Oui bien entendu le classement final est le classement en temps, heureusement. ;)
J'ai été également surpris, en ayant eu la chance, d'avoir un dossard en 2000 (offert je rappel, donc en aucun cas lié à mon niveau cycliste actuel), de ramasser dès le départ pas mal de dossard > 10000 dont certains étaient à 20 km/h dans le premier faux plat descendant ... C'est franchement un danger pour eux et pour les pelotons qui les dépassent, je ne comprends pas cet esprit.
Concernant les abandons, il y avait un paquet de bus de mobilisés à pas mal d'endroits, ils avaient bien prévus le coup !
Et en effet, pas mal de crevaisons, essentiellement dans les descentes d'ailleurs.
Bon en fait sur le début de Joux Plane on était tout proche de se retrouver à trois avec Mancebo et On1 :victory:
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blaireau59
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Je ne suis pas trop d'accord. On est là pour faire une grosse aventure cycliste, les organisateur n'ont pas prévu de buvettes dans Joux Plane, le gars c'est son métier de tenir un buvette, je trouve qu'au contraire il a eu raison de faire ça. C'est sont taf après tout. Et au contraire il a du être un sauveur pour tous les gars en grosse fringale dans le col :danielh: . Sans lui, pas de ravito de l'organisation...On1 a écrit : Quant au mec qui vendait des boissons ... j'ai pensé pareil. Je me suis dit qu'il y avait une belle exploitation de la misère humaine (bon, j'en fais peut-être beaucoup, mais j'ai trouvé ça abusé, qui emporte de la tune pendant l'EDT ?!).
Puis faut pas oublié qu'on est dans le cagnard d'été en montagne car on l'a bien voulu. Pire, on a même payé pour :banane: Mais il été déjà là l'an passé de mémoire nan?
Perso j'avais des sous dans les poches au cas où...
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C'est une image qui a été très difficile pour moi. Je ne sais pas si vous avez des infos rassurantes? Je pense que cela s'est passé 30 secondes avant mon passage. Mais quand je suis arrivé j'ai vu un gars debout, hagard regardant un second allongé sur le dos, les bras en croix, visage plein de sang, le nez de travers, immobile dans le fossé. Pour moi il été mort. C'est allé très vite dans ma tête, j'ai regardé derrière, mis un petit coup de freins pour m'arrêter mais j'étais déjà à 200m. Là je me suis dis que faire? Je voulais m'arrêter mais peur du sur-accident puisque c'était en sortie de virage, donc invisible. Et puis qu'est ce que je pouvais apporter, j'aurais pu faire quoi? Et j'étais déjà trop loin...blaireau59 a écrit : Descente sur le Reposoir puis Scionzier très prudente (un peu moins qu'On1, faut pas déconner). La vue des nombreuses crevaisons/explosions de pneus/chutes, et le mec avec son visage en sang, me calme bien.
Je ne prennais pas de risque avant, mais là je ne double plus personne pendant la descente. Ca nous a tous mis un coups de froid. En plus j'étais énervé contre nous en me disant qu'on était tous des putains d'égoïste à ne pas nous arrêter.
Puis au fil des kms je me suis dis qu'on passe tellement vite que je l'ai vu 2 secondes, qu'il été peut-être tout a fait conscient, juste mal en point. Depuis je regarde tous les jours sur google si un article sort mais rien. Vous avez l'air de me dire l'avoir vu après "actif", ça me rassure.
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Super sympa vos récits. Bravo pour vos perfs !
A mon tour de le faire.
Je devais partir dans le sas 1 normalement mais un de mes collègues avait le dossard ~10 000. Sauf qu'il a le niveau pour rentrer dans les 1000 sans problème. Il arrive a négocier avec le gars du SAS 2 et a rentrer dans celui-ci, donc pour partir avec lui je vais aussi dans ce sas. Je vous rejoins sur les mecs au dossard 10 000 que l'on choppe en zigzag dans le 1er col. La pour le coups il aurait galéré à mort en partant de si loin... Ne nous en voulez pas :cochonti:
Tu étais à quel endroit du sas Blaireau? Nous étions vers le fond. Donc on se lance sur un grosse remontée de notre sas avant d'attaqué les Aravis. Ca passe plutôt bien, les jambes vont bien. Les paysages sont merveilleux mais on sent qu'il fait déjà chaud. On rattrape des coureurs en quantité. Déjà on dépasse des dossards ~1000
La descente se passe très bien.
On arrive dans La Colombière. On est toujours sur un bon rythme et avec les mêmes allures avec mon collègues, donc s'est top. Je prends soin de m'arrêter au ravito à mi-col pour ne pas être en fringale dans Joux Plane. Le col se passe bien également. Le rythme est toujours bon, on rattrape beaucoup de monde et on s efait peu doubler. On accélère même sur les derniers lacets. En haut de la Colombière on se dit que la moitié est déjà fait. On attaque la descente sur un bon rythme. Et on voit la même personne que vous allongé sur le sol... Paf les jambes se coupe. La tête aussi, plus du tout dans la course. Ca va durer toute la descente... Bref !
On arrive sur le plat. On récupère un groupe. Et comme vous je suis surpris par des mecs qui roulent à 20 000 à l'heure. Qui passent des relais de fous. Avec mon collègue on reste dans les roues. Puis vient un temps mort. J'essaye d'organiser un début de relais du groupe, mais les 2-3 nerveux reprennent de plus belle... Des fous !
Je pense qu'ils sont encore dans Joux-Plane aujourd'hui
Comme Mancebo, je zappe le ravito au début de Joux Plane pensant avoir encore 1 bidon et demi. Erreur de débutant, mais pourquoi je n'ai pas vérifié? Il me restait 2 fois moins. Quel nul ! Heureusemment il y avait une habitante qui m'a tendu une bouteille d'eau dans les 1er kilomètres, ouf !
Le début se passe bien mais plus les kilomètre passe plus je cale, contrairement à mon collègue. La chaleur ne me gêne pas plus que ça, j'aime bien ces temps. On continue de reprendre du monde mais le rythme baisse. Ca devient de plus en plus dur. Je suis sur le 39*28 et ma cadance devient faible. A 5km du sommet je comprend pourquoi...crevaison lente. Problème je suis en boyau. Pas le choix je doit arriver là haut. Il me reste toujours 3-4 bars dans je peux continuer sans problème mais ca devient de plus en plus dur. Je suis obligé de sortir beaucoup beaucoup d’énergie pour rester au contact de mon collègue. Je lache toutes mes forces en me disant que de toute façon le chrono s'arrêtait en haut de Joux Plane donc la descente on verra, si il faut attendre un moto en haut tampis. A 2km du sommet je n'arrive plus à le suivre, je le lâche... Je fini vraiment à l'arraché...
