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D'un autre côté, c'est peut-être mieux pour Power de courir le GP Indurain avec des libertés que de venir larbiner au pays basque pour des coureurs qui ont des références bien plus solides que lui sur les courses par étapes WT, non ?

Je suis plutôt content de l'opportunité donnée à Power de s'illustrer, derrière Simon Yates, en fonction des circonstances. Je crois que son avenir s'écrit davantage sur les courses d'un jour que sur les épreuves par étapes.

AlbatorConterdo a écrit : 30 mars 2018, 13:50 Valverde a gagné en 2017.
Et puis, il est tellement costaud, que même absent, on ne peut pas l'exclure des favoris.

Ah ben oui, autant pour moi !
Il a tellement gagné en 2017 que je n'ai pas encore réussi à me mettre à jour

Et merci pour la récap sur les performances françaises MickaelKael !
Le match Ag2r-FDJ n'en sera que plus savoureux avec cet avantage de 5-4 pour la FDJ sur les 10 dernières années (Péraud était chez Lotto en 2010)

Booze a écrit : 30 mars 2018, 13:54 D'un autre côté, c'est peut-être mieux pour Power de courir le GP Indurain avec des libertés que de venir larbiner au pays basque pour des coureurs qui ont des références bien plus solides que lui sur les courses par étapes WT, non ?

Je suis plutôt content de l'opportunité donnée à Power de s'illustrer, derrière Simon Yates, en fonction des circonstances. Je crois que son avenir s'écrit davantage sur les courses d'un jour que sur les épreuves par étapes.

Il devrait s'imposer sur la Flèche Wallone d'ici peu de temps.

Ilnur majka a écrit : 29 mars 2018, 20:57

tuco a écrit : 29 mars 2018, 10:10 dommage, l'arrivée en altitude le dernier jour.

pourquoi?

Je comprends pas le clin d'oeil,mais, de manière générale, je préfère les étapes ou l'avant dernier col est plus dur que le dernier, et ou le dernier est suivi, non pas seulement par une descente (risqué pour la santé des coureurs si faite 100% à fond) mais aussi par une dizaine de km de plat.

Mais ce n'est que mon avis hein.

Ilnur majka a écrit : 30 mars 2018, 12:58

biquet a écrit : 29 mars 2018, 22:57

Faut savoir grimper d'abord, au Pays-Basque. Slagter ou Gasparotto ne passent pas, au Pays-Basque, ni les les classicmen genre Gilbert, GVA et les autres. Les bosses ne s'escaladent pas en 1 ou 2', là, on est pas dans du punch de chez punch . Et quand tu arrives sur un col de 3 bornes à 13°/°, faut pas trop puncher quand même, car faut pouvoir résister à l'attaque lactique derrière.

ok punché c'est aller énergiquement
mais parmi les puncheurs il y a ceux explosifs
2km à 15% c'est un truc de puncheur

Pas pour moi. 2 km à 15°/°, c'est bien trop long et trop dur pour un puncheur. Mais c'est juste parce qu'on a pas du tout la même vision du puncheur.

Moi je vois quand même un Movistar gagner à la maison. Landa ou Quintana, faut voir. Je vois bien 1 des 2 limiter la casse sur le chrono et combler l'écart lors de montée finale. Ou peut-être Roglic, qui est encore irrégulier mais qui a cette épreuve dans les jambes.

Intéressant de voir ce qui va se passer dans le difficile Puerto de Azurki, si la Movistar y décide de sonner la charge. C'est un col que le Tour du Pays-Basque avait tendance à oublier, mais qui fait partie des grands classiques, avec l'Alto de Herrera (ou Ocana avait largué Merckx lors d'une Vuelta).

Pour ceux qui ne l`aurait pas remarqué :
La dernière étape habituelle de Arrate
maintenant se finit par le nouveau versant utilisé l`année dernière mais pas comme final hein.
Plutôt que les 3 km habituels á 9-10 % et réguliers
Celle là est grimpée 30 km plus tôt, ils ont inversé par rapport á l`an dernier !
cette fois c`est 2,1 km á 15,3 % et irréguliers
cela change donc par rapport au final traditionnel de Arrate.

Très curieux d'évaluer le comportement de Dylan Teuns. Celui-là possède un des démarrages les plus incisifs du cyclisme actuel, et voilà peut-être celui qui pourrait matcher avec l'intouchable Valverde sur le mur de Huy (à condition de ne pas attendre les 200 derniers mètres..). Il passe également bien la moyenne montagne, mais je pense qu'une montée comme Arrate est un peu trop difficile pour lui.

