Vos courses & cyclosportives racontées saison 2016

Le forum cyclisme des pratiquants et cyclosportifs. Pour tout savoir sur le matériel vélo, l'entraînement, la préparation des courses, les récits de vos exploits, ou encore ce qui concerne des outils comme Zwift ou Strava.
Avatar de l’utilisateur
gradouble
Equipier de luxe
Equipier de luxe
Messages : 7509
Inscription : 09 juil. 2014, 20:41

Vos courses & cyclosportives racontées saison 2016

Oui tu peux être fier d'être arrivé au sommet Akaïon. Comme tu l'écrit tout n'est pas à jeter : tu as été fort jusqu'au pied de Beille avec de belles descentes et tu t'es fait un mental de guerrier pour arriver en haut.

Cela me rappelle ma première ascension de Beille en 2002 avec mon frère, je devais avoir 200 bornes au compteur cette année là.
On y était monté pour voir le Tour arrivé. La fleur au fusil; j'avais vécu un enfer et m'étais arrêté peut-être 10 fois dans les 5 derniers km. Mon frère était arrivé encore trois quarts d'heure après. Une galère.
Et Bodo, je ne savais pas que tu avais connu une telle défaillance. Comme quoi les années peuvent se suivre et ne pas se ressembler.
cheveu sur la soupe
Avatar de l’utilisateur
Thejul
Equipier de luxe
Equipier de luxe
Messages : 7433
Inscription : 07 juil. 2014, 14:15

Vos courses & cyclosportives racontées saison 2016

Côté positif du vélo, ça apprend l'humilité. :)
Impaussible n'est pas français.
Avatar de l’utilisateur
Akaion
légende VCN
légende VCN
Messages : 22230
Inscription : 07 juil. 2014, 11:51

Vos courses & cyclosportives racontées saison 2016

Haha Thejul, je l'apprends souvent l'humilité, à chaque sortie avec des gars^^
Avatar de l’utilisateur
Thejul
Equipier de luxe
Equipier de luxe
Messages : 7433
Inscription : 07 juil. 2014, 14:15

Vos courses & cyclosportives racontées saison 2016

Sur la mountagnole, tu a été plus vite que moi lors de la reco mon cher. Par contre, tu as pas mal de PR sur le parcours avant Beille, confirmant que tu avais bien taper dedans.
Impaussible n'est pas français.
Avatar de l’utilisateur
Akaion
légende VCN
légende VCN
Messages : 22230
Inscription : 07 juil. 2014, 11:51

Vos courses & cyclosportives racontées saison 2016

Disons qu'à la reco, on bénéficiait pas de l’abri de la course, mais c'est surtout les erreurs que j'ai listé qui m'ont anéanti.
_Socrates_
Equipier de luxe
Equipier de luxe
Messages : 787
Inscription : 09 juil. 2014, 15:40

Vos courses & cyclosportives racontées saison 2016

Chapeau de pas avoir lâché, Akaion
Image
Avatar de l’utilisateur
Mancebo82
Equipier de luxe
Equipier de luxe
Messages : 1508
Inscription : 20 juil. 2014, 13:00

Vos courses & cyclosportives racontées saison 2016

A mon tour de revenir sur mon Ariègeoise, j'étais donc engagé sur la Mountagnole.

Je suis arrivé le vendredi midi tranquille, on est venu à 5 entre potes, le temps de s'installer tranquillement au camping sur les hauteurs de Tarascon pour 2 nuits puisque tant qu'à faire autant profiter d'un week-end complet entre potes et rester donc le samedi soir. B)

Petit déblocage le vendredi aprem pour aller chercher le dossard et un peu plus de 20 bornes parcourues.

Après une nuit très agitée par de forts orages, nous y voilà, l'heure du départ, et là c'est déjà un sketch, autant les SAS prioritaires pour la XXL et l'Ariegeoise sont annoncés, autant celui de la Mountagnole est introuvable et personne de l'organisation capable de me renseigner. Finalement on passe à droite le long des barrières (j'aperçois de l'autre coté Gradouble que je salue d'un signe de main) qu'on enjambera après pour aller rejoindre le bon SAS et du coup se retrouver en toute première ligne au départ. :)
Je me retourne avant le départ et aperçois l'ami Akaion quelques lignes derrière.
Le départ est donné, et quelle performance, je suis dans les 5 premiers de la Mountagnole pendant quelques centaines de mètres. :green:

Le départ n'est pas très rapide, cela dit comme toujours sur les cyclos c'est stressant, ça prend des risques inutiles, ça remonte de toute part, je choisis donc de rester en retrait et retrouve l'ami TheJul qui monte à ma hauteur, on fera quasiment 20 bornes ensemble jusqu'au pied de la première cote de Nalzen, 1 km à 7.5% qui va déjà bien allonger le paquet, je laisse un de mes potes et TheJul et remonte, sur le haut de la bosse je rattrape un autre de mes potes et un groupe se constitue dans la descente et le plat qui s'en suit derrière, ça roule fort et ça permet de rentrer sur la tête du peloton.