Je passe au sommet en 4h00.
Juste après il y a le stand Mavic. OUUUF. Je peux regonfler avec une vraie pompe à pied (je pense que le pb venait de la valve, et ma pompe de secours ne gonflé rien du coup). Je fais la descente trèèès doucement car peur de déjanté. Je passe la ligne en 4h15. 350ème. Mon collègue est 288 en 4h12. Très surpris par le résultat. Je pensais plutôt être au alentours de 600ème.
En sommes une belle journée. Dommage pour cette crevaison qui fait perdre un peu de temps, mais très heureux d'être entier à l'arrivée...
A mon tour de le faire.
Je devais partir dans le sas 1 normalement mais un de mes collègues avait le dossard ~10 000. Sauf qu'il a le niveau pour rentrer dans les 1000 sans problème. Il arrive a négocier avec le gars du SAS 2 et a rentrer dans celui-ci, donc pour partir avec lui je vais aussi dans ce sas. Je vous rejoins sur les mecs au dossard 10 000 que l'on choppe en zigzag dans le 1er col. La pour le coups il aurait galéré à mort en partant de si loin... Ne nous en voulez pas :cochonti:
Tu étais à quel endroit du sas Blaireau? Nous étions vers le fond. Donc on se lance sur un grosse remontée de notre sas avant d'attaqué les Aravis. Ca passe plutôt bien, les jambes vont bien. Les paysages sont merveilleux mais on sent qu'il fait déjà chaud. On rattrape des coureurs en quantité. Déjà on dépasse des dossards ~1000
La descente se passe très bien.
On arrive dans La Colombière. On est toujours sur un bon rythme et avec les mêmes allures avec mon collègues, donc s'est top. Je prends soin de m'arrêter au ravito à mi-col pour ne pas être en fringale dans Joux Plane. Le col se passe bien également. Le rythme est toujours bon, on rattrape beaucoup de monde et on s efait peu doubler. On accélère même sur les derniers lacets. En haut de la Colombière on se dit que la moitié est déjà fait. On attaque la descente sur un bon rythme. Et on voit la même personne que vous allongé sur le sol... Paf les jambes se coupe. La tête aussi, plus du tout dans la course. Ca va durer toute la descente... Bref !
On arrive sur le plat. On récupère un groupe. Et comme vous je suis surpris par des mecs qui roulent à 20 000 à l'heure. Qui passent des relais de fous. Avec mon collègue on reste dans les roues. Puis vient un temps mort. J'essaye d'organiser un début de relais du groupe, mais les 2-3 nerveux reprennent de plus belle... Des fous !
Je pense qu'ils sont encore dans Joux-Plane aujourd'hui
Comme Mancebo, je zappe le ravito au début de Joux Plane pensant avoir encore 1 bidon et demi. Erreur de débutant, mais pourquoi je n'ai pas vérifié? Il me restait 2 fois moins. Quel nul ! Heureusemment il y avait une habitante qui m'a tendu une bouteille d'eau dans les 1er kilomètres, ouf !
Le début se passe bien mais plus les kilomètre passe plus je cale, contrairement à mon collègue. La chaleur ne me gêne pas plus que ça, j'aime bien ces temps. On continue de reprendre du monde mais le rythme baisse. Ca devient de plus en plus dur. Je suis sur le 39*28 et ma cadance devient faible. A 5km du sommet je comprend pourquoi...crevaison lente. Problème je suis en boyau. Pas le choix je doit arriver là haut. Il me reste toujours 3-4 bars dans je peux continuer sans problème mais ca devient de plus en plus dur. Je suis obligé de sortir beaucoup beaucoup d’énergie pour rester au contact de mon collègue. Je lache toutes mes forces en me disant que de toute façon le chrono s'arrêtait en haut de Joux Plane donc la descente on verra, si il faut attendre un moto en haut tampis. A 2km du sommet je n'arrive plus à le suivre, je le lâche... Je fini vraiment à l'arraché...
Je passe au sommet en 4h00.
Juste après il y a le stand Mavic. OUUUF. Je peux regonfler avec une vraie pompe à pied (je pense que le pb venait de la valve, et ma pompe de secours ne gonflé rien du coup). Je fais la descente trèèès doucement car peur de déjanté. Je passe la ligne en 4h15. 350ème. Mon collègue est 288 en 4h12. Très surpris par le résultat. Je pensais plutôt être au alentours de 600ème.
En sommes une belle journée. Dommage pour cette crevaison qui fait perdre un peu de temps, mais très heureux d'être entier à l'arrivée...
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Belle course Tsirtsi, tu tiens toujours une sacré condition :applaud:
J'étais en milieu de SAS je pense, un peu devant toi. Tu as dû me doubler assez rapidement.
Concernant le fameux gars dans la descente de la Colombière, quand je suis passé il était allongé au sol, avec une moto de l'orga à ses côtés. L'image que j'en ai eu fut très brève également vue la vitesse à ce moment. Il avait l'air vraiment salement amoché, mais a priori conscient/vivant. Ca m'a clairement calmé sur le la suite de la descente, je déteste voir ce genre d'images. :sad:
J'étais en milieu de SAS je pense, un peu devant toi. Tu as dû me doubler assez rapidement.
Concernant le fameux gars dans la descente de la Colombière, quand je suis passé il était allongé au sol, avec une moto de l'orga à ses côtés. L'image que j'en ai eu fut très brève également vue la vitesse à ce moment. Il avait l'air vraiment salement amoché, mais a priori conscient/vivant. Ca m'a clairement calmé sur le la suite de la descente, je déteste voir ce genre d'images. :sad:
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Bravo les gars et supers récits.
Mancebo met autant de temps à faire les siens qu'à descendre des cols
Pas de ravitaillement dans Joux Plane, c'est quand même fou...
Mancebo met autant de temps à faire les siens qu'à descendre des cols
Pas de ravitaillement dans Joux Plane, c'est quand même fou...
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Sur l'Ariegeoise, sans cagnard, je me suis arrêté au pied de Beille pour les bidons. Sauf que dans la montée, y'avait 2-3 ravito liquide. J'imagine que M82 a du penser que c'était la même.
