquets, un truc de fou, quelle époque.
Ceci dit, la course qui explose trois cols avant l'arrivée, des mecs qui prennent leur responsabilité (Indurain, Berzin, Pantani) sans un seul regard pour leurs compagnons qui ratonnent (Nelson Rodriguez, le raton ultime) et sans meme chercher un équipier (alors que parfois ils l'ont pas trop loin d'eux)...
Si vous avez d'autres étapes de ces Giro des années 90 je suis preneur (à l'époque, je voyais juste le classement des 30 premiers sur L'Equipe).

02 juin 2015, 15:17

On a tout le monde en danseuse à l'arrache pour boucher des micro trous en file indienne sur le grand plateau pendant des km sous l'impulsion d'un Riis, Indurain ou Ullrich qui se met en tête tranquille et qui faisait péter tout le monde au train. C'était vraiment une opposition de force où le plus fort imposait son rythme infernal aux autres et les faisait souffrir.Je trouve ça bien plus spectaculaire qu'une grosse attaque qui laisse tout le monde en plan. Quand la moto 2 nous montre un lâché, on croit que c'est un mec qui vient d'attaquer. :moqueur:
J'adorais voir ça.

C'est pourquoi on avait trouvé le contraste avec Armstrong dès 2000 saisissant à l'époque.
Depuis, ils montent presque tous en souplesse comme Armstrong dans le peloton.

02 juin 2015, 17:37

Tuco. a écrit :je crois que c'est runns qui a tout compris dans un post récent : tu a été tellement déçu quand t'a appris pour le dopage que tu ne veux plus JAMAIS être trompé, donc tu va douter de tout (mais surtout de pantani et chiappucci, visiblement) pour [u:3uke1ld9]ne pas être dupe.[/u:3uke1ld9]

me gourge ?

Tu te trompes en effet.
Ce qui m'énerve le plus, c'est la différence de traitement entre les coureurs :
- Indurain = gros dopé / Chiappucci = gentil innocent
- Armstrong = gros méchant / Pantani = pauvre victime

02 juin 2015, 20:19

guizmo a écrit :Sur les conseils de certains, j'ai regardé les deux dernières heures de l'étape Merano-Aprica du Giro 1994. Ca transpire l'EPO à grosses gouttes cette étapes.
Pantani qui créé des gros écarts en montant le Mortirolo et le Santa Cristina quasi tout en danseuse, Indurain certes bien posé sur le vélo mais qui ferait passer Cancelara pour un gringalet, Chiapucci en mode Betancur (sérieux, Claudio n'a jamais eu le gabarit du grimpeur), Berzin la comète. Les mecs tirent de ces braquets, un truc de fou, quelle époque.
Ceci dit, la course qui explose trois cols avant l'arrivée, des mecs qui prennent leur responsabilité (Indurain, Berzin, Pantani) sans un seul regard pour leurs compagnons qui ratonnent (Nelson Rodriguez, le raton ultime) et sans meme chercher un équipier (alors que parfois ils l'ont pas trop loin d'eux)...
Si vous avez d'autres étapes de ces Giro des années 90 je suis preneur (à l'époque, je voyais juste le classement des 30 premiers sur L'Equipe).

Ce qui est rigolo, quand on y pense, c'est la moyenne de l'étape: 28km/h , un truc des années 30 !! :moqueur:

Je me demande ce qu'ils ont bien pu foutre, avant d'arriver au pied du Mortirolo..

02 juin 2015, 21:01

guizmo a écrit :Sur les conseils de certains, j'ai regardé les deux dernières heures de l'étape Merano-Aprica du Giro 1994. Ca transpire l'EPO à grosses gouttes cette étapes.
Pantani qui créé des gros écarts en montant le Mortirolo et le Santa Cristina quasi tout en danseuse, Indurain certes bien posé sur le vélo mais qui ferait passer Cancelara pour un gringalet, Chiapucci en mode Betancur (sérieux, Claudio n'a jamais eu le gabarit du grimpeur), Berzin la comète. Les mecs tirent de ces braquets, un truc de fou, quelle époque.
Ceci dit, la course qui explose trois cols avant l'arrivée, des mecs qui prennent leur responsabilité (Indurain, Berzin, Pantani) sans un seul regard pour leurs compagnons qui ratonnent (Nelson Rodriguez, le raton ultime) et sans meme chercher un équipier (alors que parfois ils l'ont pas trop loin d'eux)...
Si vous avez d'autres étapes de ces Giro des années 90 je suis preneur (à l'époque, je voyais juste le classement des 30 premiers sur L'Equipe).

Des étapes comme Aprica 94, je n'en vois pas, même pendant le grosse période EPO. Pantani était exceptionnel pour lancer la bagarre en montagne , mais il était absent des Giro 95 et 96 ( blessé chaque fois ), et a du abandonner sur chute en 97, avant la première grosse étape de montagne. Y a eu d'autres grosses bastons, mais loin de l'intensité d'Aprica 94. L'étape de Pordoi 96, par Marmolada, était pas mal ( 1 Zaina ), celle de Cervinia 97 aussi ( 1 Gotti ) de même que Selva-di Val Gardena 98, gagnée par Guerini.

