On vient de voir ce que donne la reforme l appartient
Movistar avec deux coureurs
AMSTEL ET HUY plus ou moins bien
LIEGE Landa creve au plus mauvais moment et pluf
Lappartient, UCI, réformes and co.
Modérateur : Modos VCN
Re: Lappartient, UCI, réformes and co.
Valvpiti n'ayant pas gagné. .. que du positif au finalGATO a écrit : 23 avr. 2018, 19:50 On vient de voir ce que donne la reforme l appartient
Movistar avec deux coureurs
AMSTEL ET HUY plus ou moins bien
LIEGE Landa creve au plus mauvais moment et pluf
Sources ?
Re: Lappartient, UCI, réformes and co.
Posté par Psyonix sur le topic Cofidis, qui a tout sa place ici.
LOTTA AL DOPING – Lappartient ha chiesto a Craig Reedie, Presidente della WADA, di adottare la sospensione preventiva automatica anche per i casi di valori anomali di sostanze soggette a restrizione d’uso come il salbutamolo: “Certo che i tempi d’inchiesta dovranno essere più rapidi. Ai tifosi del ciclismo dobbiamo dare certezze. Chi si presenta al via di una cosa deve poterla vincere e non può correre con un giudizio pendente“.
RIFORMA DEL PROFESSIONISMO – Presentata all’ultimo Direttivo, verrà resa pubblica nelle prossime settimane. Si parla di conservare i tre livelli di gare e di squadre ma con la possibilità di ottenere delle promozioni. Per i Grandi Giri, gli organizzatori avranno 2 wild card contro le attuali 4. I Grandi Giri rimarranno di tre settimane, addio alla proposta di ridurli a due.
INTRODUZIONE DEL BUDGET CAP – Sul modello del salary cap del calcio, si pensa di introdurre un limite massimo di budget per le squadre in modo da evitare che i migliori ciclisti vestano la stessa maglia.
RADIOLINE – Saranno assenti a Mondiali, Europei e Olimpiadi. Da più parti si chiede un’abolizione totale ma Lappartient sottolinea la loro importanza per la sicurezza: situazione da valutare.
Interview de David Lappartient paru ce jour sur OASport (site de sport italien).
En bref :
- Lutte anti-dopage : Lappartient demande d'adopter la suspension préventive automatique pour les cas de taux anormaux de substance à usage limité, type salbutamol.
- Lappartient souhaite conserver les trois échelons d'équipes et de courses mais avec la possibilité qu'il y ait des promotions. Pour les GT, 2 WC au lieu de 4, et ça restera à 3 semaines.
- Il réfléchit à introduire un salary cap pour éviter que les meilleurs coureurs soient tous dans la même équipe
- Pas d'oreillettes pour les Mondiaux, Euros et JO mais à priori, comme actuellement, et à priori aucun changement n'est prévu.
Personnellement, je suis enchanté par l'introduction d'un plafond salarial et la suspension préventive !
LOTTA AL DOPING – Lappartient ha chiesto a Craig Reedie, Presidente della WADA, di adottare la sospensione preventiva automatica anche per i casi di valori anomali di sostanze soggette a restrizione d’uso come il salbutamolo: “Certo che i tempi d’inchiesta dovranno essere più rapidi. Ai tifosi del ciclismo dobbiamo dare certezze. Chi si presenta al via di una cosa deve poterla vincere e non può correre con un giudizio pendente“.
RIFORMA DEL PROFESSIONISMO – Presentata all’ultimo Direttivo, verrà resa pubblica nelle prossime settimane. Si parla di conservare i tre livelli di gare e di squadre ma con la possibilità di ottenere delle promozioni. Per i Grandi Giri, gli organizzatori avranno 2 wild card contro le attuali 4. I Grandi Giri rimarranno di tre settimane, addio alla proposta di ridurli a due.
INTRODUZIONE DEL BUDGET CAP – Sul modello del salary cap del calcio, si pensa di introdurre un limite massimo di budget per le squadre in modo da evitare che i migliori ciclisti vestano la stessa maglia.