Jolie perf Tsirtsi. :good:
Jolie perf Tsirtsi. :good:
Impaussible n'est pas français.
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J'étais dans le 50 derniers du sas au départ. On a du se croiser dans les Aravis.blaireau59 a écrit :Belle course Tsirtsi, tu tiens toujours une sacré condition :applaud:
J'étais en milieu de SAS je pense, un peu devant toi. Tu as dû me doubler assez rapidement.
Pour la condition, je continu à faire du sport toute l'année, une fois du vélo par semaine en général, puis en fonction des objectifs je cours ou nage. J'alterne entre objectif vélo, course à pied et triathlon mais vraiment en loisir-plaisir, pas le temps pour de la performance pure...Et j'ai un boulot qui fait que je suis plus sec que quand je roulais vraiment, ca aide.
Là le prochain vrai objectif c'est la SaintéLyon en décembre. D'ici là ascension du Mont Blanc, 2 triathlon pour le plaisir en fin d'été + marathon de Lyon en préparation SaintéLyon.
Donc forcément quand je vais rouler 2 ou 3 fois par semaine (comme dernièrement) ca revient très vite.
Tu as partiellement stoppé toi?
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Que dire de On1 alors ? :gafauvel:Akaion a écrit :Bravo les gars et supers récits.
Mancebo met autant de temps à faire les siens qu'à descendre des cols
D'ailleurs, malgré les nombreux débats à ce sujet je dis toujours "Eau Aine Un" en lisant ton pseudo, mais je ne me souvient plus de la bonne prononciation ompom:
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Exact, j'étais persuadé vu que sur une cyclo comme L ariégeoise il y avait plusieurs ravitos liquides dans Beille qu'il y aurait la même chose dans Joux Plane sur une cyclo comme l'EDT. Dommage ce ne fut pas le cas...Thejul a écrit :Sur l'Ariegeoise, sans cagnard, je me suis arrêté au pied de Beille pour les bidons. Sauf que dans la montée, y'avait 2-3 ravito liquide. J'imagine que M82 a du penser que c'était la même.
Jolie perf Tsirtsi. :good:
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Alex t'es en photo sur la page Facebook Isostar France avec le décor du mur finisher. ;)
Je ne m'y étais pas arrêté moi, mais la tienne est sympa avec le vélo porté en triomphe. :good:
Je ne m'y étais pas arrêté moi, mais la tienne est sympa avec le vélo porté en triomphe. :good:
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Si c'est la photo que je pense, il y a un côté Fabio Aru chez Alex..Mancebo82 a écrit :Alex t'es en photo sur la page Facebook Isostar France avec le décor du mur finisher.
Je ne m'y étais pas arrêté moi, mais la tienne est sympa avec le vélo porté en triomphe. :good:
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Sympa vos histoires de l'étape du tour !
Ce n'est pas pour ça que ça me décidera à m'inscrire un jour à cette épreuve mais les récits croisés sont vraiment intéressant à lire !
Sinon, je vais vous raconter mon week end calvaire qui a été à 2 doigts de me faire arrêter le vélo... et je ne suis pas encore remonté dessus.
Championnat national FSGT à Saint Geniés de Malgoires entre Nimes et Ales donc.
Un circuit unique de 23 bornes à peu de choses près... les compteurs n'étaient pas tous d'accord.
Circuit très exigeant. Commence par un faux plat montant puis premier virage à droite et première montée d'environ 1 km à 5-6 %. Ensuite très courte descente puis faux plat montant, on arrive à Saint Beauzely et une vrai descente pour enfin faire de la roue libre (ou pas).
On arrive sur une route bien large et une vraie difficulté. 5 km de montée irrégulière avec les 2 premiers km à 7% de moyenne (ça commence par 200 m à 10%)... les 3 km suivants sont des toboggans à tendance montante jusqu'à Montagnac.
A Montagnac on attaque une grosse descente bien raide où il faudra freiner à la fin pour tourner à droite sur une route étroite, sinueuse... où le plat n'existe pas. C'est dans l'ensemble assez descendant (faux plat) mais il y a un petite bosse de 30à m environ à 4-5% pour casser le rythme. On retrouve une portion de route très large (D8) à Domessargues. Un petit coup de cul sur cette portion mais dans l'ensemble ça descend un peu. Enfin dernier virage à droite pour attaquer une dernière cote de 600 m à 4% qui fait mal aux jambes. La fin est en moyenne plate avec un petit coup de cul en plus, mais c'est surtout beaucoup d'enchainements de faux plats montant / descendant.
Circuit donc exigeant ... Certains diront le vendredi soir à le reco que c'était un circuit de merde pour sprinter... les courses ont montrées que c'était tout l'inverse. Plutôt un circuit de très bons puncheurs / rouleurs voire grimpeurs.
Samedi matin Contre la Montre par équipe.
Le vendredi soir à l'hôtel les 4 de l'équipe, on tente d'établir une stratégie pour ce chrono par équipe.
Notre équipe est composé de
- Ludo un mec expérimenté, déjà champion national de chrono par équipe en UFOLEP. Gros rouleur, fort sprinteur... passe pas un pont (je schématise, il est quand même champion régional FSGT à Bazus en haut d'une bosse)
- Colin, tout l'inverse. Grimpeur qui refuse de l'admettre, n'aime pas frotter, mais alors pas du tout.
- Franck, passe partout, surtout rouleur.
- Moi, euh, rouleur, trop gros/lourd pour monter les bosses comme un avion, mais je peux serrer les dents quand ça fait moins de 5 minutes... gros défaut : fragile mentalement (je l'ai découvert à mes dépens ce week end).
Objectif de l'équipe : podium.
Tactique : Je lance la machine au départ sans partir trop vite. Je passe le relais à Colin pour la première bosse dans laquelle il nous attend. On relance en haut pour prendre de la vitesse avant la deuxième bosse où Colin fait tout devant pour nous protéger d'un petit vent de face.
Et ensuite, mode machine à rouler à 4... On a déjà rouler ensemble pour s'entrainer à tourner, c'est pas si mal.
Petite inquiétude le vendredi soir. Le comité me dit qu'ils ont donné ma combinaison à un autre mec. Et qu'il me l'amènera le samedi matin. Ok mais ils ne l'ont pas prévenu. J'ai bien fait de l'appeler, parceque sinon le départ à 8h30 nu aurait été problématique ;-) Mauvaise nuit. Clim HS dans la chambre et surtout l'hôtel accueillait une soirée karaoké en plein air, juste en face de notre chambre... jusqu'à 4h30 du matin... pour un levé à 6h... dur...
