Giro 2019 - 16ème étape : Lovere - Ponte di Legno (194 km)

[loloherrera]

On voit surtout qu'il n'y a pas de grimpeurs d'exceptions capable de faire un écart d'une minute au moins avec les autres, même sur un col comme le Mortirolo. Les Carapaz, Nibali, Landa se tiennent dans un mouchoir, et vu son équipe, je ne vois pas l'équatorien craquer (à part maladie évidemment).

[ulysse1]

" pas de grimpeurs d'exceptions capable de faire un écart d'une minute au moins avec les autres " , on peut dans ce domaine laisser quand même le bénéfice du doute à carapaz , qui l' avait déjà fait deux jours de suite , puisque une fois roglic lâché il n' avait pas d' intérêt particulier à prendre des risques sur une pente pareille et sur la descente

[biquet]

" pas de grimpeurs d'exceptions capable de faire un écart d'une minute au moins avec les autres " , on peut dans ce domaine laisser quand même le bénéfice du doute à carapaz , qui l' avait déjà fait deux jours de suite , puisque une fois roglic lâché il n' avait pas d' intérêt particulier à prendre des risques sur une pente pareille et sur la descente

Carapaz est très fort, il court très juste, mais il me semble impossible de l'imaginer prendre 1' à tout le monde sur une grosse ascension. Sur le Lago Serru, il profite du marquage Roglic-Nibali pour s'enfuir avec Majka, et dans le San Carlo, c'est un peu le même scénario. Et il passe au sommet avec 32" d'avance seulement.

Carapaz et Nibali sont de niveau équivalent, en montagne, sur ce Giro, et on peut même rajouter Landa, même s'il a légèrement coincé sur le Civiglio (qui n'est pas un col de haute montagne). Voire même Lopez, dont on attendait mieux tout de même.

[ulysse1]

il est très possible que tu aies raison , d' ailleurs je ne parlais que de bénéfice du doute , un seul bémol , si dans le san carlo " il passe au sommet avec 32" d'avance seulement " , de mémoire il avait attaqué à un peu moins de 3 km du sommet , donc l' écart n' est pas si négligeable , mais il est effectivement difficile de faire la part de la guerre des nerfs nibali roglic ou de leur incapacité à le suivre

[marooned]

De mémoire, il y avait eu de beaux écarts entre les favoris sur le deuxième chrono dans la longue portion montante. Malheureusement la course en peloton atténue les écarts qu'on peut voir dans les ascensions

Un exemple qui me vient en tête à ce sujet, c'est le Giro 2014. Hormis l'étape avec l'épisode de la descente du Stelvio, ça se battait à coup de secondes entre les favoris lors des arrivées. Même à Plan di Montecampione qui est une grosse ascension (20 bornes à près de 8%), il n'y avait quasiment pas eu d'écarts. 14 mecs s'étaient tenus en 1'13" au sommet.

Puis était venu le chrono en côte du Monte Grappa. Une difficulté relativement comparable à Plan di Montecampione sauf que cette fois, les mecs étaient seuls dans la pente. Là tu ne te pouvais pas te cacher dans les roues. On allait enfin avoir un aperçu du véritable niveau des uns et des autres. Et en haut le 3ème de l'étape avait terminé à 1'26" de Quintana, le 5ème à 2'30 et le 10ème à plus de 4'. Et on avait donc pu constater que les niveaux en montagne n'étaient pas proches alors que toutes les étapes de montagne précédentes pouvaient laisser penser le contraire. D'où la nécessité d'avoir très régulièrement des chronos en côte sur les grands tours.

[trevorphilips]

oui une course en ligne nivelle les niveaux
mais il n'y a peut être pas que l'aspiration et l'effet de groupe qui joue, peut être aussi que la longueur d'une étape nivelle les niveaux aussi, en jouant sur différentes filières (endurance pure/punch/mix des 2.... On voit qu'une attaque à 2-3 kms du sommet (ce qui est presque devenu une mode, fait autant d'écarts qu'une attaque à 10 kms)

mais justement, ces chronos en côte sont évités car ils tueraient le suspense

[trevorphilips]

l'étape d'hier a été dure à cause du mortirolo et des conditions climatiques
je savais qu'il avait fait froid mais pas à ce point ! https://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-rou ... lo/1023918

en lisant ça je me dis qu'il y a de fortes chances que cette étape laisse des séquelles, et pas des petites séquelles. La course reste ouverte

[Allobroges]

pierrowing - 11h34

"Pourquoi il n’y a pas de sky sur le Giro? Tant mieux la course est beaucoup plus intéressante sans eux!!"

Entièrement d'accord avec Pierro

[mazinho93]

" pas de grimpeurs d'exceptions capable de faire un écart d'une minute au moins avec les autres " , on peut dans ce domaine laisser quand même le bénéfice du doute à carapaz , qui l' avait déjà fait deux jours de suite , puisque une fois roglic lâché il n' avait pas d' intérêt particulier à prendre des risques sur une pente pareille et sur la descente

Carapaz est très fort, il court très juste, mais il me semble impossible de l'imaginer prendre 1' à tout le monde sur une grosse ascension. Sur le Lago Serru, il profite du marquage Roglic-Nibali pour s'enfuir avec Majka, et dans le San Carlo, c'est un peu le même scénario. Et il passe au sommet avec 32" d'avance seulement.

Carapaz et Nibali sont de niveau équivalent, en montagne, sur ce Giro, et on peut même rajouter Landa, même s'il a légèrement coincé sur le Civiglio (qui n'est pas un col de haute montagne). Voire même Lopez, dont on attendait mieux tout de même.

Dans le contexte de ce cyclisme moderne aseptisé, les écarts provoqués par carapaz/nibali sont loin d être négligeables ...on rêverait de voir ce style d étape sur le tour, ....le premier enseignement c est que les arrivées en bas d un col très dur sont celles qui font le plus de spectacle, ça oblige les grimpeur a attaquer a 25/30 km de l arrivée !

Çà nous garantit une heure de bagarre entre favori , pas ouf, mais vu les purges de ces derniers années je m en contente
...
Mais pour faire l écart contre un rouleur il faut c clairun col de 10 km à 10 pour cent type mortirolo, San Carlo, marmolada..etc ..le giro en a plein en stock....et il les utilisé à merveille ...
Sur le tour hélas on a souvent un peyresoudre ou un aspin pour finir ce type d étape ...avec ces cols roulants il ne peut rien se passer...C du billard pour la sky