RADIOLINE – Saranno assenti a Mondiali, Europei e Olimpiadi. Da più parti si chiede un’abolizione totale ma Lappartient sottolinea la loro importanza per la sicurezza: situazione da valutare.
Interview de David Lappartient paru ce jour sur OASport (site de sport italien).
En bref :
- Lutte anti-dopage : Lappartient demande d'adopter la suspension préventive automatique pour les cas de taux anormaux de substance à usage limité, type salbutamol.
- Lappartient souhaite conserver les trois échelons d'équipes et de courses mais avec la possibilité qu'il y ait des promotions. Pour les GT, 2 WC au lieu de 4, et ça restera à 3 semaines.
- Il réfléchit à introduire un salary cap pour éviter que les meilleurs coureurs soient tous dans la même équipe
- Pas d'oreillettes pour les Mondiaux, Euros et JO mais à priori, comme actuellement, et à priori aucun changement n'est prévu.
Personnellement, je suis enchanté par l'introduction d'un plafond salarial et la suspension préventive !
Immature et juvénile.
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Re: Lappartient, UCI, réformes and co.
J'y croirai lorsque ce sera acté. Pas avant.
Lamantin échaudé....
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Soyons magnanimes : Pour un arrêt de la pratique cycliste professionnelle en Italie
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doutey_fdjeux_fan
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Re: Lappartient, UCI, réformes and co.
Plus que 2 Wild Card par grand tours ce n'est pas une bonne idée je pense.
Il vaudrait mieux faire un WT à 15 ou 16 + 7 ou 6 Wild Card.
Il vaudrait mieux faire un WT à 15 ou 16 + 7 ou 6 Wild Card.
#oiseaux #photos #montagne #nature #fauneetflore
Re: Lappartient, UCI, réformes and co.
Plutôt d'accord, mais il y aura tout de même plus de flexibilité si il y a des possibilités de promotions en WT.doutey_fdjeux_fan a écrit : 05 juil. 2018, 17:43 Plus que 2 Wild Card par grand tours ce n'est pas une bonne idée je pense.
Il vaudrait mieux faire un WT à 15 ou 16 + 7 ou 6 Wild Card.
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doutey_fdjeux_fan
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Re: Lappartient, UCI, réformes and co.
Le problème du WT à 20 équipes c'est que la 16, 17, 18, 19 et 20è équipe sont très loin du niveau des premières, et les 1ères de Conti Pro sont même parfois supérieures. Donc il vaudrait mieux avoir 16 équipes en WT et 6 invitations pour les Grands Tours.
Ca pourrait nous donner pour l'an prochain par exemple :
WT à 16 équipes : (disparition de BMC, et rétrogradation de Dimension Data en conti pro, c'est d'après les classements la plus faible équipe cette année)
AG2R La Mondiale
Astana Pro Team
Bahrain Merida Pro Cycling Team
BORA - hansgrohe
Groupama - FDJ
Lotto Soudal
Mitchelton-Scott
Movistar Team
Quick-Step Floors
Team EF Education First-Drapac p/b Cannondale
Team Katusha - Alpecin
Team LottoNL-Jumbo
Team Sky
Team Sunweb
Trek - Segafredo
UAE-Team Emirates
+ 6 Wild Card pour les GT :
GIRO :
Androni Giocattoli - Sidermec
Bardiani - CSF
Israel Cycling Academy
Nippo - Vini Fantini - Europa Ovini
Team Dimension Data
Wilier Triestina - Selle Italia
TOUR :
Cofidis, Solutions Crédits
Delko Marseille Provence KTM
Direct Energie
Team Fortuneo - Samsic
Vital Concept Cycling Club
Wanty - Groupe Gobert
VUELTA
Burgos-BH
Caja Rural - Seguros RGA
Cofidis, Solutions Crédits
Euskadi - Murias
Manzana Postobon
Team Dimension Data
Je ne trouve pas ces choix choquants, au contraire.
