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Bizarrement je me souviens très bien de ce Tour (contrairement à 2007 et 2009) et j'étais à l'Alpe quand Sastre va chercher son Tour. Peut-on dire que c'est avec la manière ? Ça serait un bon débat

En tout cas cette année-là Sastre et Evans sont au même niveau, on pensait simplement que l'Australien, alors toujours éternel suiveur, ferait la différence sur le chrono final. Derrière il y a le Mondial de Mendrisio et sa carrière a changé de dimension en prenant davantage d'initiatives...

Mais n'oublions pas que sans sa défaillance à Hautacam, Andy était sans doute le plus fort pour son premier Tour.

Et qu'avec 10 ans de moins (soit l'âge d'or de la carrière d'un sportif) Valverde était au niveau de Valjavec et Efimkin en montagne

Coeur-de-Lyon a écrit : 10 avr. 2018, 14:54 Bizarrement je me souviens très bien de ce Tour (contrairement à 2007 et 2009) et j'étais à l'Alpe quand Sastre va chercher son Tour. Peut-on dire que c'est avec la manière ? Ça serait un bon débat

En tout cas cette année-là Sastre et Evans sont au même niveau, on pensait simplement que l'Australien, alors toujours éternel suiveur, ferait la différence sur le chrono final. Derrière il y a le Mondial de Mendrisio et sa carrière a changé de dimension en prenant davantage d'initiatives...

Mais n'oublions pas que sans sa défaillance à Hautacam, Andy était sans doute le plus fort pour son premier Tour.

Et qu'avec 10 ans de moins (soit l'âge d'or de la carrière d'un sportif) Valverde était au niveau de Valjavec et Efimkin en montagne

Ce que j'ai bien aimé dans ce Tour, c'est son indécision.
Je viens de relire son déroulé, mais au soir de la 15ème étape, on avait encore 6 coureurs dans la même minute dont les 3 premiers en 10 secondes : F. Schleck, Evans, Kohl, Menchov, Vande Velde et Sastre.
Et alors que l'Alpe d'Huez se présente comme juge de paix en dernière étape de montagne, F. Schleck a toujours 7 secondes d'avance sur Kohl, 8 sur Evans et 49 sur Sastre (sans oublier Menchov qui se défend en chrono 5ème à 1'13).
Et même le chrono final a été surprenant puisque Sastre n'a quasiment rien lâché à Evans alors que le match s'annonçait serré.

Pour revenir à Sastre, si on met de côté les numéros des petits hommes en jaune dans les Pyrénées (oui, je l'avoue, j'ai fait partie de ceux qui ont vibré lorsque Ricco a giclé dans l'Aspin

), c'est vraiment le seul moment où un coureur parvient à faire une vraie différence en montagne entre les leaders. Sastre va chercher sa victoire en réalisant une très, très belle montée (gros chrono soit dit en passant). Déjà 2 ans plus tôt, dans l'étape où Landis avait eu sa terrible défaillance, il avait été l'un des plus entreprenant parmi les prétendants à la victoire/podium. J'ai apprécié que son tempérament soit récompensé et, ajouté à cela, je suis toujours admiratif lorsqu'un champion parvient à élever son niveau lorsque l'enjeu le demande.

Bon, je ne veux pas trop insister non plus car il n'a pas réalisé l'exploit du siècle, mais je trouve qu'il gagne ce Tour avec la manière grâce à cette étape, en dépit des affaires et d'une adversité relativement faiblarde en montagne.

PS : il ne fait aucun doute pour moi que si Armstrong avait participé à ce Tour 2008, il l'aurait emporté...

Sastre était un pur coureur de de GT, c'est le seul moment de l'année où on le voyait. Il avait des capacités de récupération très au-dessus de la moyenne et il était toujours parmi les plus forts en 3e semaine. Il a souvent fait de bons chronos d'ailleurs à ce moment là.

Il est assez sous-estimé, c'est limite s'il n'est pas classé au niveau d'un Pereiro. Hors c'est quand même un coureur, qui, avant sa victoire sur le Tour, avait fait top 5 des 2 dernières éditions et des 2 dernières Vuelta. Et qui suite à sa victoire, finit sur le podium de la Vuelta et du Giro.