On arrive à Belesta au pied du premier col, le col de la croix des morts après 38 kms avalés à 37 de moyenne.
Je laisse le pote récupéré en haut de Nalzen et commence à remonter le paquet qui est dès le pied éclaté de toute part, il y a aussi des concurrent de l'Ariégeoise partis 30 minutes plus tôt.
2 kms après le pied je récupère le 3ème pote que j'encourage au passage et au 4ème km le 4eme des potes avec qui je suis venu.
Ce col de 7 kms à 6% est très agréable à monter, la pied n'est pas facile mais les 2 derniers kms sont en faux plat, je me suis pas fait péter le buffet je suis bien.
En haut un replat de quelques bornes où je suis dans un groupe d'une 15aine d'éléments, c'est là que je rejoins Akaion et on attaque une descente en lacets de 3/4 bornes après Espezel où mon pote et Akaion vont me larguer, en fait mon groupe tout court me lache dans la descente. :sweat-lol:

Je m'affole pas, les jambes sont bonnes, des mecs me reviennent dessus sur le faux plat montant menant à Niort de Sault, nous sommes déjà dans le col des 7 frères (12 kms à 5% de moy, irrégulier). Personne cela dit n'imprime de tempo dans mon petit groupe et passé Niort de Sault sur les 1ers pourcentages j'accélère et part seul. Après quelques virages j'aperçois le groupe d'Akaion et mon pote, je m'affole pas et reviens à bon rythme sur un eux, après quelques mots échangés avec mon pote et Akaion je me mets en tête de groupe pour imprimer le tempo. Après quelques centaines de mètres n'entendant aucun bruit je vois que je n'ai plus personne dans la roue, mais Akaion n'est pas loin je l'entends dans un 1er temps, l'encourage, puis voyant qu'il n'est pas dans son assiette je décide finalement de poursuivre en solitaire mon effort, il me reprendra bien dans une descente me dis-je ce moment là. :pompom:
J'ai un groupe en point de mire d'une douzaine d'éléments que je reprends à 3 kms du sommet du col environ, ça roule régulier, je reste dans les roues pour récupérer un peu. Peu avant le sommet j'entends buffler derrière moi, et là sans me retourner je comprends que c'est l'ami Akaion qui est là, il est rouge comme une tomate, en même temps je vois sur ma gauche qui nous passe comme un balle Cédric de Muret qui avait eu un ennui mécanique je pense avant le premier col et qui a ramené Benjamin qui s'est fait la peau pour revenir.
Je lui dis que c'est bien d'avoir pu revenir bien qu'il ait laissé du jus car on est dans un bon groupe.

On va faire la courte descente jusqu'à Prades ensemble à discuter en queue de groupe et on s'attaque au col de Marmare, un peu moins de 5 kms à 4%, on le monte à bon rythme, et le groupe reste compact, Akaion m'annonce qu'il va s'arrêter au ravito en haut de Marmare, je décide de ne pas m'arrêter et qu'il me reprendra dans la descente.
Le groupe attaque tambour battant la descente, je perds contact après 2 kms de descente environ et fait la descente à ma main, et quasiment en bas de la descente Akaion me revient dessus, avant d'attaquer la vallée entre Caussou et le haut de la descente de Verdun, soit presque 15 kms vent défavorable avec des successions de coups de cul interminables, j'avais pas apprécié cette portion à la reco 3 semaines avant, je l'ai encore moins apprécié cette fois ci, surtout à 2.
Akaion me dit d'y aller si je veux qu'il va calmer le jeu car il a laissé beaucoup de jus et essaye de se refaire la cerise avant Beille, je décide de rester avec lui on va faire cette portion très tranquillement, les jambes sont bonnes pour ma part et ça évite de gaspiller des cartouches pour gagner quelques minutes qui pourraient être préjudiciables dans Beille.
On arrive au début de la descente de Verdun, le moment que je redoute, une descente à 8% sur un peu plus de 4kms, une successions de virages serrés, en épingle, avec en plus des gars de la petite rando tout le long de la descente. Heureusement Akaion m'a indiqué qu'on ferait la descente ensemble et que je suive ses courbes, ce que j'essaye de faire tant bien que mal mais je suis beaucoup plus à l'aise qu'à la reco et au final je vois par rapport aux connaissances que j'ai sur Strava que bien que je sois pas descendu comme aigle j'ai pas été ridicule c'est cool !