Ca pourrait nous donner pour l'an prochain par exemple :
WT à 16 équipes : (disparition de BMC, et rétrogradation de Dimension Data en conti pro, c'est d'après les classements la plus faible équipe cette année)
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Bahrain Merida Pro Cycling Team
BORA - hansgrohe
Groupama - FDJ
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Mitchelton-Scott
Movistar Team
Quick-Step Floors
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Team Katusha - Alpecin
Team LottoNL-Jumbo
Team Sky
Team Sunweb
Trek - Segafredo
UAE-Team Emirates
+ 6 Wild Card pour les GT :
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Je ne trouve pas ces choix choquants, au contraire.
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marcella
Re: Lappartient, UCI, réformes and co.
+1 Lappartient n'est qu'un politicard qui sait surfer sur la vague.AlbatorConterdo a écrit : 05 juil. 2018, 17:39 J'y croirai lorsque ce sera acté. Pas avant.
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Re: Lappartient, UCI, réformes and co.
Ce topic est intéressant, mais un point n'a pas été abordé : la mondialisation du cyclisme, celle des fédérations sportives en général et en particulier. Le mouvement actuel est au reflux et nous allons retrouver le sens des limites.
Je suis d'un temps que les moins de 20 ans n'ont pu connaître. J'ai connu le cyclisme de la fin des années 60, quand c'était une affaire, en gros, de Belges, d'Italiens et de Français, saupoudrés de quelques Hollandais, Suisses, Espagnols, Luxembourgeois, Allemands, Anglais, Danois. Pas de sponsors chinois, quataris, guatémaltèques, australiens, et que des courses sur le territoire européen, toutes concentrées dans les pays historiques du cyclisme. Nous étions entre nous, et les équipes ne ressemblaient pas à un défilé chamarré de la Gay Pride, où on ne sait plus qui est quoi, où on mélange des nationalités improbables (perso, ça m'angoisse, car j'aime les structures identitaires fortes : une équipe belge devrait comporter au moins 75% de coureurs belges, désolés).
Les équipes de mon époque étaient majoritairement sponsorisées par des marchands de cycles, des boissons et des glaciers. Aujourd'hui, par des multinationales improbables ou des pays. Que vendent la Sky, Astana, UAE Emirates ? Je l'ignore. Parlez-moi de Peugeot, Bic, Molteni, Scic, Salvarani, Ijsboerke, Flandria, Kas, etc. Il ne s'agissait que de sponsors locaux ou nationaux qui cherchaient à se faire connaître davantage, pas à l'échelle planétaire. Quand j'achetais un "Bic", j'avais le sentiment de supporter Luis Ocaña, Alain Santy ou Francis Campaner. Et, bien que Belge, j'en étais heureux, car les cyclistes étaient mes amis, jusqu'au dernier, le moins illustre, celui qui, au mieux, terminait 65e du GP de l'Escaut en deux années de professionnalisme. Les équipes étaient de petites (en Italie) ou moyennes structures, pas des machines à tuer genre ONCE, US Postals ou Sky aujourd'hui, dont les méthodes sont bien plus mafieuses que sportives selon moi, pour ce que j'en sais.
En 1972, on ne voyait pas d'Espagnols sur Paris-Roubaix. Qu'y auraient-ils fait, ces bonshommes tout bruns d'1m65 qui nous enchantaient par contre en juillet (Fuente, Lopez-Carril, Torres, Perurena, Galdos, etc) ? Les Anglo-Saxons ne faisaient pas la loi, y compris la loi étrange que permettent l'argent sous les tables et les pressions quasi politiques. Nous nous souvenons du boute-en-train Barry Hoban, qui avait poussé le chic jusqu'à épouser la veuve de son ami Tom Simpson. Pas d'Américains. De temps à autre un Australien (Donald Allan, en plus du pur pistard Danny Clark). Les scandinaves s'abstenaient de déferler, en quoi nous les aimions bien (ils courraient souvent en Italie, soleil oblige). Ils s'appelaient Ole Ritter ou Gösta, Sture, Erik ou Tomas Pettersson. En ce temps-là, on n'allait pas courir aux quatre coins de la planète dès janvier. Une saison cycliste sérieuse commençait avec le Circuit Het Volk fin février et se concluait au lendemain du Tour de Lombardie. On n'exigeait pas des coureurs qu'ils s'abstiennent de se doper tout en les obligeant à courir déjà en Australie dès janvier. Il était fréquent que des étapes de GT fassent plus de 250 km et qu'il y ait 6 ou 7 cols au programme de la journée. Certes, il y avait du dopage, mais de l'artisanal, du bricolé. Ces années-là, même bourré de pilules, un gros bourrin comme Riis n'aurait jamais fait mieux que 23e sur le Circuit des Régions Fruitières !
