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-Kasseifretter- a écrit : 18 mars 2018, 20:39
Le truc pour moi, c'est que le contrôle de l'échappée via l'écart GPS relayé par les DS via l'oreillette rend dégueulasse le spectacle des trains qui mettent en route au kilomètre près et reprennent les pauvres échappés à moins de 5 bornes de la ligne.
Mais la même étape sans oreillettes, sans écart autre que celui de l'ardoisier devient intéressante car le suspense est là.
Ça ne tiendrait qu'à moi, seuls les compteurs non connectés et "classiques" (vitesse instantanée/distance/cadence de pédalage... En gros un Sigma 12 ou 16 fonctions! ) devraient être autorisés.
Libre aux équipes d'installer un système de "boîte noire" pour enregistrer les données de puissance pendant la course mais qu'il y ait une impossibilité de les utiliser en cours de course.
Par contre la je suis d'accord, en course l'instinct des coureurs et la capacité à s'adapter à une situation de doivent prévaloir . Comme tu le dit après il peuvent utiliser tout les moyens modernes et techniques lors des entraînements, briefing et débriefing cela va de soit on n'est plus à l'âge de pierre et l'évolution doit suivre sons cours
Bold Uccello a écrit : 18 mars 2018, 21:18
... après il peuvent utiliser tout les moyens modernes et techniques lors des entraînements, briefing et débriefing cela va de soit on n'est plus à l'âge de pierre et l'évolution doit suivre sons cours
Tout à fait et c'est pour ça que je ne suis pas pour un lestage et des braquets arbitraires...
Néanmoins, je comprends la démarche de Tuco mais je pense qu'elle est basé sur le constat qu' auparavant, quand tous ces systèmes n'existaient pas, il y avait du spectacle et qu'il suffit de rétablir les données techniques de l'époque pour retrouver le lustre d'antan.
Un peu comme si il suffisait de remettre les moteurs de 1987 dans les formules 1 de 2018...
Pour moi, peu importe le "moteur", c'est tout l'électronique embarquée qu'il faut interdire en course.
Ma théorie est qu'un Froome ne s'aventurerait pas dans des braquets démentielles si il n'avait pas l'indication de ces watts et un DS qui lui dit à la seconde près combien il (re)prend à ses adversaires...
Sur le fond, on est d'accord.
Sur la forme, pas du tout.
Bold Uccello a écrit : 18 mars 2018, 21:18
... après il peuvent utiliser tout les moyens modernes et techniques lors des entraînements, briefing et débriefing cela va de soit on n'est plus à l'âge de pierre et l'évolution doit suivre sons cours
Sur le fond, on est d'accord.
Sur la forme, pas du tout.
Je me suis peut-être mal exprimé je suis contre les oreillettes et les SRM en courses. Je parle juste que l'analyse des données de courses pour établir des stratégies avant ou après. Sur Quoi on est pas d'accord, le fait qu'un sprint ne peut pas être beau ? , j'ai pas pigé le conflit qui nous oppose. Cela dit tu as le droit de me contredire, mais je ne vois pas cette contradiction dans ta dernière réponse, pardon peut tu précisé stp
Bold Uccello a écrit : 18 mars 2018, 21:18
... après il peuvent utiliser tout les moyens modernes et techniques lors des entraînements, briefing et débriefing cela va de soit on n'est plus à l'âge de pierre et l'évolution doit suivre sons cours
Tout à fait et c'est pour ça que je ne suis pas pour un lestage et des braquets arbitraires...
Néanmoins, je comprends la démarche de Tuco mais je pense qu'elle est basé sur le constat qu' auparavant, quand tous ces systèmes n'existaient pas, il y avait du spectacle et qu'il suffit de rétablir les données techniques de l'époque pour retrouver le lustre d'antan.
Un peu comme si il suffisait de remettre les moteurs de 1987 dans les formules 1 de 2018...
Pour moi, peu importe le "moteur", c'est tout l'électronique embarquée qu'il faut interdire en course.