On arrive avant les Cabannes où Akaion m'indique que nous sommes à 30.2 de moy je crois, on est satisfait de nous, une tape dans la main avant d'attaquer Beille où on ne pourra plus mutuellement s'aider, je lui indique que je ferais mon 1er et seul arrêt au ravito au pied de Beille, lui à son père après 1 km de montée donc il continue.
Je m'arrête 1'30\" au ravito le temps de tomber sur une dame adorable, une bénévole, (c'est bien de préciser quand on est satisfait des choses :) ) qui après m'avoir rempli mon bidon va me tenir mon vélo le temps que j'aille pisser un peu plus loin.
Je repars donc au pied de Beille complètement à l'arrêt là ça pique d'entrée. Un gars qui arrive sans s'arrêter derrière moi manque de lucidité et manque de me percuter quand je chausse et me hurle dessus comme un putois, du coup ça me chauffe et me mets vite dans le bon rythme pour le rejoindre après 1km et lui demander son problème, il s'excuse, pas d'animosité, c'est cool je poursuis ma route.
J'aperçois Akaion qui me semble aussi saignant que je devais l'être l'an dernier quand j'étais en plein defaillance dans Agnès l'an dernier, je l'encourage et file, espérant qu'il soit pas trop en galère mais après 1.5km il en reste 14.5 à monter...
Précision, après avoir mis 34x28 d'entrée en fait je m\"aperçois que dans le dur je suis bien plus à l'aise 34x25 voire 34x23. Je monte à mon rythme, je me dis que je dois pas grimper si mal puisque personne ne me reprend, je crois que sur l'ensemble de la montée 2 mecs me passeront.
Pour ma part je dois au total reprendre entre 20 et 25 gars je pense.
A 5/6 kms du sommet, après avoir eu un temps idéal jusque là pour faire du vélo à savoir couvert et autour de 15 degrés, il commence à flotter et le brouillard est épais, à 3 kms de l'arrivée on y voit pas à 20 mètres c'est impressionnant cette purée de pois et malgré l'effort je remonte mes manchettes ça pèle avec cette pluie froide.
Le dernier km arrive c'est beaucoup moins dur, je me fais plaisir en passant la plaque et place une attaque pour terminer devant les 2 gars avec qui j'étais sur cette fin d'ascension.
Je n'aperçois que l'arrivée au tout dernier moment, pour ceux qui ne connaissent pas l'arrivée en haut de Beille c'est très large et je ne savais pas si l'arrivée était coté droit ou gauche, finalement au dernier moment je vois que c'est à gauche et franchi la ligne.
On m'annonce 98ème, sur 2600 au départ je suis super content, après ma 269ème place de l'an dernier. 25.1 de moyenne, satisfait de ma perf !

Après avoir passé 15min en haut à boire du coca et bouffer du saucisson ( :green: ), il y a assez de motards pour faire descendre un groupe donc nous y allons. J'avais pris un coupe vent dans ma poche arrière que j'enfile, mais malgré cela entre la pluie et les 5 degrés je suis complètement frigorifié, je n'ai meêm jamais eu aussi froid de ma vie, mes doigts sont congelés j'arrive à peine à freiner, avec la fatigue en plus c'est vraiment un moment très très pénible cette descente, il faut aussi avoir la lucidité de faire gaffe aux concurrents encore en course qui montent et donc certains zigzagent de la droite vers la gauche de la route.
J'encourage tous les potes que je croise, dont Akaion qui semble vraiment au plus mal et The Jul pas loin derrière (qui le reprendra sur la haut j'apprendrai) qui lui me fait un grand sourire et signe de la main, il a l'air sacrément fringuant notre gersois ! ;)
Arrivé en bas délivrance, j'attends pour le repas tous les potes, et on mangera ensemble avec Akaion et TheJul, toujours des moments supers sympas à refaire la course. :cheer:

Voilà pour moi, finalement 2 jours après le classement a été actualisé je perds 2 places et suis classé 100ème, ouf je reste quand même dans le top 100, c'est pas pour ce que ça représente mais c'est sympa. :)
Vraiment content de ce week end, les jambes étaient bonnes et quand je vois les temps de certaines connaissances étant aux alentours de la 30eme place, je vois que c'est très faibles sur les premiers cols, il n'y a que Beille où je prends 10min en gros, il y avait peut être la place de faire mieux en étant mieux placé au pied du 1er col, ça permet malgré cette performance dont je suis très satisfait de me noter des éléments perfectibles pour la suite. :)
Avatar de l’utilisateur
violinbodo
Equipier de luxe
Equipier de luxe
Messages : 699
Inscription : 07 mars 2016, 08:27

Vos courses & cyclosportives racontées saison 2016

Mais qu'est-ce que vous avez tous avec la route de la corniche ? Pour ma part, j'ai trouvé cette partie de la course (commune aux 4 parcours), très sympa. Ca monte, ça descend, ok, mais les montées sont suffisamment courtes je trouve pour ni casser les pattes, ni le rythme.
En tout cas, bravo Mancebo - pour l'année prochaine, un top 50 ? ;-)

Quant à moi, après mon dernier récit de course épique, j'en ai un bien minable pour vous aujourd'hui.

Hier, FFC 3/2/PCO/junior à Lapeyrouse Fossat au nord de Toulouse.

Faut dire que j'avais passé les deux jours passés non pas malade, mais complètement dans le gaz, j'aurai pu retourner au lit aussitôt levé. :sleep:
Donc, pas de vélo dans cet état là. Hier, ça allait un peu mieux. Un peu.

Lapeyrouse-Fossat se trouve à une petite trentaine de bornes de Bondigoux, donc j'y suis allé en vélo, direct après un bon repas familial de dimanche. Première erreur. C'est vrai que ça pesait un peu sur l'estomac, mais là n'était pas le principal problème.
Très mauvaises sensations dès le départ. Respiration pas aisée, et le cardio qui monte direct à 140 à l'échauffement tranquille, là où il aurait dû être aux alentours de 125...

Bon, après 2, presque 3 jours de repos (la dernière sortie a été abrégée suite à un décollement de valve), ce n'était pas si inquiétant en soi - les sensations, elles, si :S

Pour dégripper la machine, j'ai fait un KOM, 1km à 7%, qui s'est bien passé, avec, comme attendu, le coeur qui a crevé le plafond à 175 pulses - pour moi, c'est énorme !
Je ne sais pas si j'ai bien fait ou pas, mais j'ai eu l'impression qu'après (une fois le goût de fer dans la bouche et l'envie de cracher passés :sylvain84: ), ça allait mieux. Un peu.