Echauffement sur le circuit. Dès l'échauffement dans les bosses il faut dire au grimpeur de se retourner, que c'est l'échauffement etc... Sauf qu'il faut le dire 1 fois, 2 fois... Quand je le suis, je suis à 180 puls dans la montée (pour un max à 192)... Ca fait haut, et après pour relancer c'est compliqué.
A la fin de l'échauffement, je réexplique le principe du chrono, et surtout du chrono par équipe :
Dans les montées ça sert à rien de mettre les 3 autres dans le rouge si tu es plus fort. Il faut se mettre au niveau du moins fort pour que toute l'équipe ait encore assez de jus pour relancer en haut et reprendre de la vitesse, de l'inertie... Je dis donc à Colin que ce n'est pas la peine de monter plus fort qu'à l'échauffement dans un premier temps.
On se place sur la ligne de départ. 5-4-3-2-1 C'est parti... Pas de sprint pour commencer, je lance la machine progressivement. Au bout de 500 m ma vitesse de croisière est atteinte et je commence à entendre Colin gueuler que c'est trop fort... Je relâche alors un peu mon effort et on commence à tourner avant la première bosse. Ca permet de trouver une vitesse qui convient aux 4.
Première bosse, dès le pied, le grimpeur se met devant et appui fort sur les pédales. Ca monte vite, et après 100 m il faut déjà lui crier (parce qu'il est loin) qu'il faut nous attendre, qu'il va trop vite. Il nous attend, mais une fois dans sa roue il reprend son rythme... Crier une 2ème fois, puis on revient dans sa roue puis il reprend son rythme... Mais il comprend pas en fait :paf-mur:
Ca commence à m'agacer un peu de devoir demander à un gars d'attendre et de ne pas nous mettre dans le rouge, qu'il regarde derrière lui si on est bien ou pas... Non le gars ne sait pas se caler en dessous de son seuil pour ne pas nous mettre dans le rouge. première bosse finit, je m'apprête à relancer, quand j'entends un bruit de chaine derrière moi. C'est Franck qui a eu un problème au moment de remettre le grand plateau je pense... Du coup je fais ma relance en dedans pour éviter d'en perdre un si tôt.
On n'est pas trop mal sur cette partie de circuit une fois que tout le monde a repris ces esprits. Mais ça ne dure pas car après la descente on à un angle droit. Je suis devant au virage, fait la relance, me retourne... attends que tout le monde soit là et on se remet à tourner ensemble pendant 300 m... on arrive à la vraie difficulté. On avait dit à Colin d'y aller tout doucement au début... 10% ça fait mal. Que dalle, il y va fort encore une fois. Rappel à l'ordre 1 fois, puis 2 ... Comme dans la première fois, il monte vite, on crie, il attend, quand on est dans sa roue il reprend son rythme. On est dans le rouge ... j'ai le choix entre
- fermer ma gueule
- poser le vélo et monter dans la voiture suiveuse
- crier fort...
Je remonte à son niveau et je lui dit énervé : \"C'est la dernière fois\"... Puis je vois Ludo loin derrière. 2 choix :
- On continue sans lui alors que pendant 15 bornes ça va être tout plat et on perd un temps monstre
- On l'attends et on gagne du temps sur 3 km... donc pas grand chose
Je redescend à son niveau dépité et je le protège du vent de face pour qu'il bascule avec nous. Colin est devant avec Franck dans sa roue, mais 20 mètres plus haut. Ils nous servent à rien.
En haut plus de jus pour relancer c'est vraiment dur physiquement, mais surtout mentalement.
On va se refaire sur la deuxième partie plus propice aux gros culs...
Les relais passent bien, on fait tous quelques erreurs de trajectoire, de timing dans la prise de relais, quelques petits écarts, mais on n'est pas des pros et dans l'ensemble ça reste assez propre, on s'entend bien, c'est même parfois très beau !!!
Par contre, je pensais qu'on serait plus rapide que ça... On n'atteint pas le 60 km/h dans le faux plat descendant... j'ai de la réserve pour y aller au dessus, mais je vois bien que dans le groupe Colin risquerait de sauter si je fais ça. Franck peut être aussi. Et on n'a besoin le plus possible des 2 quoiqu'il arrive.
Puis on arrive sur la grande route (D8) et là on voit pas mal de monde au milieu. Un groupe parti avant nous a chuté. C'était donc ça le bruit derrière nous dans la portion précédente, l'ambulance essayait de nous doubler...
On arrive très vite sur le lieu de l'accident, les bénévoles semblent paniquer, il y a une petite marre de sang, un mec par terre, une voiture en face de nous nous bloque la route, la moto s'arrête... sauf que les vélos de chrono n'ont pas de super freins... on a frôler le suraccident... Mauvaise gestion de la part des bénévoles, mais je peux comprendre. On perd du coup un temps monstre dans cette histoire. Dommage.
Il faut relancer la machine tout de même juste derrière. Il reste une petite bosse. Avant ça on continue de tourner, j'allonge quelques fois mes relais sur le plat pour faire reposer les autres. Puis au pied de la bosse, Colin se met nous remonte et dis \"Je vous dépose en haut\". Avec Ludo on se regarde... Ludo me dit \"Mais qu'est ce qu'il fait\". Moi je déconnecte. J'en ai marre. Je suis dépité de voir que mon pote n'a pas compris et pas imprimer tout ce qui s'est passé avant. Je prends 20-30 mètres... le temps que je réfléchisse à savoir ce que je fais... Je m'arrête là ou je continue pour faire la fin. Puis je descend 2 dents et je bouche le trou juste après la bosse grâce à la relance qu'ils n'ont pas su faire car ils étaient allé trop fort dans la bosse. Je repasse devant, on tourne à 4... puis dans le coup de cul à 1,5 km de l'arrivée Colin saute. Ludo et Franck tire la langue, les relais sont pas bien appuyés... Je me mets devant et accélère progressivement... Je me retourne régulièrement et à 300 m de la ligne je vois Franck à 2 m derrière Ludo. Je relâche un peu pour qu'il revienne, mais j'aurai pas du car ils ont fini en sprintant et je me suis retrouvé 2 secondes derrière eux sur la ligne.
