-Vélomen- a écrit : 20 mai 2017, 18:34
Je ne vois pas du tout Quintana attaquer à mi Stelvio. Et à ce serait suicidaire à mon sens.
Je vois la course comme ça :
- un gros tempo Movistar dans le Stelvio pour réduire le peloton à 10 unités en haut et fatiguer tout le monde ! Si Dumoulin donne des signes de faiblesse, alors il y aura peut être plus mais je n'y crois pas.
- une attaque de Quintana très tôt dans le Passo Umbrail, à 8/10 bornes du sommet, en espérant que Dumoulin explose.
On peut envisager un scénario différent de celui que tu proposes, celui que tu évoques est le scénario classique du cyclimse moderne aseptisé, ou les leaders ne se découvrent que dans le dernier col, quintana peut suivre cette voie là, c'est celle de l'attaque sécuritaire......
Mais j'ose croire que quintana comprenne qu'il doive quitter ces schéma stéréotypés pour embrasser un autre chemin, celui de la prise de risque, dans ma vision du cyclisme un leader peut attaquer à 50 km de l'arrivée d'une étape de montagne sans que cela soit quelque chose d'incroyable !
Revisitons nos classiques ce type de schéma était légion dans les années 80, les leaders n'attendaient pa le dernier col ! ils attaquant à 5à-6à parfois 100 km des arrivées, ....je n'en demande pas tant à quintana...
C'est uniquement une question d'attitude et de conception du cyclisme chez ses coureurs, il y a aura toujours des bonnes raisons pour retarder les prises de risque,...en attendant quitana est à 3 minutes 30 de dumoulin, il y a encore un chrono, s'il attend l'umbrail pour attaquer, je doute qu'il réussisseà renverser le giro !