Richard a écrit : 12 janv. 2019, 12:12
Après Pinot s’est déjà prouvé qu’à son top, à la pédale face aux meilleurs, il pouvait faire des différences, ce que Bardet malgré tous ses mérites, peine à faire, même dans un grand jour (Alpe d’Huez 2018).
C’est une nuance, c’est peu mais ça joue beaucoup !
Après bien sûr Bardet s’est construit d’autres certitudes par rapport au Tour, dans son approche, le fait d’en être devenu un acteur majeur, le plus solide et régulier challenger des Sky sur les trois dernières éditions...
Pour Pinot ses grandes performances restent à reproduire sur le Tour où le niveau est encore un cran au-dessus pour s’arracher à l’étouffoir Sky.
Mais la nouvelle dimension prise la saison dernière, les victoires engrangées et la manière (Tour des Alpes, Vuelta, premières classiques, en attendant peut-être un premier CG World Tour ?) doivent le porter, avec un palmarès qui a quitté le stade promesse.
Après il jouera gros en revenant sur le Tour à 100% pour la première fois depuis 2016.
Pas sûr qu’il soit prêt à prendre beaucoup de risques, vu ses mauvais jours, l’importance pour l’équipe et pour lui de refaire un bon général.
Mais le parcours lui va bien et on sait que sa nature est d’oser quand il en a les moyens.
À l’inverse Bardet a, sur le papier, à ce stade, moins de raisons d’etre prudent, moins à perdre : sauf à vouloir cocher absolument toutes les places du top 10 dans sa carrière, il n’aura aucun intérêt à assurer un général correct sans plus.
On pourrait donc bien avoir un Pinot attentiste et un Bardet qui perdu pour perdu met le feu partout...
ca va être bon ce TOur !