Beaucoup de choses dépendent de la vitesse moyenne et de l'intensité de la course sur les cols précédant la montée finale.BlackMamba24 a écrit :Bah une fois que tu as le résultat du calcul tu le relativises avec le scénario de la course.tuco a écrit :ok mais le scenario de la course me semble encore plus importantBlackMamba24 a écrit :Dans le calcul de Portoleau, ces éléments sont pris en compte il me semble.tuco a écrit :Et le tout sans tenir compte
-du vent
-de l'état de la chaussé
Produire 450 watts sur une montée sèche me parait moins impressionnant que de produire 410 watts après 5 cols franchit.
Après c'est toi qui fait dire ce que tu veux aux chiffres.
C'est ça qui est souvent dommage. Quand je vois un Glandon quasiment escamoté par les favoris ( excepté Nibali, juste vers le sommet ) et que Quintana se contente de faire péter les Watts sur les 5 derniers km, je trouve que c'est un énorme gâchis.
Dans les étapes de montagne, il y a désormais une obssession, une fixation sur la dernière 1/2 heure, voire même les 5 ou 6 derniers km de la dernière montée. Alors évidemment, en terme de puissances, ça impressionne, mais en attendant, ça ne fait pas de très gros écarts et des coureurs passent à côté de possibles victoires finales.
Si Quintana et Movistar avaient tout fait péter dans le Glandon, évidemment que le Colombien n'aurait pas réussi l'énorme finish de La Toussuire, mais au lieu de prendre 30 petites secondes, il aurait sans doute creusé des écarts suffisants, sur la longueur ( enchainement des 3 cols ) , pour pouvoir espérer remporter le Tour.