http://www.vg.no/sport/sykkel/sykkel/kr ... /23431930/
Interview du coach d'ALEXANDER KRISTOFF sur le dopage.
Je vous résume vite fait les grandes lignes :
- Stein Ørn est également cardiologue à l'hôpital de Stavanger.
- il pense que le dopage, dans le cyclisme, actuellement, agit davantage comme un placebo.
- il redoute seulement les doses massives d'EPO.
- le journaliste lui demande ce qu'il pense des stéroïdes : il répond que ça n'a pas d'intérêt pour un cycliste sur route, qu'on peut gagner de la force et du muscle en s'entraînant, et que la masse musculaire, trop vite gagnée par dopage aux stéroïdes, n'a pas le temps d'être capillarisée, que ça rajoute surtout en fait du poids inutile et ça consomme beaucoup d'énergie.
- sur les hormones de croissance, il est incapable de comprendre leur utilisation dans le pelotob, ils pensent que les coureurs en prennent parce qu'on leur a dit que ça marchait et surévalue les effets positifs, effet placebo... (ce n'est pas le seul à le penser, Michele Ferrari trouve aussi que c'est inutile, j'ai cependant lu de nombreux témoignages de \"testeurs\" affirmant qu'avec les hormones de croissance, ils pouvaient effectuer des séances d'entraînement monstrueuses et se sentir neuf le lendemain et répéter ça toute la semaine)
- aux transfusions, il n'y croit pas \"car cela exige où une organisation trop lourde à une époque où le dopage n'est plus accepté comme normal\" mouais...
- avec son coureur, il utilise en course des sels minéraux dont la teneur varie selon la température, et des gels de caféine.
Chez lui, Kristoff a juste une boîte de multivitamines et des capsules d'huile de foie de morue.
- le dopage génétique est un non-sens, il n'a jamais entendu d'histoires là-dessus.
- il n'a pas peur ni de la testostérone ni de la cortisone, seulement de l'EPO consommé à hautes doses.
- l'entraînement sur la durée peut provoquer des réponses hormonales qui sont plus efficaces que les produits injectés artificiellement.
\"Alexander est un brillant exemple de comment cela fonctionne\".
Puis on interroge Michael Rasmussen :
-
Kyllingen explique, lui, que les cyclistes actuellement n'ont plus à se soucier d'une utilisation de grosses doses d'EPO par leurs adversaires avec les contraintes du passeport. Cependant, il souligne bien, que l'utilisation conjointe de testostérone, cortisone, d'hormones de croissance, de paracétamol et de caféine avait un effet sur lui.
La testo raccourcit les délais de récup, augmente la force et permet d'augmenter les charges d'entraînement.
L'hormone de croissance maintient la masse musculaire et augmente la combustion des graisses.
La cortisone repousse le seuil de la douleur et permet de s'affiner.
- il pense que l'entraîneur de Kristoff est un homme qui ne veut pas reconnaître qu'il est encore possible de se doper même à petites doses.