Vu de Belgique: Lu dans Het Nieuwsblad (ou autres media)

[GATO]

Merci Jicebe
Mais beaucoup d equipes ont un budget de + ou - 18 millions et 4 ou 5 de 35 Minimum Voir plus Ineos 55 non

[GATO]

Forcement un Evenepoel est convoitise
Voir d autres j aimerai Voir WVA avec SA propre equipe.

[jicébé]

La chronique hebdo de P. Lefevere:

"Nous devons le dire comme c’est : rien ne va dans le Tour. Je ne suis pas homme de statistiques, mais je lis partout que ça date de 2012 que nous n’ayons gagné aucune étape dans la première moitié du Tour. Douloureux, on ne peut pas le qualifier autrement.

A aucun niveau ça ne veut marcher. Dans les sprints, le ver est dans le fruit depuis la première étape. Michael Morkov a été tassé dans le dernier kilomètre à Bayonne, à cause de quoi il n’a même pas pu entamer son lead-out.
L’étape suivante, Fabio est tombé à l’arrivée sur le circuit de Nogaro et en fait tout c’est arrêté là pour lui. Rien n’a tout simplement plus marché à partir de là. En fin de compte, nous avons décidé de le retirer du Tour. Il avait encore le moral – Fabio a naturellement surmonté d’autres obstacles – mais ça n’avait plus aucun sens. Il aurait dû trop exiger de lui-même pour une chance minime de victoire à Bourg-en-Bresse ou Paris.

J’ai lu dans une interview que Fabio se demandait s’il était bien ‘digne’ du Tour. Bien sûr qu’il l’est. Mais fait est que Fabio est un bloc de quatre-vingts kilos tout en muscles. Le niveau est si élevé dans le Tour qu’il faut en chemin pour des coureurs de son gabarit suffisamment peu de relief pour atteindre l’arrivée suffisamment frais. Voyez aussi Caleb Ewan.

Notre deuxième leader Julian Alaphilippe éprouve aussi des difficultés dans ce Tour. Après sa victoire au Dauphiné nous étions tous encore optimistes, mais ça reste prématuré. Nous le constatons : le Dauphiné est le Dauphiné et le Tour est le Tour.
Ce n’est chez Julian certainement pas de la mauvaise volonté : étape après étape il attaque, pour finalement se faire lâcher par des coureurs dont on pourrait penser qu’ils sont moins forts que lui en montée. Nous sommes tous déçus, mais Julian lui-même plus encore.

Je ne peux en soi lui en tenir rigueur en rien. Avant cette saison – au team-building à Diegem – nous avons eu une discussion assez épicée. Julian, sa femme Marion Rousse, l’agent Dries Smets et moi ensemble à table. Je lui ai alors dit comme patron [en français dans le texte] de l’équipe où ça en était : Julian gagne bien sa vie et donc il doit y avoir amélioration. Il était lui-même d’accord : Oui Patrick, je sais [en français dans le texte]. Je sais que Julian fait depuis lors tout pour être prêt. Seulement, nous devons le constater : ça ne marche plus.

Je lis dans la presse qu’il y aurait de l’intérêt de la part de TotalEnergies, mais je ne suis jusqu’à présent au courant de rien. Ce n’est aussi pas quelque chose que je pousse. Pour être clair : Julian a toujours de la valeur pour notre équipe. Il reste le coureur le plus populaire de France et la personne la plus charmante dans chaque soirée de sponsor. Mais naturellement : je l’ai dans l’équipe pour gagner des courses, pas pour être charmant.

Il existe maintenant la perception que nous orientions notre équipe vers Remco Evenepoel, comme si nous serions désespérés quand il n’est pas au départ. C’est bien sûr vrai que Remco est important et gagne de grandes courses, mais je refuse de me résoudre à ce qu’il n’y ait derrière lui qu’un grand vide. Nous avons Tim Merlier, qui est toujours un top-sprinter. Nous ne devons pas nous laisser aller au défaitisme : des garçons comme Kasper Asgreen et Yves Lampaert ont sans sprinter toutes les chances de frapper un coup. C’est à moi à entretemps en faire de même sur le marché des transferts."