Bref, j'ai connu un cyclisme d'un autre temps, moins professionnalisé, certes, mais bien plus passionnant à suivre, sportivement parlant. En dehors du tour des Flandres et de Paris-Roubaix, je ne trouve plus guère à m'exciter (ah si : les Strade Bianche, course géniale). Le Tour m'emmerde, alors que jadis il me rendait fou et je passais mes après-midi de juillet l'oreille collée au transistor. Je revois les visages éprouvés, vers 78, des Van Impe, Zoetemelk et les autres au sommet de l'Alpe d'Huez, des types qui s'effondraient dès la ligne d'arrivée franchie, et je compare avec les petites mobylettes modernes, des types qui finissent 50e du Tour mais grimpent les doigts dans le nez, frais comme des gardons d'un bout à l'autre de la course. Je n'ai pas le souvenir d'avoir jamais vu des Huysmans, Mintjens, Spruyt, Deschoenmacker, Bruyère, Janssens et autres van Schil emmener Merckx tout en haut du 124e col de la journée tout en faisant du stretching et en bavassant, en écœurant les plus grands grimpeurs d'alors. Impossible. La montagne, c'était l'affaire des grimpeurs individuels, pas des équipes. En montagne, le leader était tout nu et en bavait. Vrai de vrai.
La fin de ce monde, je l'ai vu arriver avec les années fric & flouze 80 : Bernard Tapie et La Vie Claire. C'est l'esprit d'une époque et l'ambition d'un homme qui ont tué petit à petit le cyclisme, ce cyclisme que j'aime toujours (car je suis encore un enfant quant au fond), mais qui me déçoit tellement tout le temps... Alors voici encore un Tour de France que je ne regarderai pas, préférant marcher dans la nature, faire de la botanique et des photos. Le soir, j'irai voir sur Cyclingnews le classement de l'étape, le général, le premier Belge, et puis basta. Peut-être que je suis devenu un vieux con nostalgique avec le temps, mais je pense sincèrement que nous sommes encore des millions de vieux cons comme moi, qui regrettons le cyclisme d'avant la folie mondialiste et l'anglo-saxonisation du monde (car là est le problème "philosophique" et politique majeur).
Un Tour de France idéal à mes yeux devrait couronner Bardet ou Nibali. J'aime bien Quintana, mais je hais Valverde, donc je ne souhaite pas la victoire de cette équipe. Nibali : le dernier coureur capable de gagner un GT et une classique ; Bardet, pas très folichon, pas très charismatique, un anti-teigneux, mais quelque chose dans son comportement sur le vélo qui fleure bon le cycliste d'antan, d'avant les oreillettes, les casques à la con et les lunettes de blaireau tatoué.
Vive la démondialisation du cyclisme ! À mort la Sky et les Angloys !
Je suis d'un temps que les moins de 20 ans n'ont pu connaître. J'ai connu le cyclisme de la fin des années 60, quand c'était une affaire, en gros, de Belges, d'Italiens et de Français, saupoudrés de quelques Hollandais, Suisses, Espagnols, Luxembourgeois, Allemands, Anglais, Danois. Pas de sponsors chinois, quataris, guatémaltèques, australiens, et que des courses sur le territoire européen, toutes concentrées dans les pays historiques du cyclisme. Nous étions entre nous, et les équipes ne ressemblaient pas à un défilé chamarré de la Gay Pride, où on ne sait plus qui est quoi, où on mélange des nationalités improbables (perso, ça m'angoisse, car j'aime les structures identitaires fortes : une équipe belge devrait comporter au moins 75% de coureurs belges, désolés).