Dépité par la tournure du début de la course et le non respect d'une consigne simple dans les bosses. Je suis en colère contre lui, contre moi car c'est moi qui est fait ce choix de le prendre dans l'équipe et de lui dire de faire les bosses pour nous protéger. J'ai fait une grossière erreur tactique...
On termine à la 7ème place à 30 secondes du podium. Sur les 6 équipes devant, seule 1 aura été gênée par l'accident. Le podium n'était pas qu'un doux rêve, il était largement accessible... Y-aura-t-il une prochaine fois ?
Dans l'ensemble j'ai évité les discussion sur le chrono avec Colin, dialogue de sourd. Il a quand même dit qu'on aurait pu l'attendre à la fin parce qu'il nous avait attendu dans les bosses au début. bon, passons. Faudra qu'il apprenne ce qu'est une équipe le petit jeune là !
La course en ligne
Essayons d'oublier la déception de la veille. Déjà j'ai beaucoup mieux dormi... nouvelle chambre avec une clim. Et pas de bruit dehors. Enfin en tout cas je n'ai rien entendu.
Par contre on court à 14h00 sous une chaleur étouffante. Ca va être dur. Il y a du monde pour nous ravitailler dans la 2ème bosse. Je donne des bidons, on sait jamais. 115 bornes c'est long (5 tours de circuit).
On est une délégation d'une dizaine de coureur. Il y a des mecs costaud comme Florimond par exemple ou encore Romain, Guillaume... Des choses peuvent être envisageable. On se dit qu'aucun coup ne doit partir sans un gars de la haute garonne.
Ca part fort... Il y a les premières attaques, une première échappée qui n'ira pas plus haut que la première bosse. Puis avant le village de Saint Bauzely 3 coureurs sortent. Je me décide donc à y aller. Un autre derrière reviendra également. On fait la bosse à bloc pour creuser du temps. Enfin moi j'étais à bloc ! Les autres je n'en sais rien. En haut on a 35 secondes à peu près d'avance sur le peloton. Ca tourne bien, ça coopère. Par contre, c'est vraiment fort. Sur le plat, c'est dur à suivre... et surtout ce n'est que le premier tour. Je prends par une petite inattention un petit écart après une relance mal maîtrisée... Je me bats pour revenir, mais une deuxième relance juste derrière me fait reprendre un autre écart. Je me remets dans le roues, et là la tête dit stop. A quoi bon. Il reste 100 bornes. Je me bats pour rester au contact sur un terrain qui m'est normalement propice (le plat)... Je me remémore ce chrono loupé de la veille... Je lache volontairement le groupe. Pas la peine de continuer, ça ne sert à rien.
Je me retrouve intercalé, complètement dépité, en roue libre. Le peloton me reprend. m'avale, m'engloutis, me phagocyte ...
On me dit : Et les gars faut pas rouler quand on est devant... Euh ben moi j'étais dans l'échappée et on peux pas dire que j'ai roulé... vu que j'ai sauté... Moi j'ai déconnecté de la course, mais certains semble ne jamais avoir eu le cerveau branché...
Je passe la première bosse du circuit dans le peloton. Je recule tout doucement dans ce peloton. Je déteste me retrouver derrière. Mais la tête me dit stop, tu ne te feras pas mal aujourd'hui, ça ne sert à rien. Puis au pied de la seconde bosse... je touche le fond. Même pas soif, même pas mal aux jambes... le coeur à peine haut, je m'arrête et m'effondre. Plus d'envie. Je n'ai pas réussi à passer à autre chose après le chrono. La fatigue mentale (et physique aussi je vais pas le cacher) a été plus forte... et quand tu comprends qu'il n'y a aucune chance que tu fasses une belle place sur une course où tu sais que tu vas en chier parce qu'il y a une énorme bosse, parce qu'il fait 40° et que dans le peloton tu n'as pas d'air... ben moi je m'arrête.
du coup, une fois la crise passée, je me remets en selle et vais vers ma voiture. Je rempli 10 bouteilles d'eau et vais me mettre dans une zone de ravito qu'ils venaient d'ouvrir vu la chaleur et donc où il n'y avait personne et avec le responsable du comité on a passé l'après midi a arroser et passer des bidons... Cette zone semblait salvatrice car à 3 km de la fin du tour... On ne s'est pas contenté d'arroser que les gars du 31... Bon il y en a qui j'ai refusé car j'avais un pote qui arrivait juste derrière... c'est de bonne guerre. Mais on a quand même donné à boire à ceux qui le demandait. Au final j'ai pris du plaisir dans cette tache à encourager les potes.
Reste un week end à oublier. Ou un week end qui servira de leçon. Beaucoup de remises en questions sur certaines relations, beaucoup de nouvelles connaissances faites (1 de perdu 10 de retrouvé comme on dit). Il va falloir faire aussi le bilan avec mon coach mais je semblais quand même bien en jambes. Il va falloir que je travail mon mental du coup ! Peut être que je fasse des courses FFC en 2/3 pour apprendre à vraiment me faire mal.
Allez, maintenant c'est prépa chrono de Fronton ! Et cette fois c'est individuel, je ne pourrais pas dire que c'est la faute de quelqu'un d'autre si je n'arrive pas à réaliser mon objectif.
Ce n'est pas pour ça que ça me décidera à m'inscrire un jour à cette épreuve mais les récits croisés sont vraiment intéressant à lire !
Sinon, je vais vous raconter mon week end calvaire qui a été à 2 doigts de me faire arrêter le vélo... et je ne suis pas encore remonté dessus.
Championnat national FSGT à Saint Geniés de Malgoires entre Nimes et Ales donc.
Un circuit unique de 23 bornes à peu de choses près... les compteurs n'étaient pas tous d'accord.
Circuit très exigeant. Commence par un faux plat montant puis premier virage à droite et première montée d'environ 1 km à 5-6 %. Ensuite très courte descente puis faux plat montant, on arrive à Saint Beauzely et une vrai descente pour enfin faire de la roue libre (ou pas).
On arrive sur une route bien large et une vraie difficulté. 5 km de montée irrégulière avec les 2 premiers km à 7% de moyenne (ça commence par 200 m à 10%)... les 3 km suivants sont des toboggans à tendance montante jusqu'à Montagnac.