[Dreki]

Il existe maintenant la perception que nous orientions notre équipe vers Remco Evenepoel, comme si nous serions désespérés quand il n’est pas au départ. C’est bien sûr vrai que Remco est important et gagne de grandes courses, mais je refuse de me résoudre à ce qu’il n’y ait derrière lui qu’un grand vide. Nous avons Tim Merlier, qui est toujours un top-sprinter. Nous ne devons pas nous laisser aller au défaitisme : des garçons comme Kasper Asgreen et Yves Lampaert ont sans sprinter toutes les chances de frapper un coup. C’est à moi à entretemps en faire de même sur le marché des transferts."

Je me faisais effectivement la réflexion, comme si l'essentiel de ses choix de construction de l'équipe se faisait autour de Remco au détriment du reste, et que ça pouvait expliquer la baisse globale des résultats par ailleurs. Au moins, il y pense également. Mais force est de constater que les contres exemples qu'ils donnent scorent pour l'instant assez peu.
Si un jour Remco venait à quitter l'équipe, j'ai peur qu'elle est du mal à s'en remettre.

[On3]

Sympa l'ITW de Naesen.
Notamment le passage sur les besoins naturels d'O'Connor!

Très sympa et très intéressante en effet !

[On3]

La rubrique hebdo de P. Lefevere:

[...] J’ai moi-même été des années président de l’AIGCP et j’avais aussi mes irréductibles partisans et détracteurs. Pour faire court : les Français étaient contre moi, tout le reste plus ou moins pour. [...]

On sent qu'elle date cette rancoeur.

[dolipr4ne]

Bon sinon, j’avoue sans peine que quand Lefevere est lucide et de bonne foi………c’est quand meme vachement moins drôle!
En meme temps, qu’est-ce qu’il peut faire d’autre quand on passe, en meme pas deux ans, d’une equipe qui éclate les autres sur tous les sprints du monde entier + surperf’ sur les classiques à une equipe qui fait des échappées de nazes pour exister un peu?… Comme la chute doit etre difficile…. Comme je ne les envie pas de devoir compter sur le seul Evenepoel pour sauver la barraque…

[jicébé]

L'édito de ce jour de Stéphane Thirion dans Le Soir:

"La démonstration de Jonas Vingegaard interpelle et il n’est pas utile de faire le tour des réseaux sociaux pour s’en assurer. Le Danois a mis du grain à moudre dans le moulin tourbillonnant dont se gavent les sceptiques. Au Tour, c’est la rengaine de l’été depuis que des petits malins ont triché, depuis que Lance Armstrong a dépecé l’épreuve du peu de crédit qui lui restait encore.

Les aveux, les progrès de la lutte antidopage, le passeport biologique et une kyrielle de mesures n’y ont rien fait : ceux qui n’y croient pas n’y croiront jamais mais ils continuent à regarder le Tour et ils continuent à pourfendre les coureurs. Personne ne pose la question à la sortie d’une finale à Wimbledon mais, au Tour de France, c’est une religion établie. Il est toutefois de notre devoir d’observateur de comprendre comment Vingegaard a pu établir de tels écarts par rapport à Pogacar et à son équipier Wout van Aert, parmi les meilleurs rouleurs de la planète. Jusqu’ici, tout le monde trouvait le duel sublime. Depuis mardi soir, c’est la consternation.

La première erreur, c’est d’avoir minimisé la portée de la victoire du Danois l’année dernière, en la limitant à sa performance du Granon où la tactique collective de son équipe renversa Pogacar. L’autre erreur, c’est d’avoir minimisé l’état de santé du Slovène, sans préparation depuis sa chute à Liège-Bastogne-Liège. Le Viking, démuni de charisme, est peut-être, toutes proportions gardées par rapport à la taille et au poids, un nouveau Miguel Indurain, capable d’assommer un Tour en un seul coup d’éclat comme l’a fait son… équipier Primoz Roglic au Giro.

Car à travers Vingegaard, c’est l’équipe néerlandaise qui est dans le collimateur de la suspicion. Elle est ultra-dominante. Elle est aussi ultra-contrôlée, rassurez-vous. L’ultra domination fait partie du sport cycliste depuis des générations. On s’en accommode. Ou pas. Quand Pogacar gagnait toutes les courses au printemps, tout le monde était ébahi, voire admiratif. Pendant ce temps-là, Vingegaard se préparait, dans l’anonymat, comme… Indurain qui se moquait des classiques. C’est peut-être, là aussi, un morceau d’explication…"

[GracchusBabeuf]

L'édito de ce jour de Stéphane Thirion dans Le Soir:

"La démonstration de Jonas Vingegaard interpelle et il n’est pas utile de faire le tour des réseaux sociaux pour s’en assurer. Le Danois a mis du grain à moudre dans le moulin tourbillonnant dont se gavent les sceptiques. Au Tour, c’est la rengaine de l’été depuis que des petits malins ont triché, depuis que Lance Armstrong a dépecé l’épreuve du peu de crédit qui lui restait encore.