Les équipes de mon époque étaient majoritairement sponsorisées par des marchands de cycles, des boissons et des glaciers. Aujourd'hui, par des multinationales improbables ou des pays. Que vendent la Sky, Astana, UAE Emirates ? Je l'ignore. Parlez-moi de Peugeot, Bic, Molteni, Scic, Salvarani, Ijsboerke, Flandria, Kas, etc. Il ne s'agissait que de sponsors locaux ou nationaux qui cherchaient à se faire connaître davantage, pas à l'échelle planétaire. Quand j'achetais un "Bic", j'avais le sentiment de supporter Luis Ocaña, Alain Santy ou Francis Campaner. Et, bien que Belge, j'en étais heureux, car les cyclistes étaient mes amis, jusqu'au dernier, le moins illustre, celui qui, au mieux, terminait 65e du GP de l'Escaut en deux années de professionnalisme. Les équipes étaient de petites (en Italie) ou moyennes structures, pas des machines à tuer genre ONCE, US Postals ou Sky aujourd'hui, dont les méthodes sont bien plus mafieuses que sportives selon moi, pour ce que j'en sais.
En 1972, on ne voyait pas d'Espagnols sur Paris-Roubaix. Qu'y auraient-ils fait, ces bonshommes tout bruns d'1m65 qui nous enchantaient par contre en juillet (Fuente, Lopez-Carril, Torres, Perurena, Galdos, etc) ? Les Anglo-Saxons ne faisaient pas la loi, y compris la loi étrange que permettent l'argent sous les tables et les pressions quasi politiques. Nous nous souvenons du boute-en-train Barry Hoban, qui avait poussé le chic jusqu'à épouser la veuve de son ami Tom Simpson. Pas d'Américains. De temps à autre un Australien (Donald Allan, en plus du pur pistard Danny Clark). Les scandinaves s'abstenaient de déferler, en quoi nous les aimions bien (ils courraient souvent en Italie, soleil oblige). Ils s'appelaient Ole Ritter ou Gösta, Sture, Erik ou Tomas Pettersson. En ce temps-là, on n'allait pas courir aux quatre coins de la planète dès janvier. Une saison cycliste sérieuse commençait avec le Circuit Het Volk fin février et se concluait au lendemain du Tour de Lombardie. On n'exigeait pas des coureurs qu'ils s'abstiennent de se doper tout en les obligeant à courir déjà en Australie dès janvier. Il était fréquent que des étapes de GT fassent plus de 250 km et qu'il y ait 6 ou 7 cols au programme de la journée. Certes, il y avait du dopage, mais de l'artisanal, du bricolé. Ces années-là, même bourré de pilules, un gros bourrin comme Riis n'aurait jamais fait mieux que 23e sur le Circuit des Régions Fruitières !
Bref, j'ai connu un cyclisme d'un autre temps, moins professionnalisé, certes, mais bien plus passionnant à suivre, sportivement parlant. En dehors du tour des Flandres et de Paris-Roubaix, je ne trouve plus guère à m'exciter (ah si : les Strade Bianche, course géniale). Le Tour m'emmerde, alors que jadis il me rendait fou et je passais mes après-midi de juillet l'oreille collée au transistor. Je revois les visages éprouvés, vers 78, des Van Impe, Zoetemelk et les autres au sommet de l'Alpe d'Huez, des types qui s'effondraient dès la ligne d'arrivée franchie, et je compare avec les petites mobylettes modernes, des types qui finissent 50e du Tour mais grimpent les doigts dans le nez, frais comme des gardons d'un bout à l'autre de la course. Je n'ai pas le souvenir d'avoir jamais vu des Huysmans, Mintjens, Spruyt, Deschoenmacker, Bruyère, Janssens et autres van Schil emmener Merckx tout en haut du 124e col de la journée tout en faisant du stretching et en bavassant, en écœurant les plus grands grimpeurs d'alors. Impossible. La montagne, c'était l'affaire des grimpeurs individuels, pas des équipes. En montagne, le leader était tout nu et en bavait. Vrai de vrai.
