Je pense aussi que sa plus grande occasion manquée resta son abandon au Tour de France 1994. Cette année-là, il était vraiment dans une grande forme. En regardant ses résultats dans les grands Tours, on voit qu'il abandonnait souvent. Mais en 1994, il fait un très grand Tour d'Italie, il gagne le 1er clm de 7km et porte le maillot rose 1 jour, puis il reste une bonne partie du Giro en 2è position derrière le russe Berzin qui va gagner la course. Mais DLC va s'écrouler dans l'étape du Mortirolo (l'une des plus spectaculaires des 90's soit dit en passant..) puis la veille de l'arrivée (col d'Agnel, d'Izoard, Lautaret puis arrivée aux 2 Alpes!) Dans le clm de Follonica, il fait 2è bat Indurain et Bugno seulement battu encore par le jeune Berzin encore inconnu en début d'année et qui colle 2'34" à Indurain en 44km
Sur le Tour de France 1994, on se souvient de sa montée d'Hautacam, mais quel rouleur aussi. Seulement battu par les 2 monstres Indurain et Rominger au clm de 64km Perigueux-Bergerac: 1er Indurain; 2è Rominger à 2'; 3è De Las Cuevas à 4'22" pour ce qui reste pour moi la plus écrasante victoire d'Indurain.
Mais en 1994 entre Périgueux et Bergerac, Indurain semblait parvenu au stade ultime de sa métamorphose en titan du contre-la-montre, atomisant véritablement le reste de la meute pour qui cette étape sera un naufrage collectif sous un soleil de plomb, un champ de ruines microscopiques à ramasser à la petite cuillère. Imaginez que le 10è de l'étape (Ugrumov) finira à 6'04", soit une perte de 5,7sec/km! De Las Cuevas aurait dû finir sur le podium cette année-là. En tout cas, intrinsèquement, il était avec Indurain et Rominger, le 3è homme.
Indurain dépassant De Las Cuevas, parti 4' avant lui dans le clm de Bergerac 1994: http://www.ina.fr/video/I13088253
Carnet noir
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Re: Carnet noir
S'il n'était certainement pas un crack à son passage chez les pros, il était en effet devenu le Français le plus à même de briller en grand tour dans les années 93-95 avec ses qualités de rouleurs. En tout cas c'était sur lui que reposait les espoirs français à cette époque où Charly Mottet et Jean-François Bernard étaient en fin de course et où Virenque commençait seulement à briller.
C'était aussi le seul Français à travailler avec Ferrari.
D'ailleurs, l'article de L'Equipe réussit l'exploit de ne jamais aborder la question du dopage. Un véritable exploit.
C'était aussi le seul Français à travailler avec Ferrari.
D'ailleurs, l'article de L'Equipe réussit l'exploit de ne jamais aborder la question du dopage. Un véritable exploit.
Re: Carnet noir


En 2001 un chauffard avait enlevé la vie de Ricardo, son frère jumeaux, quant á JavierOchoa, lui avait eu une paralysie cérébrale.
Re: Carnet noir
Vie de merde. 

Re: Carnet noir
le chauffard avait du seulement payer une amende de 1800 €
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Re: Carnet noir
Je me souviens du jour de son accident avec son frère, le site existait déjà et on en avait parlé ici. Que le temps passe vite. Je me souviens aussi de son fait de gloire sur le Tour, puisque j'y étais. Une journée à attendre sous la pluie, à voir arriver ce coureur de la Kelme qui semblait au bout du bout en comparaison avec le rythme d'Armstrong juste derrière. Je dois toujours avoir des photos dans un carton. Bien triste destin.
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Re: Carnet noir
Destin tragique pour les 2 frangins. Leur vie a basculé en une fraction de seconde...
Re: Carnet noir
Très triste nouvelle 

Re: Carnet noir
Ces fratries au destin tragique... Après les Vastine, les Otxoa. 

