Forum cyclisme de Velo-Club du Net

Dufaux s'est troué sur son attaque...

Il va nous faire le boomerang Dufaux...

AlbatorConterdo a écrit : 05 avr. 2020, 16:06 C'est déjà arrivé avant la période EPO qu'une équipe visse comme ça dès le départ ?
Et sinon, serait ce possible de faire ça sans EPO ?

Quand tu dis "une équipe", tu entends forcément une équipe de marques ?
Je pense qu'il y a de nombreux exemples, j'ai en tête le Tour 1953 car on en parlait avec biquet sur un autre fil.
Cette année-là, l'équipe de France arrive divisée et chacun cherche à tirer la couverture de son côté en vue des critériums d'après-Tour (très lucratifs pour un coureur de l'époque). En début d'épreuve, les coureurs de l'équipe de l'Ouest font des misères à l'équipe de France, empilant les étapes et se passant le maillot jaune de l'un à l'autre (Robic, Mahé, Mallejac).
Sur l'étape Albi-Béziers, l'équipe de France décide de réagir : à la sortie d'Albi, il n'y avait déjà plus de peloton
Les Français font 1-2-3 sur cette étape qui se termine néanmoins dans la confusion car Lauredi et Geminiani n'ont pas laissé passé Bobet au sprint pour qu'il empoche la minute de bonifications promise au vainqueur La rixe est évitée de peu le soir malgré le résultat favorable
Quelques jours plus tard, l'équipe Nord-Est tenta de rendre la pareille à l'équipe de France pour favoriser les chances de Gilbert Bauvin sur l'étape Gap-Briançon. Selon ce qui se faisait à l'époque, les coureurs de l'équipe se levèrent de bonne heure pour aller s'échauffer intensément et pouvoir ainsi plus facilement mettre en route sur l'étape pendant que les autres seraient à froid. Problème : en s'échauffant, ils passèrent sous les fenêtres de l'hôtel de l'équipe de France et l'effet de surprise tomba totalement à l'eau

En fait la vallée avant la montée finale vers Courchevel aura permis aux battus de limiter la casse. Les écarts auront beau être importants, ils auraient pu l'être bien plus.

mc-enroe31 a écrit : 05 avr. 2020, 16:27 Une époque où au sommet des cols, les gens étaient vêtus chaudement.

Aujourd'hui, il fait 25° en haut des cols et tout le monde en maillot de bain.

Pas toujours, ça dépend

daizenshu_ a écrit : 05 avr. 2020, 16:41 En fait la vallée avant la montée finale vers Courchevel aura permis aux battus de limiter la casse. Les écarts auront beau être importants, ils auraient pu l'être bien plus.

Ah oui là l'enchaînement est pas top.

daizenshu_ a écrit : 05 avr. 2020, 16:41 En fait la vallée avant la montée finale vers Courchevel aura permis aux battus de limiter la casse. Les écarts auront beau être importants, ils auraient pu l'être bien plus.

Par exemple Pantani à 4 minutes au sommet de la madeleine, à 3'30 à l'arrivée

Virenque impressionnant...

Les gars attaquent toute la journée et au pied du dernier col, ça attaque encore à 20 bornes du sommet.

Les coureurs des années 2010 devraient en prendre de la graine, eux qui attendent le plus souvent les 5 derniers kilomètres sur le TDF et encore, je suis gentil quand je dis 5 kms.

Tactiquement, c'est très curieux ce qu'il se passe à l'avant...

Ullrich et la stratégie = 153 environ.

JRG qui dit que Riis est en train de revenir, alors qu'au contraire, il est justement en train de péter...
Ah ce JRG.

Escartin attaque.


Il picolait déjà Jean René ?

Escartin, c'est vraiment le pur grimpeur.

Il peut lâcher, se refaire la cerise et ensuite placer une banderille.

Ullrich fait n'importe quoi pour l'instant dans cette montée...

Il fout quoi Ullrich?

Il ne voit pas que Rijs est à l'agonie et qu'il n'a aucune chance de gagner l'étape face à Virenque?

mc-enroe31 a écrit : 05 avr. 2020, 17:01 Escartin, c'est vraiment le pur grimpeur.

Il peut lâcher, se refaire la cerise et ensuite placer une banderille.

Les autres avaient ralentis surtout.

Et Riis qui pète une 2ème fois avec le train mené par son équipier/leader Ullrich...

Très fort le Riis aujourd'hui.

Escartin assis sur la selle n'a pas un style dégueulasse mais en danseuse....

Mais quel grimpeur, un des meilleurs de ces 30 dernières années.