La fin de ce monde, je l'ai vu arriver avec les années fric & flouze 80 : Bernard Tapie et La Vie Claire. C'est l'esprit d'une époque et l'ambition d'un homme qui ont tué petit à petit le cyclisme, ce cyclisme que j'aime toujours (car je suis encore un enfant quant au fond), mais qui me déçoit tellement tout le temps... Alors voici encore un Tour de France que je ne regarderai pas, préférant marcher dans la nature, faire de la botanique et des photos. Le soir, j'irai voir sur Cyclingnews le classement de l'étape, le général, le premier Belge, et puis basta. Peut-être que je suis devenu un vieux con nostalgique avec le temps, mais je pense sincèrement que nous sommes encore des millions de vieux cons comme moi, qui regrettons le cyclisme d'avant la folie mondialiste et l'anglo-saxonisation du monde (car là est le problème "philosophique" et politique majeur).
Un Tour de France idéal à mes yeux devrait couronner Bardet ou Nibali. J'aime bien Quintana, mais je hais Valverde, donc je ne souhaite pas la victoire de cette équipe. Nibali : le dernier coureur capable de gagner un GT et une classique ; Bardet, pas très folichon, pas très charismatique, un anti-teigneux, mais quelque chose dans son comportement sur le vélo qui fleure bon le cycliste d'antan, d'avant les oreillettes, les casques à la con et les lunettes de blaireau tatoué.
Vive la démondialisation du cyclisme ! À mort la Sky et les Angloys !
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Re: Lappartient, UCI, réformes and co.
Dommage, ça partait bien, mais le "aller voir les résultats sur Cyclingnews" a tout gâché 
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slava.borodin
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Re: Lappartient, UCI, réformes and co.
J'en suis désolé, mais j'ai mes habitudes, et la certitude d'y avoir les classements complets promptement. Lisant l'anglais couramment, je peux y lire aussi pas mal de réactions. Mais bon, j'essaierai de venir voir plus souvent sur Vélo-Club, pour éviter le fouet sur ma peau si délicate ! 
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Re: Lappartient, UCI, réformes and co.
Faudrait surtout que tu passes sur la partie Histoire et Palmarès, ça ferait plaisir à Runnz. 
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Re: Lappartient, UCI, réformes and co.
doutey_fdjeux_fan a écrit : 05 juil. 2018, 18:07 Le problème du WT à 20 équipes c'est que la 16, 17, 18, 19 et 20è équipe sont très loin du niveau des premières, et les 1ères de Conti Pro sont même parfois supérieures. Donc il vaudrait mieux avoir 16 équipes en WT et 6 invitations pour les Grands Tours.
Ca pourrait nous donner pour l'an prochain par exemple :
WT à 16 équipes : (disparition de BMC, et rétrogradation de Dimension Data en conti pro, c'est d'après les classements la plus faible équipe cette année)
AG2R La Mondiale
Astana Pro Team
Bahrain Merida Pro Cycling Team
BORA - hansgrohe
Groupama - FDJ
Lotto Soudal
Mitchelton-Scott
Movistar Team
Quick-Step Floors
Team EF Education First-Drapac p/b Cannondale
Team Katusha - Alpecin
Team LottoNL-Jumbo
Team Sky
Team Sunweb
Trek - Segafredo
UAE-Team Emirates
+ 6 Wild Card pour les GT :
GIRO :
Androni Giocattoli - Sidermec
Bardiani - CSF
Israel Cycling Academy
Nippo - Vini Fantini - Europa Ovini
Team Dimension Data
Wilier Triestina - Selle Italia
TOUR :
Cofidis, Solutions Crédits
Delko Marseille Provence KTM
Direct Energie
Team Fortuneo - Samsic
Vital Concept Cycling Club
Wanty - Groupe Gobert
VUELTA
Burgos-BH
Caja Rural - Seguros RGA
Cofidis, Solutions Crédits
Euskadi - Murias
Manzana Postobon
Team Dimension Data
Je ne trouve pas ces choix choquants, au contraire.
5 WC françaises pour le Tour, c'est au moins une de trop, il ne faut pas fermer la porte à des équipes plus méritantes, c'est quand même le Tour, pas une course de quartier.
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Re: Lappartient, UCI, réformes and co.