Attention aux frères Izaguire qui connaissent les routes comme leur poche, bon après, faudra voir l'objectif de Nibali sur cette course aussi pour savoir s'ils seront libres de jouer leur carte ou non.

Teteoo a écrit : 29 mars 2018, 20:32 Avec ce Tour du Pays Basque qui s'éloigne peu à peu de Nathalie Zarautz, le cyclisme quitte-t-il enfin peu à peu l’Ère du soupçon ?

joli

biquet a écrit : 30 mars 2018, 16:53

Ilnur majka a écrit : 30 mars 2018, 12:58
ok punché c'est aller énergiquement
mais parmi les puncheurs il y a ceux explosifs
2km à 15% c'est un truc de puncheur

Pas pour moi. 2 km à 15°/°, c'est bien trop long et trop dur pour un puncheur. Mais c'est juste parce qu'on a pas du tout la même vision du puncheur.

Non mais de toute façon, pour Ilnur, tous les coureurs ou presque sont des puncheurs. Il en est même venu à sous-categoriser à l'infini l'ancienne dénommination autrefois compréhensible pour éviter que le lecteur ne s'étouffe en lisant regroupés sous une même catégorie Vanmarcke et Purito.

hâte de voir à quoi ressemble un puncheur non explosif :)

biquet a écrit : 30 mars 2018, 16:53

Ilnur majka a écrit : 30 mars 2018, 12:58
ok punché c'est aller énergiquement
mais parmi les puncheurs il y a ceux explosifs
2km à 15% c'est un truc de puncheur

Pas pour moi. 2 km à 15°/°, c'est bien trop long et trop dur pour un puncheur. Mais c'est juste parce qu'on a pas du tout la même vision du puncheur.

2km 15% c'est un effort qui dépasse pas 9 min pour les meilleurs. Les Puncheurs un peu lourd ne passeront pas mais les Puncheurs relativement léger. Ilnur a pas totalement tort et toi non plus :

En amateur j'arrivais (fut un temps ) à tenir 7, 8 min en VMA , donc pour un pros ça doit le faire, et en plus de ça le Puncheurs est capable d'ajouter un effort au dessus du "seuil anaérobie" de 20 à 50 secondes pour décrocher ses adversaires sur le sommet (Purito mais des moins grimpeurs aussi, Rebellin) .

Par contre la répétition de ses efforts peut leurs être fatal tous dépend si il ont entamé leurs réserves.
Après les grimpeurs poids plume sont peu être moins dans le rouge et pour certains peuvent les suivre voir les battres.
Se que j'aime Au "Pais Vasco" c'est que l'on est un peu à la croisé des chemins entre Puncheurs (léger) ,Grimpeurs , coureur GT.
Le palmarès alterne entre tous ça

Porte favori alors qu’il n’avance plus sur les CLM plats ?? Curieux :

daizenshu_ a écrit : 30 mars 2018, 17:22 Attention aux frères Izaguire qui connaissent les routes comme leur poche, bon après, faudra voir l'objectif de Nibali sur cette course aussi pour savoir s'ils seront libres de jouer leur carte ou non.

chez bahrein ils sont libres
il n’hésiterons pas à bonifier le nombre
Nibali ne sévit pas aussi dans l'absolutisme du leadership

Bold Uccello a écrit : 30 mars 2018, 18:00

biquet a écrit : 30 mars 2018, 16:53

Pas pour moi. 2 km à 15°/°, c'est bien trop long et trop dur pour un puncheur. Mais c'est juste parce qu'on a pas du tout la même vision du puncheur.

2km 15% c'est un effort qui dépasse pas 9 min pour les meilleurs. Les Puncheurs un peu lourd ne passeront pas mais les Puncheurs relativement léger. Ilnur a pas totalement tort et toi non plus :

En amateur j'arrivais (fut un temps ) à tenir 7, 8 min en VMA , donc pour un pros ça doit le faire, et en plus de ça le Puncheurs est capable d'ajouter un effort au dessus du "seuil anaérobie" de 20 à 50 secondes pour décrocher ses adversaires sur le sommet (Purito mais des moins grimpeurs aussi, Rebellin) .

