Vos courses & cyclosportives racontées saison 2016

[gradouble]

Bravo Bodo, très belle course.
Superbe cette façon de gagner en s'échappant d'entrée. Super pour Jean Goubert aussi, Pillon est vraiment revenu pas loin en haut de Beille.

Et Super-Cuvet, bravo, ça m’impressionnera toujours c'est ultra longue distance. Le mental qu'il faut avoir et avec ce temps.
Sinon je note une coquille au début du 3ème paragraphe, c'est le pied de l'Aspin et pas de l'Aubisque, non?

[Super_Cuvet]

Évidemment, je confonds les deux noms à chaque fois. Je corrige.

Sinon, je ne dirais pas que c'est de l'ultra longue distance. Comme je l'ai dit, c'est largement possible de finir avant la nuit. C'est \"juste\" un peu long. Il y a 145 km avec des cols durs, ensuite c'est assez roulant.

[violinbodo]

Oui, félicitations aussi de ma part à Super_Cuvet. C'est vrai que ça impressionne, ces distances. Je pense que l'alimentation joue un rôle clé, sujet que je maîtrise pour ma part très, très mal.

Sinon, un petit P.S. à mon récit:
La veille de l'Ariégeoise, Arnaud (pardon, Benjamin) avait lancé sur facebook l'info qu'il y aurait des gars de l'agence française anti-dopage sur l'Ariégeoise. Or, il n'y en avait rien. Absebce confirmé par le président M. Vidal lui-même.
J'aurai pourtant préféré. Je pense que ça pourrait aider à crédibiliser ce genre d'évènement, d'autant plus que des petits amateurs qui trichent n'ont pas les moyens de camouflage qu'ont les pros. Surtout en considérant que dans l'historique de la course, avec Hébreteau (c'est bien ça ?), il y a déjà eu un tricheur / vainqueur.

Perso, je suis convaincu qu'au pied du podium, il y avaient des gens se disant: Quoi ? Les gars a 40 ans et il gagne avec 18 min d'avance ? Pas propre.
Au moins, si j'avais pisser dans une éprouvette (et fait contrôler mon vélo), on pourrait publier sur le site de l'Ariégeoise: B. Vosshenrich, contrôlé, négatif.

J'en ai fait part à M. Vidal. Il a dit y réfléchir pour l'avenir.

[Akaion]

Je n'ai fait que partager une information, par contre mon prénom c'est Benjamin :D

Peut être que c'était juste pour dissuader mais bon...

[Akaion]

Et bravo pour vos superbes performances!

[nat77]

Chapeau les gars :applaud: :applaud:

[On3]

Effectivement, il y avait du lourd ce WE. Bravo à tous, de très belles performances dans différents genres. :applaud:

[Thejul]

Super vos récits. A mon tour maintenant.

Mountagonle 2016- 127 km et 2900 de D+ (officiellement 2733 mais en fait nan)

Pour mémoire, on avait reconnu le parcours avec Mancebo, ses potes et Akaion. J'avais aussi fait une jolie sortie incluant le Tourmalet. J'ai pu m'apercevoir que j'emmenais trop gros dans les forts pourcentages. J'avais donc décidé de changer de dérailleur et de cassette avant cette cyclo, pour passer en 36*32 tout à gauche.

J'arrive tôt sur la ligne de départ, l'objectif étant de partir juste dérrière le sas prioritaire pour effectuer le plat au contact des meilleurs (bref, me faire tracter tranquillou ) et surtout pour éviter les ralentissement, chute, changements de directions intempestifs et autres du départ des cyclos en milieu/arrière de paquets. Durant l'attente, je discute avec Gradouble, toujours sympa d'échanger quelques mots avec des connaissances.

Arrive le départ, je suis bien placé, juste derrière les cadors. Ca part fort, mais je suis peinard, et voit sur le gauche Mancebo que je rejoins. On roule en discutant jusqu'à la première côte où il s'envole. J'avais décidé de la faire tranquille, le but étant de m'économiser avant Beille. En haut de cette côte, je suis dans un petit groupe qui tourne pas trop mal, on a les premiers en ligne de mire, mais on ne peut/veut pas rentrer.