Arrivé sur place, je croise mon coéquipier Christophe Jacques, et son \"protégé\", Florian Martin.
2 tours de reconnaissance du circuit, 3km sans plat, avec pas mal de vent surtout de côté. Mes jambes sont plus en mode \"balade du dimanche\" qu'en mode course, en faisant la reconnaissance, je ne peux m'empêcher de penser: Quoi ? Et ça il va falloir le faire 25 fois à fond ? :sad:

Enfin. Fin de préambule. Le départ est donné, ça part doucement pour un demi-tour, et les hostilités commencent. Ca flingue fort devant. Qu'est-ce que ça accélère bien, un deuxième caté ! :blink:

Je suis sur certaines accélérations, sur d'autres je fais l'élastique, reviens petit à petit au train avec de gros efforts. Mon coeur crève le plafond, j'ai du mal à respirer. Les jambes, ça va, mais que valent des jambes avec un coeur qui déconne pour les alimenter correctement ?
Au bout de 2 (ou 3) tours, il y a une échappé de 2 de St. Go qui part, avec un coéquipier qui fait le frein devant le peloton.
Personne pour y aller, et nos deux énergumènes qui prennent des mètres par dizaines. Je me dis (manque de lucidité totale): Mon gars, si tu ne fais rien, ça sera joué dès le départ de course !
Alors, le coeur déjà dans les nuages, je ramène tout le monde sur l'échappé en un tour et demi. Grillant par là-même toutes mes cartouches, en quasi-anaéorbie.

Peu de temps après, la \"vrai\" échappé part, avec un contre encore peu de temps après - au moins, il y a mon coéquipier Christophe dans le contre. Moi, je tenais péniblement ma place dans le peloton. A chaque fois que j'arrivais à me caler dans une roue et que le coeur descendait enfin dans une zone à peu près confortable, ça relançait violamment. Pourquoi ? Je ne sais pas. La course était jouée de toute façon.

Au bout de 2/3 de la distance (qui m'avaient déjà semblé interminables), j'en avais marre de subir pour rien.

Abandon. :RIP:

Et même pas honte.

Christophe, lui, revient avec son groupe de contre à 1 seconde du seul survivant de la première échappé et finit 3ème au sprint. C'est une bonne consolation. Par contre, il passe la ligne d'arrivée hurlant de douleur, et s'effondre tout de suite après, le jambes pleines de crampes. Mais bon, pour une troisième place, on peut souffrir, hein ? :hosto:

Alors, quel enseignement tirer de cet échec (et vos réponses pourraient m'aider à y répondre moi-même) ?

Arrêter ces courses à relances FFC, qui ne semblent pas être faites pour moi ?
Y aller quand même pour l'effet entrainement, et voir si j'arrive à m'améliorer ?
Faire du fractionné pour m'y préparer, et peut-être gagner un peu de puissance dans l'affaire ?
Tout mettre sur le compte de la mauvaise forme du jour, et me dire qu'un jour meilleur, je pourrais peut-être faire un bon résultat ?

Rester sur un échec, c'est difficile. Mais qu'est-ce qui me dit que je ne vais pas enchaîner les échecs ?

Voilà la cata sur Strava, avec aussi le lien vers le cardio :S

https://www.strava.com/activities/628766528
https://www.strava.com/activities/628766528/heartrate
Quäl dich, du Sau !!!
Avatar de l’utilisateur
Akaion
légende VCN
légende VCN
Messages : 22230
Inscription : 07 juil. 2014, 11:51

Vos courses & cyclosportives racontées saison 2016

Je crois que tu sais pourquoi l'échec, tu le savais dès que tu as pris le vélo, jour très \"sans\".
Avatar de l’utilisateur
violinbodo
Equipier de luxe
Equipier de luxe
Messages : 699
Inscription : 07 mars 2016, 08:27

Vos courses & cyclosportives racontées saison 2016

Oui, mais c'est la solution facile, de tout mettre sur le compte du \"jour sans\". Et puis Montauban-Lafrançaise, un autre \"jour sans\" ? Si les \"jours sans\" tombent toujours sur le même type de course, je me pose la question si la vraie raison n'est pas au moins autant la type de course (à relances), que le \"jour sans\"...
Quäl dich, du Sau !!!
Avatar de l’utilisateur
Akaion
légende VCN
légende VCN
Messages : 22230
Inscription : 07 juil. 2014, 11:51

Vos courses & cyclosportives racontées saison 2016

Montauban - La Française, c'est différent, tu n'as pas supporté les à-coups etc. mais au départ de la course, tu étais bien.

Là, dès que tu enfourches le vélo, tu le dis toi même \"Y'a quelque chose qui va pas\".
FloLMA
Equipier de luxe
Equipier de luxe
Messages : 1558
Inscription : 17 nov. 2015, 10:11

Vos courses & cyclosportives racontées saison 2016

Il faut surtout te poser la question :
Est ce que tu veux faire ce genre de course et y jouer les premiers plans ?

Si la réponse est oui alors dans ce cas il va falloir te taper un peu de fractionné pour mieux résister aux relances... Que ton corps s'habitue à faire des efforts courts et très intenses de manière répétée.