Par contre la répétition de ses efforts peut leurs être fatal tous dépend si il ont entamé leurs réserves.
Après les grimpeurs poids plume sont peu être moins dans le rouge et pour certains peuvent les suivre voir les battres.
Se que j'aime Au "Pais Vasco" c'est que l'on est un peu à la croisé des chemins entre Puncheurs (léger) ,Grimpeurs , coureur GT.
Le palmarès alterne entre tous ça

Rebellin avait fini 6 ou 7 d'un Giro, dans ses premières années. C'est vrai qu'il fait partie, pour moi, des rares coureurs qu'on peut définir comme un puncheur ( avec ceux qu'Albator citait, les Slagter, Gasparotto, Ulissi) , mais il avait la caisse d'un grimpeur très honnête. Il a vite compris qu'il ferait mieux de se spécialiser dans les classiques vallonnées, plutôt que d'insister sur les GT ou il n'aurait pas la régularité et la résistance suffisante pour jouer la gagne.( Et ou l'enchainement des étapes de montagne lui posaient des problèmes)

tuco a écrit : 30 mars 2018, 16:14

Ilnur majka a écrit : 29 mars 2018, 20:57
pourquoi?

Je comprends pas le clin d'oeil,

pas envie de paraître agressif

Richard a écrit : 30 mars 2018, 17:42 hâte de voir à quoi ressemble un puncheur non explosif :)

bon tous les puncheurs sont explosif
en disant explosif je voulais identifier ceux qui règlent la mise sur les très gros pourcentages sur 1500-2000m de distance

biquet a écrit : 30 mars 2018, 21:21

Bold Uccello a écrit : 30 mars 2018, 18:00

2km 15% c'est un effort qui dépasse pas 9 min pour les meilleurs. Les Puncheurs un peu lourd ne passeront pas mais les Puncheurs relativement léger. Ilnur a pas totalement tort et toi non plus :

En amateur j'arrivais (fut un temps ) à tenir 7, 8 min en VMA , donc pour un pros ça doit le faire, et en plus de ça le Puncheurs est capable d'ajouter un effort au dessus du "seuil anaérobie" de 20 à 50 secondes pour décrocher ses adversaires sur le sommet (Purito mais des moins grimpeurs aussi, Rebellin) .

Par contre la répétition de ses efforts peut leurs être fatal tous dépend si il ont entamé leurs réserves.
Après les grimpeurs poids plume sont peu être moins dans le rouge et pour certains peuvent les suivre voir les battres.
Se que j'aime Au "Pais Vasco" c'est que l'on est un peu à la croisé des chemins entre Puncheurs (léger) ,Grimpeurs , coureur GT.
Le palmarès alterne entre tous ça

Rebellin avait fini 6 ou 7 d'un Giro, dans ses premières années. C'est vrai qu'il fait partie, pour moi, des rares coureurs qu'on peut définir comme un puncheur ( avec ceux qu'Albator citait, les Slagter, Gasparotto, Ulissi) , mais il avait la caisse d'un grimpeur très honnête. Il a vite compris qu'il ferait mieux de se spécialiser dans les classiques vallonnées, plutôt que d'insister sur les GT ou il n'aurait pas la régularité et la résistance suffisante pour jouer la gagne.( Et ou l'enchainement des étapes de montagne lui posaient des problèmes)

C'est intéressant ton raisonnement, par rapport à Rebellin,

( Puncheurs dsl mais )Mon Puncheurs préféré Bettini à lui aussi fait 7 du Giro 1998 au début de sa carrière ou il était "larbineur ardennaises" pour Bartoli (punchy patineur celon un certains Ilnur ), puis est devenu l'un des meilleurs Puncheurs mondiaux

À cette période il n'a jamais performer sur le Pais Vasco malgré l'absence de Bartoli (Ronde). Bref tout ça pour dire que tu as en partie raison mais que tout ne se résume pas à nos simple commentaires qui ne reflèteron jamais l'intégralité de la complexité de nos pensées ( faut que je réduise la dose)

Mais en toute sincérité et sans argumentation supplémentaires au fonds de moi je trouve réellement et ce depuis je scrute cette course : années 90's ( début et fin de mons adolescence)
cette course est à la croisée des Puncheurs, grimpeurs et GT Man. Et cela me passionne
Mais tkt tu as raison exemple: un Gasparotto on l'imagine bien gagner une étape valloné mais pas le CG, c'est là que réside l'intérêt du partage de nos opinions

Ilnur majka a écrit : 30 mars 2018, 21:36

Richard a écrit : 30 mars 2018, 17:42 hâte de voir à quoi ressemble un puncheur non explosif :)

bon tous les puncheurs sont explosif
en disant explosif je voulais identifier ceux qui règlent la mise sur les très gros pourcentages sur 1500-2000m de distance

Tkt même si tes propos sont parfois trop résumé (sans être irrespectueux avec toi ), moi aussi je crois que les Puncheurs on leurs chances sur ce parcours,

Au moins les plus léger ou assez complet (sans forcément être un Valverde)