Au 1er col, nous rejoignons les derniers de l'Ariegeoise parti 30 minutes plus tôt. Je croise des gars du club, je ne les envie pas, ils vont souffrir car reprendre des gars aussi tôt, ça sent le coombat mental pour eux. Je monte au train, sans me mettre dans le rouge. Arrivé sur le plateau, face au vent, je suis...seul. J'embraie et me fais rejoindre par un gars qui suit le même parcours. On décide d'appuyer pour rejoindre un groupe...sauf que je pense qu'on était en chasse-patate et que devant, c'était le paquet des 250 premiers...bref, je peste un peu de lâcher du jus bêtement.

Au 2eme col, le col des 7 frères, je rentre également en mode gestion. Je sais que cette partie est éprouvante et que l'on peut y laisser pas mal de force. Je commence à remonter quelques gars, qui ont trop forcé au pieds (3-4 km à 7/8%). Ensuite petite descente et là, des gros bourrins me doublent en appuyant à fond...je tente de suivre, mais c'est stupide ce qu'ils font, mais au moins je suis à l'abri. On entame le col de Marmare, qui est très roulant, pentes à 3-5%. Ils continuent de forcer, sont sur la plaque. Je quitte le groupe pour monter à ma main, pas envie d'efforts inutiles.

Au sommet, on arrivé sur le 2eme ravito que je ne saute pas pour remplir les bidons. Puis descente et route des corniches, route que je déteste. C'est une route sympa, mais une tôle ondulée. On ne sait jamais sur quel développement être. Bref, j'arrive au pied de Beille pas trop entamé, mais avec beaucoup d'appréhension (ce fût un calvaire lors de la reco). Et là, miracle, le 36*32 fait le taf, je suis bien, je discute, je double et je monte vraiment bien. Vers la fin du col, je double un célèbre VCNien en galère dont je tairais le nom. :) Et je finis sur la plaque, au sprint, heureux, pas trop fatigué. Si j'avais su, j'aurais fait plus d’efforts avant mais je suis satisfait. Par contre, teps pourrave en haut, pluie, bruine, brouillard...descente frigorifiée. Durant celle-ci j'ai le temps de voir Gradouble et de lui lancer un encouragement de rigueur. Chapeau à lui.

En bas, je croise Mancebo, on prend le repas ensemble avec ses potes. Super petit groupe, très sympa, merci à eux.
Je finis 221eme sur partants, chose inespérée, à 24 de moyenne. Trés satisfait. Par contre, sur tout les parcours, un grand nombre de participants finissent non classés. :hmm:

[Akaion]

Beaucoup d'abandons dus aux conditions.

[loloherrera]

Bravo à tous et merci pour les compte rendus, toujours sympa de vous lire. Dommage pour le temps pourri, vraiment pas gâté cette année...

[On3]

Puisqu'on en parlait pour l'EDT, sur les ~8000 partants le samedi sur l'Ardéchoise, il y en a 200 qui ont du être rapatriés pour cause d'hypothermie ...

[violinbodo]

Le vélo, c'est un sport dur :sylvain84:

[Akaion]

La Mountagnole 2016

Nous y voilà, enfin, à cette Mountagnole 2016, levé très tôt, peu dormi, le ciel est menaçant, les températures seront basses... Arrivé à Tarascon, je crois plusieurs gars du Team GSO et je récupère mon dossard, je reste dans la voiture; ça ne sert à rien d'en sortir trop tôt, je regarde certaines personnes se changer et partir pour l'Ariegeoise (ou XXL) puis je me change, je prends pas mal de bouffe (c'est long) et les bidons. Me voilà parti vers les sas.
Quelle galère cette année d'ailleurs pour trouver le SAS prioritaire! Je manque de me tromper d'ailleurs, je croise Mancebo et ses potes qui eux se plantent total par contre.

Je rejoins donc l'attente pour le SAS prioritaire, je salue ceux que je connais, dont un vcniste à deux messages mais j'oublie toujours son pseudo vicerium un truc du genre.
Bref je rentre dans le sas et j'attends, j'en suis à mon quatrième pipi... Ah ben voilà Mancebo qui enjambe une barrière avec son vélo pour être quasi en première ligne :moqueur:

Bref le départ est donné, assez vite d'ailleurs, je trouve qu'on a pas trop attendu, et c'est parti pour 37 kilomètres jusqu'au pied du premier col.
Ça ne roule pas, parfois ça accélère mais jamais bien longtemps, je galère complétement à remonter, ce n'est qu'après 10 kilomètres que j'arrive enfin à remonter par la gauche et me replacer dans les 5 premiers du peloton (mazette!) et prendre du vent me fait un bien fou, j'étouffais dans le peloton. Je me fais cependant vite dépasser par les vagues successives qui remontent.
Au pied de la première côte du parcours, ça frotte, y'a des travaux, il n'y a que la moitié de la route, et un concurrent se projette sur moi, ça roue me choppe la chaussure, je crois qu'il va tomber mais non, par contre, il me pète le truc pour desserrer la chaussure... De petits écarts se sont faits, le pied est rapide, on est vite en haut, mais les 300 derniers mètres sont durs pour moi, je m'accroche, c'était prévu.

Quelques kilomètres après, à la faveur d'une descente en ligne droite, je me retourne, on est 200-300 le reste est loin. Et finalement on arrive assez vite au pied du premier col, le pied est le plus et je suis quasi immédiatement laché, le peloton s'est fortement étiré dans le village en bas et je souhaite prendre mon rythme, ça remonte de tous côtés et moi je me retrouve coincé dans un groupe qui a complétement ralenti (des potes ensemble peut être?), je vais rester avec eux quelques dizaines, peut être mêmes centaines de mètres, avant de pouvoir me décaler, et monter à mon rythme. Après le premier kilomètre plus personne ne me remonte (allez si, un ou deux coureurs) et nous nous rattrapons les derniers paquets de l'Ariegeoise.
Je suis étonnamment bien dans ce col, je me suis calé dans la roue qui grimpe au même rythme que moi et me fixe au cardio 160-165 ça me va bien, c'est le seuil mais je ne me mets pas dans le rouge. En plus des paquets de l'Ariegeoise, on rattrape aussi des gars qui m'avaient dépassés en début de col et qui sont plantés, partis trop vite...
Sur la fin du col, mon petit groupe se déchire, dans la brume, je me retrouve avec un gars de Castres, et là je fais l'erreur de rouler très fort avec lui pour reprendre un groupe de la Mountagnole.
Que nenni on ne dépasse que des groupes de l'Ariegeoise, et moi je m'épuise, ça ne dure que cinq bornes, mais cinq bornes de trop! Au final après un énième gros effort, on se cale dans un groupe Ariegeoise et assez vite un gros groupe de la Mountagnole nous reprend, dedans : Mancebo.

Le groupe roule très vite, je récupère pas tant que ça, arrive une descente, technique, je suis en queue du groupe, et voilà que les parcours se séparent, Ariegeoise à gauche, Mountagnole à droite, mais y'a forcément un paquet de cons qui font l'Ariegeoise qui sont complétement à droite, et qui, pas sereins, changent de direction, occasionnant des cassures dans le groupe, j'en suis...
Deuxième grosse erreur, alors qu'on aborde les faux plats menant au pied du second col, je me fais la peau pour rentrer sur le devant du groupe, j'y arrive, mais au prix d'un gros effort, Mancebo a disparu du groupe, et on entame par une épingle à droite, ce second col qui est bien dur au pied. La grande partie du groupe que j'avais rejoint repart, je me cale à mon rythme, mais forcément j'ai pas pu bien récupérer depuis le premier col, les sensations sont moyennes. Revoilà l'ami Mancebo qui me reprend, reste un peu avec moi puis à son rythme, va réussir à rentrer sur le groupe à la fin des plus forts pourcentages.
Pour ma part je me retrouve à une trentaine de seconde de ce groupe où il doit y avoir une douzaine de coureurs, et j'ai quelques coureurs à 20 secondes moi, peut être un peu plus. Au moment où je me dis que je rentrerais pas, reviens Cédric, une connaissance qui visait top 10 (si ce n'est mieux), il arrive comme une balle, il a crevé avant la première côte. Il ralentit son rythme et me dit de prendre sa roue.
Erreur encore une fois, je m'accroche en bout de vie à sa roue arrière et on rentre sur le sommet sur le groupe à Mancebo, on comble les 30 secondes en quoi? A peine plus d'un kilomètre, mais quelle horreur, Mancebo aura cette parole plus tard \"Je ne t'ai pas vu rentrer, mais je t'ai entendu avant de te voir\" tellement je souffle. C'est une énorme erreur de m'être autant mis dans le rouge, mais quel souvenir, comme si un coéquipier m'avait ramener dans un col de montagne, c'est quand même super.