A Montagnac on attaque une grosse descente bien raide où il faudra freiner à la fin pour tourner à droite sur une route étroite, sinueuse... où le plat n'existe pas. C'est dans l'ensemble assez descendant (faux plat) mais il y a un petite bosse de 30à m environ à 4-5% pour casser le rythme. On retrouve une portion de route très large (D8) à Domessargues. Un petit coup de cul sur cette portion mais dans l'ensemble ça descend un peu. Enfin dernier virage à droite pour attaquer une dernière cote de 600 m à 4% qui fait mal aux jambes. La fin est en moyenne plate avec un petit coup de cul en plus, mais c'est surtout beaucoup d'enchainements de faux plats montant / descendant.
Circuit donc exigeant ... Certains diront le vendredi soir à le reco que c'était un circuit de merde pour sprinter... les courses ont montrées que c'était tout l'inverse. Plutôt un circuit de très bons puncheurs / rouleurs voire grimpeurs.
Samedi matin Contre la Montre par équipe.
Le vendredi soir à l'hôtel les 4 de l'équipe, on tente d'établir une stratégie pour ce chrono par équipe.
Notre équipe est composé de
- Ludo un mec expérimenté, déjà champion national de chrono par équipe en UFOLEP. Gros rouleur, fort sprinteur... passe pas un pont (je schématise, il est quand même champion régional FSGT à Bazus en haut d'une bosse)
- Colin, tout l'inverse. Grimpeur qui refuse de l'admettre, n'aime pas frotter, mais alors pas du tout.
- Franck, passe partout, surtout rouleur.
- Moi, euh, rouleur, trop gros/lourd pour monter les bosses comme un avion, mais je peux serrer les dents quand ça fait moins de 5 minutes... gros défaut : fragile mentalement (je l'ai découvert à mes dépens ce week end).
Objectif de l'équipe : podium.
Tactique : Je lance la machine au départ sans partir trop vite. Je passe le relais à Colin pour la première bosse dans laquelle il nous attend. On relance en haut pour prendre de la vitesse avant la deuxième bosse où Colin fait tout devant pour nous protéger d'un petit vent de face.
Et ensuite, mode machine à rouler à 4... On a déjà rouler ensemble pour s'entrainer à tourner, c'est pas si mal.
Petite inquiétude le vendredi soir. Le comité me dit qu'ils ont donné ma combinaison à un autre mec. Et qu'il me l'amènera le samedi matin. Ok mais ils ne l'ont pas prévenu. J'ai bien fait de l'appeler, parceque sinon le départ à 8h30 nu aurait été problématique ;-) Mauvaise nuit. Clim HS dans la chambre et surtout l'hôtel accueillait une soirée karaoké en plein air, juste en face de notre chambre... jusqu'à 4h30 du matin... pour un levé à 6h... dur...
Echauffement sur le circuit. Dès l'échauffement dans les bosses il faut dire au grimpeur de se retourner, que c'est l'échauffement etc... Sauf qu'il faut le dire 1 fois, 2 fois... Quand je le suis, je suis à 180 puls dans la montée (pour un max à 192)... Ca fait haut, et après pour relancer c'est compliqué.
A la fin de l'échauffement, je réexplique le principe du chrono, et surtout du chrono par équipe :
Dans les montées ça sert à rien de mettre les 3 autres dans le rouge si tu es plus fort. Il faut se mettre au niveau du moins fort pour que toute l'équipe ait encore assez de jus pour relancer en haut et reprendre de la vitesse, de l'inertie... Je dis donc à Colin que ce n'est pas la peine de monter plus fort qu'à l'échauffement dans un premier temps.
On se place sur la ligne de départ. 5-4-3-2-1 C'est parti... Pas de sprint pour commencer, je lance la machine progressivement. Au bout de 500 m ma vitesse de croisière est atteinte et je commence à entendre Colin gueuler que c'est trop fort... Je relâche alors un peu mon effort et on commence à tourner avant la première bosse. Ca permet de trouver une vitesse qui convient aux 4.
Première bosse, dès le pied, le grimpeur se met devant et appui fort sur les pédales. Ca monte vite, et après 100 m il faut déjà lui crier (parce qu'il est loin) qu'il faut nous attendre, qu'il va trop vite. Il nous attend, mais une fois dans sa roue il reprend son rythme... Crier une 2ème fois, puis on revient dans sa roue puis il reprend son rythme... Mais il comprend pas en fait :paf-mur:
Ca commence à m'agacer un peu de devoir demander à un gars d'attendre et de ne pas nous mettre dans le rouge, qu'il regarde derrière lui si on est bien ou pas... Non le gars ne sait pas se caler en dessous de son seuil pour ne pas nous mettre dans le rouge. première bosse finit, je m'apprête à relancer, quand j'entends un bruit de chaine derrière moi. C'est Franck qui a eu un problème au moment de remettre le grand plateau je pense... Du coup je fais ma relance en dedans pour éviter d'en perdre un si tôt.
On n'est pas trop mal sur cette partie de circuit une fois que tout le monde a repris ces esprits. Mais ça ne dure pas car après la descente on à un angle droit. Je suis devant au virage, fait la relance, me retourne... attends que tout le monde soit là et on se remet à tourner ensemble pendant 300 m... on arrive à la vraie difficulté. On avait dit à Colin d'y aller tout doucement au début... 10% ça fait mal. Que dalle, il y va fort encore une fois. Rappel à l'ordre 1 fois, puis 2 ... Comme dans la première fois, il monte vite, on crie, il attend, quand on est dans sa roue il reprend son rythme. On est dans le rouge ... j'ai le choix entre
- fermer ma gueule
- poser le vélo et monter dans la voiture suiveuse
- crier fort...
Je remonte à son niveau et je lui dit énervé : \"C'est la dernière fois\"... Puis je vois Ludo loin derrière. 2 choix :
- On continue sans lui alors que pendant 15 bornes ça va être tout plat et on perd un temps monstre
- On l'attends et on gagne du temps sur 3 km... donc pas grand chose
Je redescend à son niveau dépité et je le protège du vent de face pour qu'il bascule avec nous. Colin est devant avec Franck dans sa roue, mais 20 mètres plus haut. Ils nous servent à rien.
En haut plus de jus pour relancer c'est vraiment dur physiquement, mais surtout mentalement.
On va se refaire sur la deuxième partie plus propice aux gros culs...
Les relais passent bien, on fait tous quelques erreurs de trajectoire, de timing dans la prise de relais, quelques petits écarts, mais on n'est pas des pros et dans l'ensemble ça reste assez propre, on s'entend bien, c'est même parfois très beau !!!