Après si tu prends ce genre de course comme des courses de préparation pour un quelconque objectif (je n'ai pas dit objectif quelconque... une première place à l'ariégeoise XXL l'année prochaine ce n'est pas quelconque ;-)... ne change rien si ce n'est ta façon de courir. Et défonce toi sur les finals de courses plutôt qu'au début. Tu progressera rien qu'en faisant les courses.
Avatar de l’utilisateur
Thejul
Equipier de luxe
Equipier de luxe
Messages : 7433
Inscription : 07 juil. 2014, 14:15

Vos courses & cyclosportives racontées saison 2016

Tu l'as déjà dit Bodo, tu es plus \"cyclosportif\" que 'coureur de cricri\". A mon humble avis, ce qui ressort de tes propos, c'est que tu trouves les courses UFO/PCO et autres sans réelles saveurs. Par contre, tu as vraiment un profil pour faire de belles choses en cyclosportive, sur des parcours longs et sélectifs.
Impaussible n'est pas français.
Vinnie_is_back
néo-pro
néo-pro
Messages : 87
Inscription : 20 juil. 2014, 21:37

Vos courses & cyclosportives racontées saison 2016

du monde sur la Bernard Thevenet / Pra loup ce samedi ?
Avatar de l’utilisateur
On3
légende VCN
légende VCN
Messages : 29171
Inscription : 05 juil. 2014, 13:57

Vos courses & cyclosportives racontées saison 2016

Allez, maxi-retour sur mon EDT (avant la déferlante de retours de tous les participants VCN, je l'espère :jap: ) :


Avant-course

Je suis logé à Chamonix, ça fait une petite trotte, 40mins. On commence à être aux limites du raisonnable quand -en plus- tu prends un logement exprès pour ça. Mais bon, le matin finalement ça se fait.

Le retrait des dossards se fait à Megève -ville départ-. Et là, je constate avec horreur qu'ils ont encore eu la brillante idée de coller le tout en haut d'un sommet avec une seule route pour y accéder (montée comme descente donc). Heureusement, cette fois, ils ont prévu un énorme parking de 4 à 5000 places là haut (ça me permet d'observer ce qu'ont comme voiture les cyclistes, et ce qu'ils utilisent pour transporter tout ça. :jap: ).
De quoi éviter l'échec suprême constaté l'an dernier avec 1h30 de bouchon (les 18km de la Toussuire) le samedi en fin de journée pour retirer son dossard ...
Donc là aussi, finalement ça se fait ! D'ailleurs, mention bien à leur village départ, bien étalé où il est agréable de circuler, nombreux stands partenaires, de quoi flâner et admirer/acheter le matos.


Le matin même, facilité pour se garer (même si les accompagnateurs doivent marcher LONGTEMPS avant de rejoindre le départ malheureusement), on ne peut pas forcément en dire autant du parcours pour rejoindre le sas, un peu chaotique. Et certains kékés se croient déjà sur la course à doubler n'importe comment alors que tout le monde cherche à rejoindre son sas (d'où l'intérêt de prévoir le temps qu'il faut pour rejoindre tranquillement le départ).

Allez on y est, il fait beau. Malheureusement, il est même annoncé chaud voire très chaud pour la journée, ça ne me réjouit pas. Pour contrer ça, j'ai profité des chaleurs caniculaires de la Drôme des 3 dernières semaines pour me faire de l'endu en plein cagnard (entre 35 et 37°C). Je me dis que ça ne pourra pas être pire (puis ça permet de prendre certains automatismes, de gérer les réserves d'eau, etc).
Une fois encore, je cours avec mon frère. Cette fois, on est dans le même sas, le 3. On a pu constater sur l'Ardéchoise qu'on avait un niveau très proche, donc on s'apprête à être ensemble jusqu'au pied de Joux-Plane, et après chacun gérera comme il peut.

On connait 2 autres personnes dans le même sas, mais ils y sont rentrés bien plus tôt, et ils sont donc loin devant. Je n'ai pas pris le numéro de M82, donc impossible de le contacter pour savoir où il est. Je vois avec Strava qu'il était probablement très bien placé dans son sas (vu son heure d'arrivée !), et je l'ai peut-être vu sans le voir, vu que je rentre plutôt tardivement dans le mien. Bref, une occasion ratée.

Pour une fois, le départ est donné à l'heure précise. Je ne vais pas blâmer l'organisation, j'imagine que ce n'est pas évident de tenir des horaires à la seconde près (7h22'30\" départ de mon sas ...) avec un tel flux de cyclistes à gérer. Comme je suis rentré tardivement dans le sas, ça passe finalement très vite. Mieux vaut ça que poireauter 1h30 (surtout pour être bien placé dans le sas ... 3).

Pendant qu'on attend, un type trouve le moyen de s'embrouiller avec un autre. Et deux - trois autres gars qui ne connaissent personne commencent à s'en mêler. Chaude ambiance ! On dirait que certains ont bien du mal à gérer l'excitation/nervosité/pression d'un tel départ. Pendant ce temps, d'autres font la queue devant les rares toilettes pour aller perdre quelques kg avant le départ, sauf que ... l'attente est longue, et on voit des dossards 2000 qui attendent alors que leur sas est sur le point de partir ... Sympa comme départ. :)

Toujours en attendant, j'hallucine devant le nombre de gars qui viennent avec des jantes de 50mm de haut ... J'hallucinais déjà la veille, dans le village départ, avec tous ces pimpims venus exhiber leurs jantes hautes, mais j'espérais pour eux qu'ils switcheraient pour le départ ! Ces gars n'ont pas l'air conscient de la difficulté que représente Joux-Plane. Ils vont s'amuser avec tout ce poids en périphérie. Enfin, ils se connaissent, ce sont leurs jambes et leur matos après tout ...