Je récupère comme je peux et voilà le col de Marmare, pas très dur, assez vite dans la brume, à la reconnaissance j'étais totalement en travers. Là je suis bien la première moitié (2,5 kms) et très mal l'autre moitié (2,5 kms) encore une erreur, sachant que j'allais m'arrêter au ravito au sommet, j'aurais du décroché plutôt que de m'accrocher comme un mort de faim, mais voilà, je sais depuis le premier col que je suis grosso modo entre 90 et 120 en place, et je suis euphorique de cette position, je m'attendais à être plus loin, du coup, là où j'aurais dû relâcher, une petite voix me dit chaque fois \"Accroches toi, ça serait dommage!\", je vais le payer, mais je ne sais pas encore à quel point...

En haut je m'arrête donc remplir les bidons, laissant Mancebo et une partie du groupe, mais je sais que le Mancebo, je vais le rechopper dans la descente. Cette descente d'ailleurs, elle commence dans la brume, avec mes lunettes de vue j'y vois que dalle, mais heureusement ça s'éclaire, je dépose les gars pas loin de moi, et je vais ratrapper plusieurs gars, jusqu'à Mancebo avec qui je vais rester, avec cette parole \"Suis ma trajectoire, si ça passe pour moi, ça passera pour toi\". Bref je finis la descente avec lui et nous voilà sur la route de la Corniche, successions de petites côtes et faux plats. Petite parenthèse, Bodo, quelle descente tu as fait! Oo

La route de la corniche, je le dis immédiatement à Mancebo \"J'ai mal aux jambes, j'y vais tranquille, faut que je récupère\", il décide de rester avec moi, nous ne verrons que 2 + 2 gars nous doubler sur les 13 kilomètres de la route, jusqu'à la descente. Mancebo m'a attendu sur cette route, je l'attends dans la descente, il suit mes trajectoires comme il peut, je descends tranquille, en plus pas mal de gars de la Passéjade (le plus petit parcours) se trouvent sur le parcours...
Nous voilà très vite au pied du Plateau de Beille, à plus de 30 km/h de moyenne, trop content, on se tape la main (je voulais le faire dans la descente, mais Mancebo était pas trop rassuré), lui s'arrête au ravito en bas, moi je retrouve mon père un kilomètre plus haut, je m'arrête, petit pipi, et je repars, mais je sens déjà que... ça va pas DU TOUT le faire... Mancebo me revient assez vite dessus, je lui transmets l'info de mon père \"On est aux alentours de la 115ème place\" et il part... Moi je monte pas vite, j'accroche personne, allez si, un ou deux... Je dois m'arrêter pour refixer la poche sous la selle et je repars, mais après 6 kilomètres bien bien durs ou pas mal de gars m'ont ratrappés, je suis obligé de poser pied à terre une première fois... J'ai la jambe presque tremblante, ce n'est pas une hypoglycémie, j'ai bien mangé, mais j'ai plus de force, j'en peux plus, c'est horrible... Il reste 10 kilomètres, une montagne! Je repars, et je m'arrête un kilomètre plus loin, avachi sur mon vélo, sur mon guidon, je me pose des questions sur quoi faire... J'abandonne? Non, je le regretterais...
Mais un kilomètre plus loin, je m'arrête et peu après encore, je pousse le vélo en marchant, j'ai plus rien, mais absolument plus rien, les gars me dépassent alors que je suis sur le bas côté, c'est très dur à vivre, alors je remonte sur le vélo, encore, j'en peux plus, la souffrance physique et la souffrance mentale me donnent presque envie de pleurer, les nerfs sont à bout... La brume s'invite... Et je m'arrête encore deux kilomètres plus loin, et là un gars de mon ancien club, que j'ai battu dans toutes les courses cette année me passe, il monte fort, moi je marche à côté de mon vélo, quelle honte, j'ai honte oui, de ce que je montre, de l'image que je donne de mon maillot... Mais putain, je le fais pas exprès, je remonte, et un kilomètre après je m'arrête à nouveau, je n'y vois plus rien, la brume + la buée sur les lunettes, Vicerum descend le plateau de beille, il m'encourage, il termine 4ème pour sa part.