Par contre, je pensais qu'on serait plus rapide que ça... On n'atteint pas le 60 km/h dans le faux plat descendant... j'ai de la réserve pour y aller au dessus, mais je vois bien que dans le groupe Colin risquerait de sauter si je fais ça. Franck peut être aussi. Et on n'a besoin le plus possible des 2 quoiqu'il arrive.
Puis on arrive sur la grande route (D8) et là on voit pas mal de monde au milieu. Un groupe parti avant nous a chuté. C'était donc ça le bruit derrière nous dans la portion précédente, l'ambulance essayait de nous doubler...
On arrive très vite sur le lieu de l'accident, les bénévoles semblent paniquer, il y a une petite marre de sang, un mec par terre, une voiture en face de nous nous bloque la route, la moto s'arrête... sauf que les vélos de chrono n'ont pas de super freins... on a frôler le suraccident... Mauvaise gestion de la part des bénévoles, mais je peux comprendre. On perd du coup un temps monstre dans cette histoire. Dommage.
Il faut relancer la machine tout de même juste derrière. Il reste une petite bosse. Avant ça on continue de tourner, j'allonge quelques fois mes relais sur le plat pour faire reposer les autres. Puis au pied de la bosse, Colin se met nous remonte et dis \"Je vous dépose en haut\". Avec Ludo on se regarde... Ludo me dit \"Mais qu'est ce qu'il fait\". Moi je déconnecte. J'en ai marre. Je suis dépité de voir que mon pote n'a pas compris et pas imprimer tout ce qui s'est passé avant. Je prends 20-30 mètres... le temps que je réfléchisse à savoir ce que je fais... Je m'arrête là ou je continue pour faire la fin. Puis je descend 2 dents et je bouche le trou juste après la bosse grâce à la relance qu'ils n'ont pas su faire car ils étaient allé trop fort dans la bosse. Je repasse devant, on tourne à 4... puis dans le coup de cul à 1,5 km de l'arrivée Colin saute. Ludo et Franck tire la langue, les relais sont pas bien appuyés... Je me mets devant et accélère progressivement... Je me retourne régulièrement et à 300 m de la ligne je vois Franck à 2 m derrière Ludo. Je relâche un peu pour qu'il revienne, mais j'aurai pas du car ils ont fini en sprintant et je me suis retrouvé 2 secondes derrière eux sur la ligne.
Dépité par la tournure du début de la course et le non respect d'une consigne simple dans les bosses. Je suis en colère contre lui, contre moi car c'est moi qui est fait ce choix de le prendre dans l'équipe et de lui dire de faire les bosses pour nous protéger. J'ai fait une grossière erreur tactique...
On termine à la 7ème place à 30 secondes du podium. Sur les 6 équipes devant, seule 1 aura été gênée par l'accident. Le podium n'était pas qu'un doux rêve, il était largement accessible... Y-aura-t-il une prochaine fois ?
Dans l'ensemble j'ai évité les discussion sur le chrono avec Colin, dialogue de sourd. Il a quand même dit qu'on aurait pu l'attendre à la fin parce qu'il nous avait attendu dans les bosses au début. bon, passons. Faudra qu'il apprenne ce qu'est une équipe le petit jeune là !
La course en ligne
Essayons d'oublier la déception de la veille. Déjà j'ai beaucoup mieux dormi... nouvelle chambre avec une clim. Et pas de bruit dehors. Enfin en tout cas je n'ai rien entendu.
Par contre on court à 14h00 sous une chaleur étouffante. Ca va être dur. Il y a du monde pour nous ravitailler dans la 2ème bosse. Je donne des bidons, on sait jamais. 115 bornes c'est long (5 tours de circuit).
On est une délégation d'une dizaine de coureur. Il y a des mecs costaud comme Florimond par exemple ou encore Romain, Guillaume... Des choses peuvent être envisageable. On se dit qu'aucun coup ne doit partir sans un gars de la haute garonne.
Ca part fort... Il y a les premières attaques, une première échappée qui n'ira pas plus haut que la première bosse. Puis avant le village de Saint Bauzely 3 coureurs sortent. Je me décide donc à y aller. Un autre derrière reviendra également. On fait la bosse à bloc pour creuser du temps. Enfin moi j'étais à bloc ! Les autres je n'en sais rien. En haut on a 35 secondes à peu près d'avance sur le peloton. Ca tourne bien, ça coopère. Par contre, c'est vraiment fort. Sur le plat, c'est dur à suivre... et surtout ce n'est que le premier tour. Je prends par une petite inattention un petit écart après une relance mal maîtrisée... Je me bats pour revenir, mais une deuxième relance juste derrière me fait reprendre un autre écart. Je me remets dans le roues, et là la tête dit stop. A quoi bon. Il reste 100 bornes. Je me bats pour rester au contact sur un terrain qui m'est normalement propice (le plat)... Je me remémore ce chrono loupé de la veille... Je lache volontairement le groupe. Pas la peine de continuer, ça ne sert à rien.
Je me retrouve intercalé, complètement dépité, en roue libre. Le peloton me reprend. m'avale, m'engloutis, me phagocyte ...
On me dit : Et les gars faut pas rouler quand on est devant... Euh ben moi j'étais dans l'échappée et on peux pas dire que j'ai roulé... vu que j'ai sauté... Moi j'ai déconnecté de la course, mais certains semble ne jamais avoir eu le cerveau branché...
Je passe la première bosse du circuit dans le peloton. Je recule tout doucement dans ce peloton. Je déteste me retrouver derrière. Mais la tête me dit stop, tu ne te feras pas mal aujourd'hui, ça ne sert à rien. Puis au pied de la seconde bosse... je touche le fond. Même pas soif, même pas mal aux jambes... le coeur à peine haut, je m'arrête et m'effondre. Plus d'envie. Je n'ai pas réussi à passer à autre chose après le chrono. La fatigue mentale (et physique aussi je vais pas le cacher) a été plus forte... et quand tu comprends qu'il n'y a aucune chance que tu fasses une belle place sur une course où tu sais que tu vas en chier parce qu'il y a une énorme bosse, parce qu'il fait 40° et que dans le peloton tu n'as pas d'air... ben moi je m'arrête.
du coup, une fois la crise passée, je me remets en selle et vais vers ma voiture. Je rempli 10 bouteilles d'eau et vais me mettre dans une zone de ravito qu'ils venaient d'ouvrir vu la chaleur et donc où il n'y avait personne et avec le responsable du comité on a passé l'après midi a arroser et passer des bidons... Cette zone semblait salvatrice car à 3 km de la fin du tour... On ne s'est pas contenté d'arroser que les gars du 31... Bon il y en a qui j'ai refusé car j'avais un pote qui arrivait juste derrière... c'est de bonne guerre. Mais on a quand même donné à boire à ceux qui le demandait. Au final j'ai pris du plaisir dans cette tache à encourager les potes.