02 juin 2015, 21:19

En tout cas 20 ans après le Claudio dans les cols il met à l'amende beaucoup de gars d'après les images Bein. Le poids ne veut pas dire grand chose la preuve avec Aru pourtant hyper maigre mais qui peine dans les forts %.

02 juin 2015, 21:24

Je suis intéressé par l'étape. Tu l'as trouvé sur YouTube ?

02 juin 2015, 21:29

Bradounet_ a écrit :On a tout le monde en danseuse à l'arrache pour boucher des micro trous en file indienne sur le grand plateau pendant des km sous l'impulsion d'un Riis, Indurain ou Ullrich qui se met en tête tranquille et qui faisait péter tout le monde au train. C'était vraiment une opposition de force où le plus fort imposait son rythme infernal aux autres et les faisait souffrir.Je trouve ça bien plus spectaculaire qu'une grosse attaque qui laisse tout le monde en plan. Quand la moto 2 nous montre un lâché, on croit que c'est un mec qui vient d'attaquer. :moqueur:
J'adorais voir ça.

C'est pourquoi on avait trouvé le contraste avec Armstrong dès 2000 saisissant à l'époque.
Depuis, ils montent presque tous en souplesse comme Armstrong dans le peloton.

Le plus marquant dans le style que tu décris reste pour moi la montée de La Plagne 1995 où dans se lever une fois de la selle ( contrairement à Riis dans Hautacam ) Indurain éparpille tout le monde :S

02 juin 2015, 21:45

Merano-Aprica en 1994 :
https://www.youtube.com/watch?v=NK9xgLo0pJA

02 juin 2015, 21:48

Je vais regarder l'étape gagnée par Zaina en 1996.
Le reste (à partir de 97), j'ai déjà pas mal de souvenirs qui reviennent (d'autant que le Giro 97 était télévisé sur Canal).

Mais Merano-Aprica 94, quand tu vois Berzin et De Las Cuevas qui essaient de suivre Pantani dans le Mortirolo, en danseuse quasi-couché sur le vélo, avec un braquet enorme, tu sens que ça rigole pas. Je sais pas si les mecs étaient aussi attentifs sur leur cardio que maintenant, mais je pense pas

02 juin 2015, 21:49

jujub380 a écrit : Le plus marquant dans le style que tu décris reste pour moi la montée de La Plagne 1995 où dans se lever une fois de la selle ( contrairement à Riis dans Hautacam ) Indurain éparpille tout le monde :S

Le plus marquant restant quand même la montée de Navalmoral de VDB

Vidéo bien connue où il écrème le peloton pour le plaisir d'impressionner la galerie. Piepoli essaie d'aller jouer le grimpeur ou attaquer difficile à dire, mais VDB le laisse même pas passer et part seul!

02 juin 2015, 21:50

david38100 a écrit :En tout cas 20 ans après le Claudio dans les cols il met à l'amende beaucoup de gars d'après les images Bein. Le poids ne veut pas dire grand chose la preuve avec Aru pourtant hyper maigre mais qui peine dans les forts %.

Chiappucci pesait autour de 65-66kg, c'est pas si lourd. C'était pas un poids-plume comme Pantani (56kg), mais El Diablo était considéré davantage comme un grimpeur-baroudeur, spécialiste des trés longues échappées. Avant Virenque, il y avait Chiappucci.

03 juin 2015, 13:21

La méthode russe :

Personne ne l`utilise dans le cyclisme :hmm:

http://www.martiperarnau.com/saluddepor ... prestigio/

http://www.economist.com/news/science-a ... breathe-it

03 juin 2015, 13:50

biquet a écrit :
david38100 a écrit :En tout cas 20 ans après le Claudio dans les cols il met à l'amende beaucoup de gars d'après les images Bein. Le poids ne veut pas dire grand chose la preuve avec Aru pourtant hyper maigre mais qui peine dans les forts %.
Chiappucci pesait autour de 65-66kg, c'est pas si lourd. C'était pas un poids-plume comme Pantani (56kg), mais El Diablo était considéré davantage comme un grimpeur-baroudeur, spécialiste des trés longues échappées. Avant Virenque, il y avait Chiappucci.

En tout cas lors de ce Giro 94 Chiapucci l`avait mauvaise contre son équipe car ceux-ci avaient favorisé Pantani.
Martinelli et Quintarelli avait convaincu Boifava de favoriser Pantani aprés l`étape autrichienne. Qui n`avait pas encore une victoire en pro. Lors du début de l`étape Merano - Aprica il pleuvait et puis tout le monde redoutait cette montée de 12 km á +de 10 % sans parler qu`áprès il y avait encore deux montées et 40 km.