La course

Allez, c'est parti ! Les 10 premiers km jusqu'à Flumet sont avalés assez rapidement, malgré le nombre de participants présents. Heureusement, dans les Aravis la route est large. Ce n'est pas l'embouteillage comme l'an dernier.

Les Aravis

Mon frère a pris de l'avance à se faufiler, moi je ne suis pas à l'aise, j'ai lâché quelques dizaines de mètres, je commence à mettre en route pour rentrer dans le pied des Aravis. Je constate que les jambes répondent bien, le coeur aussi, c'est plutôt une bonne nouvelle.
Je suis revenu avant la partie redescendante. On attaque rapidement la suite. On double des concurrents en masse, je ne vois personne pour s'accrocher ou encore moins nous remonter. Pourtant, je ne crois pas en faire trop.
À moins de 2km de l'arrivée, mon frère me signifie qu'il va lever le pied et qu'il me laisse partir. On est un peu plus exposé au soleil à cet endroit, et ça sent, je ressens aussi le besoin de ralentir un peu. Je regrette déjà la fraîcheur matinale alors qu'on roule depuis ~45 minutes et qu'il est 8h ...

On est vite au sommet, j'entame la descente, et je constate que je suis toujours aussi à l'aise ... Quelques virages plus bas mon frère me rattrape et me crie \"OK ! C'est bon, on peut y aller !\". Ouai, c'est cool, sauf que moi j'étais déjà à bloc là en fait. :winner:

Je le perds de vue plus loin. Après la Clusaz, sur les faux-plats descendants, je trouve quelques sacs pour emmener, je relaie, et on revient finalement sur mon frère qui faisait la descente à sa main.

La Colombière

Dans la Colombière, _DavideRebelotte, on emmène, quelques types s'accrochent de temps en temps, mais ils finissent par lâcher prise. Jusqu'au Chinaillon, j'ai les mêmes jambes que dans les Aravis.
On double notamment un petit père qui tire une braquasse de fou ... Je constate, avec une certaine tristesse -pour lui-, qu'il est déjà plus ou moins sur le plus petit pignon et qu'on est sur des passages à 6-7%. Ça va être \"drôle\" dans Joux-Plane !

Je me sens moins fringant après le Chinaillon. On voit un mec tout vêtu de POC fondre sur nous et emmener. On s'accroche, mon frère devant. À 2km du sommet, il finit par nous décramponner, et mon frère prend quelques mètres d'avance. Heureusement, le sommet arrive vite (très vite même, quand on pense qu'on a déjà fait 2 difficultés sur 3 ...). Je mets un petit coup de boost au sommet et je suis dans sa roue pour la descente.
Enfin, l'espace de 500m quoi. ^^

Dans cette descente, je me sens tel un Mancebo82 ( :green: ), j'ai l'impression que tous les gars qu'on a repris, me redépassent. ^^
Faut dire qu'elle est belle cette descente. Route peu large, belles épingles, pas toujours de la visibilité, revêtement refait et parfois pas refait avec des gravillons et gros pourcentages (sur le sommet) pour te faire prendre immédiatement de la vitesse. Et la dangerosité vient surtout du fait que les niveaux sont très disparates, je vois des gars qui font toute la descente sur les freins, complètement à l'arrêt, et d'autres sur roues carbones qui déboulent comme des Paolo Savoldelli ...
Juste avant le Reposoir, un pauvre con me double à bloc par la droite (j'aurais plaisir à reprendre cet abruti, bien plus tard, dans Joux-Plane, alors qu'il est à l'arrêt), alors que la voie de gauche est parfaitement libre.
Heureusement, j'en parle car c'est bien le seul à avoir tenté ça.

Par contre, j'hallucine devant le nombre de gars sur le bas-côté. Nombreuses crevaisons, mais aussi des mecs la gueule en sang pris en charge par les secours. :S
Dans une épingle, j'entends un pneu qui éclate un peu plus haut ... Voilà ce qui arrive quand on prend le pari de prendre le départ d'une cyclo montagneuse avec des jantes carbones à pneu.
Chez moi l'objectif est clair : aucune prise de risque dans les descentes, je souhaite rallier l'arrivée sain et sauf, et pas gratter 1'30\" dans une descente au risque de ruiner le bonhomme et le matos. Alors il ne s'agit pas de descendre bloqué, mais j'y vais à ma main.

Après le Reposoir, ça se calme. Moins de pourcentages et moins de virages pièges. On arrive finalement au pied -je n'ai pas compté le nombre de mecs à m'avoir doublé mais je me dis que même Mancebo82 aurait été capable de me reprendre en partant dans le sas d'après, c'est dire :green:-.

Le plat

Il faut traverser plein de villages/villes relativement moches avec un max de rond-points, ralentisseurs, etc. Vraiment pas une partie de plaisir. Je commence à m'alimenter tout en mettant l'accélérateur pour reprendre des mecs devant et voir si un groupe se forme (gros point stratégique de cette longue partie plate de 35 bornes).
Beaucoup de gars devant et derrière font pareil, ça roule déjà fort malgré toutes les bifurcations et \"pièges pour cycliste\" de la ville moderne.