Reste un week end à oublier. Ou un week end qui servira de leçon. Beaucoup de remises en questions sur certaines relations, beaucoup de nouvelles connaissances faites (1 de perdu 10 de retrouvé comme on dit). Il va falloir faire aussi le bilan avec mon coach mais je semblais quand même bien en jambes. Il va falloir que je travail mon mental du coup ! Peut être que je fasse des courses FFC en 2/3 pour apprendre à vraiment me faire mal.
Allez, maintenant c'est prépa chrono de Fronton ! Et cette fois c'est individuel, je ne pourrais pas dire que c'est la faute de quelqu'un d'autre si je n'arrive pas à réaliser mon objectif.
Vos courses & cyclosportives racontées saison 2016
Ça me rappelle mon état d'esprit après la Jalabert l'an dernier.
Tu as fait une coupure?
Tu as fait une coupure?
Vos courses & cyclosportives racontées saison 2016
Une coupure ? quand ça ? Cet hiver oui, petite... (2 semaines) et puis j'ai fais du cyclocross sans me prendre la tête...Ca m'a changé un peu.
Et sinon après le championnat... ben je suis en plein dedans. Ca fait 3 jours que j'ai pas roulé. Entre le boulot (nouveau) qui me prend beaucoup plus de temps que prévu et la météo dans les Alpes... pas réussi à retrouvé l'envie. Ca reviendra...
Et sinon après le championnat... ben je suis en plein dedans. Ca fait 3 jours que j'ai pas roulé. Entre le boulot (nouveau) qui me prend beaucoup plus de temps que prévu et la météo dans les Alpes... pas réussi à retrouvé l'envie. Ca reviendra...
Vos courses & cyclosportives racontées saison 2016
Oui, parfois une bonne coupure, c'est salvateur.
Mais une vraie, pas une où tu te dis \"Ah merde je devrais rouler aujourd'hui\" et après un long débat avec toi même, finalement tu n'y va pas. Je parle d'une coupure où tu sais que tu ne toucheras pas le vélo.
Mais une vraie, pas une où tu te dis \"Ah merde je devrais rouler aujourd'hui\" et après un long débat avec toi même, finalement tu n'y va pas. Je parle d'une coupure où tu sais que tu ne toucheras pas le vélo.
Vos courses & cyclosportives racontées saison 2016
Je prévois que cette semaine soit une vraie coupure.
Au pire si je fais du vélo c'est pas pour m'entrainer, mais prendre le soleil et faire une belle balade... Ce sera à l'envie, mais je n'aurai pas de regret ni remord si je ne vais pas rouler.
Par contre, ce qui me fait vraiment chier (si je peux me permettre) c'est les relations humaines avec un gars avec qui j'ai passé énormément de temps, pour qui j'ai fait beaucoup d'efforts... pour me rendre compte que ce gars n'en valait pas la peine et qu'il m'a fait perdre un temps fou sans vraiment rien m'apporter... Et qui quand tu lui dis qu'il fait un truc mal pour qu'il le corrige ne va pas se remettre en question mais va chercher une excuse pour expliquer pourquoi il fait ça comme ça ... Il est jeune... mais ne semble pas vouloir mûrir.
Un peu comme une déception amoureuse... Sauf que là, ça remet quelques trucs en questions sur le vélo notamment pour l'année prochaine. Je pensais que mon choix de club de cette année serait le bon, mais il va falloir en faire un autre encore, vu que ça va être compliqué désormais de rouler sous les mêmes couleurs.
Refaire en sorte de se battre pour monter une équipe de chrono pour le régional FSGT l'an prochain (tout tourne vraiment autour du chrono chez moi), etc...
Au pire si je fais du vélo c'est pas pour m'entrainer, mais prendre le soleil et faire une belle balade... Ce sera à l'envie, mais je n'aurai pas de regret ni remord si je ne vais pas rouler.
Par contre, ce qui me fait vraiment chier (si je peux me permettre) c'est les relations humaines avec un gars avec qui j'ai passé énormément de temps, pour qui j'ai fait beaucoup d'efforts... pour me rendre compte que ce gars n'en valait pas la peine et qu'il m'a fait perdre un temps fou sans vraiment rien m'apporter... Et qui quand tu lui dis qu'il fait un truc mal pour qu'il le corrige ne va pas se remettre en question mais va chercher une excuse pour expliquer pourquoi il fait ça comme ça ... Il est jeune... mais ne semble pas vouloir mûrir.
Un peu comme une déception amoureuse... Sauf que là, ça remet quelques trucs en questions sur le vélo notamment pour l'année prochaine. Je pensais que mon choix de club de cette année serait le bon, mais il va falloir en faire un autre encore, vu que ça va être compliqué désormais de rouler sous les mêmes couleurs.
Refaire en sorte de se battre pour monter une équipe de chrono pour le régional FSGT l'an prochain (tout tourne vraiment autour du chrono chez moi), etc...
Vos courses & cyclosportives racontées saison 2016
Il ne faut pas le voir comme ça, chacun à son caractère et ses facilités ou difficultés pour comprendre ses défauts, ses points d'amélioration etc.
Vu que tout tourne autour du chrono, pourquoi ne pas voir avec Bodo (si celui ci était intéressé évidemment) pour aller dans un club où vous pourriez avoir dès le début de l'année une équipe plus ou moins déjà définie pour viser les championnats de France de chrono par équipe, quelque soit la fédération d'ailleurs?
Vu que tout tourne autour du chrono, pourquoi ne pas voir avec Bodo (si celui ci était intéressé évidemment) pour aller dans un club où vous pourriez avoir dès le début de l'année une équipe plus ou moins déjà définie pour viser les championnats de France de chrono par équipe, quelque soit la fédération d'ailleurs?
Vos courses & cyclosportives racontées saison 2016
Ca aurait de la gueule, et pourquoi pas un club VCN :occitan:
Impaussible n'est pas français.