El_Pistolero_07 a écrit : 25 mai 2018, 07:50
Rien qu'avec le nombre de dépassements limites que l'on subit, on voit clairement que pour certains, on a rien à faire sur la route et laisser la place aux sacro-saintes voitures...
Ça me fait penser à une mésaventure qui m'est arrivée y'a quelques mois en roulant en Vélib à Paris. Je devais prendre un train hyper tôt, il était genre 6 heures du matin (mais on y voyait bien hein, pas de problème à ce niveau, ça devait être milieu septembre). Du coup, pas un chat sur les routes ce qui est quand même assez plaisant, pas qu'on se sente invincible mais ça permet de rouler un peu plus sereinement.
A un moment je me retrouve sur une voie à sens unique que je prends régulièrement, y'a juste une piste cyclable qui remonte la rue dans l'autre sens et à certains endroits elle est séparée de la route par une espèce d’Îlot bétonné. En plus je suis dans le sens de la descente donc je vais (relativement

) vite. A un moment j'entends et je sens une voiture qui approche derrière moi, sauf qu'à ce moment là il y'a non seulement le terre-plein en béton à ma gauche mais EN PLUS la chaussée est quelque peu rétrécie par la présence de travaux sur le trottoir à droite (avec les fameuses barrières vertes et grises qui empiètent sur la route).
Donc je garde ma droite, mais je me colle pas non plus aux barrières, vu que je me dis naturellement que le type va attendre 100 mètres, au moins que les travaux soient passés, pour y aller. Et ben non ! Le gars force le passage et je suis obliger de faire un écart brusque pour me coller aux barrières pour pas me faire accrocher. Sauf que évidemment la voiture n'avait absolument pas la place pour passer, même en me laissant une portion congrue de la route. Du coup elle se tape l'îlot (qui n'est pas très haut, juste à hauteur de trottoir), arrache un beau morceau de béton qui traverse la rue juste devant moi (!) et se retrouve immobilisée (j'imagine que vu que c'est le bas de caisse qui a tout mangé ça a pas du faire du bien à la mécanique).
Alors quand même je m'arrête, et directement le type commence à m'insulter et à me dire que c'est de ma faute (vu la voiture, je pense que c'était un chauffeur Über qui venait de foutre en l'air son outil de travail), du coup c'est seulement là que j'ai commencé à réaliser ce qui venait de se passer, qu'il aurait pu tout aussi bien me foutre dans la barrière et qu'il s'en était fallu de peu que je ne me casse pas la gueule, voire pire. Mais comme j'étais plus choqué qu'énervé (et que, au fond, je pense qu'il était pas en état d'entendre mon avis sur la question), je lui ai juste fait comprendre que s'il avait attendu 100 mètres il en serait pas là, et je me suis barré parce que j'avais quand même ce train à prendre...