Pendant que je m'alimente, je traîne en fond de groupe (un beau groupe de peut-être 30 gars) et je vois qu'un blaireau n'a pas cru bon de tenir les roues ! OK, ça relance fort en sortie de rond-point, mais bordel on s'apprête à se taper 30 bornes plats, à quel moment tu t'es dit que ça serait plus facile seul le nez dans le vent ?!!!
Bref, je me fais la peau pour rentrer. Heureusement, ça n'a pas trop embrayé devant (juste de quoi me faire péter le cardio sur 30\" pour boucher le trou !).

Là, je vais assister aux km les plus \"WTF\" de cette EDT. Le groupe roule fort pour rentrer sur un groupe qu'on voit et qui navigue pas si loin. C'est assez logique. Mais une fois rentré, on retrouve des gars pour prendre de gros relais devant.
Heureusement, mon frangin a eu l'ingénieuse idée de me proposer de remonter dans les premières positions (le peloton est conséquent, on est peut-être 70 ou 80 gars).
Mais on se retrouve complètement en file indienne sur le plat, à 45km/h avec quelques kichons qui tentent de créer une bordure devant. :lolilol:
Il y avait un petit parcours ? Il s'arrête au pied de Joux-Plane pour ces gars ? Bref on voit quelques gars se décrocher. Ils sont longtemps 2 devant, puis maximum 7 ou 8 (face à 70 gars qui fument la pipe derrière).

On les reprendra quelques kilomètres avant Samoens, les gars ont fini par lever le pied. Bien ouej la dépense d'énergie avant le plat de résistance !

Pour parler de moi, je ne me sens plus très frais. Je me suis bien alimenté, j'ai bien bu, mais j'ai un mauvais souvenir de Joux-Plane, je suis fébrile et je me sens fatigué aussi bien mentalement que physiquement. Une petite coupure post-EDT sera sans doute nécessaire. Oui oui, j'y pense avant d'entrer dans le vif du sujet, grosse motivation !

On discute un peu avec mon frère, je comprends qu'il est dans le même état, il m'explique de pas l'attendre dans Joux Plane, je ne sais pas lequel des deux n'attendra pas l'autre à vrai dire. :sylvain84:
On fait le choix -stratégique- de s'arrêter au ravito juste au pied, notre seul arrêt.

Je m'enfile 4 -5 gobelets de flotte fraîche cul sec, j'en verse un dans ma gapette, je m'en fous un autre dans le cou ... OK, j'ai compris, j'étais pas si loin du coup de chaud.
Je m'étire, je bouffe quelques trucs. Allez hop, 10 minutes d'arrêt (montre en main) stratégique et plus que nécessaire. On sait qu'on perd du temps (ça se chiffre à 400 places à l'arrivée) mais on sait aussi que si on le perd pas là, on prendra un formidable retour de boomerang dans Joux-Plane. Et même avec cet arrêt, ce n'est pas dit que ça passe tranquille (même si c'est facile de remonter sur le vélo en disant qu'il reste une grosse heure d'effort à tout casser !).

Joux-Plane

Finalement, sur le pied, je me sens bien mieux que prévu. Je profite de la \"douche\" d'un habitant, et on est reparti comme dans les deux premiers cols. Je reprends des gars à la pelle. Evidemment, la différence de vitesse est moins impressionnante, mais j'en double toujours autant.
Mon frère lâche assez vite, je sais qu'il n'aime ni la chaleur ni les gros pourcentages et là on est gâté ...

Je note quand même un mec qui gueule \"droite, droite\" toute sa montée pour dépasser. Il roule sur des jantes hautes ... Finalement, je le reprendrai à 2km du sommet, il s'est surestimé. L'honneur est sauf. ;)

Un peu avant la partie vraiment dure en plein milieu de col, je vois mon frangin revenir sur moi puis me déposer. Ça arrive souvent dans les cols quand vous avez un niveau proche. Vous pouvez être fringant quelques kilomètres puis piocher ensuite. Dans cette partie, je me dis que j'aurais été plus à l'aise avec un 30 à l'arrière (je suis en 36*28), mais ça ne me dérange pas de faire du 60t/min non plus.

Autre passage \"WTF\" de mon EDT, j'ai repris un couple d'étrangers juste avant que mon frangin me dépasse. Quand il me dépasse, je les vois fondre sur moi et me déposer à une vitesse folle. Quelques mètres plus loin, je les repasse, et ils refont la même quelques centaines de mètres plus loin ... Sur le moment, je me dis qu'ils courent vraiment n'importe comment. En fait, avec du recul, je me dis qu'ils tentaient (?!!!!) de faire du fractionné ici ... :blink:

Je navigue à quelques dizaines de mètres du frangin, et quand il me dépasse, je le sens bien parti comme ça jusqu'au sommet. Finalement, à 3km la tendance s'inverse. On a plus d'ombre sous les arbres, je me sens tout de suite mieux et le moral est galvanisé à l'idée qu'il reste si peu d'effort à fournir.
Je le dépasse de nouveau et il ne me verra plus (selon Strava, je passe au sommet avec 1' d'avance :danielh: ).