Je ne m'arrêterais plus, je ne vois plus rien, quasi aucun repère... Des connaissances descendent \"Allez Benjamin\" \"Allez Ben\" \"Courage Ben\", eh ben putain, quand tu es en détresse comme ça, ça fait pas avancer plus vite, mais qu'est ce que ça fait du bien!
J'avance pas putain, puis j'entends de derrière \"Oh con toi je vais te vanner\", je me retourne et voilà Thejul, qui me semble facile et aérien, il me demande si ça va, je lui réponds que pas du tout, notre échange sera bref, il va bien plus vite que moi qui suis bien occupé à ne pas poser pied à terre... Puis vient Jean Goubert, le premier de la XXL, pas si loin derrière, Pillon, que j'encourage, ça fait du bien, c'est un peu moins dur, et dans le dernier kilomètre, j'accroche les deux coureurs qui me dépassent, c'est dur, c'est même un peu nul, mais j'en suis tellement content...

Voilà l'arrivée, enfin, je retrouve Thejul, je me jette sur pates de fruit et bananes, et puis on se dirige vers la descente, on attend que le convoi se fasse... Il fait 8°C, il pleut, c'est la brume totale, je suis en court + chasuble... J'ai froid, je tremble, enfin on part, je claque des dents, je suis complétement congelé, je descends comme je peux, je tremble sur le vélo, en bas, au bout d'une demi heure environ, je retrouve mon père, un gars du Team Gso et donc Vicerium mais je peux quasi pas parler, je tremble de tout mon corps, j'ai froid comme jamais, je suis très mal, ce n'est qu'une fois changé que ça ira vraiment mieux. Ensuite repas avec Mancebo, Thejul et les potes de Mancebo, on discute vite fait de la course, c'est sympa.

Je fais 232ème au final, en amélioration par rapport à l'an dernier (de trente places mais sans soucis mécanique) super jusqu'au pied du Plateau de Beille, mais ensuite une catastrophe. Je suis déçu, triste même, mais j'ai heureusement pris plaisir avant le Plateau de Beille, il ne faut pas tout jeter, mais que c'est dur... Regret de ne pas avoir croisé Bodo par contre, c'était, avec Thomas Peyroton d'Adet les deux que je voulais voir, ça a raté pour les deux.

J'ai préféré par contre le parcours de l'an dernier et je pense que l'Ariegeoise m'aurait bien mieux convenue (bon j'aurais fini très très très loin de Bodo mais ce n'est pas le sujet^^).

[nat77]

Bravo :applaud: ça doit être tendu de rouler dans ces conditions en étant congelés, dommage de ne pas avoir prévu un vêtement plus chaud...

[loloherrera]

Ne pas avoir abandonné est déjà une victoire en soi ;)

[violinbodo]

Joli résumé de course, Akaion, on croyrait te suivre sur une moto de la télé (avec interview en temps réel :-) )
Ce que tu as vécu sur Beille, je l'ai vécu l'année dernière sur l'ascension d'Agnès, également sur la Montagnoule.
Parti vite, trop vite, avec le premiers, j'étais en 7ème position au début d'Agnès, avec encore plusieurs des 6 devant en vue, quand... coup de bambou. Je suis descendu du vélo direct, je me suis assis dans l'herbe. Plus rien dans les jambes, comme tu dis. Au bout d'un petit moment, je suis remonté, je suis, avec toutes les peines du monde, arrivé jusqu'au bout de replat, vers 2 km avant le sommet, et à nouveau: pied à terre. Cette fois-ci, je me suis carrément allongé dans l'herbe, j'ai fermé les yeux, je n'avais même plus la force d'être déçu.
Une connaissance me dépasse (Gilles Massé, \"mon\" plombier :-) ). Il dit, en passant: Mange quelque chose ! Ah oui... J'ai encore une powerbar dans mon maillot. Je la grignote donc dans un état second, je remonte sur le vélo, et je monte les 2 derniers km au radar. Après la petite descente à l'étang de l'Hers, c'était pareil. Rien, mais rien dans les jambes. Un gars me double (j'avais l'impression qu'il était à 200 km/h), en me disant: accroche-toi. Eh ben non, impossible de fournir la moindre accélération, juste capable de tourner mes jambes avec une cadence digne d'un paresseux au réveil de sieste sur mon 39/26 (qui était de toute façon trop gros).
Le pire aura finalement été la descente du port de l'Hers. Je n'avais plus de souffle. Je me sentais comme un poisson qu'on aurait sorti de l'eau, c'était comme si le vent de la descente emportait l'air que j'aurai dû inspirer dans mes poumons.
Horrible. Mal au dos, tremblottant, négociation des virages au radar...
Je suis arrivé 37ème, ayant donc perdu 30 places depuis le pied de Beille. Il m'aura fallu un moment pour ne plus me sentir comme juste un paquet de souffrance et de douleur.