Ma théorie est qu'un Froome ne s'aventurerait pas dans des braquets démentielles si il n'avait pas l'indication de ces watts et un DS qui lui dit à la seconde près combien il (re)prend à ses adversaires...
Sur le fond, on est d'accord.
Sur la forme, pas du tout.
revoit le mur de grammont on les voit pas souffrir.
Il faut qu'on les vois souffrir. Pas par sadisme, mais parce que c'est beau,un peu comme le visage de ce belge, derrière Valverde, dans une capscreen que j'avais fait des strade bianche.
Bold Uccello a écrit : 19 mars 2018, 00:22
... j'ai pas pigé le conflit qui nous oppose. Cela dit tu as le droit de me contredire, mais je ne vois pas cette contradiction dans ta dernière réponse, pardon peut tu précisé stp
Tout à fait et c'est pour ça que je ne suis pas pour un lestage et des braquets arbitraires...
Néanmoins, je comprends la démarche de Tuco mais je pense qu'elle est basé sur le constat qu' auparavant, quand tous ces systèmes n'existaient pas, il y avait du spectacle et qu'il suffit de rétablir les données techniques de l'époque pour retrouver le lustre d'antan.
Un peu comme si il suffisait de remettre les moteurs de 1987 dans les formules 1 de 2018...
Pour moi, peu importe le "moteur", c'est tout l'électronique embarquée qu'il faut interdire en course.
Ma théorie est qu'un Froome ne s'aventurerait pas dans des braquets démentielles si il n'avait pas l'indication de ces watts et un DS qui lui dit à la seconde près combien il (re)prend à ses adversaires...
Sur le fond, on est d'accord.
Sur la forme, pas du tout.
revoit le mur de grammont on les voit pas souffrir.
Il faut qu'on les vois souffrir. Pas par sadisme, mais parce que c'est beau,un peu comme le visage de ce belge, derrière Valverde, dans une capscreen que j'avais fait des strade bianche.
Tout à fait et c'est pour ça que je ne suis pas pour un lestage et des braquets arbitraires...
Néanmoins, je comprends la démarche de Tuco mais je pense qu'elle est basé sur le constat qu' auparavant, quand tous ces systèmes n'existaient pas, il y avait du spectacle et qu'il suffit de rétablir les données techniques de l'époque pour retrouver le lustre d'antan.
Un peu comme si il suffisait de remettre les moteurs de 1987 dans les formules 1 de 2018...
Pour moi, peu importe le "moteur", c'est tout l'électronique embarquée qu'il faut interdire en course.
Ma théorie est qu'un Froome ne s'aventurerait pas dans des braquets démentielles si il n'avait pas l'indication de ces watts et un DS qui lui dit à la seconde près combien il (re)prend à ses adversaires...
Sur le fond, on est d'accord.
Sur la forme, pas du tout.
revoit le mur de grammont on les voit pas souffrir.
Il faut qu'on les vois souffrir. Pas par sadisme, mais parce que c'est beau,un peu comme le visage de ce belge, derrière Valverde, dans une capscreen que j'avais fait des strade bianche.
Je n'ai rien contre la victoire d'un sprinter à conditions qu'il y ait eu de la course. C'est à dire de la bagarre et si ça finit par se regrouper ok.
- mais l'échappée matinale qui est reprise à 5 kms sans aucune autre attaque de la journée, ce n'est pas de la course.
- condamner plusieurs équipes à rouler pour un sprint massif, alors qu'à chaque fois il n'y a qu'un vainqueur, faudra qu'on m'explique la stratégie de certains DS
- dans toutes les courses, il y a la possibilité de mettre une bosse en fin de parcours pour dynamiter le peloton, mais les organisateurs et ASO en particulier manquent d'imagination.
- quant aux sprinters, je veux bien qu'ils soient des aristo du peloton, mais faudrait quand même qu'ils mettent de temps en temps les mains dans le cambouis. Je me rappelle d'une étape du Tour ou Valverde était piègé par Omega Quicks Step, et Contador. 15 mecs devant et Cavendish n'a pas pris un relais pendant 30 bornes pour aligner tout le monde ensuite.