Je plussoie surtout avec les mafieux de VelonAlbatorConterdo a écrit : 05 juil. 2018, 17:39 J'y croirai lorsque ce sera acté. Pas avant.
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Re: Lappartient, UCI, réformes and co.
Oui, mais je partage le point de vue de Doutey, moins de WT et plus d’invitation de Conti-pro. Je pense que c’est la meilleure solution, cela permettrait d’attirer des sponsors avec une vision uniquement nationale et avec aucun intérêt international car ils auraient plus de chance de participer à un GT qui a plus de visibilité au niveau des médias. Cela permettrait d’avoir des Conti-pro avec un calendrier attractif à la Cofidis, devenant ainsi attractif pour attirer des coureurs intermédiaires entre le premier et le second plan.twisty a écrit : 05 juil. 2018, 21:04doutey_fdjeux_fan a écrit : 05 juil. 2018, 18:07 Le problème du WT à 20 équipes c'est que la 16, 17, 18, 19 et 20è équipe sont très loin du niveau des premières, et les 1ères de Conti Pro sont même parfois supérieures. Donc il vaudrait mieux avoir 16 équipes en WT et 6 invitations pour les Grands Tours.
Ca pourrait nous donner pour l'an prochain par exemple :
WT à 16 équipes : (disparition de BMC, et rétrogradation de Dimension Data en conti pro, c'est d'après les classements la plus faible équipe cette année)
AG2R La Mondiale
Astana Pro Team
Bahrain Merida Pro Cycling Team
BORA - hansgrohe
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Quick-Step Floors
Team EF Education First-Drapac p/b Cannondale
Team Katusha - Alpecin
Team LottoNL-Jumbo
Team Sky
Team Sunweb
Trek - Segafredo
UAE-Team Emirates
+ 6 Wild Card pour les GT :
GIRO :
Androni Giocattoli - Sidermec
Bardiani - CSF
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Nippo - Vini Fantini - Europa Ovini
Team Dimension Data
Wilier Triestina - Selle Italia
TOUR :
Cofidis, Solutions Crédits
Delko Marseille Provence KTM
Direct Energie
Team Fortuneo - Samsic
Vital Concept Cycling Club
Wanty - Groupe Gobert
VUELTA
Burgos-BH
Caja Rural - Seguros RGA
Cofidis, Solutions Crédits
Euskadi - Murias
Manzana Postobon
Team Dimension Data
Je ne trouve pas ces choix choquants, au contraire.
5 WC françaises pour le Tour, c'est au moins une de trop, il ne faut pas fermer la porte à des équipes plus méritantes, c'est quand même le Tour, pas une course de quartier.
Re: Lappartient, UCI, réformes and co.
Je trouve la situation actuelle comme un bon compromis.
Le risque d’avoir moins de WT serait de concentrer les meilleurs coureurs sur celles-ci, car ce seront les seules à pouvoir garantir un calendrier au moment de la signature. Bien peu souhaiteront vivre ce qu’a vécu Bryan Coquart au moment de l’attribution des wilds cards. Surtout pour tous les leaders qui ne sont pas français, et qui ont peu de chance de faire le Tour s’ils sont dans une Conti pro.
Le risque d’avoir moins de WT serait de concentrer les meilleurs coureurs sur celles-ci, car ce seront les seules à pouvoir garantir un calendrier au moment de la signature. Bien peu souhaiteront vivre ce qu’a vécu Bryan Coquart au moment de l’attribution des wilds cards. Surtout pour tous les leaders qui ne sont pas français, et qui ont peu de chance de faire le Tour s’ils sont dans une Conti pro.
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Re: Lappartient, UCI, réformes and co.
Soit il faut mettre l'image en lien (comme je lviens de le faire) vu que le site twimg n'autorise pas l'usage de leurs images ailleurs, soit la déposer sur un site qui le permet!
Re: Lappartient, UCI, réformes and co.
Non, on voit très bien l'image de GATORouleMaPuce a écrit : 27 juil. 2018, 13:25Soit il faut mettre l'image en lien (comme je lviens de le faire) vu que le site twimg n'autorise pas l'usage de leurs images ailleurs, soit la déposer sur un site qui le permet!