Le numéro de Cancellara en 2011 à eu un petit frère: en 2013 il lui arrive aussi des incidents, il remonte tout le monde et les lâche dans le dernier enchaînement je crois.

Moi ce sont paradoxalement mes madeleines de Proust ces années post 2005 puisque je suis devenu fan de vélo à la mi-temps 2000's. Après il y avait du WTF dans l'air mais comme ce sont mes "premiers amours" (peu télévisés comme je ne pouvais voir que les courses diffusées sur FTV donc à travers le prisme des classements, des résumés, des sites (mais je ne connaissais pas encore les forums) et ...PCM 2006

) donc une vision nostalgique, romantique m'anime

.

Pas sûr que Runnz apprécie qu'on pollue son jardin, mais les dix dernières pages (et une grosse partie du fil) auraient davantage leur place dans "Histoire et palmarès", où il devrait y avoir une rétrospective des années 1990-2009 (en imaginant un peu benoîtement que les choses aient vraiment changé depuis). Je me suis toujours tenu un peu à l'écart du fanboyisme (pas par sagesse, par tempérament), donc j'ai moins suivi cette EPOque pour ces exploits en carton-pâte (j'ai été dupe, aussi) que pour ce que j'aime du vélo: les paysages, les mouvements de course, les stratégies d'équipe. Les Tours 2006 et 2008 n'ont pas été les pires, et ni Pereiro ni Sastre ne font partie du gang des puertistes.

Coeur-de-Lyon a écrit : 10 avr. 2018, 14:54 Bizarrement je me souviens très bien de ce Tour (contrairement à 2007 et 2009) et j'étais à l'Alpe quand Sastre va chercher son Tour. Peut-on dire que c'est avec la manière ? Ça serait un bon débat

En tout cas cette année-là Sastre et Evans sont au même niveau, on pensait simplement que l'Australien, alors toujours éternel suiveur, ferait la différence sur le chrono final. Derrière il y a le Mondial de Mendrisio et sa carrière a changé de dimension en prenant davantage d'initiatives...

Mais n'oublions pas que sans sa défaillance à Hautacam, Andy était sans doute le plus fort pour son premier Tour.

Et qu'avec 10 ans de moins (soit l'âge d'or de la carrière d'un sportif) Valverde était au niveau de Valjavec et Efimkin en montagne

Je te contredis. Valverde a certes connu une journée galère dans les Pyrénées où il a perdu beaucoup de temps (lâché par Voigt

dans le Tourmalet), mais sinon dans les Alpes il était au niveau des tout meilleurs, bien plus fort que des Valjavec et des Efimkin. Son classement est trompeur.

levrai-dufaux a écrit : 10 avr. 2018, 15:49
Coeur-de-Lyon a écrit : 10 avr. 2018, 14:54 Bizarrement je me souviens très bien de ce Tour (contrairement à 2007 et 2009) et j'étais à l'Alpe quand Sastre va chercher son Tour. Peut-on dire que c'est avec la manière ? Ça serait un bon débat

En tout cas cette année-là Sastre et Evans sont au même niveau, on pensait simplement que l'Australien, alors toujours éternel suiveur, ferait la différence sur le chrono final. Derrière il y a le Mondial de Mendrisio et sa carrière a changé de dimension en prenant davantage d'initiatives...

Mais n'oublions pas que sans sa défaillance à Hautacam, Andy était sans doute le plus fort pour son premier Tour.

Et qu'avec 10 ans de moins (soit l'âge d'or de la carrière d'un sportif) Valverde était au niveau de Valjavec et Efimkin en montagne
Ce que j'ai bien aimé dans ce Tour, c'est son indécision.
Je viens de relire son déroulé, mais au soir de la 15ème étape, on avait encore 6 coureurs dans la même minute dont les 3 premiers en 10 secondes : F. Schleck, Evans, Kohl, Menchov, Vande Velde et Sastre.
Et alors que l'Alpe d'Huez se présente comme juge de paix en dernière étape de montagne, F. Schleck a toujours 7 secondes d'avance sur Kohl, 8 sur Evans et 49 sur Sastre (sans oublier Menchov qui se défend en chrono 5ème à 1'13).
Et même le chrono final a été surprenant puisque Sastre n'a quasiment rien lâché à Evans alors que le match s'annonçait serré.