Un peu avant le sommet, ça bataille avec quelques mecs, ça accélère pour passer sous la banderole indiquant \"la fin du calvaire\".
Le fameux faux-plat à la con post-sommet est avalé rapidement car je connaissais le truc et que je suis arrivé lancé sur la plaque. J'entame la descente, sans prendre de risques une fois de plus, l'EDT est finie. Au panneau indiquant arrivée 3km, je constate qu'un mec est arrêté dans le fossé entrain de changer sa chambre à air (hé bien, quelle poisse !), et 200m plus loin, un type avec une minerve est pris en charge par les pompiers, la gueule en sang une fois de plus. :S
Qu'est-ce qui peut te pousser à prendre des risques inconsidérés si près de l'arrivée ?!


Ça y est l'arrivée est là ! Je sprinte comme je peux, mais je sens quelques débuts de crampes. Juste après la ligne, je m'arrête, je veux descendre du vélo et BAAAAM, énormes crampes dans les deux cuisses devant et derrière. :ohmy:
Je ne peux rien étirer. Du coup, je prends un Sporténine et, petit miracle, dans la minute je ne sens plus rien, sans aucun étirement. :blink:
Vraiment le produit miracle pour moi. Bien respecter le comprimé à prendre 1 fois/heure sur les cyclo et c'est vraiment miraculeux.



Post-course

Un petit mot sur la facilité d'accès pour les spectateurs : C'était très mal pensé cette année. Très peu de monde sur les routes, nos accompagnateurs qui doivent se taper 2h de route entre le départ à l'arrivée avec un ENORME détour, et qui sont obligés d'être à l'arrivée super tôt car l'accès à Morzine ferme à midi ...
Idem pour repartir, énorme détour car Les Gets étaient fermés jusque vers 16h. Bref, là-dessus, ASO n'a pas vraiment géré.

Sinon, content d'en avoir terminé, et même si les crampes étaient là, je peux dire que la fatigue n'était pas celle des précédentes années. C'était vraiment \"court\" et franchement \"facile\" pour une EDT (heureusement, la chaleur est venue rendre l'ascension de Joux-Plane vraiment difficile).

Un petit mot sur le classement : Je termine ~1200, séparés de 50 places avec mon frangin.
Mon objectif avant de partir c'était d'entrer dans les 1000, mais plus objectivement, je me disais que faire dans les 1500 serait une perf réaliste par rapport à mon niveau et celui constaté les années précédentes. Objectif rempli donc puisque je tape au milieu !
Content de voir le retour du \"challenge grimpeur\", auquel je termine ~580. Du coup, je suis d'autant plus déçu que la Ramaz n'ait pas été empruntée car je pense que j'avais moyen d'aller chercher un meilleur classement avec un parcours plus dur (en même temps, quand tu arrives, la dernière chose que tu te dis c'est bien que tu aurais préféré plus dur ...).
I AM THE LAW. (Chris Froome)
I'm here to kick ass and chew bubble gum, and I'm all out of gum. (Duke Nukem)
Avatar de l’utilisateur
loloherrera
Leader
Leader
Messages : 18095
Inscription : 07 juil. 2014, 15:15

Vos courses & cyclosportives racontées saison 2016

Bravo, belle perf' :applaud:
grimpeur zélé
viva colombia
Avatar de l’utilisateur
Baignereau
Equipier de luxe
Equipier de luxe
Messages : 633
Inscription : 09 sept. 2014, 19:36

Vos courses & cyclosportives racontées saison 2016

Bravo pour ton étape, le récit est vraiment sympa tu as du passer une belle journée de vélo et en famille en plus.
Je me pose depuis plusieurs années la question d'y participer ou pas avec pour seule ambition de terminer.
Mais tout les à côtés au niveau de l'organisation et les contraintes énormes que cela engendre rien qu'au niveau des accompagnateurs me refroidissent vraiment.
Je pense que je resterai à jamais un simple chasseur de col ou alors peut être un jour une cyclo montagnarde moins grosse que l EDT.
Avatar de l’utilisateur
Mancebo82
Equipier de luxe
Equipier de luxe
Messages : 1508
Inscription : 20 juil. 2014, 13:00

Vos courses & cyclosportives racontées saison 2016

Bravo Alex ! Déçu effectivement de ne pas avoir pu te voir mais avec ce monde c'était galère, je fais mon récit d'ici ce soir tu vas voir l'effet miroir en terme de \"décision stratégique\", mais en mode fail. :green: :woohoo:
Avatar de l’utilisateur
loloherrera
Leader
Leader
Messages : 18095
Inscription : 07 juil. 2014, 15:15

Vos courses & cyclosportives racontées saison 2016

Baignereau a écrit :Bravo pour ton étape, le récit est vraiment sympa tu as du passer une belle journée de vélo et en famille en plus.
Je me pose depuis plusieurs années la question d'y participer ou pas avec pour seule ambition de terminer.
Mais tout les à côtés au niveau de l'organisation et les contraintes énormes que cela engendre rien qu'au niveau des accompagnateurs me refroidissent vraiment.
Je pense que je resterai à jamais un simple chasseur de col ou alors peut être un jour une cyclo montagnarde moins grosse que l EDT.
J'ai exactement le même état d'esprit.
grimpeur zélé
viva colombia
Avatar de l’utilisateur
Thejul
Equipier de luxe
Equipier de luxe
Messages : 7433
Inscription : 07 juil. 2014, 14:15

Vos courses & cyclosportives racontées saison 2016

J'aimerai bien faire une EDT, au moins une fois. Surement l'année prochaine en fait, enfin ça dépendra du parcours.


Et osef les accompagnateurs, personne ne me suit pour me voir pédaler :green:
Impaussible n'est pas français.
Répondre