Un mec comme ça mérite d'être tassé dans les balustrades, quoique se mettre par terre, il sait le faire tout seul ...
tuco a écrit : 19 mars 2018, 02:04
revoit le mur de grammont on les voit pas souffrir.
Il faut qu'on les vois souffrir. Pas par sadisme, mais parce que c'est beau,un peu comme le visage de ce belge, derrière Valverde, dans une capscreen que j'avais fait des strade bianche.
Celle-ci, c'est ça ?
Je vois tout à fait ce que tu veux dire mais je me méfie des images car certains visages sont plus expressifs que d'autres et certains usent de çà.
Un Tyler Hamilton lors du Tour 2003 souffrait le martyre avec sa clavicule pétée et pourtant, il est moins expressif que pas mal de coureurs réputés pour çà...
La plus belle victoire au sprint que j'aie vu (et en direct en plus )
Quel duo
Sinon je préfère comme tout le monde une victoire en costaud en solitaire. Mais c'est aussi parce que les sprinteurs gagnent plus souvent que la victoire des échappés est plus belle ! Sans adversité des équipes de sprinteurs, la victoire des échappées seraient banales, ça en serait triste, on s'en lasserait
Donc MSR tel qu'il est actuellement, est bien dosé, pas besoin de rajouter le Manie, sinon ça ne finirait jamais au sprint, et ça serait bien dommage : la victoire de Nibali est belle parce que c'est quasi-impossible de gagner en solitaire via Roma, pas parce qu'il gagne en solitaire mais parce que sa faisait X années que ça n'avait pas été réalisé
Tout le monde attend Pogacar, mais Pogacar n'attend personne
"Belle", a priori non (si on parle bien d'une épreuve avec 300m d'effort à bloc).
Un sprint peut-être hallucinant / costaud / "propre" voire bien exécuté. Mais ça reste un effort de quelques secondes.
Une "belle" victoire, c'est une victoire dans laquelle on aura tenté / pris des risques (autres que la chute possible liée au sprint) / sur laquelle on aura fait le show.
Partant de là, ça me semble compliqué de dire que la victoire d'un sprinteur, dans un sprint, est belle.
I AM THE LAW. (Chris Froome)
I'm here to kick ass and chew bubble gum, and I'm all out of gum. (Duke Nukem)
Je suis plutôt de la race des Tuco et McEnroe, sanguin et de (mauvais) caractère, biberonné au TdF et amoureux des sauterelles dans les alpages. Mais citius, altius, fortius: s'il faut des costauds (flandriens, poursuiteurs, baroudeurs) et des grimpeurs, le cyclisme a besoin aussi de coureurs véloces (puncheurs et sprinteurs). Un sprinteur, même emmené par un train, n'est pas un champion de keirin ou de kilomètre lancé: demandez à Florian Rousseau ce qu'il aurait fait contre un McEwen ou un Cipollini... Le sprinteur doit passer les bosses, frotter, se placer, mettre le nez au vent, virer sans perdre de vélocité. Bien sûr, je préfère les petits gabarits aux bûcherons tout en puissance, et comme pour le reste, les oreillettes viennent gâcher le spectacle, mais la préparation d'un sprint demande autant de kilomètres que l'attaque d'une bosse dans un final: à tout prendre, si on définit la beauté selon les canons grecs (symétrie, harmonie), le sprint est peut-être (avec les CLME) l'exercice le plus "beau".
Ce sont les circonstances qui rendent les courses palpitantes: les longues processions, non merci, mais un sprinteur qui l'emporte dans un groupe à 40 en revenant du diable-vauvert, après des bordures ou des bosselettes, ç'a de la gueule. Les Kelly-Vanderaerden avaient la même saveur que les Delgado-Herrera, peut-être parce qu'on n'avait qu'une (grosse) demie-heure de retransmission, et sans doute davantage pour les flandriennes que sur les GT.
Pour un cyclisme d'avant-guerre, sauvagement beau, entre Carniole, Cantabrie et Bouches-du-Rhin (avec quelques Abyssins), sans laborantins, dollars, UCI, 4x4 et gagne-petits.