Les aveux, les progrès de la lutte antidopage, le passeport biologique et une kyrielle de mesures n’y ont rien fait : ceux qui n’y croient pas n’y croiront jamais mais ils continuent à regarder le Tour et ils continuent à pourfendre les coureurs. Personne ne pose la question à la sortie d’une finale à Wimbledon mais, au Tour de France, c’est une religion établie. Il est toutefois de notre devoir d’observateur de comprendre comment Vingegaard a pu établir de tels écarts par rapport à Pogacar et à son équipier Wout van Aert, parmi les meilleurs rouleurs de la planète. Jusqu’ici, tout le monde trouvait le duel sublime. Depuis mardi soir, c’est la consternation.

La première erreur, c’est d’avoir minimisé la portée de la victoire du Danois l’année dernière, en la limitant à sa performance du Granon où la tactique collective de son équipe renversa Pogacar. L’autre erreur, c’est d’avoir minimisé l’état de santé du Slovène, sans préparation depuis sa chute à Liège-Bastogne-Liège. Le Viking, démuni de charisme, est peut-être, toutes proportions gardées par rapport à la taille et au poids, un nouveau Miguel Indurain, capable d’assommer un Tour en un seul coup d’éclat comme l’a fait son… équipier Primoz Roglic au Giro.

Car à travers Vingegaard, c’est l’équipe néerlandaise qui est dans le collimateur de la suspicion. Elle est ultra-dominante. Elle est aussi ultra-contrôlée, rassurez-vous. L’ultra domination fait partie du sport cycliste depuis des générations. On s’en accommode. Ou pas. Quand Pogacar gagnait toutes les courses au printemps, tout le monde était ébahi, voire admiratif. Pendant ce temps-là, Vingegaard se préparait, dans l’anonymat, comme… Indurain qui se moquait des classiques. C’est peut-être, là aussi, un morceau d’explication…"

Il est payé par Jumbo Visma ou juste con ce journaliste ? Non car laisser un mec écrire un article à la fois condescendant avec ceux qui ont des doutes, autant rempli de raccourci à la con et avec autant d'erreur factuelle....
Soit le mec à écrit avec 5g dans chaque bras soit on a bien à faire à un de ces authentiques débiles qui peuplent les rédactions et qui sont plus la pour être les copains que des journalistes.

[jimmy39]

Pas d'accord, il a tout expliqué, Jumbo est ultra-controlée, on doit être rassuré.

[charlix]

L'édito de ce jour de Stéphane Thirion dans Le Soir:

"La démonstration de Jonas Vingegaard interpelle et il n’est pas utile de faire le tour des réseaux sociaux pour s’en assurer. Le Danois a mis du grain à moudre dans le moulin tourbillonnant dont se gavent les sceptiques. Au Tour, c’est la rengaine de l’été depuis que des petits malins ont triché, depuis que Lance Armstrong a dépecé l’épreuve du peu de crédit qui lui restait encore.

Les aveux, les progrès de la lutte antidopage, le passeport biologique et une kyrielle de mesures n’y ont rien fait : ceux qui n’y croient pas n’y croiront jamais mais ils continuent à regarder le Tour et ils continuent à pourfendre les coureurs. Personne ne pose la question à la sortie d’une finale à Wimbledon mais, au Tour de France, c’est une religion établie. Il est toutefois de notre devoir d’observateur de comprendre comment Vingegaard a pu établir de tels écarts par rapport à Pogacar et à son équipier Wout van Aert, parmi les meilleurs rouleurs de la planète. Jusqu’ici, tout le monde trouvait le duel sublime. Depuis mardi soir, c’est la consternation.

La première erreur, c’est d’avoir minimisé la portée de la victoire du Danois l’année dernière, en la limitant à sa performance du Granon où la tactique collective de son équipe renversa Pogacar. L’autre erreur, c’est d’avoir minimisé l’état de santé du Slovène, sans préparation depuis sa chute à Liège-Bastogne-Liège. Le Viking, démuni de charisme, est peut-être, toutes proportions gardées par rapport à la taille et au poids, un nouveau Miguel Indurain, capable d’assommer un Tour en un seul coup d’éclat comme l’a fait son… équipier Primoz Roglic au Giro.