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Re: Carnet noir
Il avait un style dégueulasse en emmenant son braquet énorme, parcontre en CLM il alignait les TOP 5 sur les GT.-Vélomen- a écrit : 03 août 2018, 17:58 C'était quoi son style à De Las Cuevas ? Et quel type de coureur ?
Il était si prometteur que ça ?
Fin 1994, il a 26 ans et ça semble impossible pour le grand public qu' il ne tape pas un podium sur un GT un jour, il est déjà passé tout pret sur le Giro 94 et le Tour de France 94.
Il fait quatrième de Paris Nice, gagne l' étoile de Bessèges, gagne le grand prix des nations ( championnat du monde officieux des rouleurs) en 1993 à 25 ans.
En 1994 il gagne le critérium international qui était relevé à l' époque, il gagne le Tour de Burgos, deuxième du Tour de Romandie, deuxième du Giro après 14 étapes, troisième du Tour après 15 étapes.
A 26 ans il est tout pret de concrétiser, l' avenir semble radieux pour lui du point de vue du grand public, mais il est marginalisé et sa carrière est derrière lui malgré un retour en 98 ou il gagne en 3 semaines le critérium du dauphiné et la route du sud.
Il n' est pas sélectioné par Banesto pour le Tour 1998 on entendra plus jamais parler de lui.
Sa deuxième saison chez Castorama en 1995 est très mauvaise, on peut imaginer qu' avec le bras long du Guimard et les espoirs qu' il avait placé en lui c' était pas une bonne idée.
Il a du se passer un truc durant l' hiver 94-95 mais quoi ? En tout cas à 26 ans il n' aura plus jamais sa chance. Il était 14 ième au classement UCI 1994 entre Zulle et Rolf Sorensen quand tout a déraillé.
Nous devons apprendre à vivre tous ensemble comme des frères, sinon nous allons tous ensemble mourir comme des idiots. La fin approche ... Le mur se rapproche ...
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Re: Carnet noir
Le genre de topics qu'on aimerait ne jamais voir remonter...
RIP Javier Otxoa.
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Re: Carnet noir
Il ne gagne pas le Critérium International 94, c'est l'italien Giorgio Furlan, une des comètes des années 90 qui l'emporte.nostradamus--dans--le--bus a écrit : 25 août 2018, 16:22Il avait un style dégueulasse en emmenant son braquet énorme, parcontre en CLM il alignait les TOP 5 sur les GT.-Vélomen- a écrit : 03 août 2018, 17:58 C'était quoi son style à De Las Cuevas ? Et quel type de coureur ?
Il était si prometteur que ça ?
Fin 1994, il a 26 ans et ça semble impossible pour le grand public qu' il ne tape pas un podium sur un GT un jour, il est déjà passé tout pret sur le Giro 94 et le Tour de France 94.
Il fait quatrième de Paris Nice, gagne l' étoile de Bessèges, gagne le grand prix des nations ( championnat du monde officieux des rouleurs) en 1993 à 25 ans.
En 1994 il gagne le critérium international qui était relevé à l' époque, il gagne le Tour de Burgos, deuxième du Tour de Romandie, deuxième du Giro après 14 étapes, troisième du Tour après 15 étapes.
A 26 ans il est tout pret de concrétiser, l' avenir semble radieux pour lui du point de vue du grand public, mais il est marginalisé et sa carrière est derrière lui malgré un retour en 98 ou il gagne en 3 semaines le critérium du dauphiné et la route du sud.
Il n' est pas sélectioné par Banesto pour le Tour 1998 on entendra plus jamais parler de lui.
Sa deuxième saison chez Castorama en 1995 est très mauvaise, on peut imaginer qu' avec le bras long du Guimard et les espoirs qu' il avait placé en lui c' était pas une bonne idée.
Il a du se passer un truc durant l' hiver 94-95 mais quoi ? En tout cas à 26 ans il n' aura plus jamais sa chance. Il était 14 ième au classement UCI 1994 entre Zulle et Rolf Sorensen quand tout a déraillé.
Par contre, il gagne la Clasica San Sebastian la même année.
Re: Carnet noir

Les deux frères ensemble
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Re: Carnet noir
Jesus Rodriguez Magro, équipier de la Reynolds- Banesto , entre autres des 'equipes victorieuses de M Indurain lors du TDF91 et de Perico en 1988, de la vuelta 1989.
https://www.ideal.es/deportes/ciclismo/ ... -ntrc.html
https://www.ideal.es/deportes/ciclismo/ ... -ntrc.html
Re: Carnet noir
La planète vélo l’avait découvert le 8 avril dernier sur les pavés de Paris-Roubaix qu’il aimait tant. Ce dimanche-là, Jimmy Duquennoy, le jeune coureur de l’équipe Wallonie Bruxelles-Aqua Protect-Veranclassic avait des jambes de feu, un moral d’acier. Encouragés par ses "potes" tout au long du parcours, il avait fait le show dans l’échappée du jour. L’Enfer du Nord, il l’adorait. Habitant juste de l’autre côté de la frontière, à Wez-Velvain, près de Tournai, il s’entraînait régulièrement sur les fameux secteurs que de nombreux coureurs préfèrent éviter.
Jimmy Duquennoy est décédé hier soir d’une crise cardiaque dans son fauteuil, chez lui, à côté de sa compagne. Il avait 23 ans. "Mercredi, nous avons fait route ensemble pour revenir d’Allemagne où l’équipe avait disputé le Tour de Munster, nous explique sous le choc son directeur sportif Frédéric Amorison. Il allait très bien. C’est terrible. Aucune anomalie n’avait été décelée lors des tests d’avant-saison."
Jimmy Duquennoy est décédé hier soir d’une crise cardiaque dans son fauteuil, chez lui, à côté de sa compagne. Il avait 23 ans. "Mercredi, nous avons fait route ensemble pour revenir d’Allemagne où l’équipe avait disputé le Tour de Munster, nous explique sous le choc son directeur sportif Frédéric Amorison. Il allait très bien. C’est terrible. Aucune anomalie n’avait été décelée lors des tests d’avant-saison."
Manneken Pis ne s'arrêtera jamais de pisser 

Re: Carnet noir
Triste nouvelle...
On serait presqu'heureux que l'anomalie cardiaque de Turgis ai été détectée...
On serait presqu'heureux que l'anomalie cardiaque de Turgis ai été détectée...