Et une année plus tard... enfin, tu connais la suite. Ca se résume en très peu: Maintenant, ça ne fait plus seulement 6 mois que j'ai repris un entrainement régulier, mais 18 mois. Depuis le début de l'année, je n'ai pas 3000 km à peine, mais 8500, et je n'ai pas fait 3 cols en préparation, mais une vingtaine.

Pourtant, en termes de puissance sur une heure, je n'ai guère progressé par rapport à l'année dernière.

A mon (humble) avis, il te manque donc tout simplement des bornes. Et des cols, peut-être.

Déçu aussi de ne pas t'avoir croisé, toi et tant d'autres du VCN. J'étais un peu à contre-temps. J'ai trainouillé aux arrivées pendant un moment, et au moment ou tout le monde était au repas, je suis aller à Tarascon chercher ma voiture, passer des coups de fil, changement,etc. Je ne suis finalement revenu aux Cabannes (et n'ai mangé) que vers 15:30.

Pour finir, merci pour tes compliments concernant ma descente. J'en suis en effet très content - pour un non-montagnard, j'ai fait parmi les meilleurs temps dans la plupart des descentes du parcours.
Sur la toute dernière, très technique avec plein de virages en épingle, je voyais l'horreur dans les yeux des bénévoles à chaque approche d'une épingle - ils ont tous dû croire que j'aillais leur rentrer dedans, à freiner au tout dernier moment.

Comme je le disais dans un autre poste dans le rubrique \"parlons de cols\": bons pneumatiques, et combo de choc patins / jantes. Ca permet de pousser très loin.

[FloLMA]

Franchement Akaion bravo !
Beau mental... Quand on est en détresse comme ça c'est vraiment dur de se motiver à continuer à pédaler, qui plus est dans le plateau de Beille, ce truc tellement moche... :vomito:

J'ai eu une défaillance du genre dans le col du Soudet à la Pierre Jacques en Barétous, que je conseille d'ailleurs.
Sauf que là c'était plus court de finir en haut du col du Soudet que de redescendre... le plateau de Beille, c'est un aller-retour donc quand tu n'es pas bien la tentation de redescendre et de ne pas aller au bout doit être vraiment grande. Ne pas avoir succombé à la tentation est énorme !!!

Bravo...

et comme on dit, c'est toujours beaucoup plus dur pour ceux qui sont derrière :cochonti:

[Akaion]

Merci les gars, faut dire Flo qu'il y avait tellement de brouillard qu'on voyait beaucoup moins haha.
Je ne connaissais pas ton aventure Bodo, moi ça m'a fait penser à celle de Mancebo dans Agnès, à la totale dérive l'an dernier.
Pour mon niveau, je pense que les bornes c'est pas trop mal, même si y'a quand même pas mal de vélo boulot, et lors de la reconnaissance, ça passait large. Par contre, clairement, oui, il me manque énormément de dénivelés et de cols, et ça, je ne ferais pas la même l'an prochain.

[Thejul]

Perso avec 2500 km au compteur, j'ai pas mal assuré je trouve. Après réflexion, c'est du à plusieurs facteurs: pas mal de HT fait sérieusement (j'adore ça :) ), quelques cols avants (reco et une sortie aspin tourmalet hourquette), des sorties solos longues, rythmées où je n'évitais pas les côtes.

[nicoman1]

bravo à tous et super vos récit.... :applaud:

@ thejul : tu n'as vraiment pas à rougir avec le peu de km au compteur que tu affiches

@ Akaion : très gros mental...


Pour ma par je sais que cela commence à faire long, mais je mettrais le récit de mon DFU d'ici quelques jours.... Certains connaisse déjà l'issue de cette journée..... mais pas la totalité de la journée non plus ;)
Mais je peux déjà annoncer que d'ici 2 semaines je reprend l'entrainement avec comme objectif l’édition du DFU 2017