Car à travers Vingegaard, c’est l’équipe néerlandaise qui est dans le collimateur de la suspicion. Elle est ultra-dominante. Elle est aussi ultra-contrôlée, rassurez-vous. L’ultra domination fait partie du sport cycliste depuis des générations. On s’en accommode. Ou pas. Quand Pogacar gagnait toutes les courses au printemps, tout le monde était ébahi, voire admiratif. Pendant ce temps-là, Vingegaard se préparait, dans l’anonymat, comme… Indurain qui se moquait des classiques. C’est peut-être, là aussi, un morceau d’explication…"

C'est bien, j'espère qu'il va recevoir ses bons points, et qu'il gardera ses contacts, belle sortie

[GracchusBabeuf]

C'est bien, j'espère qu'il va recevoir ses bons points, et qu'il gardera ses contacts, belle sortie

Tu auras peut être pas le droit au cocktail mais au moins dans 10 ans tu pourras regarder ton édito en face.

[Nopik]

"L’autre erreur, c’est d’avoir minimisé l’état de santé du Slovène"

Il est sur une jambe le pauvre et avec un poignet en vrac, il galère, ça saute aux yeux
Je pense même qu'il devrait faire un bilan sanguin et un examen cardiaque. Il est mal en point.

[Iguane]

C'est la qualité éditoriale à la belge, cette expertise sur le cyclisme et cette capacité à rejeter le sensationnalisme des réseaux sociaux. Ce dernier est en effet bien plus terne que le sensationnalisme télévisuel qui maintient le vrai fan de cyclisme en haleine

Et puis pour aller dans le sens de la chronique l'autre point dont on ne parle pas trop, c'est que le meilleur coureur de 2023, Miguel Angel Lopez, est absent. Il aurait sans doute limité la casse sur le chrono et on connaît ses qualités d'escaladeur.

[charlix]

C'est le super pote de Philippe Gilbert, il le cite tout le temps à l'antenne, rien que ça c'est dérangeant niveau proximité.

[MorbierCafé]

"L’autre erreur, c’est d’avoir minimisé l’état de santé du Slovène"

Il est sur une jambe le pauvre et avec un poignet en vrac, il galère, ça saute aux yeux
Je pense même qu'il devrait faire un bilan sanguin et un examen cardiaque. Il est mal en point.

J'avoue, cet argument est pépite, son poignet on en parlait avant le Tour (rappelez vous, oh lala va il pouvoir être sur le podium lol) pis on a tous oublié.
Il nous l'a rappelé dans le Tourmalet ou il faisait des exercices et on se disait "oh la la il ne peut pas bien virer, il est gêné dans les descentes".
Bon a vu dans Joux Plane que tout allait bien.

Et la patatras sur le CLM, el famoso poignet qui ne lui permet de prendre "que" 1'20" à 2' sur ses faire valoir au général . Manque de bol il s'est trompé de cible et perd 1'40" sur son unique adversaire. Ah pas de chance ce poignet.

ça fait vraiment la carte joker qui gagne à tous les coups, "Oui mais il a le poignet cassé"

Allez, pour le plaisir (#Herbert), ça me rappelle ça:

[blouss_]

Je vous trouve dur avec ce Stéphane Thirion. Ça ne doit pas être facile d'écrire un édito pour défendre l'indéfendable quand on n'a pas le début d'un argument, qui tient la route...

[On3]

Je vous trouve dur avec ce Stéphane Thirion. Ça ne doit pas être facile d'écrire un édito pour défendre l'indéfendable quand on n'a pas le début d'un argument, qui tient la route...

Pas mieux, quel guignol.

[jicébé]

C'est le super pote de Philippe Gilbert, il le cite tout le temps à l'antenne, rien que ça c'est dérangeant niveau proximité.

Tu veux dire quoi par là? Précise ta pensée, stpl.

[On3]

C'est le super pote de Philippe Gilbert, il le cite tout le temps à l'antenne, rien que ça c'est dérangeant niveau proximité.

Tu veux dire quoi par là? Précise ta pensée, stpl.

C'est compliqué d'être intransigeant, honnête et critique quand tu cherches, dans le même temps, à faire copain avec les gens du milieu.
Il y a forcément un moment où ce copinage entre en collision avec ton professionnalisme.

C'est vraiment un des grands pièges du métier de journaliste. On observe la même chose avec les politiques (combien de journalistes marié(e)s/en couple avec des politiques ?).