Pour revenir à Sastre, si on met de côté les numéros des petits hommes en jaune dans les Pyrénées (oui, je l'avoue, j'ai fait partie de ceux qui ont vibré lorsque Ricco a giclé dans l'Aspin ), c'est vraiment le seul moment où un coureur parvient à faire une vraie différence en montagne entre les leaders. Sastre va chercher sa victoire en réalisant une très, très belle montée (gros chrono soit dit en passant). Déjà 2 ans plus tôt, dans l'étape où Landis avait eu sa terrible défaillance, il avait été l'un des plus entreprenant parmi les prétendants à la victoire/podium. J'ai apprécié que son tempérament soit récompensé et, ajouté à cela, je suis toujours admiratif lorsqu'un champion parvient à élever son niveau lorsque l'enjeu le demande.

Bon, je ne veux pas trop insister non plus car il n'a pas réalisé l'exploit du siècle, mais je trouve qu'il gagne ce Tour avec la manière grâce à cette étape, en dépit des affaires et d'une adversité relativement faiblarde en montagne.

PS : il ne fait aucun doute pour moi que si Armstrong avait participé à ce Tour 2008, il l'aurait emporté...

Aucun doute ? J'espère que tu n'aurais pas parié ta maison là-dessus... Bon d'une c'est impossible à savoir, donc on va discuter sur du vent, mais qu'importe. De deux, il a décidé de revenir à la compétition suite à ce Tour car il était effectivement persuadé après la victoire de Sastre devant Evans qu'il y avait toute la place pour que lui gagne, puisqu'il dominait ces coureurs du temps de sa splendeur. Sauf qu'on a bien vu où en était Armstrong sur le Tour 2009. Il ne doit son podium qu'au parcours indigent et escamoté, au chrono par équipes et au fait que la plupart de ses adversaires potentiels l'ont ménagé, courant dans la même équipe que lui. Sans parler des fatigués du Giro (Menchov, Sastre).

Di Gregorio positif à l'EPO, suspendu provisoirement...

Sur Paris Nice ?

Déçu pour la Delko.

The Union Cycliste Internationale (UCI) announces that French rider Rémy Di Gregorio was notified of an Adverse Analytical Finding (AAF) of darbepoetin (dEPO)* in a sample collected on 8 March 2018 during Paris-Nice.

c'te blague ...

Kivolanov_Volabov a écrit : 11 avr. 2018, 17:19 Sur Paris Nice ?

Oui le 8 mars.

L'étape de Sisteron. Fin de carrière pour lui si l'échantillon B confirme.

Rholalala il est tombé. Ah non c'est pas lui, j'ai eu peur. C'est Robert Kiserlovski.

Kivolanov_Volabov a écrit : 11 avr. 2018, 17:19 Sur Paris Nice ?

Si la date est confirmée, oui sur PN. Dommage pour l'équipe pour une fois qu'elle était invitée à un tel niveau par ASO, ce qui est assez rare.

Kivolanov_Volabov a écrit : 11 avr. 2018, 17:23 L'étape de Sisteron. Fin de carrière pour lui si l'échantillon B confirme.

Tu me diras l'échantillo B de Cardoso n'a pas confirmé et pourtant on le verra plus dans une équipe pro à mon avis.

J'attend l'échantillon B avant de lui tomber dessus. Il bénéficie pour le moment de la présomption d'innocence. Si le B est positif , je vous dis pas comment je risque de l'insulter de tous les noms. Très déçu pour la Delko qui n'a vraiment pas besoin de cette "pub".

Encore un coup d'un naturopathe probablement.

JFKs a écrit : 11 avr. 2018, 17:23 Rholalala il est tombé. Ah non c'est pas lui, j'ai eu peur. C'est Robert Kiserlovski.

Un des plus grands moments de télé de ces 20 dernières années.

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Dopage 2018

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